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Comptes rendus du concert de Arras 04/07/2010


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Pour rejoindre ce que dit LudicrousC et toute cette polémique autour du look, j'ai pu constater qu'au festival ça avait été loin d'être le cas car, étant contre la barrière et entourée de garçons, j'ai vu passer les "sélectionnées" et très franchement, il n'y a rien à leur envier sauf leur invitation et beaucoup partageaient mon avis!

Et c'est exactement ce genre de commentaires que je n'aime pas. (c'était pas clair dans tous mes posts, ou bien?)

M'enfin, peu importe. Après tout, juger les gens sur leur physique, c'est à la porter de tous et tout le monde se le permet, même moi.

@ mylene: Merci mais en fait, ce que je veux dire, (et désolée par avance pour la vulgarité), c'est que les membres du groupe font ce qu'ils veulent avec leur bite - ça fait partie de leur vie privée, point. Si certains du fofo aiment se complaire dans l'idée que backstage rime avec orgies, libre à eux. Moi, j'ai choisi la discrétion alors je ne les renseignerai pas.

J'avais bien compris comme ça, chacun fait ce qu'il veut avec son cul ;)

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Rammstein à Arras – Mémoire d’un 4 juillet

De prime abord, et sans s’attarder sur certains habitants qui semblent tout droit sortis de sous la colline qui a des yeux, Arras est une petite ville charmante, proprette, à propos de laquelle on ne parierait pas deux cents quant à la capacité à accueillir pour un festival certains groupes des plus plébiscités.

L’impression se renforce à mesure que l’on s’approche de l’entrée du Main Square Festival. Deux scènes, une Green Room et la grande place, un soleil de plomb, zéro aménagement pour octroyer un tant soit peu de confort à des festivaliers qui paient pourtant leur place bien plus cher que pour assister à d’autres festivals et des consignes quasi dictatoriales à l’entrée : bouteilles d’eau interdites, bouffe interdite, il est également interdit de respirer dans l’enceinte du festival et du camping. Non, mais.

Dans la terreur, craignant de se faire surprendre en flagrant délit d’inspiration, on snobe la Green Room pour faire un rapide état des lieux autour de la grande scène.

Les Stéréophonics nous souhaitent une bonne journée, mais en jetant un œil par-ci par-là, on se dit que ce n’est pas vraiment gagné. Aucun point de vue en hauteur, une fosse géante grouillante de monde, et du boudin dans les snacks. Partageant notre inquiétude, les Stéréophonics se taisent brutalement, interrompant leur set après seulement quatre chansons pour des raisons techniques quelque peu mystérieuses. La faute à qui, on n’en saura rien, mais Beth Ditto nous rassurera en arrivant sur scène deux heures plus tard pour donner un concert de presque une heure – en misant sur l’effet crescendo, on commence à être optimiste et à se dire que tout ira bien pour le groupe de clôture, à savoir Rammstein, à savoir le seul qui nous intéresse vraiment.

Parce qu’au final, une heure de Gossip, c’est amplement suffisant. La ligne de basse est systématiquement la même, idem pour les booms de la batterie, et quant aux paroles, elles sont essentiellement rythmées par le gimmick de Beth, à savoir-faire « Oooh oooh oooh » le plus de fois possible en trois minutes de chansons.

Beth finit par se taire, après nous avoir gratifiés d’un défilé de mode sur la passerelle qui prolongeait la scène, le soutif d’une groupie noué autour de la cuisse (le bonnet était malheureusement un chouïa trop petit pour que la chanteuse puisse l’enfiler) et en chaussettes, jetées également par le public. D’où une question à 5 euros : quel genre de personne faut-il être pour jeter à la tête de quelqu’un une chaussette qui a probablement mariné dans des baskets en plein été ? – Nous attendons vos avis en commentaires.

En attendant P!nk, nous allons tester la qualité des snacks et oh, surprise, les frites sont carrément bonnes, ce qui nous permet de tracer une croix dans la colonne des « Plus », vide jusqu’alors.

Nous nous faufilons péniblement dans la foule jusqu’à atteindre la barrière du premier rang, éloignés latéralement de la scène, mais bénéficiant d’une vue nettement moins mauvaise que celle des retardataires englués au centre de la place.

Des roadies montent un décor aux couleurs du cirque, avec un toboggan en prime, et sur le coup de 20 heures, la chanteuse descend du ciel – enfin d’une nacelle – en glissant gracieusement le long d’un câble. Le set est énergique, la fille plus qu’agréable à regarder, ça rigole avec le public, ça change de fringues à chaque chanson, ça danse, ça fait des choses d’acrobates, c’est certainement une réussite totale pour les adeptes – et objectivement, c’est un spectacle de qualité. Subjectivement, on voudrait bien qu’elle se taise et qu’elle laisse enfin la place à nos Allemands préférés – pour ça, il suffit d’un peu de patience. Fin du show, le décor est démonté, la passerelle qui prolongeait la scène est retirée, créant une ouverture en longueur au beau milieu de la fosse, scindée en deux par des barrières de chaque côté.¨

C’est là, au milieu de la foule furieuse, à deux mètres à peine de la scène et sans rien qui nous en sépare, que nous assisterons au concert.

22h30. Les premières notes de Rammlied se font entendre, et le rideau noir tombe d’un coup, pour dévoiler un immense drapeau aux couleurs de l’Allemagne, derrière lequel le groupe, Till Lindemann en tête, vêtu d’un tablier de boucher en latex rouge, la gorge fluorescente et de la folie dans le regard. S’ensuivra une set list à peu près identique aux précédentes de la même tournée. Bonne représentation du récent Liebe ist für alle da, avec notamment et dans le désordre, Bückstabü, Weidmann’s Heil (où Till singe le chasseur (probablement de hérons), arborant un béret et s’agrippant à une gigantesque carabine lance-flammes), Wiener Blut, Frühling in Paris, Pussy (avec le désormais célèbre canon à neige) et Haifisch, sur laquelle Flake fera le tour de la fosse en canot pneumatique.

Un show un petit peu plus court que la version hivernale de Bercy en décembre 2009 (on regrette notamment l’absence du final sur Engel), mais tout aussi bluffant, énergique et bien rôdé – rappelons qu’il s’agit d’un festival, et que, comme le veut la loi du live, un show en festival soit, 98 % du temps, moins bien qu’un concert officiel. Le tandem Till/Flake fonctionne toujours aussi bien, notamment quand ce dernier s’octroie des libertés qui font bondir le leader charismatique, comme une attaque en traître par exemple. Flake en a désormais fini de barboter dans un chaudron géant, il se rebelle, et fume des clopes sur scène en faisant de petites danses pendant les morceaux où il n’est pas sollicité.

La petite chorégraphie de Paul et Till, rapidement imités par Richard (4 pas en arrière, 4 pas en avant, plongeon en avant) fonctionne toujours aussi bien sur Du riechst so gut et c’est une joie sans cesse renouvelée de voir Till passer de l’immobilité totale des plus inquiétantes à la parodie loufoque du queutard de service – c’est d’ailleurs un des aspects les plus rafraîchissants du groupe, qui a prouvé à maintes reprises son sens de l’auto dérision (que ceux qui n’en soient pas convaincus visionnent le clip de Haifisch sur le champ) et qui surprend continuellement, en étant capable d’énormément de profondeur tout comme d’une légèreté potache qu’ils ont réussi à ériger en sous-marque de fabrique fédératrice.

Le public d’Arras, en tout cas, fut totalement conquis en ce 4 juillet, aussi bien les connaisseurs qui scandaient les refrains que les néophytes impressionnés par la prestance des six artistes.

Un concert simplement parfait, que d’aucuns jugeront peut être trop rapide, mais pour faire durer le plaisir, rien de mieux qu’un aftershow !

Trois jours de festival, une dizaine de têtes d’affiche des plus connues, mais Rammstein reste le seul groupe à avoir organisé une petite soirée des plus sympathiques pour quelques chanceux (enfin chanceuses) qui se virent délivrer le Saint Graal en la présence du pass backstage.

Les mauvaises langues se sont déjà déliées depuis bien trop longtemps concernant ces pratiques jugées douteuses, aussi puissent-elles se tenir tranquilles ou leurs propriétaires se taire à jamais. Les aftershows de Rammstein ne sont pas glauques, ni malsains, ni terrifiants. On n’y organise pas de tournantes, la drogue n’y circule pas, et personne n’est forcé de boire de la Zubrowska (après c’est dommage de se priver, mais chacun fait comme il veut, il y a même des bouteilles d’eau en quantité astronomique).

Les membres de Rammstein ne sont pas des satyres prêts à tout pour se taper des mineures à moitié consentantes, c’est même tout le contraire. Ce sont des types fort sympathiques, qui décompressent après leurs concerts en compagnie des gars de leur staff et de quelques nanas plutôt mignonnes conviées par leur équipe. Quand Richard Z. Kruspe nous déclare que la Red Bull c’est mauvais pour le cœur, on est même à la limite de la stupéfaction – l’équilibre se rétablit lorsque Till Lindemann, interrogé quant au procès entre le groupe et le cannibale Armin Meiwes, suite à la chanson Mein Teil, affirme, amusé, qu’il n’y a plus de procès et que si le cannibale susmentionné s’y essaie à nouveau, c’est lui qui se fera manger la Teil par Till en personne.

Des types complètement abordables, qui n’ont pas même l’impatience de s’opposer aux séances de dédicaces réclamées à grands cris par les fans post concert, et qui ont la générosité de permettre à quelques-uns d’entre eux de se joindre à eux dans leurs rares moments de décompression en pleine tournée.

On pourrait se dire qu’avec une attitude pareille, le groupe doit avoir une côte d’enfer auprès de ses fans, mais quand on croise une groupie frustrée, qui maugrée qu’elle préfère s’en aller plutôt que de voir des presque quinquagénaires essayer de se taper des jeunettes, on ne peut qu’halluciner et puis passer de longues heures à tenter de comprendre pourquoi l’aigreur des uns nuit au bon esprit des autres. En conclusion, nous déconseillerons les aftershows à toutes celles qui rêvent de se faire demander en mariage par Till Lindemann, car selon le principe qui consiste à bouffer le bras de qui tend une main sympathique, elles risqueraient d’être déçues.

Pour tous les autres, c’est l’occasion de passer une très bonne soirée après ce qui reste tout de même l’essentiel, à savoir un concert exceptionnel.

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bon, puisque Ludicrous m'a dévoilé ^^ (c'est pas grave hein) j'ai été heureuse de faire ta connaissance et de "supporter" la journée ensemble (c'était une dure journée, et franchement je me demande si j'aurais la force de refaire un festival, c'est vraiment trop fatiguant...)

j'ai vraiment eu du mal avec leur accent germanique, en anglais d'abord... puis j'ai demandé à Till s'il parlait espagnol car je pensais mieux le comprendre(c'était aussi LA question que je voulais lui poser)... je pense assez bien comprendre l'espagnol, mais franchement là j'ai pas compris grand chose... il m'a parlé de miroir (ouhou, son âme de poète a pris le dessus !^^)

je lui ai montré notre photo à Paris (j'ai encore rien compris de ce qu'il m'a dit et j'ai dû le regarder d'un air bizarre car il y a eu un moment de silence) et surtout, je voulais le remercier pour Paris (que je n'avais pas eu le temps de faire la première fois tellement je cherchais mes mots)

je me souviens aussi qu'on lui a toutes dit que son accent quand il parle français est "so sexy" :rolleyes: alors qu'il a répondu un truc du genre "non mais je ne sais pas parler français"

Flake est très formel et n'est pas resté longtemps... c'est le premier à qui j'ai fait signé mon CD LIFAD: il m'a regardé, m'a ajouté un coeur sous sa signature et m'a fait un grand sourire <3 (hihi) :wub:

Richard a été sympa aussi, on est allé lui parler, et il a dit "two seconds", il est parti dans les loges et est revenu exactement vers nous: on va dire qu'il tient ses "promesses"! :oops:

mon côté groupie: j'ai trouvé que le plus beau était Doom (grrrrriiiiiiii-ouuuuu)

petit clin d'oeil à certaines personnes: Richard avait encore ses indexs en rouge et le reste des doigts en noir xD

sinon, enfin c'est bizarre, je les ai pris pour des personnes normales pendant la soirée, comme à Paris avec Till, même avec d'autres artistes que j'ai rencontré, mais ça me refait pareil après coup, je me dit que je les ai vu et tout... un sentiment étrange... mais les rencontrer casse un peu le mythe finalement... on n'a plus seulement l'image qu'ils se donnent sur scène (en même temps la scène les rend grandiose, voire intouchable !)

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Croire que l'after show c'est sexe est débandade est rédicule, surtout un groupe de cette ampleur.

Même s'ils sont en petits comité, ils sont quant même en public et tous les artistes censés le savent ..

Ce que j'ai dit, et j'espère que cela ne soit mal interprété : j'ai remarqué que dans le carré vip ils ne bougeait pas comme les fans le feraient. Je voyais plutôt un public statique au milieu. J'ai vu qu'il y avait de plus en plus d'enfants (et c'est une bonne chose), mais depuis quand les enfants t'empêche de bouger ?

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procès entre le groupe et le cannibale Armin Meiwes, suite à la chanson Mein Teil

J'étais pas du tout au courant qu'il y avait eu un procès ! C'est quoi cette histoire ?

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Le cannibale a voulu traîner le groupe devant la justice suite à la sortie de Mein Teil pour se faire deux/trois thunes. Bien sur, ça n'a pas marché.

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Le cannibale a voulu traîner le groupe devant la justice suite à la sortie de Mein Teil pour se faire deux/trois thunes. Bien sur, ça n'a pas marché.

ouhahou, je n'étais pas du tout au courant ! normal que ça n'a pas marché (et heureusement!) ! en plus ils ne citent pas son nom dans la chanson, ils font juste allusion à son histoire...

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Vu que la petite annonce qu'il a passé pour trouver une victime est reprise texto dans la version single de la chanson, il a peut-être voulu toucher des droits d'auteur :D

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Pour rejoindre ce que dit LudicrousC et toute cette polémique autour du look, j'ai pu constater qu'au festival ça avait été loin d'être le cas car, étant contre la barrière et entourée de garçons, j'ai vu passer les "sélectionnées" et très franchement, il n'y a rien à leur envier sauf leur invitation et beaucoup partageaient mon avis!

Et c'est exactement ce genre de commentaires que je n'aime pas. (c'était pas clair dans tous mes posts, ou bien?)

M'enfin, peu importe. Après tout, juger les gens sur leur physique, c'est à la porter de tous et tout le monde se le permet, même moi.

@ mylene: Merci mais en fait, ce que je veux dire, (et désolée par avance pour la vulgarité), c'est que les membres du groupe font ce qu'ils veulent avec leur bite - ça fait partie de leur vie privée, point. Si certains du fofo aiment se complaire dans l'idée que backstage rime avec orgies, libre à eux. Moi, j'ai choisi la discrétion alors je ne les renseignerai pas.

Ce n'était pas contre tes propres propos, juste un constat fait lors du festival! J'ai juste remarqué que les filles "sélectionnées" choisissait bien leur tenue, plus appropriée à l'aftershow qu'au show en lui-même. Voilà leur priorité... Après je ne dis pas que c'est le cas pour tout le monde, tes post me le confirment, tu fais partie des fans dignes de ce nom!

Pour les autres...navrant tout de même

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Tout à fait d'accord, mais bon je n'ajouterai rien, ça n'en vaut même pas la peine...même si ce que j'ai moi-même vu au cours de la journée va dans le même sens!

Mon avis sur le concert est plutôt positif, même si, comme beaucoup, j'ai préféré les show de Bercy à celui de dimanche. Il est vrai que Paul m'a paru très distant alors qu'à Bercy, il avait été beaucoup plus emprunt aux sourires et clins d'oeil. Pour avoir été tout devant face à lui à Bercy puis au festival, il est clair que son attitude était très différente mais il faut sans doute prendre en compte la fatigue etc...ils étaient quand même au Werchter 24h plus tôt!

A ma grande surprise, j'ai trouvé Till beaucoup plus "communicatif" dimanche!

Malgré tout, j'étais ravie de les voir à nouveau, qu'on se le dise, ça reste RAMMSTEIN quoi !

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Il me semble oui ... oui c'est clair que ca sera automatiquement rejeté mais bon, pour dire, je ne serai pas surpris de voir surgir une affaire de ce genre, bien qu'il n'y est pas vraiment de liens explicites entre la chanson et le type en question

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Pour ce qui est du 4 juillet, en version moins courte :

5h30

Rammlied retentit et me tire doucement du sommeil. Heureusement, ce premier réveil me fait me lever tout de suite et les 3 autres prêts à se déclencher n'ont pas le temps de réveiller les campeurs autour de ma tente. En deux temps trois mouvements, je me lève, m'habille et secoue les autres qui eux aussi se lèvent tant bien que mal.

Ici on entend Haifisch, là Feuer Frei ou Waidmanns Heil : pas de doute possible, nous avons tous terriblement envie d'y retourner.

6h05

Nous sommes devant les grilles, là où il y avait de l'ombre, accompagnés de quelques autres fans. Globalement, il y a une majorité de métalleux; là pour Rammstein. Les fans de Pink sont présents aussi, mais moins nombreux devant cette entrée, et un peu surpris de voir autant de monde de bonne heure.

Petit clin d'œil à un fan dont j'ai oublié le nom, venu à 3h du matin et qui nous a fait stresser jusqu'à ce qu'on arrive. Si tu me lis, j'espère que toi aussi tu as eu une bonne place, comme nous ne nous sommes pas revus.

L'attente commence donc et j'en profite pour discuter avec quelques fans de Pink et je découvre grâce à eux qu'elle aussi est adepte du concert-spectacle. Sans me moquer (dur dur...), je rigole un peu devant leurs réactions face aux quelques vidéos des concerts de Rammstein que je leur montre. Bref, on fait connaissance jusqu'à ce que la foule ne devienne plus fébrile et que nous devions tous nous levés.

11h30

Important de le signaler : dernière fois que nous avons pu boire quelque chose de potable, manger, et aller aux toilettes de la journée. C'est le début de la période de privation; objectif, tenir jusqu'au bout !

12h00

Après discussions avec les vigiles - et super Max - et les bénévoles, on entre, délestés de toutes nos affaires. A ce sujet, c'est la première fois que je fais un concert où tout le monde est forcé de marcher pendant un temps.

Du coup, c'est une course de marche à pied qui s'amorce et on se débrouille pour être dans les premiers au second check point. Ce dernier étant en plein soleil, on est bien content d'y rester assez peu de temps et de repartir, traversant le pont avant de pénétrer dans la citadelle via un tunnel assez frais.

A la sortie de l'ouverture en question, la foule poussant de façon croissante, un homme se met à courir et aussitôt, on est quelques uns à l'imiter.

Aux alentours de 12h15

On se retrouve dans les premiers au troisième check point, entassés contre une frêle barrière de plastique (qui cassera 4 ou 5 fois avant ouverture), et face à des molosses (vigiles) qui se partagent un cerveau à 3 ou 4. Heureusement, Max viendra relever le niveau un peu plus tard : il aura fallu tout de même une dizaine d'évanouissements et une foule très à cran pour que certains réagissent.

Enfin, après une duperie du plus mauvais gout (ouverture à 13h selon les informations données; 14h dans les faits) et alors que je dois jouer au traducteur pour les quelques anglophones présents, on peut enfin s'élancer.

14h00

Quand je dis s'élancer, il faut comprendre que des vigiles font la farandole, avançant doucement pour tenter de nous retenir en un tas à l'allure lente. Évidemment, ça pousse dans tous les sens et il y a des chutes à foison.

De mon côté, je m'en sors et je suis forcé de pousser sur les vigiles pour rester debout et ne pas me faire devancer. Dès que je peux je sors de ce bourbier et fonce en direction de la scène, côté gauche.

Après avoir dépassé quelques personnes, je saute littéralement vers la barrière et je m'obtiens l'équivalent de trois places en face de Paul, que je partage avec les amis qui ont attendu toute la matinée avec moi.

Là, l'attente se prolonge, mais à l'ombre de la scène, cette fois.

Yeasayer

LudiCrous a assez bien résumé la situation.

Le public ne bougeait absolument pas et, pour ma part, j'ai manifesté des signes de fatigue à plus d'une reprise.

Ceci dit et malgré ce qu'on pouvait entendre sur eux, je pense qu'ils valent le coup d'être réécouté en prêtant l'oreille parce qu'il y avait de l'originalité dans ce qu'ils faisaient. En tous les cas, je n'aurais pas aimé être à leur place, étant donné le public qui ne correspondait pas vraiment à leur style, et qui était là surtout pour Rammstein... Ils sont restés lucides à ce niveau là et ont essayé de faire bouger les gens quelques temps avant de vite finir "On a fait notre boulot, basta"

Chapeau à la demoiselle rousse (Florence de Florence and the machine, je crois) à gauche de la scène, qui dansait bien sur ses sons particuliers mais sympathiques.

Stereophonics

Bon ben là, j'étais curieux, parce que les quelques chansons que je connaissais d'eux laissaient présager un éventuel bon moment, mais le problème technique a gâché un peu leur passage.

Du coup, 5 morceaux en acoustique, c'est sympa mais ce n'est pas non plus ce qu'ils pouvaient faire de mieux et ça ne reflétait pas vraiment l'image du groupe. C'est dommage, mais je dois bien avouer que je n'étais pas mécontent de m'asseoir dès que j'ai pu, à la place de les écouter plus longtemps.

Pour ce qui est du problème technique, un bénévole racontait que c'était un ou deux des membres du groupe qui n'étaient pas présents. C'est l'hypothèse la plus probable, je pense, mais je ne sais pas si c'est pour cause de contrainte sur la route, de soucis de santé ou, comme quelques uns le racontent, de problèmes de lendemain de cuite.

Peu importe, je n'étais pas venu pour eux !

Petit temps :

Je le note quand même parce qu'on a bien rigolé. A cause de la brève apparition de Stereophonics (problème technique) les caméras se sont attachées à filmer des gens dans la foule, dont certains très particuliers. Enfin, voilà, on a eu le droit à tous ceux qui avaient un signe distinctif par rapport à la masse, que ce soit une peluche, un drapeau, une perruque, du maquillage, une grosse barbe, un décolleté profond, un masque, etc...

Un petit moment de détente toujours sympathique durant une attente si longue.

Gossip

Alors là, gros morceau : premier groupe de notoriété grand public de la journée. Ce n'est pas ce que j'ai l'habitude d'écouter, mais objectivement, c'était pas mal.

La chanteuse se donne sur scène et l'instrumentalisation est réussie et bien sympathique. Concernant son français approximatif et ses éructations dans son micro, je ne lui reproche rien : d'une part elle fait l'effort de nous faire un clin d'œil dans notre langue (on ne peut pas en dire autant de Ben Harper par exemple), et d'autre part, elle se moque d'elle même et du formatage habituel.

J'ai aimé, même sa reprise de Whitney Houston, qui n'était pas mal et où elle montre qu'elle a du coffre.

(Petit point à éclaircir : je ne sais plus qui parlait de la chanson Roxanne de Police, mais c'était durant Pink, pas pendant Gossip; je vais y venir.)

Pink

Après avoir parlé avec les fans, je me doutais qu'il y aurait quelques effets, mais franchement, bonne surprise tout de même. Je ne connaissais pas ses chansons, à part peut être deux que j'avais déjà entendu, et ça allait, c'était plutôt cool.

Étant au premier rang, en plus d'admirer la scène, très rose mais agréable et bien pensée, j'ai eu tout le loisir d'observer les musiciens, et notamment les deux guitaristes qui étaient très doués.

Je passe les effets en question, je n'ai rien à ajouter qui n'ait été dit de côté là. En revanche, je me suis éclaté sur les quelques reprises. Très bonne surprise !

Alors, outre un titre de Greenday (en concert tout juste une semaine avant au Parc des Princes, avec des moments merveilleux) et Roxanne de Police, on a surtout eu le droit à My Generation de The Who. Bon, le public a peu réagi là dessus, mais pour part, j'ai adoré pouvoir bouger sur ce mythique morceau, le guitariste qui chantait la chanson étant bon dans son genre.

Je ne vais pas revenir sur les effets, y'a assez de vidéos et de commentaires là dessus, mais là encore, bons moments et belle surprise.

Rammstein

Juste avant que le groupe ne se produise, un travail de fourmis, qu'il est bien de saluer, est effectué : tout l'attirail de Pink est démonté et rangé en à peine 1h. Pour un Festival dont tout le monde parle des problèmes d'organisation, notons l'efficacité des équipes conjointes de Pink et de sécurité (Athena Protection)

Je ne vais pas refaire tout le show là non plus, les problèmes ayant été pointés du doigt et les bonnes choses aussi.

J'ajouterais juste l'attitude très décevante de Paul qui, bien que souriant, l'était terriblement moins que durant les autres concerts où j'étais face à lui. Après, il est humain, je comprend bien qu'il puisse être fatigué, lassé ou ailleurs, mais j'attendais beaucoup de lui (trop ?), donc je suis un peu amer quant à son comportement.

Avant qu'on me dise qu'il pétait la forme, je précise bien qu'il ne faisait pas la limace non plus, hein. J'avais deux banderoles et il a réagi à chacune d'elle, mais par rapport à Bercy, ou encore au Wuhlheide, c'était tout à fait autre chose.

Pour ce qui est de l'ambiance, je l'ai trouvé plutôt bonne. Outre un Till en plein forme, la foule suivait plutôt bien pour un festival, et les fans de Pink n'étaient pas trop gênants (en tous cas là où j'étais)

Aftershows :

Désolé LudiCrous d'avoir vendu la mèche, mais je ne savais pas que tu tenais à garder cela secret, hein. Enfin, pour ce qui est de ces pass, et bien, comme d'habitude, majorité de filles, plutôt jeunes. En revanche - et je ne vise personne - il y avait très peu de jolies filles.

J'ai vu tout le monde passer à plusieurs reprises pour aller dans le carré improvisé, et je connaissais au moins 4 personnes qui étaient à l'intérieur et, de façon objectif (j'insiste sur le côté objectif) il y avait pas mal de nanas qui ont eu beaucoup de chance, tant leurs physiques ne présageaient pas qu'elles pourraient être en Aftershows un jour.

Après, y'avait quand même de la greluche habillée très court avec une poitrine très opulente et mal contenue, mais c'était moins le cas qu'à d'autres After'.

Gros point noir à ce niveau là : y'avait des fans, mais pas tant que ça, dans ce carré. De ce côté là, j'étais très déçu. Peu importe le physique de la personne en question, du moment qu'il ou elle est fan et connait un minimum le groupe. Là, y'avait des gens qui sont entrés vraiment on se demande pourquoi.

Enfin, du moment que certains ont réalisé leur rêve ou se sont amusés, tant mieux, hein.

En résumé, de bons moments et des moins bons, comme à chaque fois, mais à l'inverse de certains, ce concert ne fera pas partie de mon top 3, malgré mon excellente place et la forme olympique de Till.

Reste plus qu'à attendre de les revoir, en espérant que ce ne sera pas dans si longtemps que ça.

.

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Ce n'était pas contre tes propres propos, juste un constat fait lors du festival! J'ai juste remarqué que les filles "sélectionnées" choisissait bien leur tenue, plus appropriée à l'aftershow qu'au show en lui-même. Voilà leur priorité...

Alors, question idiote pour la bonne humeur: :D est-il interdit de se faire belle à un festival?

Et navrée, mais bizarrement, je me sens quand même concernée par ta description: robe noire et serre-taille par-dessus, plus ma gavroche fétiche pour me protéger de l'insolation - voilà comment j'étais habillée. C'est sexy, ouais, et alors? c'est ainsi que je m'habille quand je prends soin de moi.

[Après, je ne te reproche que le fait d'insinuer que les filles qui viennent à un concert et qui se font jolies veulent toutes autre chose que passer un bon moment en CONCERT. Evidemment qu'un décolleté sera un plaisir des yeux pour les quarantenaires qui se démènent sur scène. (Non, je ne vous prends pas pour des imbéciles non plus!) Mais c'est aussi pour soi-même qu'on choisit de s'habiller ainsi et pas autrement. Un choix de tenue ne dit rien des intentions de qui que ce soit - c'est l'attitude qui devrait te permettre de juger - pas le vêtement!]

De plus, je ne vois pas la différence entre ça et les mecs qui viennent avec leur panoplie de métalleux: T-shirt au nom du groupe, chaussures de sécurité, baggy jeans customisé. Après tout, c'est comme un costume pour les fans aussi. ça fait partie du show, en quelque sorte.

@ HerzyLeid: merde! exact pour Police! me suis emmêlée dans mes copier-coller divers hier soir. je vais corriger ça.

Edited by LudicrousC
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Des filles habillées sexy, les festivals en sont pleins. C'est pas une nouveauté, et toutes ne viennent pas pour aller en after, loin de là.

C'est sérieusement, là, que je doute que vous ayez déjà été à un autre festival...

Je crois qu'elle a autre chose à foutre après avoir été séquestrée pendant plus de vingt ans, sans avoir le moindre écho du monde du dessus. Elle a encore tout à se réapproprier

Pas faux, mais n'empêche que quand t'as vécu une chose horrible comme ça, voir que des mecs se font de l'argent dessus en en racontant l'histoire dans une chanson, ça ne peut que ne pas faire plaisir.

Edited by acer
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Alors, question idiote pour la bonne humeur: :D est-il interdit de se faire belle à un festival?

Et navrée, mais bizarrement, je me sens quand même concernée par ta description: robe noire et serre-taille par-dessus, plus ma gavroche fétiche pour me protéger de l'insolation - voilà comment j'étais habillée. C'est sexy, ouais, et alors? c'est ainsi que je m'habille quand je prends soin de moi.

[Après, je ne te reproche que le fait d'insinuer que les filles qui viennent à un concert et qui se font jolies veulent toutes autre chose que passer un bon moment en CONCERT. Evidemment qu'un décolleté sera un plaisir des yeux pour les quarantenaires qui se démènent sur scène. (Non, je ne vous prends pas pour des imbéciles non plus!) Mais c'est aussi pour soi-même qu'on choisit de s'habiller ainsi et pas autrement. Un choix de tenue ne dit rien des intentions de qui que ce soit - c'est l'attitude qui devrait te permettre de juger - pas le vêtement!]

Je suis assez d'accord avec ce que tu dis, seulement, j'ai fais un paquet de festival, de tailles diverses, et des concerts dans différents lieux - villes comme pays - (sans égaler notre Till_Lindemann national !) et je pense pouvoir faire une distinction.

Certains se font belles ou veulent juste être en adéquation entre ce qu'elles sont et ce qu'elles montrent d'elles. C'est une question d'image : ce que je suis, ce que je renvoie, en gros.

Donc tu as une bonne majorité de nanas qui sont ainsi.

Ensuite, tu as toutes celles qui s'habillent pratique, ça rime souvent avec légers, à cette période de l'année, voire sexy (bikini, paréos, maillots de bain, j'en passe)

Maintenant, il ne faut pas se voiler la face (burka interdit ! :P) il y a une partie des filles - conséquente mais pas la majorité - qui se fringuent de façon sexy ou vulgaires, au choix selon les cas, et qui demandent des aftershows en mettant leurs atouts en avant. Je ne les blâme pas, elles font ce qu'elles veulent, mais dire que ça n'existe pas, c'est se mentir.

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Et pour le coup, y'avait de quoi le prouver!

De toute façon cette polémique sera encore rabâchée maintes et maintes fois, ça ne sert à rien de s'exciter là-dessus, chacun son avis, chacun a vu ce qu'il a vu, voilà!

Edited by Mysteria
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