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Quand il dit que c’était les meilleurs concerts, c’était pas pour le public (il raconte des expériences pitoyables à ce sujet), mais par rapport au plaisir et à l’insouciance que lui ressentait sur scène.

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Allez c'est parti, pour rappel du record à battre : 395 pages.

Pendant la crise sanitaire : Till : se tape des filles de joie de Moscou à Mexico RZK : compose pour un nouvel Emigrate Flake : s’inquiète pour le monde de la culture  Doom : fait des

Les mots-clés, chez vous : "puputes", "faut pas s'étonner", "si je le croise celui-là je lui pète la gueule"

Il y a un disclaimer aussi dans la version anglaise mais c'est pas tourné pareil: "Toute ressemblance avec des personnes ou des évènements existants est le résultat de mon manque d'imagination et n'est pas intentionnelle". Il a l'air de s'excuser ironiquement du fait que ça soit pas un roman plutôt que de vouloir dire que ce qu'il raconte n'est pas forcément véridique.

Enfin bon, à prendre avec des pincettes quoi. Tant que le livre est sympa et ressemble a Flake ça me va!

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Je suis en train de le lire aussi, ou plutôt de le dévorer! C’est très amusant, et personnellement je trouve intéressant toutes ces petites anecdotes sur la vie à l’est et comment ils ont vécu la transition, ça donne une idée de ce que ça devait être, une période extraordinaire qu’ils ont vécu. Et si vous avez vu ‘Achtung wir  kommen’, on peut aussi visualiser plus facilement certains personnages des débuts et surtout les endroits pourris où ils répétaient à Berlin (Prenzlauer Berg était dans un état pitoyable, comme si rien n’avait était fait depuis la guerre). Bref, je trouve que c’est assez informatif quand même.

Edited by TuMirNichtWeh
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Guest Im Namen des Herren
Il y a 11 heures, Pierrick a dit :

Quand il dit que c’était les meilleurs concerts, c’était pas pour le public (il raconte des expériences pitoyables à ce sujet), mais par rapport au plaisir et à l’insouciance que lui ressentait sur scène.

J'avais compris, je parlais de leur scénographie :) 

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  • 1 month later...
Le 04/09/2020 à 19:54, Pierrick a dit :

Bon par contre y a des conneries dans le bouquin. Comme quand il dit qu’il est à Budapest alors qu’ils n’y sont jamais allé en 2013. Il a peut-être confondu avec Bucarest…


J’ai commencé le bouquin ce soir et en fait c’est le premier concert du MIG tour 2011, à Bratislava. Deux indices : il dit que le show suivant sera à Zagreb et il mentionne un match de hockey sur glace. Or, le Zimný štadión où ils ont joué est utilisé pour ce sport car il y a une patinoire. 
 

(Et sa description d’une ville moche et grise correspond plus à Bratislava qu’à Budapest - À Bucarest ils jouaient en festival donc ça n’était pas ça). 

Edited by Herzwerk R.o.D
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Il y a 14 heures, Herzwerk R.o.D a dit :

J’ai commencé le bouquin ce soir et en fait c’est le premier concert du MIG tour 2011, à Bratislava. Deux indices : il dit que le show suivant sera à Zagreb et il mentionne un match de hockey sur glace. Or, le Zimný štadión où ils ont joué est utilisé pour ce sport car il y a une patinoire. 

 

Non non c'est bien le MIG tour 2013. Tu verras plus tard dans le bouquin qu'il n'y a pas d'ambiguïté la dessus. Et de toute façon le Zimný štadión peut être mis en configuration patinoire, mais il n'y a pas une patinoire en plus de la salle de spectacle. Or il parle bien d'un match qui se tient dans une annexe à l'endroit où il joue le soir-même (si ma mémoire est bonne).

 

Honnêtement j'ai surtout l'impression qu'il mélange les souvenirs de plusieurs concerts, et qu'il faut pas vraiment chercher plus loin.

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Yep, je pense que c'est fait exprès (comme le fait de très rarement nommer les autres membres du groupe dans son premier bouquin, de dire juste "le guitariste" pour parler indistinctement de Paul ou Richard - dans le deuxième, il nomme davantage), comme s'il voulait brouiller les pistes - ça fait partie des techniques du stream of consciousness, montrer comment la mémoire erre.

Mais il peut aussi très bien ne pas  se souvenir vraiment. Fait exprès ou pas, ça change peu le résultat à vrai dire.

Disons que dans son premier bouquin, c'était évident qu'il montrait les imperfections de la mémoire.

 

En tout cas, curieuse de connaître vos retours quand vous aurez terminé le bouquin.

Edited by LudicrousC
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Dans ce bouquin là qui est beaucoup plus factuel, il est plus enclin à citer les noms. Il parle régulièrement des membres du groupe. Il évoque même leur assistant Tom Morawetz (en ne donnant toutefois que le prénom). Pour les inexactitudes, je n'ai pas eu la sensation qu'il cherchait à brouiller les pistes (quelle interêt de changer la ville au final ?), mais qu'elles sont plutôt dues au caractère routinier de la tournée. Il fait plus au moins tous les soirs la même chose, et ça se ressent.

 

Il prend un concert du MIG tour 2013, depuis le moment où il se rend à l'arena jusqu'à la fin, et il entrecoupe ça de souvenirs sur la carrière du groupe. Il y a quelques infos intéressantes mais il y a surtout des anecdotes et des remarques sur la vie en général. Je n'ai pas lu le premier bouquin, mais celui là n'est pas d'une profondeur extraordinaire.

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  • 3 weeks later...

Je termine le bouquin et je suis assez mitigé et d’accord avec @Pierrick et @LudicrousC. Ça commence bien avec un côté pince-sans-rire qui m’a amusé et une description intéressante des débuts du groupe, dans un Berlin-Est bouillonnant après la chute du mur : on y comprend bien comment est né le groupe et on est vraiment plongé dans l’atmosphère de cette époque. 
Mais ensuite le soufflé retombe. Déjà à cause du style, qui devient vite assez lourd (Flake écrit pour ne rien dire et digresse sur des sujets dont on se contrefiche : il parle plus longuement du chien qui joue le chien d’Hitler dans La Chute que de l’enregistrement de Mutter), mais aussi parce qu’on n’apprend plus rien. Les descriptions du concert sont inintéressantes (« là on joue Sonne, il y a des flammes c’est chaud. Maintenant, c’est Pussy. Till chevauche un canon : cela symbolise un penis »), les infos sur le processus créatif inexistantes et, surtout, comme dit @LudicrousC: il semble esquiver certains sujets. Le plus évident est qu’il se fait énormément chier et que le groupe ne se parle plus - probablement car il n’a plus rien à se dire. Mais aussi d’autres sujets évacués en une phrase, comme quand il écrit, par exemple, à propos d’un aftershow : « où étaient ces femmes quand on était plus jeunes et qu’on voulait baiser ? Oh, elles n’étaient pas encore nées. » Quand on sait comment ça se passe en after, ça met plutôt mal à l’aise. 
 

En fait, le titre du livre aurait pu être « c’était mieux avant », car on sent que l’énergie de la période Herzie-Mutter a disparue et qu’ils bossent de manière mécanique juste pour faire marcher le tiroir caisse. 
 


 

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il y a 3 minutes, Herzwerk R.o.D a dit :

Mais ensuite le soufflé retombe. Déjà à cause du style, qui devient vite assez lourd (Flake écrit pour ne rien dire et digresse sur des sujets dont on se contrefiche : il parle plus longuement du chien qui joue le chien d’Hitler dans La Chute que de l’enregistrement de Mutter), mais aussi parce qu’on n’apprend plus rien. Les descriptions du concert sont inintéressantes (« là on joue Sonne, il y a des flammes c’est chaud. Maintenant, c’est Pussy. Till chevauche un canon : cela symbolise un penis »), les infos sur le processus créatif inexistantes et, surtout, comme dit @LudicrousC: il semble esquiver certains sujets. Le plus évident est qu’il se fait énormément chier et que le groupe ne se parle plus - probablement car il n’a plus rien à se dire. Mais aussi d’autres sujets évacués en une phrase, comme quand il écrit, par exemple, à propos d’un aftershow : « où étaient ces femmes quand on était plus jeunes et qu’on voulait baiser ? Oh, elles n’étaient pas encore nées. » Quand on sait comment ça se passe en after, ça met plutôt mal à l’aise. 
 

 

Je suis assez d'accord. Une amie m'avait fait la réflexion comme quoi Flake "ne se mouille vraiment pas".  Au moins, le premier livre avait le mérite de présenter sa personnalité par des anecdotes éparses sur son enfance et sa vie: de ses phobies à ses investissements hasardeux en passant par son ost-algie assumée, il nous présentait un personnage intéressant à connaître (même si, évidemment, il choisit les anecdotes, donc se présenter comme un tocard, c'est voulu).

Mais dans ce deuxième bouquin, le personnage de mec "pas à sa place" lui sert de masque pour délibérément cacher ce dont il ne souhaite pas parler. Et comme tu dis, parfois, ça instaure plus du malaise qu'autre chose.

Il n'aborderait pas certains sujets que ça changerait finalement rien au résultat.

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De mon coté, je suis plus entousiaste, j'ai bien aimé le bouquin et le style d'ecriture (bon apres je ne suis pas journaliste comme Herzwerk donc surement mois critique de ce cote la), il n'y a aucune profondeur comme dis Pierrick, c'est plutot leger et du coup je l'ai trouvé facile a lire et divertissant, ça se lit tres vite. Personnellement je l'ai trouvé informatif, peut etre plus que Pierrick ou Herzwerk parce que j'en sais moins qu'eux sur le groupe? J'aime surout quand il parle de certains endroits de Berlin et comment ils ont vecu cette periode transitoire apres la chute du mur. Certe ce n'est pas un chef d'oeuvre mais je suis plus que satisfaite de l'avoir lu. 🙂

Edited by TuMirNichtWeh
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FLAKE témoigne dans un documentaire Netflix au sujet d'une affaire criminelle allemande , j'ai vu passer l'info la semaine dernière et j'arrive pas à retrouver le titre, si quelqu'un peut m'aider? merci beaucoup d'avance. 

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@Der MasterAucune idée je ne me souviens plus ! j'ai vu passer sur youtube ou insta (je sais meme plus!) une screenshot d'un témoignage dans un documentaire récent sur Netflix (une sorte de série?) une affaire qui avait fait grand bruit en Allemagne, mais je pense pas que ce soit sur le cannibale de Rottenbourg

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il y a 16 minutes, FrenchKoala a dit :

FLAKE témoigne dans un documentaire Netflix au sujet d'une affaire criminelle allemande , j'ai vu passer l'info la semaine dernière et j'arrive pas à retrouver le titre, si quelqu'un peut m'aider? merci beaucoup d'avance. 

C'est une série documentaire "Un crime parfait : l'assassinat de Detlev Rohwedder". 

Edited by Miyou
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Il y a 11 heures, TuMirNichtWeh a dit :

De mon coté, je suis plus entousiaste, j'ai bien aimé le bouquin et le style d'ecriture (bon apres je ne suis pas journaliste comme Herzwerk donc surement mois critique de ce cote la), il n'y a aucune profondeur comme dis Pierrick, c'est plutot leger et du coup je l'ai trouvé facile a lire et divertissant, ça se lit tres vite.🙂


Ce n’est pas que j’ai trouvé le style d’écriture mauvais - au contraire, il est léger et amusant et m’a fait sourire à plusieurs reprises au début - mais plutôt que passé un certain nombre de pages, on se rend compte qu’il sert surtout à cacher la vacuité du propos. 
 

Finalement, j’en ai plus appris sur les habitudes de Flake pour uriner que sur les enregistrements de tous les albums post-Herzeleid ; c’est ça que je trouve dommage. 

 

(Je précise pour les gens qui n’ont pas lu le livre que ceci n’est pas une figure de style. Flake parle beaucoup de ses envies de faire pipi.) 

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Le 31/10/2020 à 00:23, Herzwerk R.o.D a dit :

(Je précise pour les gens qui n’ont pas lu le livre que ceci n’est pas une figure de style. Flake parle beaucoup de ses envies de faire pipi.) 

 

En même temps il parle beaucoup de boisson. D'ailleurs, j'ai l'impression qu'en plus de l'alcool, il obsédé par le café. Et je n'ai lu que les 100 premières pages pour le moment.

 

D'ailleurs, j'expérimente une lecture différente de d'habitude, à savoir que, comme j'ai et le bouquin et le livre audio, je met l'audio tout en suivant avec le bouquin. Du coup, c'est un peu comme si j'étais à une séance de lecture avec Flake. Et là, j'ai remarqué que des phrases ou des paragraphes du livre  manquaient dans la lecture audio. Fait exprès ou pas, pour le moment, j'attends de poursuivre plus loin dans le livre pour voir la pertinence des ces omissions.

 

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