Jump to content

Recommended Posts

Bonjour le forum,

 

Je me permets de lancer un sujet véganisme. Ça m’intéresse : je suis un de leurs adeptes brainwashé et je donne tout mon argent aux lobbies surpuissants des fruits, légum(ineus)es et noix (ça fait FLN, rigolo non?) depuis environ 6 ans (j’ai 31 ans).

 

Donc, je suis végétalien et j’aimerais travailler (progresser?) sur la façon dont je peux parler de ça. Un but secondaire est évidemment d’essayer de nous faire tous réfléchir.

J’ose faire ça ici car bien que je n’y passe pas un temps monstre non plus, la commu me plaît et je crois que ça peut me faire avancer.

 

Par ailleurs, je suis en ce moment au chômage (ou en formation, ça fait plus sérieux), j’ai un peu de temps.

 

Parce que je ne veux pas passer pour un forceur, je vais le tenter comme ça : je laisse les motivés lancer des questions, idées, remarques, opinions, parcours de vie, que sais-je. Quand je pense avoir quelque chose d’intéressant à dire ou qu’on m’interpelle, je fais. Comme ça, pas de pression, le topic pourra mourir tranquillement s’il ne prend pas, et j’aurai essayé.

 

Je rajoute juste quelques infos pour que vous sachiez un peu me situer : j’ai une formation scientifique, spécialisé en géosciences/climatologie, et mes choix de consommation (alimentaires ici) ont été à l’origine le fruit de cette éducation. L’aspect éthique lié au véganisme a pris sa place plus tard.

 

J'espère vous lire, j'aime les blagues, j'aime le sérieux, je suis à peu près invexable, lâchez-vous.

  • Like 1
Link to post
Share on other sites
  • Replies 82
  • Created
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Top Posters In This Topic

Popular Posts

Est-ce que quand un vegan glisse sur une peau de banane, on peut dire qu’il se viande ?

Les femmes ont de moins en moins d’enfants car les écureuils volent les noisettes et les glands, ce n’est pas la pression sociale. 

@Clem_ évidemment il faut agir conformément à ses valeurs, c'est essentiel. Ce que je veux dire c'est que mes valeurs sont celles du plaisir gustatif, car j'estime faire suffisamment d'efforts sur ple

Il y a 8 heures, Clem_ a dit :

je laisse les motivés lancer des questions, idées, remarques, opinions, parcours de vie, que sais-je. Quand je pense avoir quelque chose d’intéressant à dire ou qu’on m’interpelle, je fais.

 

J'ai rien contre mais c'est un mode de vie d'ascète que je serais personnellement incapable de tenir.

 

A part ça pendant des années j'ai réduit ma consommation de viande en supprimant au fur et à mesure chaque type de viande par ordre de niveau d'empathie que j'ai envers l'espèce animale d'où provient la viande : j'ai d'abord viré celle de quadrupèdes (boeuf, agneau, porc) puis j'ai fini par la volaille, si bien que pendant 2-3 ans j'ai réussi à avoir un mode d'alimentation strictement pescétarien.

 

Mais je suis faible et à l'usure la charcuterie a réussi à consumer mon âme.

 

Sinon question, est-ce que tu es végétalien au point de ne pas avoir d'animaux de compagnie ?

  • Like 1
Link to post
Share on other sites

Respect pour l'ascétisme de ce mode de vie mais je serai bien incapable d'en faire de même.

 

Par contre, je fais attention à la provenance de la viande que je mange et j'évite d'en manger à tous les repas (déjà de base, pas de viande ni poisson le soir pour moi).

  • Like 2
Link to post
Share on other sites

J'ai réduit ma consommation de viande. Mais je sais aussi que l'agriculture a besoin de l'élevage d'une part pour le maintien de milieux ouverts et pour la fumure ( que je préfère aux engrais chimiques)

Donc perso j'ai fait le choix du circuit court avec des fermes que je connais. 

De toute façon le fromage de chèvre c'est non négociable...

Edited by Ecureuil de mauvais poil
  • Like 4
Link to post
Share on other sites
Il y a 1 heure, Spooky Kid a dit :

A part ça pendant des années j'ai réduit ma consommation de viande en supprimant au fur et à mesure chaque type de viande par ordre de niveau d'empathie que j'ai envers l'espèce animale d'où provient la viande : j'ai d'abord viré celle de quadrupèdes (boeuf, agneau, porc) puis j'ai fini par la volaille, si bien que pendant 2-3 ans j'ai réussi à avoir un mode d'alimentation strictement pescétarien.

 

C'est quand même tellement salaud pour les poissons. :ph34r:

 

Il y a 1 heure, Spooky Kid a dit :

Mais je suis faible et à l'usure la charcuterie a réussi à consumer mon âme.

 

Si quelqu'un se cherche une signature...

  • Haha 3
Link to post
Share on other sites
il y a 1 minute, Ein kleiner Mensch a dit :

C'est quand même tellement salaud pour les poissons. :ph34r:

 

Disons que je les trouve suffisamment sympas pour pas les faire souffrir inutilement, mais pas assez pour me refuser aux plaisirs de leur chair.:ph34r:

  • Sad 1
Link to post
Share on other sites
il y a 59 minutes, Ecureuil de mauvais poil a dit :

J'ai réduit ma consommation de viande. Mais je sais aussi que l'agriculture a besoin de l'élevage d'une part pour le maintien de milieux ouverts et pour la fumure ( que je préfère aux engrais chimiques)

Donc perso j'ai fait le choix du circuit court avec des fermes que je connais. 

De toute façon le fromage de chèvre c'est non négociable...

 

Oui, il y a besoin des animaux d'élevage pour fertiliser la terre, si on veut qu'elle puisse produire assez pour nourrir les humains et les animaux sauvages dont on a besoin aussi. Et il y a déjà un énorme problème de ce point de vue : ce que consomment les humains ne retourne généralement pas nourrir la terre, et la grande masse des animaux de l'élevage actuel sont tellement gavés de produits chimiques nocifs qu'ils l'empoisonnent au lieu de la fertiliser (et d'ailleurs, nous aussi, on est assez chargés en produits chimiques). Du coup, effectivement, on a besoin d'élevages respectueux des bestioles, de l'environnement et des travailleurs (ça ne veut pas dire que les produits chimiques sont intrinsèquement mauvais, contrairement à ce que prétendent les promoteurs du bio dogmatiques ; en soi, qu'ils soient constitués en laboratoire ou biologiquement ne change rien à la nocivité ou non de leurs molécules, mais certains produits qu'on a créés ainsi le sont effectivement).

 

Ça fait longtemps que j'essaie de réduire ma consommation de viande mais c'est galère, d'autant plus que je ne sais pas cuisiner. J'ai quand même réussi à plus ou moins arrêter la viande rouge, j'en prends encore dans les restaurants quand je veux un bon burger (mais le meilleur restaurant que je connaissais pour ça à Lyon a fermé 😕 ), et pour la viande de porc, j'essaie au moins d'éviter autant que possible celles qui contiennent du sel nitrité. Quand j'étais au chômage, j'arrivai à n'en manger qu'autour de trois fois par semaine, mais pour bouffer au boulot sans viande, c'est coton, il y a très peu de sandwichs végétariens, et le week-end, c'est le seul moment où je peux manger des trucs qui me plaisent, du coup j'en mange souvent aussi. Pour le fromage, n'en parlons pas 😅

 

(J'suis spéciste à fond, par contre, mais je pense que les Chiss sont supérieurs aux humains)

  • Like 1
Link to post
Share on other sites

Désolé pour le pavé... je vais essayer de raccourcir si la discussion continue ^^'

 

Il y a 4 heures, Spooky Kid a dit :

Sinon question, est-ce que tu es végétalien au point de ne pas avoir d'animaux de compagnie ?

Végétalien ne concerne que le régime alimentaire, donc là ça touche au véganisme (qui est le mode de vie dans son ensemble; nourriture, loisirs, vêtements...) directement :)

J'en ai pas parce que j'ai pas envie d'assumer les mauvais côtés (vacances, fric en gros), mais j'adore les côtés positifs. Mais cette phrase n'a rien à voir avec le véganisme x)

Le véganisme, c'est juste chercher à supprimer l'exploitation animale autant que possible (je vais pas refuser un traitement médical s'il n'y a pas d'alternative + certains maladies rares rendent le régime végétalien compliqué, mais j'ai jamais creusé le sujet parce que ça concerne quasi personne).

En soi, oui, enfermer un animal et l'empêcher de faire sa vie comme il l'entend (même en l'aimant plus que tout et en lui offrant une belle vie, ce mot magique !) est de l'exploitation. Mais, je n'ai connu aucun vegan sérieux selon mes critères qui s'arrêterait là en ignorant les souffrances immenses que ça causerait de laisser tous ces animaux domestiques dehors et faire comme si ça n'aurait pas de conséquences. Par contre, je trouve abject d'élever des animaux de compagnie (élevages de chiens, etc) pendant que des millions d'autres sont déjà là. Le système qu'on a créé à la longue, surtout avec les chats, est un énorme bordel. J'ai un problème moral à trouver normal qu'on coupe les boules (ou équivalent féminin) d'un animal. Un animal a un fonctionnement extrêmement similaire au nôtre : métabolisme, système hormonal, émotions pour le dire très vite. On l'admet facilement pour les plus proches de nous, et rien ne permet à mon sens de ne pas l'appliquer au moins à tous les embranchements "classiques" : mammifères, oiseaux, poissons, reptiles, amphibiens. C'est un choix culturel. Pourquoi c'est dégoûtant d'aller chasser du chat ou du chien et de les dégommer, ou une chauve-souris (mdr la ref covid), ou que sais-je ?

Mais donc, les animaux domestiques. J'ai un problème à leur couper les boules, les griffes. Mais on ne peut pas ignorer qu'ils sont là (surtout les chats, putain ce qu'ils pullulent vite), et un contrôle extrême des naissances ne me fait pas rêver non plus. Donc, à mon échelle, j'aurai pas de problème à prendre un chat si j'ai envie, probablement en en prenant un abandonné, parce qu'évidemment qu'un pauvre chat de refuge ne mérite pas d'y rester. Et je n'ai pas de solutions à ce problème, je suis pas magicien. En un sens, c'est une putain d'espèce invasive, y compris du point de vue de la destruction de la biodiversité, qu'on ADORE C'EST TROP CHOUPI (moi aussi, je le rappelle).

 

 

 

 

Il y a 3 heures, Amaranth_ a dit :

Par contre, je fais attention à la provenance de la viande

Je suis pas sûr d'avoir compris ce que tu entends par là ? Local, méthode d'élevage, d'abattage, autre chose ?

 

 

 

 

 

Il y a 4 heures, Spooky Kid a dit :

J'ai rien contre mais c'est un mode de vie d'ascète que je serais personnellement incapable de tenir.

 

Il y a 3 heures, Amaranth_ a dit :

Respect pour l'ascétisme de ce mode de vie mais je serai bien incapable d'en faire de même.

2 référence à l'ascétisme qui m'ont surpris ^^

En cherchant 4 secondes sur l'internet mondial (ça vaut ce que ça vaut), je lis que l'ascétisme est l'application d'une forte discipline pour tendre vers une "perfection" (??), avec une forte odeur d'abstention et de renoncement là-dedans. Ça me surprend parce qu'à mes yeux, on pourrait donc dire de n'importe quel régime alimentaire qu'il est ascétique. Si on se met à la place d'un peuple qui mange en quantité poussins, chiens, chats, éléphants, pandas, baleines, insectes... quelle vie d'ascète nous aurions à ses yeux, non ?

J'ai l'impression que l'effort à faire aujourd'hui pour manger végétalien est sur 2 aspects : au départ, pour comprendre où trouver et comment cuisiner des produits qu'on ne considérait pas comme centraux avant. Après, c'est d'une simplicité enfantine. Pourquoi ça le serait plus qu'autre chose ? Avec l'internet mondial, encore lui, ou les livres de recettes, le mot effort commence peut-être à se discuter, mais je comprends. L'autre aspect, indéniable, c'est le social, les sorties avec amis et famille et le rejet potentiel. Je vais pas raconter mon histoire là-dessus parce que je pense qu'on s'en fout pas mal, mais si vous avez des anecdotes dessus, je suis preneur !

Bon, évidemment, de mon point de vue, l'autre gros blocage est intérieur. C'est dur de considérer qu'un immense pan de notre éducation et de notre culture se base sur des prémisses morales que l'on réprouve, et surtout qu'on a passé 25 ans en plein dedans. En plus d'avoir la chance d'une éducation qui m'encourageait à remettre en question de façon pragmatique absolument n'importe quoi, j'ai eu celle d'avoir assez d'ego (ou trop peu ?) pour que je ne me considère pas vraiment responsable (déterminisme social, fruit d'une culture, d'une société, existence du libre arbitre, tout ça). Et de toute façon, corriger ce qu'on pense avoir été une énorme erreur est le premier pas évident vers une suite plus agréable. Et c'est facile à faire, une fois que le poids de l'erreur est bien supérieur à la difficulté de la corriger.

 

 

J'ai envie de rebondir un peu sur le thème de la "fertilisation" de la terre :

Pendant ma formation, j'ai eu la chance d'être dans un labo qui comportait une (petite) partie de gens de l'INRA (INRAE maintenant). Ce que j'ai pu en retenir, c'est que la vision de cette question proposée par les médias (y compris les médias écolos "non-mainstream") est issue de travaux assez anciens, ajoutée d'une sorte de "domination naturelle" que l'homme aurait sur son milieu. Ça me fait penser à une conf à mon labo qu'un sociologue de passage a adoré parce qu'il a trouvé des similitudes entre cette vision et celle du patriarcat. La difficulté de comprendre que nous sommes un rouage bien moins important qu'espéré d'un système qui nous dépasse largement, qui fait naître un besoin excessif d'emprise et de contrôle. Mais je vais pas plus loin là-dessus, c'est ce que j'avais tiré de la conf et j'y ai pas réfléchi après.

 

L'argument qui veut que des animaux d'élevage sont nécessaires pour fertiliser la terre suppose que sans élevage, il n'y avait pas de terre fertile. Bon, la fertilité de la terre a plus de 10 000 ans. Peut-être que l'argument veut plutôt montrer que pour obtenir les rendements souhaités à notre époque, il nous faut fertiliser "beaucoup plus" la terre, ce qui est vrai. A cela, on peut répondre que d'autres méthodes agricoles à fort rendement existent (la tendance des études de l'INRAE commence à être assez claire là-dessus) , et que de toute façon, 80% (ordre de grandeur, on n'est pas à 2% près) des terre cultivées le sont pour l'élevage : végétaux dédiés à l'alimentation animale très loin devant, espace de stockage du bétail, puis pâturages.

Pour les milieux ouverts, idem, l'élevage n'est qu'une solution parmi d'autres. La fermeture naturelle d'un milieu est du long terme et est facilement retardée voire empêchée par à peu près n'importe quelle activité humaine (agriculture comprise).

Ce pavé n'est qu'un ramassis de souvenirs étalés en 10min et n'engage que moi. Hélas, ce genre de domaine d'étude est extrêmement mal vulgarisé en dehors des articles scientifiques eux-mêmes. Il y a cependant quelques articles assez courts qui existent dans les grandes revues type Science (même si beaucoup se penchent plutôt sur le lien avec le changement climatique, l'eutrophisation de certaines zones, la pollution de l'eau douce, etc). Je ne vais pas vous faire de biblio pré-mâchée sur la fertilisation parce que j'ai pas envie de prendre ce rôle ici et que c'est pas mon domaine. Mais en l'écrivant, je me rends compte qu'il faudra que je le fasse... un jour... pour être plus clair et plus complet.

  • Thanks 1
Link to post
Share on other sites
Il y a 7 heures, Clem_ a dit :

 

J'ai envie de rebondir un peu sur le thème de la "fertilisation" de la terre :

Pendant ma formation, j'ai eu la chance d'être dans un labo qui comportait une (petite) partie de gens de l'INRA (INRAE maintenant). Ce que j'ai pu en retenir, c'est que la vision de cette question proposée par les médias (y compris les médias écolos "non-mainstream") est issue de travaux assez anciens, ajoutée d'une sorte de "domination naturelle" que l'homme aurait sur son milieu. Ça me fait penser à une conf à mon labo qu'un sociologue de passage a adoré parce qu'il a trouvé des similitudes entre cette vision et celle du patriarcat. La difficulté de comprendre que nous sommes un rouage bien moins important qu'espéré d'un système qui nous dépasse largement, qui fait naître un besoin excessif d'emprise et de contrôle. Mais je vais pas plus loin là-dessus, c'est ce que j'avais tiré de la conf et j'y ai pas réfléchi après.

 

 

 

On va dire que je connais bien l'Institut et que j'ai des copains agronomes.

Ces questions sont vraiment au coeur des recherches en moment.  Mais ils faut toujours élargir la questionnement à l'ensemble de la planète et des pratiques agricoles (éviter d'avoir une vision trop centrée sur la monde occidental..)

 

 

Link to post
Share on other sites
Il y a 3 heures, JessR+ a dit :

Ce pavé de bœuf. 🙄

Merde t'as raison, du coup je peux en bouffer, le cannibalisme c'est vegan tant qu'on a eu l'accord de son congénère #SeinTeil

 

 

il y a une heure, Ecureuil de mauvais poil a dit :

On va dire que je connais bien l'Institut et que j'ai des copains agronomes.

Ces questions sont vraiment au coeur des recherches en moment.  Mais ils faut toujours élargir la questionnement à l'ensemble de la planète et des pratiques agricoles (éviter d'avoir une vision trop centrée sur la monde occidental..)

 

 

Oui, et ça fait plaisir qu'elles y soient, le cadre s'élargit. T'as raison sur la vision centrée sur l'occident. Faut rappeler (et trop souvent aux vegan aussi) que quand on parle de ça chez nous, on est souvent dans ce prisme. C'est facile d'être végétalien ici (suffit d'aller chasser au supermarché), mais dans d'autres pays c'est pas gagné. Je vais pas critiquer un peul béninois parce qu'il a des troupeaux de vaches (elles sont mignonnes d'ailleurs, avec leur bosse au cou).

Reste que l'immense majorité des problèmes environnementaux liés à ça sont liés à l'occident, et de plus en plus aux nouvelles puissances (surtout la Chine), donc c'est bien de garder ton point en tête mais les questions restent. On peut très bien réfléchir à nos systèmes agricoles dans nos climats sans prétendre vouloir imposer ça aux tropiques ?

Après, vu le mur climatique qu'ils commencent tout juste à prendre, c'est cool d'essayer de collaborer au max pour leur transmettre connaissances, appui technique, etc. L'IRD est beaucoup en Afrique de l'Ouest et ailleurs en intertropical pour ça mais ils sont moins orientés pratiques agricoles et plus ressources naturelles, avec l'eau en premier lieu.

 

Link to post
Share on other sites

Le problème aussi du végétalisme reste l'apport protéique..

Il y a bien sûr les légumineuses mais on survend aussi le soja. Or celui ci n'est exempt de défaut notamment la présence de phyto-oestrogènes.

Il semble que toutes les populations humaines n'ont pas la même sensibilité comme pour la tolérance au lactose (variations génétiques,)

Donc il faut rester prudent avec ce truc, personnellement compte tenu de mon problèmes de santé le soja c'est un non catégorique.

Donc je continue à consommer des protéines animales m^me si j'alterne avec des sources végétales.

Link to post
Share on other sites

C'est bien d'alterner déjà !

 

L'apport en fer et en B12 oui, ça demande une adaptation minimale (quoique ça dépend des gens pour le fer), mais la protéine ne fait pas partie de ces pb. Anémie on connaît (y en a pas plus chez les végé d'ailleurs, mais c'est biaisé par le fait que les végé font *en moyenne* plus attention justement), risques liés au manque de B12 sur des années on connaît, mais problèmes liés au manque de prot' non ^^ en fait, faut limite le vouloir pour être en manque de prot (sauf maladies rares comme d'hab). C'est plus lié à une sous-nutrition qu'à un régime alimentaire, d'où l'existence du problème dans les pays pauvres mais pas ici.

 

Si on veut s'inquiéter des hormones comme celles associées à l’œstrogène, vaut mieux éviter d'aller voir ce que contiennent les produits laitiers, et même la viande dans une certaine mesure :) Pour les phyto-eostrogènes, faut bouffer du soja de façon complètement exagérée pour commencer à s'inquiéter. Après bien sûr, si pb de digestion ou autre, y a plein d'autres légumineuses sur le marché (haricots, lentilles, pois, on les connaît trop peu), pas besoin de faire une fixette sur le soja même si c'est quand même une petite pépite nutritionnelle. D'ailleurs, l'avantage aussi est que comme le soja OGM est interdit à l'alimentation humaine en France (mais pas pour l'alimentation animale), si on achète un truc au soja, celui-ci ne peut venir quasi que de France (sud-ouest). Surtout en magasin bio, mais même en supermarché, c'est devenu un argument marketing.

 

Une des meilleures chaînes que je connaisse pour ce genre de questions est nutritionfacts sur youtube par exemple (en anglais, mais beaucoup de vidéos sont sous-titrées). C'est de la revue de littérature scientifique sur l'alimentation végétale + thèmes connexes. Vidéos courtes, très thématiques donc on trie ce qu'on veut, beaucoup de méta-analyses (le graal en nutrition), et les sources sont continuellement à l'image.

 

  • Like 2
Link to post
Share on other sites

Autant avec de très très gros efforts je pense que je pourrais me passer de viande, autant le fromage, je pourrais pas, j'aime beaucoup, beaucoup trop ça. Et pourtant j'adore la viande, j'adore la nourriture de manière générale. La gastronomie est un des grands plaisirs de la vie. Pour le reste, idéalement je pourrais vouloir me motiver pour la planète mais j'aurais l'impression de me voir sur un bateau en train de couler à essayer de boucher un trou gigantesque dans la coque avec un cure dent. Notre survie ne dépend selon moi tellement pas d'efforts individuels vains malheureusement.

 

En tous cas ce qui me gaverait le plus, en y réfléchissant, ce serait les gens auprès desquels tu as l'impression de devoir te justifier tout le temps. J'aurais aucune patience.

 

 

Edited by Heirate-Mich-07
  • Like 1
Link to post
Share on other sites
il y a 11 minutes, Heirate-Mich-07 a dit :

Autant avec de très très gros efforts je pense que je pourrais me passer de viande, autant le fromage, je pourrais pas, j'aime beaucoup, beaucoup trop ça. Et pourtant j'adore la viande, j'adore la nourriture de manière générale. La gastronomie est un des grands plaisirs de la vie. Pour le reste, idéalement je pourrais vouloir me motiver pour la planète mais j'aurais l'impression de me voir sur un bateau en train de couler à essayer de boucher un trou gigantesque dans la coque avec un cure dent. Notre survie ne dépend selon moi tellement pas d'efforts individuels vains malheureusement.

 

Il y a des rapports qui existent sur ça, notamment le fameux "faire sa part" de Carbone 4 (court et accessible), qui parle empreinte carbone. Selon le degré d'implication de chacun, l'effort individuel est entre 25 et 50% du boulot, c'est énorme. Ça comprend en ordre de grandeur l'alimentation, le transport (voiture/avion), le logement (isolation, chauffage etc). Le reste, le collectif, c'est les services publics, le système énergétique, agricole, etc. Mais tout ça est poreux, et chaque camp entraîne des changements dans l'autre.

Mais même en disant ça, je ressens toujours aussi ce que tu décris en voyant le système dans lequel je suis, avec mes yeux. Ce qui ne m'empêche pas d'être très heureux de mon choix. Pour faire une comparaison claquée, je suis désespéré des violences faites aux femmes ou aux enfants, ce qui ne m'empêche pas d'être très content de ne pas abuser d'elles ou d'eux. Ce cas est facile parce qu'il est implanté profond dans notre cerveau (faupatapélezanfantouléfemme), mais je crois que l'idée reste la même.

 

J'adore bouffer aussi... faut juste construire une nouvelle gastronomie, trouver des alternatives qui plaisent. C'est sûr que ça fait pas rêver de passer de "steak frites" à "frites". Côté gastronomie, ça avance doucement chez nous bien sûr, mais je crois avoir entendu qu'une cheffe qui cuisine végétal avait reçu une étoile Michelin. Ça avance doucement...

 

il y a 17 minutes, Heirate-Mich-07 a dit :

En tous cas ce qui me gaverait le plus, en y réfléchissant, ce serait les gens auprès desquels tu as l'impression de devoir te justifier tout le temps. J'aurais aucune patience.

Je suis partagé sur ça. Peu de gens souhaitent en parler d'eux-mêmes, ce qui est très compréhensible et frustrant à la fois. J'ai envie d'aborder le sujet en me formant sur la façon d'être le plus efficace possible, donc je ne peux pas me plaindre de devoir m'expliquer, c'est moi qui l'ai cherché parce que je souhaite un changement de vision. Tant que je tombe pas sur des gens qui m'insultent, me ridiculisent ou me font comprendre que j'ai un cerveau faible ou atrophié qui ne comprend rien au monde qui m'entoure, ça va. Et même ces gens-là, j'essaie de me dire que c'est une réponse forte naturelle car elle remet en question trop de paradigmes. A moi de trouver une méthode d'absorber ça, idéalement sans agrandir le fossé entre eux et moi, voire en le comblant un peu.

En tout cas, ce qui me frustre le plus quand ça arrive est que je n'arrive pas à faire comprendre une certaine vision. La réaction initiale de rejet ne me choque pas, elle est naturelle, même si elle nous amène un peu dans le mur ^^

Link to post
Share on other sites
il y a 50 minutes, Clem_ a dit :

 

 

Si on veut s'inquiéter des hormones comme celles associées à l’œstrogène, vaut mieux éviter d'aller voir ce que contiennent les produits laitiers, et même la viande dans une certaine mesure :) Pour les phyto-eostrogènes, faut bouffer du soja de façon complètement exagérée pour commencer à s'inquiéter. Après bien sûr, si pb de digestion ou autre, y a plein d'autres légumineuses sur le marché (haricots, lentilles, pois, on les connaît trop peu), pas besoin de faire une fixette sur le soja même si c'est quand même une petite pépite nutritionnelle. D'ailleurs, l'avantage aussi est que comme le soja OGM est interdit à l'alimentation humaine en France (mais pas pour l'alimentation animale), si on achète un truc au soja, celui-ci ne peut venir quasi que de France (sud-ouest). Surtout en magasin bio, mais même en supermarché, c'est devenu un argument marketing.

 

Une des meilleures chaînes que je connaisse pour ce genre de questions est nutritionfacts sur youtube par exemple (en anglais, mais beaucoup de vidéos sont sous-titrées). C'est de la revue de littérature scientifique sur l'alimentation végétale + thèmes connexes. Vidéos courtes, très thématiques donc on trie ce qu'on veut, beaucoup de méta-analyses (le graal en nutrition), et les sources sont continuellement à l'image.

 

C'est bien le soja qui en contient le plus et crois moi avec certaines pathologies tu n'as pas besoin de manger beaucoup de soja pour ressentir les effets (ça marche aussi avec la bière et là ça m'emmerde beaucoup plus!)

Pour les produits laitiers il faut avoir une consommation raisonnable.

Et pour les infos je préfère me référer uniquement à la littérature scientifique et uniquement des revues avec relecture par des pairs.

 

Link to post
Share on other sites

@Clem_ effectivement mais l'effort individuel ça se base sur l'hypothèse ou dans un monde où un mec comme Trump puisse finir par être élu une seconde fois président des Etats Unis tout le monde fasse sa part individuelle, et même avec ça je présume que c'est trop tard pour que ça suffise sans un effort mondial global et intense. Je me bats au quotidien pour essayer d'être bon esprit, j'utilise pas de voiture, uniquement les transports en commun, le covoiturage, le stop et les potes, je voyage jamais en avion, je trie, j'achète très peu de fringues et j'essaie d'éviter de le faire chez des merdes comme Shein etc, j'achète au max des produits non industriels, de saison, bref je fais mes efforts pour être "correct" sans être parfait non plus. Donc je n'envisage pas cet effort là actuellement.

 

Et pour la nourriture, ayant des amis vegan, ou végétariens, j'ai déjà fait plein de resto, bouffes et ai moi même cuisiné vegan. Et y a plein de trucs très bons. Mais je me vois pas manger exclusivement ça x)

Edited by Heirate-Mich-07
  • Like 1
Link to post
Share on other sites
il y a 8 minutes, Ecureuil de mauvais poil a dit :

C'est bien le soja qui en contient le plus et crois moi avec certaines pathologies tu n'as pas besoin de manger beaucoup de soja pour ressentir les effets (ça marche aussi avec la bière et là ça m'emmerde beaucoup plus!)

Pour les produits laitiers il faut avoir une consommation raisonnable.

Et pour les infos je préfère me référer uniquement à la littérature scientifique et uniquement des revues avec relecture par des pairs.

 

Je te crois sans pb, ma mère a le même problème x) Reste que pour l'immense majorité des gens, le problème des phyto-oestrogènes est anecdotique par rapport aux produits laitiers (sauf maladie particulière, comme toujours). En gros, c'est un filon facile à creuser (on est allé jusqu'à dire que j'aurai des seins qui poussent), comme le fer ou la B12.

Évidemment c'est le top d'aller aux articles eux-mêmes, j'encourage tout le monde à se limiter à ça et aux personnes qui ont gagné la confiance de leurs pairs en vulgarisation. En faisant quand même attention au financement des études, les interbev et équivalents financent certaines recherches dans des petites revues relues par les pairs, mais c'est marqué dans les articles). Sauf que d'expérience, on atteint vite un plafond, les gens n'y vont pas. Le médecin chercheur de nutritionfacts ne fait que ça : faire des résumés thématiques de l'état actuel de la littérature, beaucoup plus abordable pour ceux qui n'ont pas envie d'aller aux articles. Après, si on ne croit rien en dehors des articles eux-mêmes sans vouloir y aller non plus (c'est du vécu, et je ne parle bien sûr pas de toi), je n'ai pas de solution, et je me demande bien si la personne réalise qu'elle croit plein de choses qu'elle a acquises en dehors de la littérature (comme tout le monde évidemment), et que ce serait chouette de se pencher là-dessus ^^

Link to post
Share on other sites

En dehors de la nourriture il a effectivement beaucoup de domaines où on peut faire des efforts (déplacements,habillement, logement..)

Pour la bouffe la règle n°1 c'est de ne pas manger des produits ultra transformés (et c'est souvent les cas des produits à base  de soja comme les pseudo yaourts)

Par ailleurs un médecin est un médecin pas un scientifique. Cela ne vous parait peut-être pas évident mais pour de vraies bonnes études avec des stats solides mieux se référer aux organismes de recherche.

Je vous apparais peut-être méprisante et têtue mais j'ai un peu d'expérience dans le domaine...

Et pour le soja la consommation devrait être très limitée surtout pour les femmes même si elles n'ont pas de pathologies de type cancers du sein ou endométriose.

 

Et comme c'est vendredi et jour de marché chez moi ce soir je me tape une douzaine d'huitres (vive les mois en R)

  • Like 2
Link to post
Share on other sites

Create an account or sign in to comment

You need to be a member in order to leave a comment

Create an account

Sign up for a new account in our community. It's easy!

Register a new account

Sign in

Already have an account? Sign in here.

Sign In Now
×
×
  • Create New...