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Il y a 4 heures, jackirock a dit :

C'est une aubiographie ou pas du tout ? 

 

Flake présente ce deuxième livre comme une fiction, mais c'est une fiction qui ressemble beaucoup à la réalité.

 

En résumé, à l'occasion d'un concert du MiG tour, Flake raconte quelques détails amusants se déroulant en coulisse et, à partir de ces détails, il balance des flashbacks (plus ou moins liés à ce qu'il racontait) sur sa vie, sur ce qu'il pense, sur les autres membres, sur la carrière de Rammstein, etc. C'est un peu le même principe que dans son premier livre (où il racontait sa vie en faisant des aller-retour incessants dans la chronologie), mais là, il se focalise un peu moins sur lui-même et adopte une démarche totalement humoristique.

 

Je donne un exemple: à un moment donné, un peu au pif, Flake raconte qu'il sort des bouteilles d'eau du frigo avant le concert car à la fin du show, il a terriblement soif mais il n'aime pas boire de l'eau trop froide. Puis, quelques pages plus tard, tu t'aperçois que les bouteilles d'eau en question, Till les vide sans prévenir, les remplit d'alcool et les file aux filles qu'il a invitées dans sa loge avant le concert! :lol:

Edited by LudicrousC
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Allez c'est parti, pour rappel du record à battre : 395 pages.

Pendant la crise sanitaire : Till : se tape des filles de joie de Moscou à Mexico RZK : compose pour un nouvel Emigrate Flake : s’inquiète pour le monde de la culture  Doom : fait des

Les mots-clés, chez vous : "puputes", "faut pas s'étonner", "si je le croise celui-là je lui pète la gueule"

Si c'est du même niveau d'anglais que ce qui est écrit dans le bouquin de Gert Hof, ça va, internet ou un petit dico d'anglais suffiront pour les passages un tantinet délicats. En soi ça a l'air vraiment anecdotique. J'ai hâte de le découvrir.

Edited by _Sehnsucht_
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Je sais pas si vous avez vu passer la dernière interview de Flake. Je la trouve assez sympa, les questions changent un peu de l'ordinaire.

 

Lien

 

Extraits choisis (que j'ai traduits viteuf dans le RER)

 

 

Flake: Il faut distinguer Chute du Mur et Réunification. En tant que punk à l’époque j’ai vu la Chute du Mur de mes propres yeux. La structure fossilisée* du gouvernement (conseil du Parti) de la RDA était clairement notre ennemi. Nous ne voulions plus de ce régime idiot, et nous nous sommes battus pour l’assouplir. Quand le Mur est tombé, nous ne savions pas comment commencer quoi que ce soit avec notre liberté nouvellement acquise. Ensuite a débuté une période vraiment (follement) passionnante, pendant laquelle nous avons essayé de nous concrétiser à la fois professionnellement, politiquement et musicalement, dans toutes les directions. A la Réunification, c’est là que tout a mal tourné. Nous avons été rattachés comme un pays inutile, des biographies entières ont été déclarées sans valeur, des entreprises ont été fermées pour que celles de l’Ouest puissent prospérer. Nous avons tellement reculé que la rancœur et la désillusion se sont empilées, et jusqu’à ce jour la situation persiste. En gros, la Réunification sous cette forme-là a été une connerie.

 

* Littéralement : structure vieille et fossilisée, avec une tête de béton

 

Journaliste : Au sein du groupe vous avez conservé une nature Socialiste. Désormais Rammstein est une entreprise qui brasse des millions. Y a-t-il des moments où vous vous dites : l’argent peut détruire non seulement notre caractère mais aussi le groupe ?

Flake : Rammstein est une entreprise* dans laquelle l’argent fluctue beaucoup. Nous avons beaucoup d’employés ; nous dépensons des sommes énormes pour la pyrotechnie ; nous avons une scène immense, des costumes, notre propre réseau électrique ; nous tournons des clips vachement chers. L’argent qui nous reste (à notre usage personnel) peut en fait à peine nous faire du tort car il est vraiment limité.** Nous devons réellement garder un œil sur toutes les factures.£

 

* Il utilise le terme qui s’applique aussi aux services alors que le journaliste a utilisé celui qui désigne vraiment une entreprise, une société privée.

**Littéralement : l’argent reste vraiment dans un cadre

£ Litt. veiller à ce que le rapport Plus moins les factures fonctionne (j’arrive pas à déterminer s’il prend le point de vue de Rammstein-entreprise, donc Plus = chiffre d’affaire, ou Rammstein-mec, donc Plus = leur revenu à chacun)

 

 

Edited by LudicrousC
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Ah oui, j'ai passé l'article et je l'ai lu en diagonal pour voir s'il y avait quelque chose, et je m'étais justement arrêtée sur ce passage.

 

Merci pour la trad.

 

 

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il y a 16 minutes, Los123 a dit :

Ah oui, j'ai passé l'article et je l'ai lu en diagonal pour voir s'il y avait quelque chose, et je m'étais justement arrêtée sur ce passage.

 

Merci pour la trad.

 

 ;) C'est quand même intéressant d'avoir une 'tite info glissée comme ça, sur le fonctionnement de "l'entreprise" Rammstein, même si c'est pas grand-chose. Je me demande d'ailleurs s'ils continuent à se faire rémunérer au cachet par concert ou s'ils n'ont pas, tout simplement, un salaire de PDG, donc un truc plus ou moins fixe.

 

M'enfin, c'est quand même étrange - ils sont très certainement millionnaires depuis le temps. Bon, Flake parle d'un investissement raté dans son premier bouquin, mais j'ai pas l'impression qu'il ait pu se ruiner comme Richard, ou que les autres aient pu faire une connerie similaire.

Et certes, une tournée Rammstein, c'est des frais colossaux engendrés, mais j'ai du mal à croire qu'ils soient "just" niveau bénéfices...

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Tout dépend du point de vue, du notre ils sont certainement plein aux as, et peuvent se permettre un congés sabbatique de quasi 10 ans. Du point de vue des gens du showbiz et de leur envergure, ils sont peut-être les moins "aisés" rapport investissement personnel pure, logistique, mise en scéne / thunes rapportées.

 

Mais bon, j'pense qu'à partir d'un certain montant, l'argent n'est plus palpable et tu sais plus ce que ça représente, ni être en mesure de le comparer, donc bon... J'sais pas si c'est clair ce que je dis.

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En fait tout dépend de comment l'argent est dépensé, peu importe la somme.

 

il y a une heure, LudicrousC a dit :

C'est quand même intéressant d'avoir une 'tite info glissée comme ça, sur le fonctionnement de "l'entreprise" Rammstein, même si c'est pas grand-chose. Je me demande d'ailleurs s'ils continuent à se faire rémunérer au cachet par concert ou s'ils n'ont pas, tout simplement, un salaire de PDG, donc un truc plus ou moins fixe

 

Dans le cas de Rammstein, j'ai l'impression qu'une bonne partie est réinvesti dans l'entreprise, dont les coûts semblent importants. Et je pense que chaque membre reçoit une part fixe (la même?). J'ai lu, une fois, dans une interview de Richard que justement il avait posé la question de ce que devenaient ses "royalties" s'il quittait le groupe. Et la réponse était qu'il conserverait sa part. Côté vie privée, ils ont une famille, plus ou moins nombreuse, à faire vivre, dont les membres sont peut être moins économes qu'eux. Après, comme le dit Cynique, dans le show business le rapport à l'argent est différent. Donc, ce que Flake entend par "juste ce qu'il faut pour payer les factures" est pour nous l'équivalent d'un voyage autour du monde. 

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Merci Ludi pour le lien, l'interview est vraiment intéressante. J'ai relevé aussi le passage sur le fait que deux membres de Die Firma (le groupe avec Doom et Paul) bossaient secrètement pour la Stasi, et celui où il parle du concert de Chicago en 1998, lorsqu'ils ont dû jouer sans pyro. Ca serait intéressant d'en voir un bootleg. 

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Il y a 18 heures, LudicrousC a dit :

 

 ils sont très certainement millionnaires depuis le temps. Bon, Flake parle d'un investissement raté dans son premier bouquin, mais j'ai pas l'impression qu'il ait pu se ruiner comme Richard, ou que les autres aient pu faire une connerie similaire.

 

 

Il suffit qu'ils aient misé gros sur la bulle du bitecogne en 2017 pour perdre 3 fois leur mise.   Des stars qui se retrouvent désargenté suite à une mauvaise manip' spéculative ce n'est pas si rare.

Edited by DarthSyphilis
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Il y a 2 heures, Herzwerk R.o.D a dit :

Merci Ludi pour le lien, l'interview est vraiment intéressante. J'ai relevé aussi le passage sur le fait que deux membres de Die Firma (le groupe avec Doom et Paul) bossaient secrètement pour la Stasi, et celui où il parle du concert de Chicago en 1998, lorsqu'ils ont dû jouer sans pyro. Ca serait intéressant d'en voir un bootleg. 

 

Yep, ça m'a pas surpris car je connaissais déjà l'histoire de ces deux membres de Die Firma qui bossaient pour la Stasi (on trouve pas mal d'infos dans le bouquin sur Feeling B si jamais ;) par contre, c'est vraiment un pavé!)

D'ailleurs, chose assez intéressante, Paul avait continué à bosser avec Die Firma même après la Chute du Mur (donc après la révélation sur le double-jeu des deux Mitarbeiter) alors que d'autres (notamment Richard et Till) refusaient tout contact avec eux (Till, je pense, par solidarité avec Richard, et ce dernier pour des raisons très perso - la Mitarbeiter en question est la mère de son fils, qu'il a reconnu à l'adolescence du gamin).

C'est quand les deux personnes ont commencé à être trop systématiquement critiques envers le nouveau régime que Paul a finalement pris ses distances - et si j'ai bien calculé, ça coïncide au moment où Paul et Flake étaient en froid (une vague histoire de copines respectives qui ne s'entendaient pas)...

 

Ouais, la naissance de Rammstein, c'est littéralement Herzeleid: des histoires de coeur qui tournent mal! :lol:

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Si jamais, la bio wiki en allemand de Paul Landers est pas mal pour avoir un bon résumé du bouquin sur Feeling B et l'autobiographie de son père (ça aussi, un vrai pavé, mais j'ai jamais réussi a le terminer).

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Je me disais que Flake devrait penser à faire traduire ses livres, en anglais au moins. Il aurait un certains succès. Auprès des fans internationaux de Rammstein certes, mais pas que. Der Tastenficker est intéressant pour ceux qui veulent connaître ce qu'était la vie en RDA. Le deuxième, je n'ai lu que le début pour l'instant, mais ça peut être intéressant d'en savoir un peu plus sur la vie de musicien, même si on n'est pas fan du groupe. 

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Le deuxième sera traduit en anglais - sortie en juin de cette année si tout va bien. ;)

 

Perso, je crois que je préfère le premier en fait. Le deuxième, avec son enrobage "auto-fiction", est quand même bien frileux. Flake se sert de l'humour pour se dédouaner de tout ce qui pourrait le mener à une réflexion intéressante sur lui-même. Là où le premier bouquin donne l'impression de lire le récit d'un type qui a pris du recul sur son enfance et adolescence, qui a travaillé sur lui-même (j'ai adoré les passages sur ses phobies multiples qui sont certes très drôles mais aussi vraiment intéressants par la manière dont il a choisi de les affronter), le deuxième est juste un florilège d'anecdotes rigolotes sur la vie de rockstar.

C'est comme lire la biographie d'une groupie - la vie "sex, drugs and rock'n'roll" peut être très divertissante, mais un récit détaillé de faits et gestes, sans regard critique ou approche artistique réelle, ça n'a pas grand intérêt...

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Il y a 7 heures, LudicrousC a dit :

Le deuxième sera traduit en anglais - sortie en juin de cette année si tout va bien.

 

Ah bien.

 

Il y a 7 heures, LudicrousC a dit :

 

Perso, je crois que je préfère le premier en fait. Le deuxième, avec son enrobage "auto-fiction", est quand même bien frileux. Flake se sert de l'humour pour se dédouaner de tout ce qui pourrait le mener à une réflexion intéressante sur lui-même. Là où le premier bouquin donne l'impression de lire le récit d'un type qui a pris du recul sur son enfance et adolescence, qui a travaillé sur lui-même (j'ai adoré les passages sur ses phobies multiples qui sont certes très drôles mais aussi vraiment intéressants par la manière dont il a choisi de les affronter), le deuxième est juste un florilège d'anecdotes rigolotes sur la vie de rockstar.

C'est comme lire la biographie d'une groupie - la vie "sex, drugs and rock'n'roll" peut être très divertissante, mais un récit détaillé de faits et gestes, sans regard critique ou approche artistique réelle, ça n'a pas grand intérêt...

 

 

Je vois juste le récit d'une vie avec la nostalgie de l'enfance dans le premier. D'ailleurs, c'est ce que j'ai aimé, la façon dont il décrit sa vie de famille et son quartier. 

 

Le deuxième paraît intéressant justement pour le côté vie d'un groupe de rock. D'ailleurs, à sa sortie, il était bien en apparence sur les étalages et dans les vitrines des librairies à Berlin. Il y a donc un lectorat pour ce genre de roman. 

 

Et puis ce sont des romans autobiographies, et pas forcément une introspection de soi-même. Il raconte sa vie, tel qu'il s'en souvient, point. Ce n'est pas de la grande littérature et justement c'est plus intéressant et plus abordable à lire. 

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Le deuxième intéresse davantage précisément à cause de la curiosité qu'attise la vie de rockstar. C'est d'ailleurs pas pour rien, je pense, que dans le deuxième, il utilise les prénoms de chacun des membres, alors que dans le premier, il utilisait rarement les prénoms.

 

La démarche du premier est beaucoup plus réfléchie, je trouve. C'est un peu un manifeste ostalgique si on lit entre les lignes. Mais même en ne gardant que l'aspect artistique, on a un bon exemple de stream of consciousness. Dans le deuxième, il s'enferme dans la chronologie d'un concert pour parler de la carrière d'un groupe nommé Rammstein. Même si j'ai beaucoup aimé l'humour du deuxième, c'est en fait un outil pour se dédouaner de ce qu'il raconte. 

 

Dans le premier il s'assumait tel qu'il est. Dans le deuxième, il s'assume pas.

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  • 1 month later...
Le 30/01/2020 à 12:26, LudicrousC a dit :

Si jamais, la bio wiki en allemand de Paul Landers est pas mal pour avoir un bon résumé du bouquin sur Feeling B et l'autobiographie de son père (ça aussi, un vrai pavé, mais j'ai jamais réussi a le terminer).

Ça me donne envie de jeter un coup d' oeil à l' autobiographie du père de Paul. Mais ça a l' air plus "coriace" que le livre "Mike Oldfield im Schaukelstuhl".

Edited by Lina-Tillina
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Il y a 22 heures, Lina-Tillina a dit :

Ça me donne envie de jeter un coup d' oeil à l' autobiographie du père de Paul. Mais ça a l' air plus "coriace" que le livre "Mike Oldfield im Schaukelstuhl".

 

Clairement, c'est vraiment jargonant pour moi. C'est vrai que j'ai pas un niveau exceptionnel en allemand mais dès le début j'ai constaté que c'était un niveau de langue plutôt soutenu. D'ailleurs, le bouquin est chapitré comme une thèse !

Edited by LudicrousC
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