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Nouveau recueil de poèmes de Till


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Je pense que l'on peut dire que ces poèmes sont très épurés. Ils donnent l'effet d'être seulement des bribes, des ébauches. Cette manière de faire de la poésie est assez "symptomatique" de l'écriture

Allez pour clore votre débat;

 

Sinfonie

Götzendienst an meinem ohr

ihr Violinen ihr Trompeten

lasst mich leben hoch und tief

ist das Loch in meinem arsch

Hereinspaziert

La symphonie

 

A mon oreille de l’idolâtrie

Leurs violons leurs trompettes

Laissez-moi vivre mes hauts et mes bas

Le trou est-il dans mon cul

Entrez donc

 

Je vous met la version que Ludi ma corrigée la version que j'avais traduis initialement étais plus approximative :) Merci a elle :)

 

C'est de la poésie ça ..?

Définitivement oui ! En réfléchissant le poème à un sens profond (sans mauvais jeu de mots), d'autant plus qu'il ouvre le recueil (en tous cas il est l'un des premiers poèmes du recueil, je n'ai pas le livre sous les yeux là) : selon moi c'est une manière de répondre aux critiques, sur un ton quelque peu provocateur...

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Bien vu, Cyrbrennt. ;) Il y a un ton plus revendicateur dans les poèmes de ce recueil, je trouve. C'est un peu dommage, d'ailleurs - parce qu'au final, c'est pas si nécessaire. Mais bon, c'est probablement un petit défaut à mes yeux. Avec le temps, je finis par bien apprécier. ^_^

(Je vais peut-être finir par le commander un jour! :D )

 

By the way...

 

Ich liebe dich

 

Wie kommst du nur im Traum darauf

daß ich dir sage

woran ich kaum zu denken wage

 

Je t'aime

 

Comment se fait-il que tu viennes seulement en songe

Après que je t’ai dit

Ce à quoi j’ose à peine songer

Edited by LudicrousC
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Définitivement oui ! En réfléchissant le poème à un sens profond (sans mauvais jeu de mots), d'autant plus qu'il ouvre le recueil (en tous cas il est l'un des premiers poèmes du recueil, je n'ai pas le livre sous les yeux là) : selon moi c'est une manière de répondre aux critiques, sur un ton quelque peu provocateur...

 

Sûrement oui, mais ça me paraît un peu facile. Je suis pas une spécialiste de la poésie mais bon, quand je lis ce "poème" je me dis que la notoriété y fait beaucoup. Le grand Till Lindemann qui sort un recueil, il aura forcément du succès même si ce qu'il écrit est médiocre. M'enfin j'ai pas lu les autres poèmes aussi.

Edited by CapsRammstein
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C'est certain que le recueil sera plus acheté par des fans que par des littéraires, et ce, même si le format a été revu par rapport à Messer pour plaire aux littéraires et qu'une bonne promo a été faite dans ce sens. Mais de là à s'en servir comme seul argument pour dire que le poème en question est bof...

Pour ce qui est de sa qualité (je précise que je l'aime pas des masses), malgré son sujet un peu provocateur (je dirais plutôt revendicateur), il y a quand même un vrai travail sur le rythme. C'est un peu compliqué à expliquer en fait, mais je vais essayer - d'abord, je vous donne un schéma métrique (entre parenthèse, le nom des pieds):

 

-v-/v-/v- (cretic / iamb / iamb)

vv/-v/vv/-v (Pyrrhic / trochee / Pyrrhic / trochee)*

-v-/v-/v- (cretic / iamb / iamb)

vv-/v-/v- (anapest / iamb / iamb)

v-/v- (iamb / iamb)

 

Mon interprétation, c'est que la métrique fait l'inverse de ce à quoi on pourrait s'attendre en se focalisant sur le sens: les violons et les trompettes, c'est un cliché (on s'y attend rien qu'en voyant le titre) qui devrait être illustré par le pied le plus classique qui soit (le fameux iambe) mais il ne l'est pas du tout. Till a opté pour les deux pieds les plus "bizarres" tout en gardant un effet miroir (deux pyrrhiques et deux trochées alternés). Le reste du poème, en particulier la fin, pourtant étonnante (ou déconcertante) du point de vue du sens, est extrêmement classique d'un point de vue métrique (l'anapeste est souvent associé au iambe).

Il faut savoir aussi que ce schéma rappelle la poésie grecque avec l'utilisation du trimètre iambique et du tétramètre trochaïque... Bref! il a beau être court  et mal rimé, le poème est bien travaillé côté rythme.

 

* EDIT: Je viens de me rendre compte qu'il serait plus logique de considérer "ihr" comme équivalent de "vous" en français - donc "Vous les violons, vous les trompettes" donc on peut transformer ce vers en une série de trochées (donc ihr Violinen ihr Trompeten) si on opte pour l'emphase sur "ihr" (ce qui sous-entendrait que Till exclut les violons et trompettes de la symphonie - qu'il les désigne comme des instruments étrangers).

Edited by LudicrousC
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Je pense que l'on peut dire que ces poèmes sont très épurés. Ils donnent l'effet d'être seulement des bribes, des ébauches. Cette manière de faire de la poésie est assez "symptomatique" de l'écriture contemporaine. On retrouve cette manière de composer chez bon nombre de poètes contemporains. Pour faire un comparaison cette manière d'écrire des poèmes c'est un peu comme la peinture abstraite : on a l'impression que le premier venu est capable de produire la même chose ! Il faut considérer que ce genre de textes (ou de tableaux) présente un intérêt au niveau du concept même.

 

Lindemann a évolué dans sa manière d'écrire depuis Messer : des formes plus brèves, moins narratives, un sens moins évident… Cette évolution dans son écriture était déjà visible dans Liebe ist für alle da. La maturité artistique produit souvent des choses très étranges, conceptuelles, abstraites, et du coup, plus hermétiques !

Ceci ne veut pas dire que je cautionne cette "abstraction", je constate juste ! D'ailleurs je trouve que ce mouvement isole les artistes de leur public, de leurs lecteurs, et tend à faire que l'art devienne un loisir bourgeois où les discours ont plus de valeurs que les productions elle-mêmes.

 

Même si là c'est pas le cas, quand on nous dit "lis ça, ça a du sens" on finit toujours par trouver une interprétation même si en réalité c'est totalement vide de sens. 

 Il y a le syndrome du littéraire qui cherche partout des sens caché, certes. Mais soyons francs : on ne peut pas dire que ces poèmes soient "vides de sens" ! Et les textes littéraires ont besoin d'être étudier pour en apprécier la subtilité.

 

LudicrousC : merci pour cette explication (même si je pense que certaines choses m'échappent un peu  ^_^ )

Edited by CyrBrennt
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Ouais, j'ai eu comme le sentiment qu'il y avait un peu trop de mots techniques pour être un post décent. :D En gros, je voulais dire que Till parvient quand même à garder des formes assez classiques, mais uniquement via la métrique, qui est un domaine pas si évident que ça, surtout pour un Français, pour qui la poésie consiste surtout à trouver de bonnes rimes et à compter les syllabes, tandis que pour un Anglais ou un Allemand, il s'agit surtout de trouver le bon rythme, la bonne cadence accentuelle, et s'il y a des rimes en plus, c'est tout bénèf.

 

 

D'ailleurs je trouve que ce mouvement isole les artistes de leur public, de leurs lecteurs, et tend à faire que l'art devienne un loisir bourgeois où les discours ont plus de valeurs que les productions elle-mêmes.

 

ça en fait une sale petite bande de hipsters! :lol:

Plus sérieusement, je suis assez d'accord avec cette remarque: c'est assez paradoxal, d'ailleurs. Sous prétexte d'aller au coeur des choses, ils s'éloignent de la réalité brute. Ils s'évadent dans le monde des idées pures et en oublient que l'art, c'est aussi affaire d'émotions concrètes...

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  • 3 weeks later...

Elegie für Marie Antoinette

 

Madam

Läßt Sie sich informieren

Gar Schreckliches wird ihr passieren

Man möchte Sie vor Menschenreihen

Alsbald von Ihrem Kopf befreien

Ist so Geschichte

wird passieren

Darf ich hernach Sie penetrieren

Ins Wortloch über Ihrem Kinn

Auch halte ich Sie gut im Sinn

 

Es fällt der Stahl und ohne Segen

Rollt der Kopf liegt auf den Wegen

Ohne Leib und ohne Hut

Ist noch warm ist er auch gut

Und der Fleischhalm steht recht gerade

Ach es wäre wirklich schade

Anstand schlägt die Sitte sticht doch

 

Besser liederlich

Als wieder nicht

 

Elégie à Marie-Antoinette

 

Madame

Laissez-moi vous informer

Quelque chose d’atroce va vous arriver

On aimerait bientôt vous libérer

De votre tête devant des rangées de gens

C’est comme ça l’Histoire

Pas d’échappatoire

Puis-je ensuite vous pénétrer

Par le trou de parole au-dessus de votre menton

Aussi vous aurai-je bien à l’esprit

 

Le métal tombe et c’est sans bénédiction

Que la tête roule et reste sur les chemins

Sans corps et sans chapeau

Elle est encore chaude, c’est aussi bien

Et la chair sans vie reste inerte

Ah ! ce serait bien dommage

La décence gronde, la coutume s’y pique, pourtant

 

Vaut mieux être débauché

Que ne plus baiser

 

EDIT: désolée pour le double post.

 

Je sais pas si c'est fait exprès (il y en a trop peu pour être sûre) mais Till fait rimer informieren avec passieren et penetrieren - or, le -ieren signale souvent un verbe d'origine française, comme s'il avait chercher à "franciser" son poème en quelque sorte. Après tout, pour "pénétrer", on a mieux en allemand: eindringen, notamment, est le mot à utiliser pour signifier "pénétrer (sexuellement)"...

Edited by LudicrousC
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Mais "passieren" est bien allemand, et "informieren" aussi, donc il aurait francisé que "penetrieren", effectivement ce n'est pas assez pour être sûrs. Mais dans un sens, ce poème s'intiule "Elegie à Marie Antoinette", cette dernière était francaise, donc ça peut etre un clin d'oeil. Sinon il faudrait verifier dans les autres poèmes si Till fait la même chose.

Edited by Kira.24
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Merci pour cette traduction Ludi !

 

J'ai lu et relu le texte, et je ne suis pas sûre de tout saisir… Enfin, ce qui me frappe c'est le lien entre éros et thanatos : le narrateur face à la mort éprouve un désir pour la condamnée. Le côté dérangeant réside dans le fait qu'il s'intéresse seulement à la tête de Marie-Antoinette puisqu'il lui demande : "Puis-je ensuite vous pénétrer / Par le trou de parole au-dessus de votre menton", comme si le désir naissait de l'acte de décapitation et non à la vue du corps de la femme elle-même. D'ailleurs, la deuxième strophe insiste sur la description de la tête détachée du corps.

Bref, sommes nous face à une scène de nécrophilie ? 

 

Si vous pouviez aussi m'éclairer sur les quatre derniers vers dont je ne suis pas sûre de comprendre le sens...

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  • 2 weeks later...

Mais "passieren" est bien allemand, et "informieren" aussi, donc il aurait francisé que "penetrieren", effectivement ce n'est pas assez pour être sûrs. Mais dans un sens, ce poème s'intiule "Elegie à Marie Antoinette", cette dernière était francaise, donc ça peut etre un clin d'oeil. Sinon il faudrait verifier dans les autres poèmes si Till fait la même chose.

 

Penetrieren existe aussi. Quand je parle de franciser le texte, je veux dire "faire exprès d'utiliser des mots allemands d'origine française" (comme par exemple, des verbes en -ieren). Il n'y a pas vraiment de raison qu'il fasse cet effet de style ailleurs que dans ce poème...

 

@ Cyrbrennt: Honnêtement, j'ai moi-même du mal à comprendre "Anstand schlägt die Sitte sticht doch". Sinon, Fleischhalm est un néologisme. Halm, c'est un brin, un fétu (de paille par exemple: Strohhalm) - donc je prends l'expression Fleischhalm comme désignant le corps sans vie de Marie Antoinette après la décapitation, qui reste "bien droit" (recht gerade).

Pour les deux derniers vers, cf l'expression "Lieber widerlich als wieder nicht" dont je parlais précédemment.

 

Il y a beaucoup de sous-entendus dans ces 4 derniers vers. Je pense que "ce serait bien dommage", c'est pour le fait de laisser le corps de Marie Antoinette en paix. (Sous-entendu, ce serait bien dommage de ne pas en profiter.) Sauf que la bien-séance (qui aurait pu remplacer décence dans ma traduction) interdit pourtant un tel acte de nécrophilie. Les deux derniers vers servent donc de contre-coup à la bien-séance, ils affirment que la persona qu'incarne Till est de toute façon trop débauché pour s'en empêcher.

Edited by LudicrousC
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Sinon, Fleischhalm est un néologisme. Halm, c'est un brin, un fétu (de paille par exemple: Strohhalm) - donc je prends l'expression Fleischhalm comme désignant le corps sans vie de Marie Antoinette après la décapitation, qui reste "bien droit" (recht gerade).

Je retourne ça dans ma tête depuis ce matin…

Je fais une supposition sans doute très stupide (mon niveau d'allemand étant absolument lamentable étant donné que je me suis vraiment mise il y a trois mois) : pourquoi est-ce que le vers " Und der Fleischhalm steht recht gerade" ne pourrait pas être une référence à l'effet physique que le corps de Marie-Antoinette produit sur le narrateur ? Je suis peut-être à côté de la plaque, mais je veux dire qu'on pourrait, peut-être, traduire littéralement "Fleischhalm" par "brin de chair". À ce moment là on pourrait traduire le vers suivant par "Ah ! ce serait une honte" ? Cela soulignerait le paradoxe de ce qu'éprouve le narrateur par rapport au corps mort de la dame. Je sais pas ce que vous en pensez…?

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Je retourne ça dans ma tête depuis ce matin…

Je fais une supposition sans doute très stupide (mon niveau d'allemand étant absolument lamentable étant donné que je me suis vraiment mise il y a trois mois) : pourquoi est-ce que le vers " Und der Fleischhalm steht recht gerade" ne pourrait pas être une référence à l'effet physique que le corps de Marie-Antoinette produit sur le narrateur ? Je suis peut-être à côté de la plaque, mais je veux dire qu'on pourrait, peut-être, traduire littéralement "Fleischhalm" par "brin de chair". À ce moment là on pourrait traduire le vers suivant par "Ah ! ce serait une honte" ? Cela soulignerait le paradoxe de ce qu'éprouve le narrateur par rapport au corps mort de la dame. Je sais pas ce que vous en pensez…?

 

J'en pense que c'est dégeulasse :ph34r:  mais je comprend aussi ce poème comme ça.

Le narrateur pense au corps encore chaud et donc encore "bon", il déplore le gachi de le laisser refroidir sans l'utiliser à cause de la "décence" et aimerais en user.

 

"Und der Fleischhalm steht recht gerade

Ach es wäre wirklich schade

Anstand schlägt die Sitte sticht doch"

 

Dans ce cadre le vers d'avant est le dialogue (imaginaire) de demande d'accord à Marie Antoinette pour utiliser son cadavre.

Qui est dans mon inteprétation la traduction d'une pensée du type "je suis sur qu'elle serait d'accord".

 

Bref Till décrit une pulsion qui dérange l'ordre moral mais qui existe quand même, et qui comme les autres (pulsions) ne gagne pas à être cachée sous le tapis.

Et je pense que c'est là le sens de la provocation dans les textes de Till: montrer la condition humaine telle qu'elle est (ou telle qu'elle peut être) pour prévenir d'une aliénation de la condition humaine et de la morale.

 

P.S: pour les lecteurs avertis "Strohalm" veut aussi dire "paille", comme les pailles pour boire, si on joint ça à "Wortloch" on obtient la scène qu'imagine le narrateur avec le cadavre encore chaud...

Edited by Peter LIFAD
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 " Und der Fleischhalm steht recht gerade" ne pourrait pas être une référence à l'effet physique que le corps de Marie-Antoinette produit sur le narrateur ? Je suis peut-être à côté de la plaque, mais je veux dire qu'on pourrait, peut-être, traduire littéralement "Fleischhalm" par "brin de chair".

 

 

P.S: pour les lecteurs avertis "Strohalm" veut aussi dire "paille", comme les pailles pour boire, si on joint ça à "Wortloch" on obtient la scène qu'imagine le narrateur avec le cadavre encore chaud...

 

Ah ouais, vous m'avez convaincue. C'est bien plus logique de prendre "Fleischhalm" pour une métaphore du pénis. Je m'étais focalisée sur le fait que Halm désigne quelque chose de creux - mais c'est aussi quelque chose de long et fin. Je vais modifier ma traduction du coup. Merci! :)

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  • 4 weeks later...

J'ai tenté une traduction ! Le passage "in Minuten und Sekunden / verdünnt mit Angst und kalten Tränen" est mal traduit, mais je n'ai rien trouvé de mieux que ce que j'ai fait… Alors si vous avez d'autres propositions je veux bien  :)

 

Vatertag

 

Tag für Tag und Stund um Stunde

fließt dein Blut durch meine Venen

in Minuten und Sekunden

verdünnt mit Angst und kalten Tränen

Du treibst in deiner Einsamkeit

Allein auf hoher See

Und rufst mir Worte in den Wind

Die ich nicht versteh

 

Wo bist du

 

Hab dein Augen im Gesicht

ich kenne dich

kenn dich nicht

trag dein Blut mit mir umher

Ich kenne dich

kenn dich nicht mehr

Du treibst in deiner Eisamkeit

Allein auf hoher See

nachts im Traum stehst du vor mir

du tust mir nicht mehr weh

 

Wo bist du

 

 

Fête des pères

 

Jour après jour et heure après heure

ton sang coule dans mes veines

En minutes et secondes

se diluent la peur et les larmes froides

Tu (m')entraines dans ta solitude

Seul en haute mer

Et tu me cris des mots dans le vent

Je ne les comprends pas

 

Où es-tu

 

J'ai tes yeux du visage

Je te connais

ne te connais pas

porte ton sang avec moi de-ci de-là

Je te connais

ne te connais plus

Tu (m')entraines dans ta solitude

Seul en haute mer

la nuit dans un rêve tu te tiens devant moi

tu ne me fait plus de mal

 

Où es-tu

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  • 2 years later...

Juste en passant, pour ceux qui ne le sauraient pas et qui sont fluents en Anglais plutot qu'en Allemand, les poemes de “In stillen Nächten” ont ete entierement traduits de facon poetique professionelle, "On Quiet Nights" est disponible sur Amazon. Le livre est presente de la meme facon avec les illustrations.

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