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Textes (Chansons et poèmes)


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Bon allez, j'ose (à moitié) ^_^

Et comme je ne suis pas douée pour trouver des titres, il n'y en aura point... (si vous avez des suggestions, on ne sait jamais)

Je t'ai vu rebrousser chemin

Dans cet endroit si froid

Je t'ai attendu là en vain

Nul ne sait ce que cachent les bois

La nature s'est tue

Je n'entend plus que la course de tes pas.

Ta voix me manque

La pluie perle sur mon visage

Ta voix me manque

Je n'y vois qu'un dernier présage

Ton image s'efface

La lumière quitte la clairière

Ton image n'est plus

La pluie redevient poussière

Tu es maintenant si lointain

La mer s'étale à l'horizon

Le retour est incertain

Le sentier a recouvré sa toison

La nature s'est tue

Je suis perdue sans toi

La neige pleure le sang des disparus

Seul à l'assaut de la montagne

Ton visage pour eux n'est plus

Le froid de l'hiver me gagne

Ton image se gèle dans mon esprit

Comme tes doigts sur cette corde qui fuit

N'oublie pas cet homme

Qui a donné sa vie aux Corbeaux

N'oublie pas cet homme

Qui reposera éternellement beau

L'hiver s'écoule dans la vallée

Les glaces te libèrent de leur emprise

Les sentiers que j'ai arpenté

A la recherche d'une ombre grise

Ton image en moi s'efface

Ta chute n'a laissé aucune trace

N'oublie pas cet homme

Qui a donné sa vie aux corbeaux

N'oublie pas cet homme

Qui reposera éternellement beau

=> En recopiant ce texte, je me rend compte de la ressemblance (pourtant indépendante de ma volonté) avec le clip "Ohne Dich "

Sans un mot tu es arrivé

Ma chair en est à jamais marquée

Cette image me dégoute encore

La fleur ne pourra jamais éclore

D'amour, aujourd'hui je me meurt

Toujours accablée par la douleur

Les tréfonds de mon esprit

Ton visage jamais n'oublient

Ma foi a jamais s'est éteinte

Lors de notre dernière étreinte

Dans ma tête , cette odeur

Sera associée à la peur

Mon corps sans cesse te rejette

Me rappelle mon ultime défaite.

Soudain, j'entends un cri

Mon visage s'assombrit

De joie, il n'y aura point

Il résonne encore au loin

La peine en moi je retiens

Ce hurlement est le mien

La matrice de mes ongles déchirée

inonde la plaine de silence parée.

Edited by Hachiko
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Je préfère le deuxième pour ma part, je trouve l'écriture plus fluide.

Allez hop, un autre, optimiste ça changera:

Bonheur Surfaciel

je lance au vent ma joie

s'envolent les flocons légers et doux de la neige

a travers le temps, je tourne sur mon manège

s'enroulent autour de moi les plumes de soie

danse, lance et m'enchante

s'envolent les rubans de la vie

a travers le temps et accompagnés par la pluie

s'enroulent les fils et les pierres qui chantent

au loin, j'ai lancé un appel aux vents

s'envolent les mots, papillons messagers

a travers le temps, voyageant jusqu'à satiété

s'enroulent autour des cœurs, les apaisent doucement

sur une balançoire, je me balance

s'envole mon esprit dans ce paysage blanchâtre

a travers le temps, un couple de chats s'endort devant l'âtre

s'enroulent en boule et ronronnent quand je m'avance

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Je plaide coupable, je suis naze en poesie... Mais c'est un bon exutoire de poster ces textes.

Simmar, suis moins fan de celui la. P-e le fait que ce soit "trop" optimiste! Le style y est mais la thematique ne me touche pas vraiment ;-)

Edited by Hachiko
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Tout d’abord, je tiens à préciser que ce commentaire n’est pas là pour vous « démonter » ; quand on partage ses écrits sur un forum, je suppose qu’on s’attend à une critique constructive, et pas un simple « j’aime/j’aime pas » donc je me lance ici dans une petite critique. :D

@ Chimeryabückdich :

La remarque a probablement été déjà faite par Hach, mais je préfère le rappeler au passage. Tu fais souvent des fautes d’accord et de conjugaison. Outre le fait que ces fautes ne facilitent pas la compréhension des poèmes (qui utilisent peu de mots à la base, donc chaque mot devient essentiel), ça ne fait pas très sérieux.

Par exemple :

En pesant à toi coule lentement mes pleurs

On doit deviner que « pleurs » est le sujet de « coule[nt] » (sinon, au premier abord, on penserait qu’un « je » implicite serait le sujet) mais y a-t-il aussi une faute d’inattention pour « pesant » (pensant) ?

Pour le schéma rythmique, c’est un peu fouillis. C’est pas forcément un défaut, je n’aime pas trop la régularité à la base – mais ce qui sauve tes poèmes, c’est principalement la répétition (c’est surtout ainsi que tu construis ton rythme, assez peu avec un schéma syllabique). Le problème, c’est que ça sonne moins comme des poèmes que comme des chansons, du coup.

@ Simmar Net :

Pour reprendre mes remarques dans le même ordre que pour Chimerya : merci pour la correction de la langue ! :) C’est tout de suite plus agréable à lire car on ne bute pas sur les mots.

Côté rythme, je suis moins convaincue – tu as des vers parfois très longs, et tu ne sembles pas jouer sur une éventuelle irrégularité du rythme – tu donnes plutôt l’impression de t’être arrêtée quand tu trouvais une bonne rime. Or un poème, ce n’est pas simplement un ensemble de lignes avec une rime à la fin.

Ex :

14 - analyser le peu de vie que tu as sans agir

13 - nul autre que toi ne peut instaurer une trêve

11 - abrite-toi sous mes ailes déployées

13 - souffle sur les voiles qui refusent de partir.

13 - tends ta main, je la prends et te montre le chemin

17 - avec prudence réveille-toi et suit la ligne de ma main.

Les vers impairs sont difficiles à manier, ils créent toujours une forme de manque, mais les vers très longs (plus de 12 syllabes), c’est encore plus difficile à intégrer. L’impression laissée au lecteur est toujours celle d’un ralentissement, voire d’une mollesse dans le poème. En anglais, par exemple, les vers longs peuvent être plus facilement maniés parce qu’on peut jouer sur les pieds – mais en français, ça ne fonctionne pas : on suit un modèle syllabique.

Petite remarque de l’angliciste de service :

you'll be never free as long as you stay with me

Pour des raisons de fluidité et d’usage, on placerait l’adverbe entre l’auxiliaire et le verbe, donc plutôt : « you’ll never be free… » à moins de vouloir créer un effet sur « be »

(dans « you’ll never be free » on compte deux pieds – mais dans “you’ll be never free” on en compte plutôt trois).

Je ne suis pas germaniste mais je pense que

klein Fraülein, mit dir bin ich für die Ewigkeit froh

se dirait plutôt: „kleines Fraülein, mit dir bin ich auf ewig froh“

Par ailleurs, j’apprécie beaucoup tes références (mythologiques, etc.)

@ Atomiiik:

Même remarque que pour Chimerya : quelques petites fautes de grammaire et d’inattention.

Pour le rythme, la remarque serait similaire à celle faite à Simmar Net : les vers longs alourdissent beaucoup le poème, d’autant plus s’il n’a pas de schéma rythmique bien précis avec les autres vers.

A part ça, difficile de juger avec un seul poème, mais tu sembles avoir un vocabulaire assez riche, ce qui est plutôt positif à 17 ans. ;)

@ Hach : (je crois que c’est la première fois que je lis un poème de toi, non ?)

Pour éviter de me répéter, cf un peu plus haut concernant le rythme.

C’est vrai que c’est quelque chose de complexe, qui semble parfois peu important, mais je persiste à croire que ça apporte beaucoup à un poème de surveiller le rythme, même si au final, c’est pour subvertir les règles établies depuis des siècles.

Tu écris des poèmes qui ont des vers ni très courts ni très longs (principalement entre 8 et 11 syllabes). Tu gagnerais beaucoup à adopter des vers pairs, par exemple.

Pour ce qui est de mes propres poèmes, je les laisse généralement reposer sur mon blog. ^_^ Mais comme j’en avais écrit un sur ce forum (à l'occasion du décès de Gert Hof), le revoici :

Oraison Funèbre

Pendant que la foule juge, débat, s’insurge,

Avance le lent corbillard d’un démiurge.

D’aucuns se disputent la gloire du mot juste;

Aux yeux des autres apparaissent tels des rustres.

Vois-tu, un démiurge cancéreux est un mort

Parmi d’autres; on s’attarde peu sur son sort;

On le pleure moins que ce qu’il représentait –

Ou moins que sa valeur – ou ce qu’il devenait...

En silence ses proches le pleurent aussi

Et pleureront jeudi, dimanche et mercredi.

Mais toi, mon enfant, tu oublieras comme nous,

Et tu vivras, puis disparaîtras – comme nous.

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Ludi: merci pour les remarques, et au temps pour moi pour les fautes d'anglais et d'allemand, ces poèmes sont un peu vieux et j'avoue ne pas les avoir relu avant de les poster. Sinon pour les rimes et autres, je suis tout sauf une littéraire, donc j'ai uniquement écrit sur le coup de l'impulsion et je n'ai absolument pas fait attention à la forme, je ne l'ai pas travaillée.

Edited by Simmar Net
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Je me joint à Simmar pour te remercier, Ludi. Effectivement, le rythme est important et j'ai pas mal de travail a fournir.

Je suis novice en poésie (je n'aimais pas vraiment cela avant) et j'ai surtout de grosses lacunes (j'aurais dû être plus attentive en cours, c'est certain).

Quoi qu'il en soit, je prend bien note de tes commentaires.

Et concernant cet hommage à Gert Hof - que j'avais déjà lu à "l'époque"- je trouve le ton à la fois cru et juste. J'aime cette utilisation un peu "brute" qui s'adoucit avec un rythme bien spécifique, presque langoureux (je sais, je suis étrange).

Bon, évidemment, point de critique. Je ne suis pas assez experte pour cela ^_^

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J'aime cette utilisation un peu "brute" qui s'adoucit avec un rythme bien spécifique, presque langoureux (je sais, je suis étrange).

Non, du tout. :D

C'est vrai que les mots que j'ai utilisés se voulaient simples et le ton assez terre-à-terre, pour justement montrer à quel point les excès de "passion" de certain(e)s peuvent être perçus comme très futiles par d'autres. Mais quand j'y réfléchis, c'est difficile de comprendre l'intérêt de ce poème sorti de son contexte. ^_^

Il faudrait que j'en trouve un au thème plus "universel"... Comme Chimerya a été accusé de plagiat, je partagerais bien mon Anguille pour montrer la différence entre réécriture, inspiration et plagiat.

L'Anguille

Poème inspiré du "Vampire" de Baudelaire

Toi qui, d’un seul coup de couteau,

Mes entrailles as perforé ;

Toi qui, déchiquetant ma peau,

Avec ton pénis fou à lier,

Dans mon esprit humilié

Anéantis toute étincelle ;

- Infâme à qui j’étais liée

Par une union peu éternelle,

Union que toi, comme un têtu,

Tu avais chérie bien en vain

Usant trop souvent de tes poings

- Maudit, maudit, maudit sois-tu !

J’ai usé ma gorge très vite

A crier pour ma liberté,

Et mon sang a coulé par litres

En hommage à ta lâcheté.

Alors, aujourd’hui, je te rends

La dure monnaie de ta pièce :

Le fœtus avorté tu prends

Dans ta gueule, et de son altesse,

Connard ! j’en fais de la bouillie

Qui a la saveur épicée

De ma dignité bafouée

Et de ton anguille flétrie.

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Ca m'arrive d'écrire quelques lignes mais sans plus, et en anglais, comme ça je me sens moins bête quand quelques fois je me relis (bizarre)

Je me demandais : vous étudiez vraiment le rythme? Comme 1/5/1/5 pour signifier tels sentiments

Vous avez une volonté de respecter les règles de la poésie classique ou vous préférez la prose? :)

J'ai pas encore tout lu, juste survolé, donc je ne peux pas avoir un avis pour l'instant.

Juste que vous soignez la présentation (strophes etc) quand même puisque -je pense-cette présentation doit avoir une logique^^

Je ne sais pas faire des strophes, je préfère faire un seul paragraphe, pourtant la présentation en strophes est bien mieux.

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Ludi, j'aime bien ton texte. C'est inspiré par du vécu?

Sinon, fut une époque ou j'écrivais pas mal... avec les peines de coeur toussa...

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Je me demandais : vous étudiez vraiment le rythme? Comme 1/5/1/5 pour signifier tels sentiments

Ce n'est pas aussi simple: on ne peut pas dire "telle figure de style/telle rime/tel rythme = tel sentiment". Ce n'est pas parce qu'on trouve des allitérations en qu'il faut forcément penser à un serpent - ça peut évoquer le bruissement d'une feuille, ou le chant d'un grillon, ou autre chose. C'est à voir suivant le contexte.

Pour ce qui est du rythme, je pense que c'est quelque chose d'important parce qu'un poème était fait pour être lu à haute voix. Il n'y a pas qu'une histoire d'images dans un poème - il y a aussi la perception, le sens de l'ouïe en quelque sorte, qui entre en jeu.

C'est d'autant plus essentiel en français que cette langue est très monocorde (l'accent tombe toujours sur la dernière syllabe des mots, e muet exclu). Elle manque de rythme à la base. La poésie a pour vocation de sortir la langue de sa monotonie, de la sortir de la prose si on veut, pour "dire autrement." Et ceci passe autant par le choix des mots que par leur agencement.

Vous avez une volonté de respecter les règles de la poésie classique ou vous préférez la prose?

J'aime beaucoup la prose, j'aime un peu la poésie classique, et un tout petit peu plus la poésie moderne - je leur préfère largement les Romantiques.

Mais la poésie n'est pas simplement une question de respecter les règles parce qu'elles sont règles. Elles ont une raison d'être à la base.

Par exemple, si on dit que l'alexandrin est le vers noble mais que l'octosyllabe est le vers le plus naturel en français, c'est qu'il y a une raison. Il suffit de lire quelques alexandrins à haute voix, puis quelques octosyllabes pour percevoir la différence. Et là, j'insiste à nouveau sur la perception, parce qu'il n'y a rien de rationnel là-dedans - ou presque. Disons pour faire court qu'une conversation contient généralement des ensembles de 8 syllabes (octosyllabe en poésie) par proposition énonciative - si quelqu'un parle par ensembles de 12 syllabes, il paraîtra tout de suite plus pompeux, non seulement parce qu'il aura tendance à utiliser des mots longs mais aussi parce que le rythme de son phrasé paraîtra ralenti. Inversement, quelqu'un qui saccade ses propos (propositions énonciatives de 2 à 6 syllabes) donnera l'impression d'être vif, voire énervé.

Quand j'ai écrit "L'Anguille", j'ai opté pour l'octosyllabe pas seulement parce que "Le Vampire" de Baudelaire est en octosyllabes (d'ailleurs, c'est assez drôle: le poème de Baudelaire inclut justement une conversation!), mais parce qu'il m'aurait été impossible de transmettre le même sentiment de colère vivace avec des alexandrins.

Edited by LudicrousC
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