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Moi aussi, j'ai besoin d'humidité.

On fait semblant. De lire ou de travailler, voire les deux.

Une ptite bouffée d'oxygène avec un topic lectures!  Pour ceux qui aiment la psychologie des petites villes américaines avec un brin de fantastique, je vous recommande Wayward Pines de Blake Crou

Il y a 12 heures, Jumahy a dit :

Je savais pas qu’il avait une chaîne, tu as le lien s’il te plaît ? 

Je te conseille la chaîne d'Aldo Steron qui raconte bien les histoires horribles dans sa bagnole 

 

L'une de mes préférées 

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À côté de mes lectures en cours, j'ai essayé de reprendre The Mystery of Choice de Robert Williams Chambers (l'auteur du Roi en jaune), que recommandait S. T. Joshi. Bah j'ai réabandonné, en fait. Rien à faire, il y a de bonnes idées mais je trouve les développements avant d'arriver laborieusement à la fin vraiment trop lourds, outre que ses personnages féminins sont toujours aussi tartes (moins il en met, mieux ça vaut...). L'anglais n'aide pas, évidemment, mais Tanith Lee est bien plus difficile à lire que ça et ça ne m'avait pas gâché Vivia pour autant. Dommage, j'aurais adoré retrouver le plaisir du Restaurateur de réputations et du Signe jaune, qui restent deux des meilleures nouvelles fantastiques que je connaisse.

 

Un camarade m'a offert la récente édition de Lovecraft à La Pléiade, qui a été assez critiquée notamment par François Bon pour des choix de traduction discutables et la sélection très étrange des textes : en effet, La Quête onirique de Kadath l'inconnue n'y figure pas, ce qui est d'autant plus incompréhensible que l'introduction la cite à plusieurs reprises, que les autres textes de la tétralogie sur Randolph Carter sont bien présents et que l'on y trouve en revanche des textes franchement passables voire médiocres comme L'horreur à Red Hook... Mais en vrai, cette édition a aussi son utilité : l'appareil critique est très intéressant, j'apprends vraiment des choses dans l'introduction et les notes, outre que ça fait plaisir d'avoir un Lovecraft compact. Donc pourquoi pas, en vrai, d'autant qu'il y a plusieurs des nouvelles que je n'avais pas à moi.

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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  • 4 weeks later...
Le 26/10/2024 à 20:46, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Acquisitions d'octobre :

 

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Alamut, le fameux roman de Vladimir Bartol qui se déroule chez les Nizârites à l'époque d'Hassan Ibn Sabbâh, pour l'instant je bois je bois du petit lait : c'est très bien écrit, parfaitement immersif. On découvre la secte à travers les personnages qui s'y font embarquer.

 

[...]

 

J'ai fini Alamut. Je recommande totalement, que ce soit pour l'écriture qui est très belle, les dialogues qui exposent la philosophie et la psychologie des personnages en faisant écho à des questions contemporaines, le dépaysement historique et géographique (même si la fiabilité historique est douteuse, à l'instar de Maurice Druon dans Les Rois maudits, Vladimir Bartol reprend à son compte des éléments qui sont probablement des légendes historiques et des déformations) ou la structure du récit qui nous conduit adroitement à une montée en intensité et en hauteur de vue à partir des deux premiers personnages. C'est aussi plaisant qu'instructif ^_^

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Je viens de finir la première lecture de La Camarade Coucou. 

Graphisme noir et blanc avec quelques ajouts de rouge, absolument magnifique. 

Par contre un peu difficile de suivre car le récit mi fantastique mi naturaliste est éclaté en petits chapitres sans ordre chronologique comme un mélange de rêves et de souvenirs, de choses tues sur la RDA. Comme le viol des femmes par l'Armée Rouge évoquée en quelques pages mais avec une force incroyable. 

Il me manque sans doute pas mal de clés de lecture mais vraiment ça vaut la peine de s'y replonger. 

Pour l'instant j'ai d'autres BD à lire.

 

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Le 04/01/2025 à 11:22, Ecureuil de mauvais poil a dit :

Je viens de finir la première lecture de La Camarade Coucou. 

Graphisme noir et blanc avec quelques ajouts de rouge, absolument magnifique. 

Par contre un peu difficile de suivre car le récit mi fantastique mi naturaliste est éclaté en petits chapitres sans ordre chronologique comme un mélange de rêves et de souvenirs, de choses tues sur la RDA. Comme le viol des femmes par l'Armée Rouge évoquée en quelques pages mais avec une force incroyable. 

Il me manque sans doute pas mal de clés de lecture mais vraiment ça vaut la peine de s'y replonger. 

Pour l'instant j'ai d'autres BD à lire.

 

J'ai été feuilleter ça mais le style graphique ne m'a pas plu, ça a l'air difficile à aborder. J'essayerai peut-être si je le trouve en bibliothèque un jour.

 

Le 26/10/2024 à 20:46, Mitth'raw Nuruodo a dit :

J'ai un peu plus de mal avec La Nébuleuse d'Andromède d'Efremov, classique de la science-fiction soviétique des années cinquante que j'ai eu énormément de mal à trouver : il y a le côté un peu lourd des explications scientifiques et une certaine platitude des personnages (le chef de l'expédition est évidemment un homme intelligent, fort et ayant une foi inébranlable en la science et le progrès, que dévore des yeux une jeune femme moins expérimentée :rolleyes:). Il n'empêche que ça devient plaisant de suivre l'aventure dans un cosmos plus réaliste que ce que l'on voit dans le space opera, avec ses dangers et un inconnu d'autant plus troublant.

 

Fini La Nébuleuse d'Andromède. Je ne recommande pas, hélas.

 

La partie sur l'expédition spatiale est pourtant cool, j'y ai retrouvé ce que j'avais aimé dans la nouvelle Olgoï-Khorkhoï du même auteur, mais en réalité, ce n'est qu'une petite partie du livre. L'essentiel se passe sur Terre où à travers le parcours de différents savants, on découvre ce qu'il est advenu du monde après plusieurs siècles de progrès consécutifs à la fin du capitalisme pour présenter une utopie et remettre en perspective le monde que l'on connaît. En soi, pourquoi pas. Mais putain, qu'est-ce que c'est lourd ! Tout est présenté de façon effroyablement explicite, à grands coups de longues tirades des personnages qui tombent parfois comme un cheveu sur la soupe, plutôt que de nous laisser découvrir le monde post-capitaliste et ses différences avec le nôtre par nous-mêmes. Qui plus est, il y a trop de personnages, balancés par paquets de quatre ce qui fait qu'on s'y perd rapidement, les ellipses impromptues et des descriptions un peu confuses font qu'on a aussi du mal à se repérer dans les décors... J'imagine qu'avoir un vrai roman SF développé avec de l'aventure après les décennies de verrouillage sous Staline (il y en avait déjà eu quelques-uns sous Lénine) a dû faire de ce livre un bouleversement en URSS en son temps mais pour un lecteur occidental du XXIème siècle, la curiosité intellectuelle est presque le seul intérêt. Il paraît que Cor Serpentis est meilleur, un jour peut-être, pour l'instant je voudrais retrouver des textes des Strougatski et lire d'autres auteurs.

 

À part ça, j'ai acheté ce livre l'année dernière à une conférence de l'autrice, que j'ai trouvée géniale :

 

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J'en suis à peu près à la moitié mais vraiment, ce livre est de salubrité publique. D'abord parce qu'il donne la parole à des gens que l'on entend pratiquement jamais en Occident, les classes populaires ukrainiennes parlant beaucoup moins anglais (l'autrice est ukrainienne russophone) et ne maîtrisant pas les principaux réseaux, ça permet de connaître leurs conditions de matérielles d'existence et leur ressenti sur la guerre, les évènements de Maïdan et leur mémoire de l'URSS, points de vue à peu près inaudibles la plupart du temps dans les médias. Ensuite parce qu'elle montre comment s'organise la guerre dans un pays où les politiques de privatisation et la corruption font que l'État délègue une grande partie de son travail à la société civile, les relations de marché et de prédation qui s'instaurent entre les ONG dans ce contexte, les effets d'exploitation que ça génère. L'enquête ethnographique est étonnante sachant que Daria Saburova est doctorante en philosophie mais visiblement, elle maîtrise son affaire en sociologie aussi, le cadre d'analyse a l'air bon jusque-là même si j'aurais bien quelques questions sur sa délimitation des classes populaires. C'est brillant.

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il y a une heure, Mitth'raw Nuruodo a dit :

 

J'ai été feuilleter ça mais le style graphique ne m'a pas plu, ça a l'air difficile à aborder. J'essayerai peut-être si je le trouve en bibliothèque 

 

Ce n'est effectivement pas simple mais depuis que j'ai refermé le bouquin j'y pense sans arrêt.  Je vais laisser "décanter" et j'y retournerai. 

Pour l'instant je déguste le dernier Zanzim, Grand Petit Homme, une histoire d'un homme, pas très grand, introverti, qui habille amoureusement les pieds des femmes dans le magasin de chaussures où il travaille. A la suite d'un sortilège mal maîtrisé il devient carrément lilliputien..mais il va rencontrer Fleur..

J'avais adoré Peau d'homme du même auteur mais là encore je suis sous le charme. 

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Je continue sur les BD de Noël. 

Ler dernier album de Luz est une pure merveille. Le parti pris d'adopter le point de vue du tableau d'Otto Mueller sur l'histoire du rapport des nazis à l'art déroute un peu au départ mais cela donne une vraie distance critique.

Évidemment en tant que fan de l'expressionnisme je suis conquise. J'attends avec impatience l'expo que le musée Picasso doit consacrer à l'art " dégénéré" en février en espérant pouvoir y admirer quelques œuvres de Mueller voire de Grosz ou de Dix.

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  • 5 weeks later...
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En cours :

 

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Même sans être ultra-fan de Throbbing Gristle, c'est passionnant : le livre retrace les premiers pas de chacun des quatre membres, la période art contemporain/actionnisme à l'époque de COUM Transmissions en réussissant presque à donner l'impression que ça rimait à quelque chose (... pardon, le coup est parti tout seul :lol: ), la démarche qui les a guidés dans Throbbing Gristle en expliquant attentivement les références et le contexte de production de leurs différents albums, puis la suite avec les projets suivants des membres (Psychic TV, Coil, Chris & Cosey). Surtout, il explique très bien et de façon correctement sourcée les conceptions de l'art, de la politique et de la spiritualité qui animaient Genesis P-Orridge dans ses différents projets (y compris hors de la création artistique avec le Temple Of Psychick Youth) -le livre a d'ailleurs le défaut d'être un peu trop centré sur sa personnalité à mon goût mais il a le mérite de ne pas dissimuler les aspects les plus sombres de celle-ci, du moins ce qu'on en savait à l'époque (c'était avant les accusations de Cosey Fanni Tutti de violences à son encontre). Il présente aussi brièvement plusieurs autres groupes indus de la première vague avec qui a travaillé Throbbing Gristle (Cabaret Voltaire, SPK, Clock DVA). Bref, c'est excellent pour comprendre les origines de la scène industrielle et mieux appréhender la radicalité de la démarche originelle.

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

FINI, putain :

 

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C'était donc le deuxième volume de l'intégrale du Dit de la Terre plate de Tanith Lee (dark fantasy), comprenant les deux derniers tomes La Maîtresse des délires et Les Sortilèges de la Nuit ; j'avais attaqué le premier volume (Le Maître des ténèbres, Le Maître de la Mort, Le Maître des illusions) il y a déjà six ans. Et c'était énorme, de bout en bout. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, c'est ma plus belle lecture à ce jour. J'ai encore plus aimé La Maîtresse des délires que Le Maître de la Mort, ce sont les deux plus longs romans du cycle ; le début est plus laborieux mais l'évolution des personnages est tout simplement incroyable, la fin magnifique, avec toujours un goût de l'imprévisible et du spectaculaire dans les péripéties qui emprunte aux Mille et une nuits. D'ailleurs, Les Sortilèges de la Nuit revient au format "suite de contes" du premier tome pour raconter des histoires en marge de La Maîtresse des délires, j'ai eu peur que ça fasse un peu light mais non, ce dernier tome nous réserve encore du lourd sur les dernières histoires. Je ferai sûrement un article sur VerdamMnis pour l'ensemble du cycle mais en attendant, si vous les croisez en librairie d'occasion, chopez-les ! Comme je pensais que c'était impossible jusque récemment, on me pardonnera d'être passé par Rakuten^^ 

 

Les Anglophones semblent d'ailleurs être en train de redécouvrir cette suite et Tanith Lee en général, Neil Gaiman étant accusé de l'avoir plagiée pour Sandman dans le cadre de la polémique actuelle -ce n'est pas le cas même s'il s'en est peut-être inspiré mais c'est une excellente chose de la remettre en lumière.

 

Maintenant, une collègue m'a prêté L'espace d'un an de Becky Chambers (SF) et j'ai attaqué en parallèle Fortune de France de Robert Merle (roman historique, à l'époque des derniers Valois), pour l'instant c'est cool ^_^

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Le 21/04/2025 à 22:11, Mitth'raw Nuruodo a dit :

 j'ai attaqué en parallèle Fortune de France de Robert Merle (roman historique, à l'époque des derniers Valois), pour l'instant c'est cool ^_^

Un bon souvenir (ma mère adorait les romans historiques et donc j'en ai lu beaucoup à l'adolescence)

Entre 2 sessions de puzzle j'ai replongé dans un bouquin qu'un inconnu m'avait conseillé dans une librairie Blanc sur noir de Ruben Gonzalez Gallego ( c'est un livre de langue russe où le petit fils d'un républicain espagnol né handicapé en URSS raconte son parcours dans les institutions soviétiques,  à la fois déchirant et ode à  la vie. Merci à l'inconnu. )

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J’ai le manuel de mon aspirateur robot, j’en suis au chapitre en Tchèque. Très prenant au niveau du troubleshooting… !

 

Révélation

Et cette merde est déjà en panne.

 

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