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2 concerts exclusifs au Mexique pour le nouvel an


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Au final, c'est plutôt bien qu'ils aient choisi de tourner dans des stades plutôt que de faire des salles fermées (excepté le cas de Paris ) ou des festivals. Pour impressionner le public dans un stade, ils devront voir plus grand. Le public a répondu présent et les places sont parties rapidement, il est prêt pour un grand spectacle, la pression est sur le groupe désormais.

 

Soit ils sortent effectivement un show dantesque, et ils peuvent enfin se dire qu'ils ont rivalisé avec les plus grand groupes de rock. Soit ils font preuve de paresse et ne modifient pas outre mesure le show, et alors celui-ci paraîtra daté et pas à la taille pour un stade, Rammstein passera alors pour la grenouille qui s'est voulue aussi grosse qu'un boeuf...

 

Dans une salle classique ou un festival, ils pourraient paresser et livrer le même show sans que ça choque outre-mesure, mais cette mentalité dans un stade ne pardonnerait pas pour la qualité du show. Ironiquement, ils ont peut-être choisi des stades car ils ont besoin de cette pression pour se sortir les doigts du cul ^_^

Edited by Niklaus
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Comme promis, un live-report/carnet de voyage. Bonne lecture !   30 décembre    Après trois jours de visite à Los Angeles, me voilà à Puerto Vallarta, sur la côte Pacifique du Mexi

Petit review. Promis, ça sera plus court que la dernière fois.    Après une journée en bateau dans la baie de Puerto Vallarta (on a vu une baleine sauter !), on avait décidé (moi, le Danois,

8. Blu-ray 16k réalité augmentée en 2027

il y a 2 minutes, Niklaus a dit :

Dans une salle classique ou un festival, ils pourraient paresser et livrer le même show sans que ça choque outre-mesure, mais cette mentalité dans un stade ne pardonnerait pas pour la qualité du show. Ironiquement, ils ont peut-être choisi des stades car ils ont besoin de cette pression pour se sortir les doigts du cul ^_^

 

Tout à fait, et il y a aussi que s’ils voulaient pouvoir rendre le show plus impressionnant sans rogner sur leur marge, la seule solution était de vendre plus de tickets par concert (et plus chers).

 

C’est chose faite donc comme tu dis la pression est sur eux maintenant. Espérons que le duo nouvel album / nouveau show pourra leur permettre de prouver que leur carrière ne s’est pas arrêté il y a plusieurs années.

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il y a une heure, LudicrousC a dit :

mais leur discographie est limitée, et leur renommée aussi du côté des non-metalleux qui ne les citeraient pas, parmi les Guns ou Metallica, si on leur demandait de nommer des "groupes de rock-metal" connus.

 

Alors là, je ne suis pas du tout d'accord, c'est au contraire un des premiers groupes qui leur vient à la bouche chez les moins de trente ans, de ce que j'en entends.

 

Quant à entrer dans la postérité, il n'y a pas nécessairement besoin d'une vaste discographie pour cela, regarde avec quoi Joy Division y est entré (et c'est pas qu'une histoire de se faire sauter le caisson, d'autres l'ont fait), et s'agissant des groupes de metal cultes comme Metallica ou Black Sabbath, eh bien, ce sont leurs premiers albums qui ont marqué, pas les suivants, donc leur production de disques ultérieure n'y est pas forcément pour grand chose. Dans le cas de R+, non seulement c'est l'un des groupes de metal actuels les plus connus, mais on ne peut pas comprendre l'évolution du metal indus sans leur influence (même si l'influence en question a surtout consisté à générer une armée de clones moisis), donc ils devraient quand même être retenus ne serait-ce que chez les métalleux et les indusseux, or les premiers sont quand même assez nombreux.

 

Donc je crains qu'effectivement, ils n'éprouvent pas le besoin de se surpasser aujourd'hui : avec le niveau de notoriété qu'ils ont atteint, ils peuvent tranquillement vivre de leur rente, jouer les mêmes chansons avec les mêmes effets et point-barre. Évidemment, ça risque de les faire chier, mais ils peuvent trouver ça suffisamment confortable pour continuer quand même.

 

il y a 6 minutes, Niklaus a dit :

Au final, c'est plutôt bien qu'ils aient choisi de tourner dans des stades plutôt que de faire des salles fermées (excepté le cas de Paris ) ou des festivals. Pour impressionner le public dans un stade, ils devront voir plus grand. Le public a répondu présent et les places sont parties rapidement, il est prêt pour un grand spectacle, la pression est sur le groupe désormais.

 

Soit ils sortent effectivement un show dantesque, et ils peuvent enfin se dire qu'ils ont rivalisé avec les plus grand groupes de rock. Soit ils font preuve de paresse et ne modifient pas outre mesure le show, et alors celui-ci paraîtra daté et pas à la taille pour un stade, Rammstein passera alors pour la grenouille qui s'est voulue aussi grosse qu'un boeuf...

 

Dans une salle classique ou un festival, ils pourraient paresser et livrer le même show sans que ça choque outre-mesure, mais cette mentalité dans un stade ne pardonnerait pas pour la qualité du show. Ironiquement, ils ont peut-être choisi des stades car ils ont besoin de cette pression pour se sortir les doigts du cul ^_^

 

Pas sûr que ça leur pose un vrai problème tant que les gens viennent quand même, surtout que t'as toujours des fans hardcore pour qui l'émotion d'être à un concert de R+ suffira à leur contentement même si la prestation n'est pas terrible. De toute façon, pour moi ça ne peut pas être une bonne chose, je trouve déjà Bercy trop grand, on n'a pas du tout la même atmosphère aux concerts de R+ qu'à d'autres plus petits et ça ne peut qu'être pire dans des stades. Pour moi, la bonne taille, ce sont des salles comme le Bataclan ou la Machine du Moulin Rouge, évidemment ce n'est plus possible pour R+, hélas, mais les stades risquent d'aggraver encore le problème.

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Nous verrons forcément des nouveaux titres avec le nouvel album mais personnellement je vous rejoins : links, feuer frei et compagnie me gave. 

 

Il est temps de sortir un bon bestrafe Mich, tier.... 

 

 

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il y a 41 minutes, Mitth'raw Nuruodo a dit :

[...] Dans le cas de R+, non seulement c'est l'un des groupes de metal actuels les plus connus, mais on ne peut pas comprendre l'évolution du metal indus sans leur influence (même si l'influence en question a surtout consisté à générer une armée de clones moisis), donc ils devraient quand même être retenus ne serait-ce que chez les métalleux et les indusseux [...]

 

De toute façon, pour moi ça ne peut pas être une bonne chose, je trouve déjà Bercy trop grand, on n'a pas du tout la même atmosphère aux concerts de R+ qu'à d'autres plus petits et ça ne peut qu'être pire dans des stades. Pour moi, la bonne taille, ce sont des salles comme le Bataclan ou la Machine du Moulin Rouge, évidemment ce n'est plus possible pour R+, hélas, mais les stades risquent d'aggraver encore le problème.

 

Concernant le premier point, je n'ai pas du tout le même ressenti. Seuls les fans de metal de mon entourage connaissent Rammstein, et comme tu dis, plus particulièrement les jeunes. Mais dès qu'on s'adresse à des non-metalleux, c'est une autre affaire. [Pourtant, on ne peut pas dire que ça soit dû à mon milieu. Quand je bossais dans la région de Nantes, quasi tous mes collègues connaissaient R+  (c'est vraiment une contrée faite pour le metal, semble-t-il). Mais alors en région parisienne, nada - et statistiquement, on brasse plus de monde.]

Bon, après, il faudrait un sondage digne de ce nom pour se décider... Mais il n'empêche que R+ a toujours besoin d'être présenté quand on parle d'eux dans une émission lambda.

 

Concernant le deuxième point, je suis parfaitement d'accord par contre. Rammstein n'est pas du tout associé aux feux d'artifices genre comme ils ont fait pour le 31 avant TQP. Leurs effets ne sont pas grandioses; ils donnent l'illusion du danger. Soit ils continueront dans leur domaine de prédilection et leur show aura l'air d'un pétard mouillé; soit ils revoient entièrement la conception de leur spectacle, ce qui implique une prise de risque à laquelle ils ne nous ont plus habitués.

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Il y a 1 heure, Pierrick a dit :

 

En fait la comparaison est un peu foireuse car le type dont tu parles ne se présente pas au public tous les soirs en faisant la même chose. Alors que dans le cas de Rammstein, les membres du groupe ont répété la même chose ou presque des centaines de fois pendant 10 ans (ok le MIG tour first leg était quand-même bien fun). Je sais pas mais à leur place j’en aurais ma claque des Feuer frei!, Links et compagnie, j’aimerais jouer des vieilles chansons. Ok il faut que ça rende bien et Weisses Fleisch montrait que ça peut être à double tranchant, mais le problème c’est qu’ils donnent l’impression de ne pas beaucoup essayer et de se reposer sur leurs lauriers.

Bah pas forcément non :

7 jeux sont sortis sur 20 ans, R+ a sorti 6 albums sur grosso-modo la même période. Et le groupe joue la même chose chaque soir, mais jamais devant le même public. Et les joueurs de GT y jouent en général régulièrement, donc l'argument de la répétitivité reste valable.

 

Mais à la limite, ce n'est pas réellement le problème. Du changement, dans la set-list, ok, mais pour quoi ? J'entends par là que c'est légitime de vouloir du changement (et on en aura avec l'intégration des chansons du nouvel album), mais pour le reste, par quoi les remplacer ? Soit ce sont des chansons qui n'apportent rien par rapport à celles déjà présentes (par exemple, toute la seconde partie de Mutter, tout l'album LIFAD...), soit ce sont des chansons qui poseraient beaucoup de problèmes pour Till au niveau du chant et de l'énergie nécessaire pour assurer leur mise en scène (comme Weisses Fleisch, ou une bonne partie des deux premiers albums), voire des chansons absolument pas taillées pour le live (Dalaï-Lama, une bonne partie de Rosenrot).

Donc très honnêtement, hormis des mises à jour de la set-list de manière marginale, quels vrais changements ? (J'exagère le trait volontairement mais je me pose sincèrement la question.)

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Je ne vois pas trop le rapport avec la postérité du groupe. Comme si ils n'avaient pas déjà accomplis cent milles fois plus scéniquement parlant que Metallica, et co.

 

Et comme si ils jouaient leur vie sur cette tournée des stades.. 

 

Cette volonté d'un perpétuel renouvellement finira un jour par s'épuiser. Nos attentes me rappellent un peu la thématique de Jurassic World, montrer des dinosaures ne suffit plus, alors on va créer de nouvelles espèces pour rameuter plus de gens.

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Et le groupe dit lui même s’ennuyer en concert depuis pas mal de temps, c’est aussi ce qui a motivé la création d’un album et ce qui va plaider en faveur d’un gros renouvellement de la setlist. 

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il y a 8 minutes, Tillicious a dit :

Bah pour avoir écouter Ramm4 et le peu que j'ai écouter de Hare Krishna j'ai l'impression que ça va être bien plus éléctro que LIFAD en tout cas 

 

Il faut faire attention car avec LIFAD beaucoup d’electro a été supprimé lors du mixage. Ceci dit pour cette album le retour de l’electro a l’air d’être une vraie volonté.

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J’ai rencontré deux personnes aujourd’hui (une Russe et un Allemand) qui ont eu des tickets gratos de gens qui ne savaient pas quoi en faire, donc a priori y’aura pas grand monde à soudoyer demain. Je vais essayer de choper un billet pas cher, au pire je regarderai du parking. 

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Comme promis, un live-report/carnet de voyage. Bonne lecture !

 

30 décembre 

 

Après trois jours de visite à Los Angeles, me voilà à Puerto Vallarta, sur la côte Pacifique du Mexique, pour l’événement musical de l’année (derrière la sortie de l’album posthume de Johnny et l’annonce d’un duo entre Till et Zaz) : le concert exclusif de Rammstein sur la plage le 31 décembre. 

 

Cet événement est à l’initiative des autorités touristiques locales, qui veulent attirer à Puerto Vallarta - station balnéaire très prisée des Américains - des groupes internationaux afin de profiter des difficultés de Cancún, de l’autre côté du pays, qui souffre de problèmes d’insécurité. « Venez à Puerto Vallarta, c’est safe, il fait beau et on y fait venir des stars » : il y a pire comme campagne de pub pour le nouvel an. 

 

Dès l’aéroport, les petits plats ont été mis dans les grands : à la descente de l’avion, des margaritas (le cocktail, pas la pizza) nous sont offertes et des personnes sont là pour nous orienter. Sur une carte, une hôtesse m’explique où est situé mon hôtel, où aura lieu le concert, et comment y aller en c taxi ou Uber. Alors que je vais sortir, elle m’interpelle : « ¡Señor! Il y a un autre fan de Rammstein ici. » Un Danois, Jorrick, vient de débarquer et la dame nous propose donc de partager un taxi. Pourquoi pas. Et nous propose des shots de téquila pour fêter ça. C’est pas de refus. 

 

Arrivé à mon auberge de jeunesse (à Puerto Vallarta, il y a soit des auberges pourries à 15 dollars la nuit, soit des hôtels cinq étoiles hors de prix en cette période des fêtes), le gérant m’explique que malgré ma réservation, il n’a pas de place. Ah. Mais que parce que c’est moi, il me donne une chambre privative plutôt qu’une nuit en dortoir. Cool. Dans le patio, que des fans de Rammstein (sur les 30 clients présents ce soir là, 20 sont là pour le concert), surtout des Mexicains, qui nous offrent uxtides bières pour nous mettre dans l’ambiance. On entend le soundcheck du groupe, qui jouera à quelques centaines de mètres d’ici. Vu les titres que l’on reconnaît, il n’y aura pas de surprises par rapport à la dernière tournée. 

 

On décide d’aller jeter un œil aux répètes, mais elles sont terminées le temps qu’on arrive. Le site du concert est encore en construction, avec des ouvriers trimballant des planches, des gens entrant et sortant du site juste par curiosité sous l’œil affable de gardes plus occupés à discuter, tandis que des familles sont installées tout autour pour regarder le manège. Drôle d’ambiance...

 

Le site est situé entre un grand hôtel (dont des clients se sont apparemment plaints sur TripAdvisor que le montage de la scène était bruyant), un immeuble en construction qui fera un bon point d’observation pour les gens qui n’ont pas de ticket, et la plage, dont l’eau est très bonne. Les personnes que l’on croise sont super excitées d’accueillir cet « événement historique » et honorés que des fans du monde entier aient fait le déplacement. Faut dire qu’avec des billets à 4600 pesos (205€), le concert ne s’adressait pas à Madame Gonzalez, la cousine mexicaine de Madame Michu. 

 

Après un rapide tour des environs, puis un copieux dîner, nous revenons à l’auberge, un pack de bières sous le bras. Des enceintes Bluetooth crachent du Rammstein en boucle, au grand dam des employés de l’établissement qui commencent à saturer mais subissent sans rien dire car « le concert a ramené beaucoup de clients ». Les Mexicains présents prennent soin de nous (avec de la bière et de la téquila, forcément), ravis d’accueillir des fans étrangers. La plupart suivent le groupe depuis des années et les ont vus à plusieurs reprises - en fait, à chaque fois qu’ils sont passés dans le pays. Mais malgré l’excellente ambiance, ils notent aussi que le concert est extrêmement cher et que le prix des consommations sur place, qui vient de fuiter, est abusé : 120 pesos (5€) pour une bière alors que le pack de 12 est à 130 pesos au supermarché, ça fait mal aux fesses. Alors que le site ouvre à partir de 14h le lendemain, avec des animations toute l’après-midi, beaucoup n’envisagent que de s’y rendre vers 18-19h, histoire de profiter de leur journée à un prix raisonnable. 

 

31 décembre 

 

En début d’après-midi, on se rend sur le site pour voir ce qu’il en est : les portes n’ont pas encore ouvert (il y aura plus d’une heure de retard), la file n’est pas hyper grande, et les stands de contrefaçons et de t-shirts moches et de très mauvais goût (non, l’aigle nazi n’a rien à voir avec le groupe) se préparent à la ruée : beaucoup de personnes arborent des t-shirts « Rammstein - Puerto Vallarta 2018 » plus ou moins réussis. C’est dommage que, partisans du moindre effort, le groupe n’ait pas fait un tshirt officiel pour l’événement : il n’aurait pas pu être plus moche que ceux-là et se serait vendu comme des petits pains. 

 

On retourne à l’auberge descendre quelques godets en jouant à Cards against humanity avant de retourner en groupe sur le site du concert vers 18h. L’effervescence est à son comble et la sécurité a été bien renforcée depuis la veille, avec une double rangée de Robocop à l’entrée. Scan des billets, fouille, posé des bracelets et nous voilà à l’intérieur. Bonne surprise : c’est super bien foutu, avec énormément de toilettes (nous sommes seulement 5000 au total, et il y a autant de toilettes que dans certains festivals auxquels j’ai assisté en France), plusieurs stands de nourriture et de boissons, d’artisanat mexicain (WTF, alors qu’il n’y a même pas de stand officiel de merchandising), et une grande zone VIP pour les premiers de cordée, comme on dit dans la start-up nation. 

 

J’ai perdu la moitié des gens qui m’accompagnaient au moment d’entrer, mais je suis toujours avec Jorrick et fais la connaissance d’une charmante russe, Marina et d’un fan mexicain, Jarl, avec qui je passerai une grande partie de la soirée. On papote, boit des bières, jusqu’à la première partie, le groupe américain 3Teeth, plutôt sympa. C’est la première fois que j’apprécie une première partie de Rammstein depuis Apocalyptica en 2005. C’est l’occasion de voir qu’avec un public si restreint, peu importe que l’on soit au fond ou non, on verra très bien la scène : ça justifie un peu le coût du billet, car ils auraient facilement pu rajouter 3.000 personnes sur cette esplanade s’ils avaient seulement voulu faire du chiffre. 

 

À 22 heures, le groupe entre sur scène, sur la désormais bien connue Rammvier. Pas de décompte : alors qu’on attendait, le rideau tombe d’un coup alors que commence la chanson. La scène étant restreinte et les lights réduits à leur strict minimum, Paul et Richard ne descendent pas du plafond, mais arrivent simplement en marchant. « Mexico, es beginnt, eine Melodie in Wind », chante Till, accompagné d’un public impressionnant qui n’arrête pas de chanter tout le long, que ça soit sur des morceaux « a public » comme Links, Ich will ou Du hast, mais aussi d’autres plus calmes comme Seemann ou Ohne dich. 

 

Le public est d’ailleurs ce qui sauve ce concert et en fait, pour nous tous, une excellente soirée, car le groupe fait strictement le strict minimum. Certes, je suis du côté de Richard, donc ça aide pas, mais les membres semblent vraiment en mode pilotage automatique, à part Paul qui, comme à chaque fois, fait de son mieux pour mettre l’ambiance. Évidemment, le fait que je connaisse le show par cœur et que j’ai vu certaines de leurs meilleures prestations sur ces tournées (Walbühne 2016 ou Nîmes 2017) me rend un peu blasé, mais d’autres fans m’ont confié avoir eu le même sentiment, même parmi ceux qui n’avaient pas vu cette tournée auparavant. 

 

D’ailleurs, moment amusant : juste avant Sonne, un Etat-Unien debout à côté de moi m’a dit « attention, ça va chauffer ». « Oui, je sais, je les ai déjà vus », j’ai répondu. Lui, en mode concours de bite : « c’est ma cinquième fois. » Moi, en mode t’es mignon mon grand : « c’est ma 27eme ». Lui, en mode ah oui quand même : « oh. » 

 

L’absence de lumières dignes de ce nom s’est fait beaucoup ressentir sur Sonne ou Stripped, qui étaient magnifiques en 2017, mais aussi auparavant sur d’autres titres comme Mein Teil ou Amerika. La pyro, elle, était bien là : ni plus ni moins que sur les tournées précédentes. On a seulement eu le droit à un petit feu d’artifice à la fin de Stripped, avec un décompte bidon de Till qui, dès la fin de la chanson, nous a dit « 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 bonne année ! » alors qu’il était 23h53. Bah oui, faut enchaîner ma ptite dame. 

 

« ¿Quieren màs? ¿Quieren màs? » Sans surprise, le groupe est revenu sur scène pour interpréter Te quiero puta, comme ils le font à chaque fois qu’ils passent en Amérique du Sud. Flake nous a fait sa meilleure imitation de joueur de trompette (là où n’importe quel groupe aurait fait l’effort d’inviter un trompettiste, au hasard un des mariachis qui étaient en coulisse), Till son playback de gars qui en a rien a foutre sur les Te quiero puta, et Paul a revêtu un poncho, pour un morceau sans grand intérêt où le public a encore une fois sauvé l’honneur en gueulant les paroles comme il se doit. 

 

Till, Doom, Oli et Paul ont ensuite salué (Flake et Richard étaient sans doute en train de regarder leur compte en banque pour voir si leur cachet a bien été versé après cette prestation de commande), et tout le monde s’en est allé faire la fête en backstage. Des mariachis ont pris le relai sur scène : pendant 15 secondes, j’ai cru qu’ils allaient nous faire Wilder Wein version live aus Berlin, mais non, Till est juste revenu sur scène pour leur filer un micro. Je ne sais pas s’il se souvient que cette chanson existe, de toute façon. 

 

Les mariachis nous ont fait leur numéro, devant un public survolté, puis nous sommes aller épancher notre soif à la buvette. Jarl s’était trompé en mettant des sous sur son bracelet (un système cashless était mis en place, avec impossibilité de récupérer l’argent après le concert, bonjour l’arnaque), on s’est donc retrouvés avec un tonneau de Corona à boire. Chose que nous avons fait, en toute logique, sur la plage, loin de Joe Letz qui faisait son DJ set (loin pour ne pas voir sa tronche, parce que pour le coup le set était vraiment très sympa). A 2h du matin, le site a commencé à fermer et la fête a continué ailleurs. Mais ceci est une autre histoire.

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Edited by Herzwerk R.o.D
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Merci pour cette super review très complète!

ça devait être un grand moment malgré le concert très moyen...

c'est moi où Richoune a encore pris du bide?

conséquence du bide d'Emigrate ou en prévision du bide de ce soir?

vaste sujet...

 

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Il y a 7 heures, Herzwerk R.o.D a dit :

Vu que le concert de demain est loin d’être complet, le prix des billets est passé de 205€ (4600 pesos) à 130€ (3000 pesos). Une pensée pour ceux qui ont payé plein pot. 

 

Les pauvres ils vont devoir faire un concert gratuit, alors que si des le départ les promoteurs avaient rendu le show accessible au mexicains, la plages aurait été blindée et y'aurait eu une sacrée ambiance.

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Merci pour ce live report. D'un point de vue extérieur, pour quelqu'un qui n'a pas profité de l'ambiance du public, ça donne une impression triste. 

Il n'y a plus qu'à espérer qu'une fois ces concerts de commande passées, ils vont mettre les petits plats dans les grands pour la tournée des stades et qu'ils sortiront de leur zone de confiance, puisque vraisemblablement, les premiers à se faire chier, c'est le groupe himself.

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