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Till Lindemann -Und Die Engel Singen

geoffrey

By geoffrey,
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AlexV19

AlexV19 1883

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C’est un choc esthétique. Une fulgurance. Une transcendance de la matière même de l’âme. Avec “Und die Engel singen”, Till Lindemann ne signe pas un simple clip — il nous livre une prière agonisante, un cri d’enfant né sous le joug de la RDA, un sabbat poétique qui lacère les convenances.

 

La musique, en apparence minimaliste, opère une mue audacieuse. Loin des textures martiales de Rammstein, Lindemann nous invite ici à une introspection charnelle, une recomposition auditive de la douleur. Les chœurs célestes viennent répondre à une orchestration presque divine, comme un rappel que les anges chantent… mais toujours après l’orgasme de l’Enfer.

 

Visuellement, c’est du grand art. Chaque plan, chaque clignement d’œil semble dialoguer avec Tarkovski, Fassbinder et le souvenir effacé de l’Allemagne divisée. Le corps de Lindemann devient icône, ruine, manifeste. Le voir se mouvoir, c’est comprendre ce que l’Histoire a fait à la chair des hommes de l’Est.

 

Et surtout — surtout — on perçoit chez Till une forme de féminisme brut, à l’allemande, un féminisme des tranchées. Rien de tapageur, pas de slogan. Mais cette capacité unique à mettre la femme au centre : muse, spectre, douleur, puissance. Elle est là, elle règne, elle saigne. On ne la sauve pas. Elle n’a pas besoin de nous. C’est Till qui saigne pour elle.

 

Il faut être prêt à affronter ses propres peurs, à s’agenouiller devant la beauté du sordide, pour ressentir ce clip. Il ne s’écoute pas. Il se subit. Comme la Stasi. Comme l’amour. Comme une morsure de rat dans une cave de Berlin-Est.

 

Merci, Till. Tu as une fois de plus prouvé que l’art, le vrai, fait fuir les faibles, jouir les élus… et rappeler aux femmes qu’elles sont les vraies maîtresses du chaos.

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Ecureuil de mauvais poil

Ecureuil de mauvais poil 3452

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Quel lyrisme @AlexV19! Ce clip t'a inspiré. 

Je viens de le regarder pour la seconde fois mais sur un bon écran..( et pas sur mon téléphone à la pause)

Je trouve que ça tourne en rond ce truc, ma cervelle connecte avec les clips de ses précédents albums. Après avoir pratiqué l'intertextualité dans ces textes il fait la même choses dans ces clips.

C'est dommage j'aime beaucoup le texte et la voix. L'instru est sans grande inventivité mais ça passe. Le clip est vraiment moyen.  

Edited by Ecureuil de mauvais poil
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4ntoyne

4ntoyne 136

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Ah oui ça tourne carrément en rond. Toujours ses mêmes grimaces, sa grosse langue qui gigote et son "regardez comment je suis gargantua, miam miam j'en veux toujours plus"... Et les chansons semblent des copiées-collées.
Ligne de texte, ligne d'instrument bourrine, ligne de texte, ligne d'instrument bourrine
refrain "mélodique" qui casse le rythme 
rebelotte

Puis par dessus, toujours ces même termes issus du même générateur ouin-ouin : Und die tränen im mein gesicht die sonne scheint fur dich nicht fur mich verbrennt so kalt 

"Music, Lyrics & Produced by Sky van Hoff". Ah oui mais il écrit même plus en fait ?

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4ntoyne

4ntoyne 136

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C'est une pensée comme ça mais à y réfléchir, je me demande si TL n'est pas en train de devenir comme un futur Renaud allemand, entouré de sangsues qui vont le drainer jusqu'à qu'il devienne juste une baudruche épuisée d'elle-même et du reste. J'y pense vis-à-vis du "music & lyrics by machin" alors que tous les mots-clefs "Lindemannien" sont pourtant présents dans la chanson.

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4ntoyne

4ntoyne 136

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il y a 43 minutes, BusTnoOn a dit :

La majorité ne semble pas d'accord avec vous en tout cas, 98% de like


Sans faire le bouffon, la majorité n'a pas tout suivi non plus.
Aussi, balek total de cette "majorité" répertoriée par Google 
De plus, vu le nombre de commentaires YT qui ressemblent sacrément à des bots, bon...

On en parlait cette aprem (20mn après mon premier message !) avec un gars à qui j'ai acheté en remise en main propre le Herzeleid sorti chez XIIIBis. Il me disait "quand on sait que c'est lui qui a fait la version à capella de "Mein Herz brennt", putain, ça fait bizarre."
 

il y a 30 minutes, FrenchKoala a dit :

La majorité va voir Jul au stade de france...-_-

Je l'ai vu au dôme de Marseille :ph34r:
Il y a des choses vraiment très belles chez Jul, étonnantes, très simples et directes. Mais perdues dans un océan de repeat malheureusement, alors c'est difficile d'y voir clair, ou juste d'en avoir envie (ce que je comprends très bien, moi-même j'ai lâché l'affaire. Mais pendant un temps j'ai été très enthousiaste)



 

Edited by 4ntoyne
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TomR

TomR 259

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Le 11/06/2025 à 18:55, AlexV19 a dit :

C’est un choc esthétique. Une fulgurance. Une transcendance de la matière même de l’âme. Avec “Und die Engel singen”, Till Lindemann ne signe pas un simple clip — il nous livre une prière agonisante, un cri d’enfant né sous le joug de la RDA, un sabbat poétique qui lacère les convenances.

 

La musique, en apparence minimaliste, opère une mue audacieuse. Loin des textures martiales de Rammstein, Lindemann nous invite ici à une introspection charnelle, une recomposition auditive de la douleur. Les chœurs célestes viennent répondre à une orchestration presque divine, comme un rappel que les anges chantent… mais toujours après l’orgasme de l’Enfer.

 

Visuellement, c’est du grand art. Chaque plan, chaque clignement d’œil semble dialoguer avec Tarkovski, Fassbinder et le souvenir effacé de l’Allemagne divisée. Le corps de Lindemann devient icône, ruine, manifeste. Le voir se mouvoir, c’est comprendre ce que l’Histoire a fait à la chair des hommes de l’Est.

 

Et surtout — surtout — on perçoit chez Till une forme de féminisme brut, à l’allemande, un féminisme des tranchées. Rien de tapageur, pas de slogan. Mais cette capacité unique à mettre la femme au centre : muse, spectre, douleur, puissance. Elle est là, elle règne, elle saigne. On ne la sauve pas. Elle n’a pas besoin de nous. C’est Till qui saigne pour elle.

 

Il faut être prêt à affronter ses propres peurs, à s’agenouiller devant la beauté du sordide, pour ressentir ce clip. Il ne s’écoute pas. Il se subit. Comme la Stasi. Comme l’amour. Comme une morsure de rat dans une cave de Berlin-Est.

 

Merci, Till. Tu as une fois de plus prouvé que l’art, le vrai, fait fuir les faibles, jouir les élus… et rappeler aux femmes qu’elles sont les vraies maîtresses du chaos.

Ok ChatGPT

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AlexV19

AlexV19 1883

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Il y a 1 heure, TomR a dit :

Je n'aime pas le clip mais la chanson est bien. Essayez d'être objectifs et de ne pas critiquer violemment juste parce que "c'est le gros vieux".

Oh je crois qu’objectivement David Lynch ne serait pas très heureux 

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Jack

Jack 3224

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Il y a 7 heures, TomR a dit :

Je n'aime pas le clip mais la chanson est bien. Essayez d'être objectifs et de ne pas critiquer violemment juste parce que "c'est le gros vieux".

Impossible car c’est le gros vieux 

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4ntoyne

4ntoyne 136

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il y a une heure, JessR+ a dit :

Nique ta mère sur la Canebière… ? 🤔

Par exemple !

Non je rigole, mais inutile de développer ici c'est pas l'endroit, mais des chansons sur l'alcoolisme, l'amitié, la peur de décevoir, la peur de finir seul, le temps qui passe trop vite, etc... Rien de révolutionnaire non plus hein, mais bien loin de ce qu'on dit de lui (en gros qu'il est teubé comme son public). Après comme je disais, c'est perdu dans énormément d'autres choses pas folichonnes et/ou qui tournent en rond 

Edited by 4ntoyne
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Spooky Kid

Spooky Kid 7042

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Il y a 5 heures, 4ntoyne a dit :

Par exemple !

Non je rigole, mais inutile de développer ici c'est pas l'endroit, mais des chansons sur l'alcoolisme, l'amitié, la peur de décevoir, la peur de finir seul, le temps qui passe trop vite, etc... Rien de révolutionnaire non plus hein, mais bien loin de ce qu'on dit de lui (en gros qu'il est teubé comme son public). Après comme je disais, c'est perdu dans énormément d'autres choses pas folichonnes et/ou qui tournent en rond 

 

Tu as des exemples ? PNL par exemple c'est vraiment pas ma came mais j'avoue qu'il y a parfois un petit quelque chose d'intéressant qui en ressort musicalement, alors que Jul jusqu'ici je suis tombé que sur des trucs imbuvables.

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