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Scorpions


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Deux jours que j'écoute le nouvel album et je ne m'en lasse pas même si j'ai une petite déception sur 'Rock My Car', je préfère la démo mais ce petit bémol est largement compensé par 'We built this house', 'House of cards', 'Rock'n'Roll Band' (l'intro me fait penser à celle de 'I Can' de Helloween), 'Catch your luck and play' pour ne citer que celles-là :)

Hâte de les voir cet été au GMM :D

Edited by Nitrodemonis
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  • 4 years later...
Le 24/02/2014 à 23:44, Storm a dit :

Pour ceux qui ont vu le live Unplugged, vous en avez pensé quoi????

Nul. On est loin de Tokyo Tapes.

 

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Le test de l'album acoustique n'est pas accessible à tout le monde. En effet, j'en ai écouté des live acoustiques comme ceux de Tesla (Five Man Acoustical Jam: une merveille), Grateful Dead (Reckoning : magnifique rien que pour les versions de The Race Is On et Dark Hollow), Eric Clapton (Unplugged et sa version bouleversante de Tears In Heaven), Nirvana (Unplugged In New York : bon, là, c'est à petite dose en ce qui me concerne mais il y a quand même la superbe reprise de Bowie, The Man Who Sold The World), Little Feat (Live At The Rams Head : avec la divine Shaun Murphy sur certains morceaux), Eagles avec Hell Freezes Over (enfin une version live de The Last Resort particulièrement touchante y figure). Il y a Alice In Chains que j'ai survolé qui était sympa et puis FM (No Electricity Required et le formidable chanteur qu'est Steve Overland).

Les Scorps se sont donc attelés à ce redoutable exercice qu'ils avaient déjà pratiqué avec Acoustica, ma foi, très réussi et ont réitéré l'expérience avec la publication en 2013 de MTV Unplugged In Athens. Ce qui est intéressant, c'est que le groupe revisite certaines vieilleries comme entre autres Speedy's Coming, Pictured Life et In Trance (avec la très dispensable Cäthe) mais alors la re-visite est poussive et ennuyeuse à mourir. Oh putain oui, on s'emmerde comme des rats morts. Je veux bien qu'un groupe tente de nouvelles expériences. Il y a ceux qui savent le faire comme un Tesla cité plus haut dont le live acoustique restera dans les annales tant par l'enthousiasme manifesté par ses protagonistes que par l'interprétation. Là, la set-list est mielleuse avec The Best Is Yet To Come, Born To Touch Your Feelings et Love Is The Answer interprété par Rudolf Schenker (lui, il vaut mieux qu'il reste guitariste-rythmique parce que là, on touche le fond). Le problème réside, à mon sens, dans le choix des morceaux parce qu'Acoustica ne connaissait pas ce désagrément.

Ca me désole de parler comme ça d'un groupe que je suis depuis 1978 avec le double live Tokyo Tapes puis Lovedrive, Animal Magnetism (ah Lady Starlight), un groupe que j'aime profondément, que j'ai vu entre autres lors de ce fameux concert inaugural de Bercy du 29 février 1984.

Edited by Phil
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Le 12/09/2014 à 13:42, BückstabuGO a dit :

Je vais les voir demain à la fête de l'huma !

Et la review ? Tu as de la chance, je l'ai retrouvée.....:D

 

SCORPIONS : La Courneuve, Fête de l'Humanité, 13/9/14

Scorpions à la Fête de l'Huma, c'était en soi un évènement majeur puisque c'était la seule date française 2014 d'une tournée d'adieu qui dure depuis........................ 4ans !!!!! 
En 2009, on avait eu Deep Purple pour un show ma foi très décevant (ça c'est parce que y avait pas Ritchie) car le son et la perf étaient franchement déplorables. Par conséquent, j'y allais sans aucune espèce d'enthousiasme à ce niveau-là. 

Il convient de signaler que la Fête de l'Huma, c'est quand même un "joyeux bordel". Mais bon, gérer autant de personnes dans un espace tel que celui du Parc Départemental de la Courneuve n'est pas chose aisée et relève même de l'exploit. L'acheminement vers le parking s'effectue non sans mal puisqu'il me faut bien une vingtaine de minutes pour faire quelques centaines de mètres et, ce malgré le dévouement sans failles des organisateurs à qui je montre patte blanche en présentant mon ticket duquel il arrache étonnamment la partie détachable.

La Punto garée, je dois parcourir à peu près 700 mètres jusqu'à l'entrée où une nouvelle fois, je présente mon ticket que le vigile veut garder et balancer dans une corbeille comme au festival de Montereau. Je lui oppose une vive résistance. Du coup, il nique mon ticket. 'tin, j'ai quand même un peu la râge même si effectivement, les tickets n'ont plus l'aspect esthétique qu'ils avaient il y a encore 20 ans. Pour le principe quoi...

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Et puis, on nous met ce bracelet ridicule...............comme à Montereau... :mrgreen: 

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Je poursuis donc mon chemin dans les travées de la fête où naturellement les senteurs exotiques se mêlent les unes aux autres ainsi que des débats enflammés aussi provoquant une joyeuse cacophonie rythmée par un fond musical assourdissant.

Se déplacer dans la Fête de l'Huma n'est pas une mince affaire puisqu'il faut se faufiler entre les gens qui marchent en toute anarchie mais aussi les détritus qui s'amoncellent un peu plus haut à chaque instant. Un véritable parcours du combattant.

Je me faufile donc, je marche même sur des pieds, on me bouscule. Je dois effectuer un grand tour pour rejoindre Ponpon et sa compagne Maria qui m'attendent théoriquement côté droit de la scène. Pendant ce temps-là,sur la grande scène, Iam m'assourdit les oreilles.
Manifestement, ils ne sont pas encore dans ce secteur. J'en profite donc pour taper la discute avec une famille (venant de l'Oise) fan du groupe devant l'Eternel. La maman a vu tous les concerts parisiens depuis 84 alors qu'en ce qui me concerne, je n'en suis qu'à mon troisième (84, 2010 et donc celui-ci). Après Crazy World en 90, je reconnais que le groupe ne me passionnait plus. Nous évoquons bien évidemment les albums-phare du groupe comme Virgin Killer, Tokyo Tapes, Lovedrive, Blackout et dans une moindre mesure Love At First Sting. Des gens absolument charmants, passionnants et passionnés !!!!!

Nous passons le cordon de sécurité après maintes négociations avec la sécurité, la famille espérant qu'elle pourra voir, ne serait-ce que quelques minutes, les membres du groupe. Peine perdue bien évidemment et ce, à cause de la tension qui prédomine avant un concert.

L'inconvénient tient du fait que nous sommes sur le côté droit de la scène mais bon, nous apercevons relativement bien la scène. Maria et Ponpon me rejoignent à l'endroit prévu.

Comme mon appareil-photo est en réparation (sous garantie), Maria se charge donc de mitrailler en long en large et en travers le show surtout qu'elle a accès au carré photographes où ces derniers peuvent mitrailler autant qu'ils le veulent et ce, pendant trois titres. 

Les lumières s'éteignent avec un retard d'une bonne vingtaine de minutes. Le groupe déboule sur scène avec un Sting In The Tail enflammé au propre comme au figuré. Mes interrogations quant à la voix de Klaus Meine sont vite rassurées. A peine le concert commencé, Rudolf Schenker traverse la scène de part en part comme un forcené. La santé, moi je vous dis, ce mec, il l'a, tel un vieux lion qui ne veut pas raccrocher. 

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Make It Real, extrait d'Animal Magnetism poutre bien mais par contre Is There Anybody There qui m'avait bien marqué à la sortie de Lovedrive, est ici un peu poussif sur le coup en partie dû au batteur Johan Franzon que je ne trouve pas exceptionnel. The Zoo comme toujours, octroie à Meine l'opportunité de faire participer le public très réactif et ce, grâce à l'avancée de scène, très propice à ce genre d'exercice. Une set-list assez hard puisque les Teutons d'Hanovre nous envoient un Coast To Coast qui déchire en pleine face et ce, dans le cadre d'une manifestation comme celle de la Fête de l'Huma, cela paraît étonnant voire même risqué. Bassiste (Pawel  Maciwoda) et guitaristes (Rudolf Schenker, Matthias Jabs et Klaus Meine, eh oui, il en joue aussi) prennent tous part à cet instrumental renommé. Et ce n'est pas fini car c'est au tour de Loving You Sunday Morning de subir un traitement de choc avec des effets pyrotechniques saisissants.

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Immanquablement, Scorpions, ça veut dire "ballades" et bien là, on va être servis, trois d'un coup, The Best Is Yet To Come (Ponpon chante à tue-tête, ça y est, on l'a perdu....), Send Me An Angel (beurk !!!) et Holiday pour lequel les plus anciens comme moi, se remémoreront l'épisode de Bercy '84 immortalisé sur le double live World Wide Live où notre ami Klaus Meine nous a laissés l'accompagner alors que juste avant sur Always Somewhere, il était sorti de scène alors que le groupe avait continué à jouer. C'est un souvenir à jamais gravé dans ma mémoire. Pourquoi faut-il que j'en parle à chaque fois ?  :mrgreen: 

Ca repart sur Raised On Rock, l'opener de Sting In The Stail, le dernier opus en date. Percutant, efficace et accrocheur, je l'aime bien ce titre, il met tout le monde tout le monde d'accord. Vraiment une excellente version pleine de vitalité. Tease Me Please Me et Hit Between The Eyes balancent bien et débouchent sur le sempiternel solo de batterie bien chiant comme il faut de notre ami Franzon qui, décidément, n'a pas l'envergure de James Kottak ou même Herman Rarebell (lui, il est hors-concours). Heureusement, ce n'est pas trop long. Les cinq compères nous assènent un Blackout de toute beauté, sacrément huilé avec les années avec ceci dit, un Klaus Meine modulant raisonnablement sa voix sur les passages aigües. Et puis, il y a le Rudolf qui a revêtu son fameux bonnet avec les deux fourchettes dans les yeux (dommage, je n'ai pas de photo) et qui, malgré cela, arpente encore et toujours la scène de façon épileptique. 

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Blackout est enchainé au fameux Six String Sting où Matthias Jabs se fait un plaisir de décrasser les oreilles de ses auditeurs en nous gratifiant d'un solo de guitare particulièrement assourdissant. Faut oser le truc à la Fête de l'Huma. Au Hellfest, je veux bien mais là, le contexte est différent. 

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Pas de temps mort puisque le combo se fait une joie d'interpréter Big City Nights qui, en son temps, avait bien marché. Première partie de show terminée.

Après quelques minutes, le groupe revient pour entamer le titre que tout le monde attend (sauf moi...) à savoir Still Loving You mondialement connu même des nouveaux-nés qui, paraît-il, la préfèrent à la fameuse ritournelle de Brahms qui, il faut bien le dire, a fait son temps, non ? Le refrain est évidemment repris en choeur dans ce mini-Woodstock francilien (qui en a vu défiler des artistes de renommée mondiale, Genesis, les Who, Peter Gabriel pour ne citer qu'eux...). Les gens dansent, s'embrassent même, bref, c'est touchant. On poursuit avec Wind Of Change (no comment), une bonne version de Rock You Like A Hurricane et le lancinant When The Smoke Is Going Down que j'ai toujours aimé. 

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Contrat donc rempli pour un groupe qui semble nous dire finalement qu'il n'a pas envie de tirer sa révérence et ce, malgré les quelques petits couacs et les choix de morceaux (on est quand même à 5 ballades). Un concert que j'ai bien aimé peut-être moins percutant que celui de 2010 à l'Olympia ou celui à Bercy 84 (ça, malgré les évènements qui s'y sont produits, ça reste inattaquable....).

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Edited by Phil
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