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[Buffalo Biffle 7672]

Ptin j'en raconte des conneries

[SternInDerNacht 1843]

il y a 1 minute, Buffalo Biffle a dit :

Ptin j'en raconte des conneries

C'est pour ça qu'on t'aime 

 

(#niais/20)

Edited May 17, 2021 by SternInDerNacht

[Ein kleiner Mensch 8460]

il y a 21 minutes, SternInDerNacht a dit :

C'est pour ça qu'on t'aime 

 

Sans plus, pour ma part. 

[Heirate-Mich-07 5332]

Je suis en train de découvrir Venomous Rat Regeneration Vendor de Rob Zombie, il passe clairement bien.

[Ale 1682]

Ohé ! 

En ce moment, j'écoute pas mal de machins axé sur l'ambiance (à ne pas confondre avec "l'ambient" proprement parlé), et qui de fait fonctionnent pas mal lors d'une session de jeu ou bien en travaillant. Je m'étais déjà amouraché du post-rock l'an dernier, et là je poursuis un peu plus avec des trucs plus prog. C'est rare que j'écoute des albums entiers par contre, je slalomme souvent entre des titres pris à part, mais je peux tenter un petit topo de mes dernières découvertes des deux dernières semaines : 

Waxworm - Mea Kulpa : premier album d'un projet qui va et vient depuis 2008 apparemment, il s'agit d'un groupe d'indus' qui part dans la direction totalement opposée à la vision punchy, grand spectacle, dansant de ce que la scène propose majoritairement depuis bien vingt ans maintenant. Ici, la guitare est pratiquement absente et il en va de même de la voix (et quand cette dernière est présente, c'est uniquement pour sa sonorité, se déployant en onomatopées plutôt qu'en textes). C'est une musique oppressante et lugubre, froidement mécanique... Mais qui par moment affiche un soupçon de lumière et d'espoir presque cathartique comme c'est le cas sur "Raptus" par exemple. 

L'album n'est malheureusement pas encore sorti et il ne semble pas y avoir de singles sur Youtube... Désolé, va falloir prendre votre mal en patience ! Mais pour l'anecdote, je me suis abonné au groupe sur Instagram et non seulement ils se sont abonnés en retour, mais ils m'ont remercié de l'abonnement. Lorsque j'ai expliqué que je les avais connu grâce à mon taf de chroniqueur pour un fanzine, on s'est mis à papoter pendant une trentaine de minutes ! Sympathiques donc. 

King Buffalo - The Burden of Restlessness : Tu me fous du Zdzisław Beksiński en couverture et déjà tu peux être certain que ça va m'intéresser (même si ce n'est plus hyper original, soyons clair). On a encore droit à un album plutôt déprimant et pour cause : l'interview de Sean McVay (chanteur-guitariste du projet) fait état d'une période très noire et peu réjouissante, abreuvée d'un cocktail néfaste de soucis familiaux, société américaine en lambeaux et fond de pandémie. L'album paraît pourtant moins grave et morose que celui de Waxworm (et bien loin des ténors du Doom ou du Black). Au contraire, sa voix douce et grave forme un bon contraste avec la lourdeur des textes, tandis que les mélodies sont tantôt cosmiques et tantôt puissantes, parfois même un peu joueuses. Je connaissais pas du tout le groupe, mais ce premier album d'un triptyque, à paraître avant la fin de l'année, me plaît grandement ! Du "heavy psych rock" avec l'ajout du post et de prog rock. Une belle petite mixture ! 
 

Epoch of Chirality : Autre projet ayant mis des plombes à se concrétiser (à croire que la pandémie aura servi à quelque chose ), et c'est pas rien de le dire : ça fait vingt ans que Richard How potasse ce projet un peu fou au nom étonnant. J'ai une grande admiration pour les multi-instrumentalistes par ailleurs, peu importe le résultat final. Et ici, le pari est plutôt réussi. On a quelque chose de grand, de cosmique, de versatile, avec des sonorités très variées et étonnantes. Que ce soit sur un "Undercity Rising" presque rétro-vidéoludique, la progression magistrale de "Labyrinths" qui fidèle à son titre nous emmène dans tous les sens, et alors ma petite préférence avec "Caravan to the Midnight Mountain" et son ambiance orientale... J'ai l'impression que c'est sorti de nul part, mais c'est pépite. Je surkiffe les albums qui nous emmène dans un autre fragment d'univers à chaque titre plutôt que de sortir la même purée sur 45 minutes. 
 

Bonus : Mudeth - Antibirth Volume 3 : Je crois qu'à part Deminion, tout le monde s'en contrefout de mes longues sessions sur Binding of Isaac depuis la sortie de sa dernière extension des plus généreuses. Mais qu'importe : la BO est toujours l'une de mes favorites tout jeu vidéal confondu. Parce que faut le dire : j'ai tendance à bien moins kiffer les BO ne faisant office que d'habillage et d'ambiance. Je leur préfère nettement des titres avec des tripes, des titres qui restent en tête, des titres qui n'ont rien à envier à ceux d'artistes se produisant en concerts. Alors quand on a les deux comme sur Binding of Isaac, on lève les pieds et on savoure. Mais autant Ridiculon m'avait toujours laissé un peu pantois en dehors des thèmes de boss, mais alors la bande-son de Mudeth est rapidement devenu l'un des éléments iconiques du mod "Antibirth". Des titres plus dansants, plus variés, plus singuliers, plus tranchants... On est loin de la simple atmosphère proposée par Ridiculon pour au contraire avec des titres oniriques, sensoriels, puissants ou impressionnants. Et le meilleur dans tout cela? C'est que Repentance semble avoir réveillé le meilleur de ces deux artistes. Ridiculon nous sort ainsi le nouveau thème du Mausoleum, le déjà cultissime "Living in the Light" ou encore le titre macabre qui accompagne les égoûts de "Dross". Mais de son côté, Mudeth sublime le thème du "Void". Il éclate les simples compléments des "Flooded Caves" et du "Burning Basement" et propose même une note poétique lorsque l'on tombe sur une Angel Room... Désolé Ridiculon, même si ton influence sur la saga est indélébile (il incarne le père et sa femme incarne la mère après tout!), mais Mudeth redéfinit totalement ce qu'une BO devrait être, et je lui souhaite amplement de trouver du travail auprès d'un autre studio de développement. Il le mérite amplement, et je trouve presque ça honteux d'avoir recycler l'équipe d'Antibirth sans proposer un post au compositeur indien. Même en voulant garder une homogénéité musicale, il aurait été possible de proposer deux OST en côte-à-côte, échangeable à volonté dans un menu option. 
 

EDIT pour @Heirate-Mich-07: j'ai découvert l'album avec "Rock And Roll (In A Black Hole)" avant de lui tendre une oreille attentive et je confirme, il est très sympa ! Pas novateur pour un sou, mais un Rob Zombie de très bonne facture qui me confirme surtout qu'il devrait un peu moins s'atteler à faire des films et un peu plus à faire des albums 

Edited June 16, 2021 by Ale

[Qivitoq 442]

Il y a 4 heures, Ale a dit :

King Buffalo - The Burden of Restlessness : Tu me fous du Zdzisław Beksiński en couverture et déjà tu peux être certain que ça va m'intéresser (même si ce n'est plus hyper original, soyons clair). On a encore droit à un album plutôt déprimant et pour cause : l'interview de Sean McVay (chanteur-guitariste du projet) fait état d'une période très noire et peu réjouissante, abreuvée d'un cocktail néfaste de soucis familiaux, société américaine en lambeaux et fond de pandémie. L'album paraît pourtant moins grave et morose que celui de Waxworm (et bien loin des ténors du Doom ou du Black). Au contraire, sa voix douce et grave forme un bon contraste avec la lourdeur des textes, tandis que les mélodies sont tantôt cosmiques et tantôt puissantes, parfois même un peu joueuses. Je connaissais pas du tout le groupe, mais ce premier album d'un triptyque, à paraître avant la fin de l'année, me plaît grandement ! Du "heavy psych rock" avec l'ajout du post et de prog rock. Une belle petite mixture ! 
 

 

 

Ah bah je suis tombé sur cet album hier via les recommandations Youtube.

J'ai été attiré par son visuel (j'avoue ne pas avoir capté sur le coup que c'était une œuvre de Beksinski) et le nombre de vues atteint en une dizaine de jours.

 

La production a l'air énorme (en particulier le mixage) et le premier morceau me fait un peu penser à du Mastodon, ce qui n'est pas pour me déplaire. J'aime bien cette alternance de passages atmosphériques avec ces séquences plus fuzzy parsemées de soli à la sauce space rock (genre le final de The Knocks).

Par contre j'accroche pas trop au chant pour l'instant, il me semble un poil monotone pour ne pas dire "plat". Mais bon, mon avis est basé sur une écoute partielle de l'album, donc en prenant le temps de découvrir la discographie du groupe je pourrais bien avoir une autre opinion à propos des parties vocales.

[Ale 1682]

Le 16/06/2021 à 23:48, Qivitoq a dit :

 

Ah bah je suis tombé sur cet album hier via les recommandations Youtube.

J'ai été attiré par son visuel (j'avoue ne pas avoir capté sur le coup que c'était une œuvre de Beksinski) et le nombre de vues atteint en une dizaine de jours.

 

La production a l'air énorme (en particulier le mixage) et le premier morceau me fait un peu penser à du Mastodon, ce qui n'est pas pour me déplaire. J'aime bien cette alternance de passages atmosphériques avec ces séquences plus fuzzy parsemées de soli à la sauce space rock (genre le final de The Knocks).

Par contre j'accroche pas trop au chant pour l'instant, il me semble un poil monotone pour ne pas dire "plat". Mais bon, mon avis est basé sur une écoute partielle de l'album, donc en prenant le temps de découvrir la discographie du groupe je pourrais bien avoir une autre opinion à propos des parties vocales.

J'ai même pas fait attention au nombre de vues, je dois dire que je connaissais King Buffalo que de nom... Même s'ils roulent leur boss depuis treize ans, j'avais aucune idée si c'était un nom connu ou pas! Mais clairement le visuel m'a directement appâté. Pour l'anecdote nulle (vu que j'ai posé une question à ce sujet), Sean McVay m'a simplement dit qu'ils étaient tous très fans du peintre et qu'ils ont écumés des dizaines de toiles pour finalement garder celle-ci car "elle reflète parfaitement la thématique de l'album". Bon... En gros ils l'ont trouvée cool et ils l'ont adoptée quoi 

La prod est réalisée par McVay également, puisqu'il est également ingénieur du son/producteur ! Je me demande s'il s'occupe pas du taf vocal à défaut, parce qu'il faut que "quelqu'un s'y colle". C'est en tout cas également lui qui écrit les textes et lorsque je lui ai demandé s'il pensait que les titres pourraient exister sans la présence de vocals (vu que le post-rock et parfois le prog s'en débarasse pour laisser pleinement la musique s'exprimer), il m'a dit que non. Cela n'est pas leur point d'orgue, mais ils estiment que les paroles permettent de déployer un scénario et de dire des choses que la musique ne peut pas. Donc quoiqu'il en soit...Elles sont là pour rester ! Perso, la voix ne me dérange pas. Comme j'évoquais, je trouve que justement ce ton très posé et calme offre un beau contrepoids à la musique souvent morne et qui parfois s'emballe. C'est une sorte de "médiateur", de liant si j'ose dire. Et puisqu'il estimait être dans une mauvaise passe...C'est peut-être pour cela qu'il manque un peu de passion dans son chant ! Pour cette fois en tout cas, je trouve que ça colle pas mal. Mais si toute leur musique est ainsi, j'avoue que je risquerai de me lasser aussi...

Mais on est d'accord vis-à-vis de l'appréciation instrumentale ! J'avais pas songé au Space Rock mais en soit y'en a clairement un peu... Preuve s'il en faut que leur zick est très composite. Là aussi, il m'a dit qu'il voulait simplement faire évoluer sa musique comme il le voulait et de manière naturelle, sans s'imposer de barrières. C'est sans doute le plus malin que de vouloir cocher des cases.