Niania Mufti 2 Posted March 31, 2006 Share Posted March 31, 2006 Pour faire simple : je prend les traductions des chansons et je les retravaille de telle manière à ce qu'elles riment. Pour certaines, ce sont de vrai réécriture et je reste très proche du sens premier..pour d'autres, je me suis un peu laissée aller à l'invention Enfin, vous verrez bien. Adios Il enfonce l’aiguille dans sa veine. La mélodie entre sans grande peine. Maintenant, entre son cou et sa main Joue tout un bataillon de musiciens. Les troupes défilent dans ses entrailles Et dans ses tripes se livrent bataille. Les yeux clos, il sent sous sa peau qui crame Le feu de leurs guitares-lance-flammes. Il retire l’aiguille de son bras, Prie que la musique ne parte pas. Mais la symphonie n’a que trop durée, Et le rythme se fait plus saccadé. Les harpes se consument dans son sang. Les violons flambent avec criaillement. Il n’arrive plus à fredonner l’air. L’orchestre est en train de quitter sa chair. Alors que meurent tous les instruments, Il fait l’effort d’ouvrir les yeux bien grands. Encore une fois, le rideau est tombé. Mais cette fois, il ne s’est pas réveillé. Amour L’amour est une bête sauvage Qui attaque tout être à tout age… Elle te suit, te traque, te poursuit Dans la nuit, t’attrape sans un bruit, Se love contre toi, féline, Et te cajole et te câline. Toi, tu repousses ses avances Avec grande véhémence. Mais avec elle, la lutte est veine Car des humains elle est la reine… Elle te fait ramper à ses pieds Au point que tu fasses pitié, Et t’entraîne dans une danse, T’épuise, te laisse sans défenses. Puis, elle joue un peu, te taquine, Sort ses griffes, t’ouvre la poitrine, S’entortille dans les entrailles Qui s’échappent de ton poitrail. Puis, aussi lente qu’élégante, Entre tes côtes elle serpente. Car quelque chose en toi attise Son insatiable convoitise : Elle est avare des sentiments Dont seul ton cœur est le régent… Et elle embrasse l’organe qui bât, L’enlace de ses milles bras, Telle une cruelle ventouse, Fougueuse passionnée et jalouse. L’amour est une bête sauvage. Dans son piège tu tomberas. A l’étroit dans sa noire cage, Alors tu la regarderas Belle, irréelle tel un mirage. Et finalement tu seras, Passée la colère et la rage, Heureux d’avoir été sa proie. Herzeleid Gardez-vous bien de vivre ensemble Car courts vous sembleront les ans Des innocents amusements Car quand les années vous rassemblent Comme des journées elles vous semblent Gardez vous bien de vivre ensemble Car longs vous paraîtront les temps Que l’on doit passer sans amant Quand honte et haine vous assemblent Un an comme un siècle vous semble Morgenstern Elle est si laide que s’en est épouvantable. Pour le ciel sa présence n’est pas supportable. A peine son visage lui dévoile-t-elle Que le soleil cesse de briller : il gèle. Aussi doit elle se cacher de la lumière, Attendre chaque jour la venue de la nuit Amenant avec elle, sœur de l’astre solaire La lune, et son cortège de mélancolie. Elle sort. Ce soir aucun nuage. Le ciel est clair, Si bien qu’elle sent sur son visage la lumière Futile d’une étoile cachée par les arbres. Honteuse, elle pose ses mains sur sa peau de marbre, Et s’affale sur le sol. Face contre terre, Elle ne se retient plus et pleure sa colère. Puis, les yeux embués elle se met à genoux Et supplie : « Peint moi de la beauté sur les joues ! Etoile du matin, ah ! Scintille pour moi ! Montre moi que je ne suis pas seule ici bas. Donne moi une véritable identité. Je voudrais tellement pouvoir enfin m’aimer ! » Mais jamais l’étoile n’entend sa triste prière Et son appel s’éteint lentement dans les airs. Je suis allé seul dans la fraîcheur de la nuit. Les oiseaux du soir ne chantaient plus. Pas un bruit. Et soudain, j’ai aperçu l’enfant de l’aurore Parmi la foule. J’ai alors crié au rond d’or : « Etoile du matin, brille pour ma chérie ! Je t’en prie, fait la exister pour moi aussi ! Illumine cet être, offre lui la beauté. L’obscurité même commence à la rejeter ! Ô Etoile du Matin ! Toi, Reine du Ciel, Toi qui donne à l’aube cette couleur de miel, Réchauffe mon âme ! Prête attention à un cœur Qui s’est lassé des larmes, qui n’en peut plus des pleurs. L’homme est quand même un animal qui sait voir. Et elle qui est reniée de tous les miroirs, Elle est laide! Je veux de belles choses pour moi, Mais cette femme, belle ? Jamais elle ne le sera… » L’étoile comprend et veut briller sur ma chérie. Elle réchauffe sa poitrine qui tremble et gèle, Là où est l’émotion et là où bat la vie. Voir avec le cœur : elle a toujours été belle. Spring Là haut, sur le géant de fer, Un homme se tient les bras levés. Ses pensées ne sont pas très claires, Il paraît encore hésiter. Le peuple autours de lui se presse : Les gens l’ont vite remarqué. Je me mêle à la foule en liesse, Espérant pouvoir regarder. Mais les spectateurs se déchaînent, Car l’homme ne veut plus sauter, Et commencent à hurler leur haine En formant un cercle serré. Il ne peut descendre du pont, Et doit à nouveau remonter. Je suis en première ligne de front Et me met à vociférer : « Saute, ne regarde pas en bas ! Libère moi, ne me déçois pas ! Vois l’astre solaire qui t’éclaire, Saute pour moi dans la lumière ! » A présent, ses yeux sont humides. Il se demande : « Qu’est-ce que j’ai fait ? Je voulais juste voir le vide, Et le soleil se coucher… » Un nuage passe lentement Et le ciel commence à geler. Les gens se dispersent en courant Tout en continuant à crier. Alors je me glisse derrière lui, Et lui donne un grand coup de pied Pour le faire tomber dans la nuit Et de sa honte le libérer. Wilder wein Encore essoufflé, je la vois sur l’autre berge. J’ai traversé le bois guidé par son odeur Bien plus douce et subtile que celle des fleurs. Et j’ai enfin trouvé ma belle vigne vierge ! Maintenant qu’elle est là, l’émotion me submerge. Les oreilles dressées et la joie dans le cœur, Je plonge. L’eau glisse sur mon pelage avec douceur, Et je suis tout joyeux lorsqu’à ses pieds j’émerge. « Vigne vierge, aimes-tu ma douce fourrure grise ? Ou frémis-tu à cause de la légère brise ? Non, ce n’est pas le vent qui fait trembler tes branches » Et je sens couler sa sève sous ses veinures. Puis, aidée par le vent, elle se courbe et se penche Pour me laisser goûter sa grappe de fruits mûrs. (croyez moi ou pas, mais la dernière et entièrement de l'invention. Je ne me suis inspirée que des mots "vigne vierge" pour l'écrire. A l'époque, je n'avais pas encore lu la traduction de "du riechst so gut", ni vu le clip... Je voudrais par ailleurs vous faire remarquer le chiasme( ) dans l'avant dernière strophe : frémis / brise Vent / trembler) Link to post Share on other sites
Guest DerMeiSter Posted April 1, 2006 Share Posted April 1, 2006 pas mal du tout Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 1, 2006 Author Share Posted April 1, 2006 merki Link to post Share on other sites
Guest rosenrot Posted April 1, 2006 Share Posted April 1, 2006 carrément ouais.... Superbe boulot et écriture...Es-tu une fille ?On dirait d'après le style... Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 1, 2006 Author Share Posted April 1, 2006 merci merci! beaucoup de boulot ui (herzeleid m'a pris 6 mois lol) Et oui, je suis bien une fille Link to post Share on other sites
pandora 1 Posted April 2, 2006 Share Posted April 2, 2006 en un mot: bravo EDIT: maintenant que Niania et moi en avons fait beaucoup, un petit sommaire pour que vous vous y retrouviez Wollt ihr das Bett sehen: n'existe pas encore Der Meister: page 10 Weisses Fleisch: page 15 Asche zu Asche: n'existe pas encore Seeman: Page 7 Du riechst so gut: page 12 Das alte Leid: page 8 Heirate mich: page 2 Herzeleid: page 1 Laichzeit: n'existe pas encore Rammstein: idem Sehnscucht: page 7 Engel: page 6 Tier: page 15 Bestrafe mich: page 6 Du hast: page 8 Bück dich: page 4 Spiel mit mir: page 6 Klavier: page 10 Alter Mann: page 7 Eifersucht: n'existe pas encore Küss mich: idem Mein Herz bernnt: page 11 Links 234: n'existe pas encore Sonne: page 16 Ich will: n'existe pas encore Feuer frei! :page 9 Mutter: page 10 Spieluhr par Niania Mufti:page 6 Spieluhr par Pandora: page 2 Zwitter: page 16 Rein Raus: page 4 Adios: page 1 Nebel: page 3 Reise Reise: page 11 Mein Teil: page 6 Dalai Lama: page 13 Keine Lust: n'existe pas encore Los: idem Amerika: idem Moskau: page 14 Morgenstern: page 1 Stein um Stein: page 1 Ohne dich: page 5 Amour: page 1 Benzin: n'existe pas encore Mann gegen Mann: idem Rosenrot: page 9 Spring: page 1 Wo bist du?page 9 Stirb nicht vor mir: page 11 Zerstören: n'existe pas encore Hilf mir: page 2 Te quiero puta!: n'existe pas encore Feuer und wasser: page 3 Ein Lied: n'existe pas encore Feuerräder: page 8 Wilder Wein: page 1 Das Modell: n'existe pas encore Kokain: idem Stripped: page 10 Halleluja:page 14 Pet Sematary: page 12 Schwarzes Glass: n'existe pas encore Jeder lacht: idem Schtiel: page 7 voilà. Ce sera mis à jour quand de nouvelles viendront A vous de trouver le post correspondant sur la page^^ Link to post Share on other sites
geo182 2 Posted April 2, 2006 Share Posted April 2, 2006 bravo niania Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 2, 2006 Author Share Posted April 2, 2006 Merci merci merci! Je travaille spielhur en ce moment...ais bon, elle n'aboutiras peutêtre pas. Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 5, 2006 Author Share Posted April 5, 2006 Ouais ba enfait, c'est pas spielhur qui m'a inspiré, mais plutôt stein um stein...Stein um steinJ’ai des projets, de très grands projets.Je vais te construire une bâtisse.Tu n’en déménageras jamaisEt en animeras chaque vis.Ho oui, je vais te construire un gîteQui n’aura ni portes ni fenêtresDans un lieu que tout le monde évite.Même la lumière ne peut pas y être.Oh oui, je vais te faire un logis.Pierre par pierre, je vais t’emmurer.Ainsi, tu en seras une partie, Et auprès de toi je resterai.Sans chaussures et sans vêtements, Tu me regarderas travailler.Les pieds entravés par le ciment, Tu ne pourras pas t’en échapper.Dehors, il y aura un jardinPlein de senteurs et de rosiers.A l’intérieur, tout est éteint.Et personne ne t’entend crier.Que de martèlements, que de coups !Dehors, il fait déjà nuit et froid.Et bien durs et droits son les clousQue j’enfonce dans ton corps de bois.Je l’ai enfermé dans la maison.Elle sera à moi à jamais.Elle a embelli les fondations.Dehors, personne ne l’entend crier. Link to post Share on other sites
Flake68 66 Posted April 8, 2006 Share Posted April 8, 2006 super, félicitations, tu es vraiment douée !! Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 8, 2006 Author Share Posted April 8, 2006 hihi. J'y passe surtout beaucoup de temps lol Link to post Share on other sites
La Rammsteiniène 0 Posted April 11, 2006 Share Posted April 11, 2006 ah c'est super ! Stein um Stein est super !!! Bravo ! Franchement je te félicite ! Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 11, 2006 Author Share Posted April 11, 2006 Merci public mdrr Link to post Share on other sites
Pussy-cat 0 Posted April 15, 2006 Share Posted April 15, 2006 il y a beaucoup de travail la dedansmais je comrpend pas prk il faut que sa rimes?perso j'écris beaucoup de chanson mais sa rimes pas forcement mais enfin voilasuperbe travail y'en faut du courage quand meme Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 15, 2006 Author Share Posted April 15, 2006 La rime rend le texte plus fluide, plus joli à l'écoute..imagine les textes de rammstein sans aucunes rimes...ça rendrait pas pareil. Un grand débat de poète : doit on, lorsque l'on écrit, faire passer la forme avant le fond, où le contraire?? C'est une question de point de vue après... mais pour moi le travail de la forme est très important... Ca m'est égal même d'abandonner un super phrase tout ça parce qu'il y a une syllabe de trop lol merci pour les encouragements Link to post Share on other sites
pandora 1 Posted April 15, 2006 Share Posted April 15, 2006 Niania, j'ai déjà eu l'occasion de te le dire mais je te le redis: tes textes sont supers Particulièrement Morgenstern et Stein um Stein, j'adore. Ensuite, savoir si le plus important est le fond ou la forme....question difficile Un poème sans forme réelle serait très fade....mais à l'inverse si je lis un texte où le fond est maigre voire quasi inexistant je trouve que ça manque vraiment... Après comme tu dis c'est subjectif Link to post Share on other sites
pandora 1 Posted April 16, 2006 Share Posted April 16, 2006 Spieluhr Un petit etre simule la mort Il voulait etre en paix dans la solitude, ainsi a t il décidé de son sort Le petit coeur ne battait plus depuis des heures Alors l'a ton déclaré mort dans une grande clameur Il sera enterée sous le sable humide aux grains fins Avec une boite à musique entre les mains Les premières neiges en recouvrant sa tombe Ont doucement tiré l'enfant d'un sommeil de plomb Ainsi dans cette froide nuit d'hiver Le petit coeur est sorti de sa torpeur de fer Le cercueil ayant gelé L'enfant sa boite à musique a démarré Une mélodie portée par le vent Et sous terre chante l'enfant "Hue hue cavalier" Et aucun ange ne descend ici bas "Mon coeur ne bat plus désormais" Seule la pluie pleure sur sa tombe sur laquelle personne ne s'appietoira "Hue hue cavalier" Une mélodie portée par le vent "Mon coeur ne bat plus désormais" Et sous terre chante l'enfant La lune froide brillant de mille feux Entend dans la nuit résonner des cris évoquant un macabre jeu Et aucun ange ne descend ici bas Seule la pluie pleure sur sa tombe sur laquelle personne ne s'appietoira Entre les dures planches de chêne Il jouera avec sa boite à musique pour tromper sa peine Une mélodie portée par le vent Et sous la terre chante l'enfant Le dimanche des morts ils entendirent cette mélodie Venant tout droit du champ de Dieu où n'est accepté aucun impie Alors ils l'ont déterré Et ont sauvé le petit coeur de cette caisse enterrée "Hue hue cavalier" Et aucun ange ne descend ici bas "Mon coeur ne bat plus désormais" Seule la pluie pleure sur sa tombe sur laquelle personne ne s'appietoira "Hue hue cavalier" Une mélodie portée par le vent "Mon coeur ne bat plus désormais" Et sur terre chante l'enfant Désolée, je m'ennuyais tout à l'heure, j'ai donc tenté une réecriture de Spieluhr. Certains vers sont restés identiques, j'ai rajouté des choses enlevé d'autres.... Je suis vraiment désolée, ma réecriture est nulle comparée aux tiennes Niania Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 16, 2006 Author Share Posted April 16, 2006 Ca à le mérite d'être une vrai réécriture contrairement aux miennes..mis à part stein um tein et spring, c'est beaucoup de l'inventions les autres... Mais j'aiiiime ton texte Pandora.. comme d'hab lol Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 27, 2006 Author Share Posted April 27, 2006 Je viens juste de la finir Heirate mich Il se glisse furtivement près de l’église. Cela fait un an qu’il va -être solitaire Que le deuil a rendu fou- là où les morts gisent. Chaque nuit, il reste près de la grise pierre. Tout là bas près des cloches, sommeille une stèle. Seul moi peut en déchiffrer toute la douleur. Et le coq dont les plumes rouges s’emmêlent Se tient sur la clôture : il fut autrefois ton cœur. La peur sur ce triste parapet embrochée, Chaque nuit dans la terre je m’en vais fouiller Pour voir les restes tous morts et décomposés De ce visage qui avant me souriais. Tout là bas près des cloches, chaque soir je suis. Là, parmi les escargots, le sol je frappe. Le jour, je ne fais que courir après la nuit. Ma chérie, une seconde fois tu m’échappes… « Je t’en pris, épouse-moi encore une fois ! » Avec mes mains je creuse profondément, Pour retrouver ce qui me manque tellement, Comme la lune dans ces plus beaux vêtements. J’ai embrassé ta bouche froide tendrement. Je te prend et te serre doucement dans mes bras. Mais ta peau se déchire comme du papier, Et des morceaux et des lambeaux tombent de toi. Encore une fois, tu m’échappes mon aimée… « Je t’en pris, épouse-moi encore une fois ! » Alors de toi j’ai emporté les résidus. La nuit est chaude et nous sommes tous les deux nus. Malédiction ! Le coq salue le matin ! Je lui ai tranché la tête de mes deux mains. « Epouse-moi ! » Link to post Share on other sites
la_soeur_de_renaud 0 Posted April 27, 2006 Share Posted April 27, 2006 bravo serieux tu t'es vrament gavé félicitation Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 27, 2006 Author Share Posted April 27, 2006 bravo serieux tu t'es vrament gavé félicitation merci mdr..."gavéééééé" Link to post Share on other sites
Guest Seb Posted April 27, 2006 Share Posted April 27, 2006 Bravo à niania mufti la songwritrisse ! Link to post Share on other sites
Das Modell 0 Posted April 28, 2006 Share Posted April 28, 2006 Vraimment BRAVO! J'aime beaucoup Amour, surtout "L’amour est une bête sauvage. Dans son piège tu tomberas. A l’étroit dans sa noire cage, Alors tu la regarderas Belle, irréelle tel un mirage. Et finalement tu seras, Passée la colère et la rage, Heureux d’avoir été sa proie." C'est vraimment très beau! Encore Felicitations! Link to post Share on other sites
Niania Mufti 2 Posted April 28, 2006 Author Share Posted April 28, 2006 hihi ^^ merci les gens...sans vouloir me venter, moi aussi j'aime beaucoup la fin de "amour"... Link to post Share on other sites
pandora 1 Posted May 1, 2006 Share Posted May 1, 2006 Bravo pour Heirate Mich Elle est vraiment Sincerement encore une fois bravo Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Create an account or sign in to comment
You need to be a member in order to leave a comment
Create an account
Sign up for a new account in our community. It's easy!
Register a new accountSign in
Already have an account? Sign in here.
Sign In Now