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Frühling in Paris


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Oui effectivement j'avais lu ça aussi dans le topic LIFAD.

Je trouvais ça intéressant comme idée ; après je ne sais pas si ça colle au niveau des dates de la libération ou quoi...

Mais en même temps je ne me pose tant de questions de détails pour l'interprétation des paroles. Je veux dire : le fait que le printemps saigne peut alors juste être l'évocation d'une douleur du personnage et pas du tout d'une attaque de Paris.

Comme ils sont en train de se demander quel sera le prochain clip : moi je verrai bien un beau clip-film à la Ohne dich pour Frühling in Paris :D

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Merci à Fiel d'avoir retrouvé le post:

Merci pour les traductions !

FIP me fait donc penser à un soldat allemand qui pendant la seconde guerre mondiale est tombé amoureux d'une française dont il ne connait pas grand chose...

Il y a une répétition de "je ne regrette rien", un coup en allemand, un coup en français, donc la française et l'allemand ne regrette pas leurs liaison..

Et apparemment le refrain dit en gros que quand il l'a quitté pour aller se battre, le printemps saignait à paris.

Mais, c'est au printemps que paris fut libéré, donc faut voir la suite.

M'enfin je doute fort de l'authenticité exacte de la traduction, donc si quelqu'un pourrait m'épauler...

Alors, le printemps, c'est pour la libération - bon, les Allemands ont dû partir lors de la libération - donc d'une certaine manière ont peut imaginer que Till fait référence à l'occupation. Il y mettrait donc une touche mélancolique puisqu'il raconte de toute évidence la passion d'un Allemand avec une Française (sûrement une prostituée), peut-être donc un SS qui à la libération de Paris a dû fuir et quitter la Française pour ne plus la revoir.

Comme il ne "regrette rien", c'est le sentiment de mélancolie qui prime - l'image "le printemps saigne à Paris" est peut-être un peu forte.

Après, je n'irai pas insister sur mon interprétation qui reste quand même très tirée par les cheveux! ^^" Les deux: celle de la passion avortée par le contexte historique et celle du meurtre passionnel collent autant aux paroles l'une que l'autre.

Et j'avoue, j'aime l'idée que les deux interprétations puissent être toutes les deux valables! ;)

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J'adore cette chanson pour plusieurs raisons parfois tordues.

En apparence c'est une très jolie chanson très romantique, avec une belle musique douce, une référence à Piaf, à Paris, le printemps, tout ça, l'histoire d'une première fois dont le garçon garde manifestement un très bon souvenir.

Bref ça pourrait être un monceau de trucs tous beaux, tous roses, tout ennuyeux mais heureusement il ya 2/3 ptits trucs qui cassent le mythe et qui en font une bonne vraie chanson rammsteinienne comme on les aime avec 2/3 horreurs planquées dans les coins.

D'abord il y a ce printemps qui au lieu de fleurir comme on s'y attendrait saigne (qu'on ne me dise pas que ce n'est pas fait exprès, ce genre de jeu de mots est typique de Rammstein). Par contre j'avoue que je ne m'explique pas pourquoi il saigne; et pourquoi il saigne au présent alors que le reste du texte est au passé.

Par contre contrairement à ce qui est dit plus haut, rien ne peut laisser entendre qu'il y a eu meurtre.

Ensuite pour casser le romantisme il s'agit manifestement d'une prostituée (les lèvres souvent vendues) et il s'agit tout aussi manifestement d'une fellation ce qui - avouons le - est tout de suite beaucoup moins romantique. :rolleyes: (pour les filles du moins)

Alors je trouve que Till a quand même un esprit bien tordu (mais on le savait déjà, c'est pour ça qu'on l'aime) d'aller nous faire une chanson magnifique, que les petites françaises vont reprendre en choeur avec briquets, émotion, et tout et tout, sans se rendre compte qu'elles chantent un remake de la Flûte enchantée et ça, ce second degré, ça me fait quand même bien rigoler.

ok chassez moi :arrow:

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il s'agit tout aussi manifestement d'une fellation ce qui - avouons le - est tout de suite beaucoup moins romantique. :rolleyes: (pour les filles du moins)

Ben, pourquoi les filles? :D Une fellation peut être romantique, à condition de ne pas l'essayer dès le premier soir! ;) (Ouais, ouais, il y a des mecs parfois!...)

Après, pour les références à la fellation, j'aimerais bien que tu m'expliques où tu vois ça dans les paroles car ça m'intéresse! :twisted:

EDIT: Pour Bückstabü, j'ai retrouvé le poème et j'ai donné mon explication dans la topic sur les paroles de Lifad.

Edited by LudicrousC
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Perso, mon interprétation préféré reste celle de fiel :

"Comme quelqu'un l'a dit récemment, je pense aussi qu'il peut s'agir d'un amour franco-allemand durant la 2ème guerre mondiale, Paris ayant été pris en juin 1940 (au printemps = Frühling).

Cela pourrait être le contexte historique de la chanson.

Quant au sens, je pense qu'il s'agit d'un dé-pucelage mutuel (j'étais si jeune + ça saigne + elle lui crie des mots au visage). Un autre élément important est que die Haut n'est pas utilisé dans le sens de haut, mais peau... C'est de l'hymen dont il s'agit... Alors quand il lui retire son pucelage, le printemps saigne à Paris... Le contexte historique évoqué ci-dessus me semble bien caduc...

C'est à mon avis pour cela que cette chanson est douce et calme, comme une première fois."

:D

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Après, pour les références à la fellation, j'aimerais bien que tu m'expliques où tu vois ça dans les paroles car ça m'intéresse! :twisted:

quand il parle des lèvres, donc de la bouche... enfin moi c'est par-là que je le vois

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"Comme quelqu'un l'a dit récemment, je pense aussi qu'il peut s'agir d'un amour franco-allemand durant la 2ème guerre mondiale, Paris ayant été pris en juin 1940 (au printemps = Frühling).

Heu...juin = printemps?? :huh::huh: Depuis quand?

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"Comme quelqu'un l'a dit récemment, je pense aussi qu'il peut s'agir d'un amour franco-allemand durant la 2ème guerre mondiale, Paris ayant été pris en juin 1940 (au printemps = Frühling).

Heu...juin = printemps?? :huh::huh: Depuis quand?

Jusqu'au 21 juin :)

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Perso, mon interprétation préféré reste celle de fiel :

"Comme quelqu'un l'a dit récemment, je pense aussi qu'il peut s'agir d'un amour franco-allemand durant la 2ème guerre mondiale, Paris ayant été pris en juin 1940 (au printemps = Frühling).

Cela pourrait être le contexte historique de la chanson.

Quant au sens, je pense qu'il s'agit d'un dé-pucelage mutuel (j'étais si jeune + ça saigne + elle lui crie des mots au visage). Un autre élément important est que die Haut n'est pas utilisé dans le sens de haut, mais peau... C'est de l'hymen dont il s'agit... Alors quand il lui retire son pucelage, le printemps saigne à Paris... Le contexte historique évoqué ci-dessus me semble bien caduc...

C'est à mon avis pour cela que cette chanson est douce et calme, comme une première fois."

:D

Pas mal ton interprétation on dirait ma prof de français :lol: .

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Je ne veux pas mettre ma traduction en entier parce que je ne peux pas en garantir l'exactitude grammaticale (et justement il y a des tas de subtilités dans la conjugaison), par contre vu que nous traduisons à 2, avec mon compagnon allemand, je peux au moins en garantir le sens.

La première partie parle clairement d'un dépucelage, je pense qu'on est tous d'accord là dessus.

Par contre nous ne voyons pas ce qui peut permettre de penser qu'il s'agit du printemps 1940. Il y a certainement eu des tas d'allemands qui se sont fait dépuceler par une prostituée parisienne depuis 1940,et au bout de 70 ans il faudrait quand même arrêter de focaliser sur la 2de guerre mondiale, surtout que Rammstein n'a pas l'air très branché là dessus.

donc pour le passage qui nous intéresse, même si ma trad est trop proche du mot à mot pour être élégante (mais justement ça ne laisse pas de place à une interprétation abusive):

Die Lippen oft verkauft doch weich Les lèvres souvent vendues pourtant douces

Und ewig sie berühren Et éternellement elles effleuraient

Wenn ich ihren Mund verließ Quand j’ai quitté sa bouche

Dann fing ich an zu frieren J’ai eu froid

Ein Flüstern fiel mir in den Schoß Un chuchotement me tombe dans le giron *

Und führte feinen KlangHat Et produit un timbre exquis

viel geredet nichts gesagt Beaucoup parlé mais rien dit

Und fühlte sich gut an Et c’était bon

Und hat sich tief verbeugt Et s’est inclinée profondément

*On peut rapprocher ça de l'expression "tailler une flûte" et Schoß =le giron, si peu utilisé en français mais tellement apprécié par Till (qui nous le case au moins une fois par album) est la partie du corps "qui s'étend de la ceinture aux genoux" (Larousse) donc bon....

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Ou alors un p'tit mix... Un allemand pendant l'occupation qui aimait un prostituée qui lui a fait une fellation, il ne regrette rien du tout, peut-être me^me le fait d'avoir fait la guerre si cela a pu lui permettre d'avoir une telle relation, avec passion et interdiction.

Hm... mais je serais plus pour l'idée du soldat qui aime une femme tout court [Oui, elle pourrait être prostituée].

Mais c'est difficile de "débattre" sur ça je trouve O_o

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Quant au sens, je pense qu'il s'agit d'un dé-pucelage mutuel (j'étais si jeune + ça saigne + elle lui crie des mots au visage). Un autre élément important est que die Haut n'est pas utilisé dans le sens de haut, mais peau... C'est de l'hymen dont il s'agit... Alors quand il lui retire son pucelage, le printemps saigne à Paris.

D'accord, Haut est au sens de peau, mais je ne comprends pas la référence à l'hymen dans la phrase ; verlassen veut dire quitter et pas retirer non ?

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  • 1 month later...

Bonjour :)

Je suis bilingue franco-allemand donc je peux vous aider :)

"Wenn ich ihre Haut verließ / Der Frühling blutet in Paris"

Quand j'ai quitté sa peau, le printemps s'est mis a saigner à Paris

Voila, aussi simple que ça :) Enfin, vous comprenez ce qu'il veut dire par "quitter sa peau"

Sinon, pour les "lèvres souvent vendues", effectivement il pourrait s'agir d'un prostituée, mais peut-être tout simplement d'une femme qui a de l'experience... A écouter la chanson, je l'interprète comme ça : il est allé en voyage a Paris, il s'est fait dépucelé par un française plus experimentée que lui, sûrement plus vieille, et il ne le regrette pas.

Effectivement, "kannte" c'est kennen au passé, la phrase signifie donc "Je ne connaissais pas mon corps"

Voila...

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  • 1 month later...
  • 4 weeks later...

J'avais effectivement jamais pensé au soldat allemand, apres tout pourquoi pas? Mais j'arrive pas a trop y croire quand meme...

Pour moi "le printemps" est tout simplement le printemps de la vie du jeune homme, qui "saigne" tout simplement d'etre tombé amoureux (pour la premiere fois?) de la prostituée qui le dépucelle.

"Der Frulhing blutet in Paris" est pour moi le signe d'un changement dans la vie d'adolescent du jeune homme.

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J'avais effectivement jamais pensé au soldat allemand, apres tout pourquoi pas? Mais j'arrive pas a trop y croire quand meme...

Pour moi "le printemps" est tout simplement le printemps de la vie du jeune homme, qui "saigne" tout simplement d'etre tombé amoureux (pour la premiere fois?) de la prostituée qui le dépucelle.

"Der Frulhing blutet in Paris" est pour moi le signe d'un changement dans la vie d'adolescent du jeune homme.

Ben oui ton interprétation est la bonne, c'est un type qui se fait déniaisé à Paris, il passe du statut de gosse à celui d'homme. Après, dire que c'est un soldat, c'est totalement gratuit ! Pourquoi pas un cuisinier ou un bucheron ? :ph34r:

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J'avais effectivement jamais pensé au soldat allemand, apres tout pourquoi pas? Mais j'arrive pas a trop y croire quand meme...

Pour moi "le printemps" est tout simplement le printemps de la vie du jeune homme, qui "saigne" tout simplement d'etre tombé amoureux (pour la premiere fois?) de la prostituée qui le dépucelle.

"Der Frulhing blutet in Paris" est pour moi le signe d'un changement dans la vie d'adolescent du jeune homme.

j'ai cru comprendre cette même interprétation aussi , et un ami m'avais déjà fait part du fait que Till parlerait de sa propre expérience et comme a son habitude de façon imagée et poetique

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  • 3 years later...

Je réponds au sujet avec quelques siècles de retard (en même temps je suis sur le forum depuis peu de temps) et peut-être que personne ne lira... Bref, je poste quand même !

 

La traduction sur le site est assez explicite : le narrateur parle de la perte de la virginité, et oui, sans doute avec une prostituée (cliché?).

 

Je voulais juste apporter quelques remarques sur le verbe "saigner" utilisé dans le refrain ("Der Frühling blutet in Paris"), je crois que cela n'a pas été évoqué dans vos commentaires. Je précise que je m'appuie sur la traduction du site et que je ne lis pas l'allemand.

 

La narration est au passé dans la majorité du texte, lorsque le narrateur évoque son souvenir. Dans le refrain, le verbe "saigner" est au présent, donc évoque le ressentie du narrateur au moment où il écrit. Ceci me semble intéressant et écarte les (sur)interprétations concernant ce verbe sur le fait que ce soit l'histoire d'un soldat pendant le seconde guerre mondiale.

Je pense que ce n'est pas le printemps qui saigne mais le narrateur : il ne saigne pas littéralement, mais c'est l'expression d'une certaine mélancolie. De manière étrange, même s'il "ne regrette rien" le souvenir semble douloureux. En effet, on trouve tout un vocabulaire plutôt violent ( "j'étais gêné", "crié des mots", "quitté", "saigne", "j'ai eu froid", "je ne comprenais pas"), il s'agit d'une première expérience sexuelle, et même le plus doux des dépucelages s'avère être violent à certains égards (c'est un acte physique qui implique de se donner à l'autre, d'avoir confiance, etc).

Ainsi le verbe "saigner" évoque le sentiment du narrateur à l'égard de ce souvenir : Paris est pour lui une sorte de naissance à la vie en tant qu'homme, mais également le lieu où la mélancolie s'exprime lorsqu'il s'y trouve au présent.

 

Sous cet angle le fait qu'il répète "je ne regrette rien" en français, puis en en allemand dans les couplets "Doch hab es nie bereut" (en tout, dans les deux langues, cela est répété plus d'une dizaine de fois dans le chanson), semble presque ironique. Ou, il semble vouloir se convaincre lui-même qu'il n'y a rien à regretter...

Voilà ! 

Edited by CyrBrennt
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