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Making of du clip Mein Land


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Universal Music a posté le <a href="http://www.rammsteinworld.com/discographie/clips/mein-land">making of du clip <em>Mein Land</em></a>. Pendant 28 minutes, les membres de Rammstein discutent évidemment de la vidéo, mais abordent aussi la signification des paroles de la chanson et parlent du best of et de la tournée Made In Germany.<br />

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» <a href="http://www.rammsteinworld.com/discographie/clips/mein-land">Voir le making of</a> (allemand sous-titré anglais)

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Je n'ai pas tout compris (parle pas Anglois et encore moins Allemand), mais j'ai tout vu. C'est qu'avec leurs conneries, ils me feraient presque aimer le clip :lol: Non, sans rire, en gros, ils se sont bien marrés, tant mieux pour eux mais ce serait bien de penser à nous aussi, une fois de temps en temps ; le décalage avec les paroles n'est pas une mauvaise idée, c'est vrai, mais ça n'enlève rien au fait que le clip va dix fois trop vite et que c'est un auto-plagiat d'Âkerlund <_< À ce sujet, je suis choqué, ils prennent vraiment Herr Katastrophe pour un demi-dieu, quoi :blink: Au passage, GG les images du tournage trois fois mieux que celles du clip :lol:

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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Voilà ce que j'ai tiré de ce making-of:

Quasi une demie heure de making of tout d'abord c'est sympa (de nouvelles images du groupe, les entendre parler etc. c'est toujours cool), au moins on saura tous que le clip a été avant tout une grosse partie de rigolade! Je pense qu'il ne faut pas s'offusquer si le groupe y dit que ça a été super pour eux, et Doom qui ajoute que c'est le meilleur shoot video qu'il ai jamais fait, car contrairement à un clip où ils doivent mettre du leur pour travailler le jeu d'acteur etc. ici ils se la sont coulée douce, entourés de filles comme ils semblent aimer, sous le soleil et surtout, ils l'ont beaucoup répété: avec Jonas ils n'ont rien à faire! Ils débarquent sur la plage et n'ont plus qu'à se soucier de leur bronzage! Forcément ambiance plus détendue, plus encline à la rigolade. Rammstein n'a plus rien à prouver, ils ne fabriquent plus leurs costumes dans du papier aluminium, Till a déjà déversé tout ce qu'il avait à dire dans les premiers albums etc. Aujourd'hui ils approchent la cinquantaine, ils ne sont pas du tout dans l'optique d'arrêter le groupe comme ils disent dans le making-of mais je pense qu'ils veulent désormais profiter de ce qu'ils ont acquis et se faire plaisir. ^^ Ils ont l'air de se plaire à faire cela aujourd'hui c'est mieux que s'ils avaient l'air totalement ennuyés par la musique et par leur boulot. Till qui sourit autant et qui parle à la caméra ça fait très plaisir!

J'ajoute qu'ils insistent bien sur le fait que leur contrat incluait la sortie d'un best-of et qu'ils ont tout fait pour reculer cette sortie à laquelle ils ne pouvaient pas couper.

Ils vont tourner encore un bon moment, jusqu'à août si on peux inclure d'éventuels festivals, après quoi ils feront une pause amplement méritée! Et ils nous reviendront rapidement avec un nouvel album!

On espère juste qu'avec le prochain album ils se seront assez éclaté auparavant pour sortir un truc plus sérieux!

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Forcément ambiance plus détendue, plus encline à la rigolade. Rammstein n'a plus rien à prouver, ils ne fabriquent plus leurs costumes dans du papier aluminium, Till a déjà déversé tout ce qu'il avait à dire dans les premiers albums etc. Aujourd'hui ils approchent la cinquantaine, ils ne sont pas du tout dans l'optique d'arrêter le groupe comme ils disent dans le making-of mais je pense qu'ils veulent désormais profiter de ce qu'ils ont acquis et se faire plaisir. ^^

Bah quand on y réfléchit, on s'est un peu fait arnaquer dans cette histoire, si on compare l'âge des musiciens à celui du groupe : Sascha Konietzko de KMFDM a cinquante ans, donc seulement deux de plus que Till, mais KMFDM en affiche dix de plus au compteur que Rammstein! Et en termes d'albums, je n'en parle pas (bon, faut voir aussi que KMFDM se viande une fois sur deux^^). Le rideau de fer a amputé R+ d'une bonne partie de la carrière qui aurait pu être sienne.

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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Bah quand on y réfléchit, on s'est un peu fait arnaquer dans cette histoire, si on compare l'âge des musiciens à celui du groupe : Sascha Konietzko de KMFDM a cinquante ans, donc seulement deux de plus que Till, mais KMFDM en affiche dix de plus au compteur que Rammstein! Le rideau de fer a amputé R+ d'une bonne partie de la carrière qui aurait pu être sienne.

J'en parlais un peu hier, ils ont débuté Rammstein ils n'avaient déjà plus 20 ans... C'est con quand je voit mon père qui a connu Iron Maiden par exemple quand il était jeune, aujourd'hui mon père en a 64 et Iron Maiden sort encore des disques...

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Je te devance Kam! :P

Comme promis la traduction en français (je me suis basée surtout sur les sous-titres par souci de rapidité, et quand je m’en éloigne, c’est uniquement parce que j’entends quelque chose de différent en allemand - remarquez: ça m'a pris trois plombes pour au final peu d'infos mais c'est toujours bien de partager! :D ) :

PAUL: Nous sommes ici pour filmer le clip d’une des chansons inédites du best-of. Comme nous nous trouvons au même endroit que le réalisateur, nous avons décidé de le filmer ici. C’était comme un signe du destin : il habite ici et il se trouve que nous y sommes venus et que nous avons un peu de temps entre le concert à Las Vegas et celui à Mexico. De plus, on a toujours voulu filmer un clip sur une plage, alors c’était parfait.

SCHNEIDER : Nous avons toujours rêvé de filmer un clip sur une plage avec plein de filles, comme le font les rappeurs. Maintenant je sais pourquoi ils font ça (rires) parce qu’on y prend beaucoup de plaisir.

Nous voulions filmer dans le style des années 50. A l’époque, les couleurs n’étaient pas aussi criardes ou tape-à-l’œil – parfois elles étaient plutôt pastel. Mais les couleurs criardes sont aussi jolies. (Schneider dit en fait « bunt » qui signifie plutôt multicolore, bariolé.) Et quand on essaye de faire une vidéo ou quelque chose s’en approchant qui rappelle une autre époque, on peut comme ressentir comment ça devait être, de danser sur la plage en montrant sa bonne humeur, et de porter des vêtements si mignons. Mais c’est probable que les gens le ressentaient différemment à cette époque.

OLLIE : Clairement, on ne pouvait pas faire mieux : prendre l’air frais près de l’océan ; du beau monde ; un bon réalisateur ; l’équipe chargée du making-of est chouette… donc on a toutes les bonnes raisons d’être ici.

FLAKE : Avec les femmes, c’est comme retourner à l’école, quand il fallait assister au cours de sport ensemble. Cela rend une situation embarrassante encore plus pénible. C’était pour moi plus difficile de s’entraîner quand les filles me regardaient.

POTICHES : Ils sont super gentils. Ouais, très drôles et aimables. C’est drôle de les regarder danser. Mais j’adore ça ! Ils sont cool, des gars gentils. (Celle de gauche ajoute : « c’est très bien » en allemand :D )

FLAKE : J’aurais préféré qu’on nous filme séparément : nous d’un côté, les femmes de l’autre.

SCHNEIDER : Nous filmons ce clip dans un style qui paraît très prétentieux car les productions télévisées de cette époque étaient comme ça ; on en faisait des tonnes (« überzogen » = garni, recouvert). Ils riaient et souriaient tout le temps à la caméra, ils avaient l’air heureux, happy (Schneider répète bien le mot en anglais), ils étaient comme super contents d’être là. C’est ça qui donne autant de plaisir à faire ce clip.

POTICHES : Nous sommes heureuses d’être à la plage. (rires) Ouais, c’est bien de travailler tout en étant à la plage.

RICHARD : C’est quelque chose que tous les groupes aimeraient faire : filmer un clip à la plage avec 40 filles, où tout le monde est heureux, tout le monde danse, tout le monde fait la fête. Ça ne nous correspond pas vraiment, mais en même temps, nous faisons volontiers ce genre de chose.

PAUL : Toute la journée, on nous a recouvert le corps de peinture (fond de teint ?) pour nous donner un bronzage très californien. Et du coup, le soleil ne pouvait pas atteindre ma peau délicate, mon teint blême typiquement berlinois ; ça n’a eu aucune conséquence. Je pense quand même avoir peut-être attrapé un coup de soleil – mais je ne suis pas encore sûr.

POTICHE : J’adore ce teint doré ; ça rend super bien, ça fait très surfeur.

POTICHE 2 : La plage, les planches de surf, les blondes californiennes qui swinguent…on a vraiment une touche californienne dans ce clip.

SCHNEIDER : Je n’oublierai jamais ce jour : c’est le meilleur tournage que j’ai fait jusqu’à présent.

OLLIE : Nous avons grandi avec ce genre d’images, Hasselhoff dans Alerte à Malibu évidemment, et on les reproduit ici : des couleurs intenses et lumineuses, je ne suis pas trop sûr concernant le style de vie, peut-être on peut appeler ça la pop culture.

POTICHE : Je pense que ce clip, dans la manière où tout est organisé, est très intéressant, car leur musique est plutôt « heavy » et ils ont plutôt l’air sombres, mais visuellement, leur style est lumineux/léger, et coloré, et ce jeu sur les contrastes fonctionne très bien. Je suis impatiente de voir ce que ça va donner.

POTICHE 2 : C’est si différent de ce qui se fait ailleurs.

PAUL : On a l’impression qu’il y a 500 personnes qui travaillent ensemble sur un clip qui ne durera que 3 minutes. Nous nous en réjouissons, c’est juste incroyable ! Nous avons aussi réalisé un film, qui n’est jamais sorti à cause de problèmes avec les droits, et il y avait à peu près le même nombre de personnes ; il y avait même un gars pour tenir ma serviette !

RICHARD : Bien sûr que ça casse un peu notre image, mais nous l’avons déjà fait dans beaucoup de clips, en particulier avec Jonas. On peut penser à Pussy, par exemple, ou à MgM.

Ça nous amène à un niveau que moi, je trouve très bien. (Moi non plus, je pige pas trop cette phrase. ^_^ ) Ce que j’aime avant tout chez lui (Akerlund), c’est qu’on n’a pas à s’inquiéter de quoi que ce soit. Tout fonctionne très bien, c’est très bien organisé, et ça coûte très cher. (rires)

AKERLUND : Pour ce genre d’idée, normalement, on filmerait pendant deux jours. Mais nous ne pouvions pas à cause des horaires imposés.

PAUL : Je pense qu’ils ont ici ce qu’on appelle en bon allemand un « curfew » (couvre-feu), c’est-à-dire, pour ceux qui ne sont pas familiers avec la langue anglaise, que le temps passé sur le parking est limité. A 15h il fallait quitter les lieux, sinon les policiers venaient nous foutre dehors avec leur matraques.

AKERLUND : Alors je me suis dit : « bah fais chier, faisons-le en un jour ! » Donc je savais que ça allait être une longue journée.

Le bon côté, c’est que nous sommes habitués à ce genre de stress et nous avons aussi l’habitude d’improviser pas mal. Si un truc ne marche pas, on laisse vite tomber et on filme autre chose. Mon truc, c’est qu’il y a trois caméras et le plus important, c’est qu’elles filment toutes, tout le temps ! Je ne peux pas vraiment être partout, mais je sais que je dispose de beaucoup d’images et que je suis avec des gens en qui j’ai confiance.

TILL : C’est tout aussi bien de lui faire confiance. Je crois que personne d’autre n’aurait réussi à nous faire porter des chemises hawaïennes et ces maillots de bain affreux. Nous aurions dit « stop » à n’importe qui d’autre et lui aurions répondu « c’est trop ridicule, trop ‘goofy’ (stupide) et trop débile ». Nous lui faisons confiance et il sait comment emballer tout ça. C’était extrêmement drôle, sûrement le tournage le plus drôle que j’ai fait. Nous avions auparavant cette image si sérieuse, un peu martiale, ce côté indus et gothic. Ici, c’est un numéro complètement différent, d’être dans des tenues hawaïennes, avec l’attirail du surfeur.

AKERLUND : Tout ça aurait été stupide sans moi. Mais ils ont le même effet sur moi. Très peu d’artistes, avec qui j’ai pu travailler, ont la capacité de tirer le meilleur de moi-même, et de tout le monde. Depuis la première fois que j’ai travaillé avec Rammstein, j’ai l’impression que c’est spécial, que c’est différent, et qu’ils me poussent à créer d’une manière très différente de ce que je ferais normalement, ou d’une manière que je n’aurais même imaginée. C’est quelque chose de très rare parce que je travaille avec des artistes de tous horizons, et j’apprécie la différence extrême entre mes clients…mais ce mec… (Richard arrive et le prend dans ses bras)

RICHARD : Je t’ai laissé ma guitare, la « brûlée ».

AKERLUND : Ouais !

RICHARD : Merci beaucoup, mec.

AKERLUND : Pour ma collection !

RICHARD : Ouais, voilà. « So I talk to you ! » (manière de dire “on s’appelle” ou “on se revoie bientôt »)

AKERLUND : Okay. Si tu es dans le coin demain, je suis à la maison ( ? pas sûre de ce qu’il dit à la fin).

POTICHE : J’étais en fait dans un clip de Lady Gaga, dans Telephone, que Jonas a réalisé. Je sais qu’il a aussi réalisé Pussy, j’ai droit de le dire ? (Rah les Américains ! :rolleyes: ) J’ai vu ce clip aussi, et j’aime beaucoup.

POTICHE 2 : Je connais le clip Pussy parce que je suis dans l’industrie (du porno), enfin, tu vois, il y a des filles dans ce clip qui bossent dans cette industrie. C’était en fait la première fois que j’entendais parler de Rammstein.

TILL : Je n’avais jamais fait un truc pareil, faire des chorégraphies, des prestations humoristiques, devoir sourire tout le temps. C’est vraiment pas mon truc ! Mais je pense que ça rendra bien ; il sait comment emballer tout ça.

SCHNEIDER : Avec Jonas, je n’ai pas besoin de voir le résultat. Ça me suffit qu’il dise qu’il s’occupera du clip. Pour moi, c’est une garantie que le clip sera bien.

FLAKE : C’est un bon type. C’est agréable d’être avec lui, il est sympa et suédois. Et puis, c’est drôle de faire ça.

OLLIE : Nous avons totalement confiance en lui. Avec Jonas, l’idée est formulée en une phrase et nous avons vraiment du mal à voir où il veut en venir au début. Mais nous lui faisons confiance et nous arrivons sur le lieu de tournage en sachant que ça va bien marcher à nouveau.

AKERLUND : Nous avons fait pas mal de choses ensemble, et la dernière, c’était la performance live, qui était en fait leur véritable spectacle sur scène. Je suis très fier de ce clip. Nous avions tant d’idées avant de filmer, et je suis vraiment heureux d’avoir réalisé un clip live avec Rammstein. On fait toutes sortes de trucs dingues avec eux, et ils aiment jouer différents types de personnages, mais les meilleurs personnages, c’est quand ils sont Rammstein, sur scène, et qu’on les voit jouer. Et je suis si heureux d’avoir immortalisé ça dans ce clip, parce que c’est ce qu’est Rammstein, une excellente prestation scénique, donc j’adore ce clip.

FLAKE : C’est très difficile de faire un clip avec les paroles de Mein Land parce qu’on pense tout de suite à quelque chose de politique, avec les pays, les drapeaux et tout ça. D’ailleurs, quand on interprète les paroles ligne par ligne, c’est très ennuyeux. C’est pour cette raison que nous avons décidé de faire un clip qui amènerait les paroles à un autre niveau.

Le thème du surf est si drôle et si libérateur, par rapport aux paroles, et ça les rend du coup plus intéressantes.

SCHNEIDER : Les paroles ont un côté provocateur, nous nous en sommes bien rendu compte. Nous avons passé beaucoup de temps à en discuter, car nous voulions mettre ce morceau sur le dernier album. Et les discussions étaient interminables, pour savoir si les paroles allaient être incomprises ou pas, car elles laissaient place à tant de mauvaises interprétations.

TILL : A la base, c’était parti d’une idée bien différente qui a évolué vers ce que c’est devenu. Je ne me souviens plus de l’idée d’origine, c’était plutôt un processus. Pendant cinq ou six ans, nous l’avons mise de côté et nous n’avons cessé de la sortir du tiroir.

AKERLUND : Till m’a dit que, quand il a eu l’idée des paroles, il était sur une plage. Et ça m’a fait pensé à ça, à l’image des Beach Boys ; j’avais toujours cette image en tête, de Rammstein avec des chemises assorties. Ça allait avec le sens de l’humour et l’esprit de Rammstein.

RICHARD : En fait, nous sommes revenus là où Till a écrit les paroles. Il les a écrites parce qu’un jour, il est venu surfer ici, et qu’apparemment, il a eu des soucis avec les jeunes surfeurs du coin.

FLAKE : Till écrit les paroles et nous les passons en revue ensemble, pour vérifier si nous arrivons à nous identifier aux paroles, méthode que me plaît bien. Cet état d’esprit « où vas-tu ? où vas-tu donc ? » a fini par évoluer et je vois plutôt l’image d’un globe-trotter (littéralement « éternel voyageur/touriste »), je trouve que c’est une jolie image. Je pense que les gens en penseront autre chose et de toute façon, ils doivent s’en faire leur propre idée. La manière dont le peuple va (/les gens vont) interpréter les paroles est toujours imprévisible.

OLLIE : C’est notre langue qui pousse les gens à réfléchir.

PAUL : Je les comprends de manière très abstraite : c’est quelqu’un sans passeport – je suis sûr que ça arrive, ça doit bien arriver – qui débarque sur Terre – il pourrait très bien être un extraterrestre, ou quelqu’un qui a perdu son passeport et qui veut entrer dans un nouveau pays, peu importe – il n’a pas de passeport et veut entrer dans notre monde mais personne ne le laisse entrer. Il tente sa chance dans tous les pays et tout le monde lui répond : « C’est mon pays ! »

Donc la chanson est bien ordinaire. Mais c’est sûr que lorsque Rammstein chante « Mon pays ! », tout le monde va penser qu’il s’agit de l’Allemagne, puisque tous les Allemands penseraient que ça fait référence à l’Allemagne et que ça veut dire que les étrangers n’y sont pas les bienvenus. Chacun peut décider pour lui-même, et en penser ce qu’il veut. Nous avons préféré la première interprétation. Voilà. Au fil du temps, nous avons remarqué que ça dépend aussi de la manière dont on chante les paroles ou de la personne qui parle. Quand nous chantons « fruits effrontés » (voix grave – remarquez : il fait un jeu de mot avec « fruits frais » = « frische Früchte » et « fruits effrontés/insolents » = « freche Früchte »), les gens y perçoivent quelque chose de négatif, contrairement à « fruits effrontés » (voix douce), donc ça va avec la musique. Et quand Till chante Mein Land, beaucoup pensent que c’est trop. Nous pouvons vivre avec ça parce que nous aimons les contrariétés.

Oui, l’idée de Jonas, c’était qu’on commence de manière gentille la journée, puis qu’on termine sur une note moins gentille la nuit venue.

POTICHE : Je ne sais pas ce qui va se passer cette nuit. J’en entendu des rumeurs, que ça va être dingue. (rires)

D’habitude, c’est moi qui enlève le haut, mais je suis bien contente que tu fasses le boulot !

POTICHE 2 : Oh mais de rien ! (rires) ( :rolleyes: )

FLAKE : Nous devons jouer à nouveau et la fête doit virer à l’excès.

RICHARD : Je pense que chaque disque est marque pour nous une nouvelle étape, comme une autre porte qui s’ouvre. Dans le groupe, nous en voyons des vertes et des pas mûres émotionnellement, et j’ai l’impression que nos albums ont une valeur spéciale à nos yeux, et c’est comme ça pour chaque album. En ce moment, nous sommes de très bonne humeur (Richard emploie le mot « Stimmung » qui renvoie aussi à des instruments bien accordés ^_^ ) et vraiment très heureux. Je touche du bois, j’espère que ça durera.

SCHNEIDER : Un best-of signifie souvent une pause, ou un break, car on a l’impression qu’après une longue période de tournée en particulier, on a souvent besoin d’une pause plus longue pour récupérer un peu et prendre le temps de trouver de nouvelles choses et de nouvelles idées. Nous avons déjà fait 6 albums et nous sommes ensemble depuis déjà longtemps, et les chansons appartiennent à des décennies différentes, à des époques différentes. Je suis presque impatient de faire cette pause, je pense que c’est bien compréhensible.

PAUL : J’espère que les gens ne vont pas croire que nous nous séparons à cause de ce best-of.

TILL : Se séparer ? (rires) Bien sûr que nous nous séparerons ! Ce best-of devait en fait sortir il y a deux ou trois ans, nous avons seulement essayé de le repousser parce que… Je suis sûr que les fans penseront toujours qu’on se sépare à cause d’un best-of, ou qu’on les a roulés en quelque sorte. C’est juste une compilation de bonnes chansons, ce qui est toujours bien d’avoir sur un seul disque. J’aime bien l’idée. Nous avons fait la même chose avec les clips.

RICHARD : En fait, un jour ou l’autre, il faut bien sortir un best-of. C’était déjà prévu depuis des années ; nous avions signé pour ça avec le contrat et nous avions simplement continué à le retarder parce que ça ne nous intéressait pas vraiment. Puis, le moment est arrivé, où nous nous sommes dit : « Okay, le moment est venu. Nous voulons continuer la tournée, mais changer un peu le show », et le best-of rentrait bien dans cette optique. Et voici le premier single Mein Land.

OLLIE : Nous allons faire une tournée best-of, c’est sûr. Et évidemment, nous allons accepter toutes les bonnes occasions jusqu’à ce que nous n’en ayons plus envie. Puis nous retournerons probablement en studio.

SCHNEIDER : Du coup, nous allons jouer surtout les meilleures chansons du groupe et beaucoup d’entre elles contiennent des effets particuliers, certaines n’ont pas été jouées depuis longtemps et seront comme réactivées.

TILL : Nous allons simplement ouvrir notre boîte à astuces : vieux effets, vieilles chansons. Et nous devons arranger l’ensemble pour que ça passe bien. En bonus, une nouvelle scène, de nouveaux costumes, pour jouer le meilleur du meilleur/best-of en quelque sorte. Puis utiliser les vieux effets, le manteau enflammé, l’effet « Bück dich », les fontaines, les chaussures à étincelles, etc.

SCHNEIDER : Je pense que beaucoup de gens y verront une tournée grandiose.

RICHARD : Nous commençons en novembre en Europe jusqu’en décembre, puis nous faisons une pause à Noël, enfin nous reprenons la tournée en février et mars, encore en Europe. Après une petite pause, nous retournons en Amérique.

TILL : Nous avons joué ici dans des salles il y dix ans pour des festivals avec des groupes majeurs comme Korn, Limp Bizkit, Ice Cube et SOAD, mais cette fois nous jouerons tout seuls dans les mêmes salles. Je suis impatient de voir ce que ça donnera.

PAUL : Quand les mecs de Tool disent : « Votre concert hier était si cool ! »…

SCHNEIDER : Nous sommes heureux d’entendre ce genre de remarques, évidemment, ou quand le concert affiche complet, ou quand de grandes salles sont sold-out rapidement, pour nous tous c’est un grand tournant dans notre carrière. Et, à présent, on peut dire que nous avons atteint un niveau équivalent partout dans le monde. C’est assez incroyable de constater que nous avançons toujours dans notre carrière.

PAUL : Enfin, ou bien, étrangement, nous avons du succès en Amérique, succès que la plupart des gens en Allemagne pensaient que nous avions déjà.

Les Américains sont juste frappa-dingues de nos effets. Ils sont tellement enthousiasmés ! (rires) Le chauffeur de bus, un vieux type, nous a dit : « Hey mec, ça fait 20 ans que je fais ce job, j’ai même conduit Jimi Hendrix à son concert un jour. Mais je n’ai jamais vu un truc pareil ! » Bien sûr, nous gardons les pieds sur terre. Apparemment, c’est peu commun de jouer avec le feu par ici. En Allemagne, les fans disent « Ouais, pas mal, j’aime beaucoup la scène » mais les mecs, ici, sont complètement assommés par nos effets. On pourrait penser qu’ils ont déjà tout vu dans le domaine du spectacle, mais pas du tout.

RICHARD : Nous avons écrit un bout d’histoire de la musique allemande en Amérique. Et nous pouvons en être fiers. En fait, nous sommes plutôt « happy ».

PAUL : Nous jouons partout dans le monde et à chaque fois, les concerts sont complets. Et ça nous fait plaisir – je ne vois pas comment ça ne pourrait pas. Et je ne connais rien de mieux. Je pense que les autres pensent exactement la même chose.

SCHNEIDER : J’ai souvent pensé qu’avec Rammstein, nous avons déjà tout fait. Nous venons d’Allemagne de l’Est. C’est derrière le Mur que nous avons grandi et jamais nous aurions pensé que notre pays un jour disparaîtrait. Même lorsque nous sommes devenus musiciens, jamais nous avions imaginé que nous jouerions ailleurs que dans nos villages respectifs. Puis il y a eu la Chute du Mur, et nous avons fondé ce groupe, et nous avons eu tant de succès avec. Et souvent, nous avons atteint un tel succès que des fois, je me disais : « ça y est, nous ne pourrons pas aller plus loin ». Mais ça n’a jamais cessé. Beaucoup d’entre nous a déjà dit : « Ce qu’on a achevé est bien suffisant. » Mais nous avons toujours fait plus. Et je crois qu’on ne doit pas couper toutes les possibilités à la racine/dans son esprit mais qu’on doit plutôt se dire : « Ouais, ça continuera toujours ainsi/ça finira jamais ».

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RICHARD : Ce que j’aime avant tout chez lui , c’est qu’on n’a pas à s’inquiéter de quoi que ce soit.

Je suis en train de regarder le making of, j'ai tilté quand il a dit ça :ph34r:

Sont bien beaux en maillots et en faisant des chorégraphies idiotes :lol:

Edited by roger keith
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Merci pour la traduction, Ludi. ;)

PAUL : On a l’impression qu’il y a 500 personnes qui travaillent ensemble sur un clip qui ne durera que 3 minutes. Nous nous en réjouissons, c’est juste incroyable ! Nous avons aussi réalisé un film, qui n’est jamais sorti à cause de problèmes avec les droits, et il y avait à peu près le même nombre de personnes ; il y avait même un gars pour tenir ma serviette !

Quelqu'un sait de quel film il parle ?

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@ Ludi : ha ben mince, je viens de finir ! punaise c'était très, trop long à retranscrire...mais qu'il est bavard ce Paul.

Bon, allez, pas grave, ta version est sans aucuns doutes bien mieux traduite que la mienne. Pas de regrets :D

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@ Ludi : ha ben mince, je viens de finir ! punaise c'était très, trop long à retranscrire...mais qu'il est bavard ce Paul.

Bon, allez, pas grave, ta version est sans aucuns doutes bien mieux traduite que la mienne. Pas de regrets :D

Ah merde! Après, tu peux toujours la poster pour que je regarde les différences. Je trouvais parfois la traduction des sous-titres trop approximative (en même temps, c'est normal, ils sont obligés de raccourcir), du coup, j'ai pas mal cogité par moment pour trouver la bonne expression.

Le plus long, avec Paul, c'est qu'il se répète sans se répéter! :lol: Il y a toujours un effet à ses digressions.

Edited by LudicrousC
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@ Ludi : non non j'ai fait ça à la va-vite sur mon portable, je ne m'attendais pas à ce que ce soit si long. Ta trad est absolument parfaite, la mienne fait figure de brouillon en regard. Surtout en ce qui concerne les "potiches", je les ai expédiées vite fait. :)

Enfin bon, dur métier. Fiou.

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Mériterait de figurer sur le site tout ça, tiens :)

Je vais attendre la traduction officielle, puisque les sous titres français seront présents sur la super deluxe de MIG. J'aurais qu'à les extraire :)

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