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C'est du côté obscure très clair quand même 

Bienvenu dans le club des adorateurs de Mary on a Cross ! 

Bon ben c’était incroyable, setlist quasi identique que l’année dernière mais qu’est-ce que c’était ouf.     

Il y a 12 heures, CapsRammstein a dit :

En tant que créatrice du topic, je reviens juste pour poser mon avis. A la première écoute, j'ai vraiment pas aimé. Dès le début je me suis dit "wtf on est dans American Pie ou quoi?" et j'ai pas reconnu ce groupe que j'aime tant. C'est très pop, très mainstream (en même temps, pour passer chez Kimmel hein...). J'ai accroché sur Twenties et Watcher in the Sky mais c'est tout. Je retrouve pas le "dark" des premiers albums, la voix de Tobias, les mélodies, l'occulte. C'est très décevant. Ce qui sauve le groupe pour moi, c'est les interviews et le thème de l'album, l'artwork qui est quand même magnifique.

Bref c'est pas l'album du siècle et un groupe, ça évolue, c'est comme tout dans la vie, on peut aimer à un moment donné et être déçu par la suite ou agréablement surpris. 

(Par contre le "I'm your rock baby" il m'a fait mal au ventre)


Je reviens là-dessus, mais je pense qu'il faut faire une croix sur l'ambiance Infestissumam... On ne la retrouvera probablement pas. Ce qui n'a pas empêché le raz-de-marée "Mary On A Cross" de faire son effet à sa sortie. C'est bien dommage, mais ce cinquième opus est un vrai plaisir coupable chez moi. C'est kitsch, c'est mainstream... Mais c'est une vraie barre de bonne humeur sans prise de tête. 

Et surtout c'est meilleur que l'infâme Prequelle. J'étais assez étonné de voir pas mal de gens le défendre sur divers groupes de métalleux. Y'a vraiment que Life Eternal que je sauverai. 

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Ah mais ça parle mal de Prequelle ici ! Je m'en vais le défendre de ce pas !

 

Je trouve qu'avec Meliora/Popestar, Ghost a été au bout de quelque chose. Le concept de base du groupe a été poncé jusqu'à son paroxysme. Il se fallait évoluer, comme l'a souligné Ale.

 

Et personnellement, j'aime énormément ce qui a été proposé sur Prequelle. J'aime bien ce virage disco/sixties qui en découle, et qui continue avec Mary On A Cross. Je trouve l'ambiance et les compositions très abouties. Ca emmène le groupe vers des rivages mainstream et grand public, mais ça le fait bien. J'ai même l'impression qu'il n'y a que cet enfoiré de Tobias Forge pour me proposer du mainstream sirupeux comùme ça, et que j'adhère à 100%.

 

Pour Impera, je le trouve dans la continuité de Prequelle. On lache les 60's pour foncer dans le rock FM des années 80. On a du Maiden, on a bien d'autres références. Et encore une fois, ça fonctionne vraiment. SI j'avais trouvé Hunter's Moon plutôt décevant à première écoute, la chanson vieillit bien. Et tout l'album est d'un excellent niveau. Forge a encore réussi à son coup. Il a peaufiné le moindre détail. Encore une fois, il me fait gober tout ce que je déteste chez d'autres. C'est limite de la magie noire !

 

Pour le moment, Ghost a été incapable de me décevoir. J'espère bien que ça va continuer de la sorte !

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Il y a 16 heures, jackirock a dit :

Ah mais ça parle mal de Prequelle ici ! Je m'en vais le défendre de ce pas !

 

Je trouve qu'avec Meliora/Popestar, Ghost a été au bout de quelque chose. Le concept de base du groupe a été poncé jusqu'à son paroxysme. Il se fallait évoluer, comme l'a souligné Ale.

 

Et personnellement, j'aime énormément ce qui a été proposé sur Prequelle. J'aime bien ce virage disco/sixties qui en découle, et qui continue avec Mary On A Cross. Je trouve l'ambiance et les compositions très abouties. Ca emmène le groupe vers des rivages mainstream et grand public, mais ça le fait bien. J'ai même l'impression qu'il n'y a que cet enfoiré de Tobias Forge pour me proposer du mainstream sirupeux comùme ça, et que j'adhère à 100%.

 

Pour Impera, je le trouve dans la continuité de Prequelle. On lache les 60's pour foncer dans le rock FM des années 80. On a du Maiden, on a bien d'autres références. Et encore une fois, ça fonctionne vraiment. SI j'avais trouvé Hunter's Moon plutôt décevant à première écoute, la chanson vieillit bien. Et tout l'album est d'un excellent niveau. Forge a encore réussi à son coup. Il a peaufiné le moindre détail. Encore une fois, il me fait gober tout ce que je déteste chez d'autres. C'est limite de la magie noire !

 

Pour le moment, Ghost a été incapable de me décevoir. J'espère bien que ça va continuer de la sorte !


C'est peut-être qu'une question de goût alors. A l'inverse, ne te méprends pas : je n'insinue pas que Ghost avait atteint l'apex de son style après Meliora. Je pense sincèrement qu'on aurait encore pu avoir un ou deux albums plus dark (mais c'est l'éternel débat entre toujours faire la même chose et varier les plaisirs... avec toujours des fans pour bouder et d'autres pour crier au génie). Par contre je ne me fais pas d'illusions sur le fait qu'après Prequelle, la parenthèse Kiss the Go-Goat et maintenant Impera... Y'a quand même peu de chances qu'ils reviennent au côté angoissant des débuts. Qu'ils changent encore de style par la suite, pourquoi pas, mais revenir en arrière... Y'aura bien que les fans de la toute première heure n'ayant eux-mêmes pas évolués pour s'en réjouir. 

Pour le mainstream sirupeux, j'avoue préférer largement Night Flight Orchestra. Ou un délire récent comme Bomber. Et un paquet d'autres groupes suédois en fait (l'influence ABBA sûrement... C'est fou le nombre de groupes hard rock kitsch que j'ai pu chroniquer ces dernières années). Non pas que Ghost le fasse mal, loin de là, mais je trouve que Ghost manque parfois de patate et que la voix de Tobias ne s'y prête pas toujours. Encore une fois, goûts et couleurs.

Par contre, je suis davantage d'accord avec l'idée de "continuité" dans le sens "suite à" et non pas "Prequelle 2.0", je pense qu'on s'était alors simplement mal compris ! 

Quant au bilan de Ghost au terme de ces cinq albums... C'est difficile à dire. J'irai probablement jamais les voir en concerts, y'a jamais plus de 3-4 chansons que je garde par album (Prequelle en a seulement deux, Infestissumam un peu plus). Mais ce serait bouder mon plaisir que de prétendre que ça ne passe pas bien un samedi soir au bar ou pendant que je prends ma douche :ph34r: C'est un drôle de compliment, mais il faut aussi des morceaux comme ça. Juste pas prise de tête.

Par contre qu'ils ne reprennent plus jamais du Depeche Mode :mad:

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Alors clairement le Ghost actuel me plaît moins que celui de la période disons 2010-2015, mais je prends plus de plaisir à écouter ce Impera que son prédécesseur qui m’a toujours paru ennuyeux, pour être poli.

 

J’apprécie particulièrement les titres où les guitares sont plus en avant (Kaisarion, excellente celle-là, Hunter’s Moon et Watcher in the Sky) et Respite clôture de belle manière l’album, même si je suis pas totalement friand de ce que fait Tobias vocalement.

 

Twenties me fait marrer et sa légèreté apparente contraste de manière intéressante avec ses paroles. Sur Spillways, pas incroyable mais bien catchy, j’ai tendance à penser à du Bon Jovi et la ballade sucrée n’est pas foncièrement désagréable. Un poil anecdotique quand même.

En fait il n’y a que Call Me et Griftwood qui me laissent de marbre pour le moment.

 

Et honnêtement ce virage mainstream assumé ne me dérange pas, c’est une évolution logique pour Tobias qui ne cache pas vouloir toucher un public toujours plus large. De toute façon Ghost est depuis ses débuts une entité très easylistening et accessible, donc si les influences peuvent changer à chaque album, le fond reste à peu près similaire.

 

Bien sûr j’aimerais également un retour à quelque chose de plus sombre et « musclé », cependant est-ce que ça aurait la même saveur que les débuts ? Difficile à dire.

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Le 27/03/2022 à 22:56, Qivitoq a dit :

Alors clairement le Ghost actuel me plaît moins que celui de la période disons 2010-2015, mais je prends plus de plaisir à écouter ce Impera que son prédécesseur qui m’a toujours paru ennuyeux, pour être poli.

 

J’apprécie particulièrement les titres où les guitares sont plus en avant (Kaisarion, excellente celle-là, Hunter’s Moon et Watcher in the Sky) et Respite clôture de belle manière l’album, même si je suis pas totalement friand de ce que fait Tobias vocalement.

 

Twenties me fait marrer et sa légèreté apparente contraste de manière intéressante avec ses paroles. Sur Spillways, pas incroyable mais bien catchy, j’ai tendance à penser à du Bon Jovi et la ballade sucrée n’est pas foncièrement désagréable. Un poil anecdotique quand même.

En fait il n’y a que Call Me et Griftwood qui me laissent de marbre pour le moment.

 

Et honnêtement ce virage mainstream assumé ne me dérange pas, c’est une évolution logique pour Tobias qui ne cache pas vouloir toucher un public toujours plus large. De toute façon Ghost est depuis ses débuts une entité très easylistening et accessible, donc si les influences peuvent changer à chaque album, le fond reste à peu près similaire.

 

Bien sûr j’aimerais également un retour à quelque chose de plus sombre et « musclé », cependant est-ce que ça aurait la même saveur que les débuts ? Difficile à dire.


Je crois que t'aurais pas pu mieux résumer ma pensée, on est sur la même longueur d'ondes. Oui, Impera est le petit frère de Prequelle... Mais son cachet est tout différent. Et je crois pas qu'on puisse le résumer à "il a appris de ses erreurs" ou "il a fait la même chose en mieux" ... C'est une continuation, mais aussi une bestiole différente. Mieux réussie, mais avec une couleur qui me sied davantage. 

Je te rejoins aussi sur la voix de Tobias : j'ai un rapport très ambivalent à celle-ci. Parfois je la trouve sublime, parfois elle m'insupporte. C'est très inégal, et ce au sein d'un même album. 

Tu tapes juste également pour la logique "mainstream" de Ghost. En fait, je suis assez convaincu qu'on s'est tous fourré le doigt dans l'oeil dès le début à cause de leur dégaine (et éventuellement de la teneur des paroles). Mais même au début lorsque c'était plus sombre, je n'ai jamais perçu ça comme jouant dans la cour des pontes des musiques obscures. Cela a toujours été assez accessible, même sur Infestissumam. Suffit pas de gueuler "HAIL SATAN!" pour subitement devenir subversif. Alors certes, y'a déjà eu un gros paquet de memes sur le clivage entre l'apparat d'Emeritus et des ghoules et la couleur de leurs chansons... Mais c'est à la fois véridique et pas spécialement un mal. Et si ça peut en plus servir de porte d'entrée à d'autres univers, plus lugubres et lourds, je me dis que c'est d'autant plus cool ! 

 

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  • 3 weeks later...

De retour de mon tout premier concert de Ghost hier en la merveilleuse (le mot est bien trop faible) compagnie de @Spooky Kid et de Mme Kid, un des jours les plus marquants ( le mot est bien trop faible là-aussi) de ma modeste existence.

 

J'essaierai d'en faire un petit compte-rendu en fin de semaine si j'ai pas cramé tous mes neurones d'ici-là. ^^

Edited by SternInDerNacht
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Et c’est parti pour la review ! (et j'en profite pour faire une annonce: si quelqu'un a une machine à remonter le temps, je suis preneuse)

 

Malgré ma reconnaissance immense de pouvoir assister à mon tout premier concert de Ghost, chose qui n’était pas du tout gagnée d’avance suite à diverses péripéties, j’ai durant le dernier mois avant le jour J mis un peu cet évènement aux oubliettes. Parce que j’étais d’un côté pas mal préoccupée par mes études, et de l’autre j’avais été un peu déçue par Impera. Le fait de ne pas être dans le mood m’a alors pas mal inquiétée, parce que je me connais, j’apprécie pas les choses quand il le faut, et je regrette amèrement de ne pas avoir assez profité quand c’est fini.

 

Bien heureusement, le fait de m’autoconvaincre enfin de réécouter Impera et de rencontrer mes camarades de concert la veille du show m’a boostée d’une force inouïe, et c’est la tête pleine d’étoiles que je me suis rendue à Bercy le lendemain matin.

 

On arrive à 8h devant la salle, chose que j’avais suggérée en souvenir de mon concert de Rammstein, où environ une centaine de personnes étaient déjà présentes à la Défense à la même heure et m’avaient alors empêchée à ça près d’atteindre la barrière (en plus j’étais derrière 2 mecs de 1m90, vous imaginez l’ambiance quand on fait 1m61). Finalement je me rends compte qu’il y a très peu de gens (et ce sera le cas jusqu’au milieu de l’après-midi) et je commence à regretter amèrement mon choix et à avoir le moral un peu plombé parce que je suis éclatée et ai donc peur de pas tenir jusqu’au bout, et je culpabilise d’avoir trop fait attendre les 2 autres pour rien.

 

Heureusement, malgré l’organisation assez douteuse des files et mon état à la limite de la déshydratation, j’ai vraiment adoré l’attente et c’est toujours quelques chose que je chéris lorsque j’assiste à un show.

J’ai déjà pu passer de précieuses minutes avec mes 2 comparses de concert et puis c’est tellement impressionnant de voir regroupés ensemble des centaines d’inconnus qui partagent la même passion, surtout que la musique est probablement la chose qui compte le plus dans ma vie. Bon je vous avoue qu’on était pas du tout clichés avec nos looks de corbeau mais quel plaisir en même temps de voir tous ces gens tout de noirs vêtus avec des t-shirts à l’effigie du groupe et même maquillés pour certains ! Ça me change de l’éternel « beuh c’est quoi Ghost ?» que je reçois dès que je parle du groupe ou de l’inconfort que les gens expriment quand je leur explique le concept. Les gens restaient cependant plus dans leur coin que ce que j’ai pu voir au concert de Rammstein, où l’on était une vraie communauté avec tout le monde qui parlait et écoutait de la musique ensemble, et bon je n’oublierai jamais la tente en couverture de survie et en scotch qu’on avait construite à 30 pour se protéger du soleil !

 

Et puis y a eu malgré ma grosse fatigue des moments vachement cools. On a pu notamment parler avec un monsieur très sympa (fan de R+ et de U2 en plus!) qui nous lançait des «Twenties!» aigus pour se moquer de la chanson, des gens ont balancé Impera et Zenith (qu’on entendait à peine par contre), une meuf s’est mise à sortir un kazoo (j’espère que vous avez la ref sinon vous êtes incultes ^^) et à jouer je ne sais plus quelle chanson, ou encore on a vu 2 fois un mec (jamais compris qui c’était ^^’) dans un immeuble en face de Bercy qui nous montrait une peluche du Cardinal par la fenêtre et on s’est mis à applaudir et à gueuler «Copia ! Copia !» comme des malades. Bon en vrai c’est pas grand-chose, mais tout ça me faisait penser à ce que j’allais vivre dans la salle une fois que le groupe arriverait, en particulier le dernier cas parce que j’adore quand le public acclame les artistes, ça me donne des frissons.

 

Après 10 heures d’attente, on nous laisse enfin entrer dans la salle tant convoitée. Et ô joie, même si on s’était fait passer un peu devant, nous arrivons à nous placer non loin du centre de la scène et surtout en deuxième rang avec petit accès à la barrière à seulement 4 ou 5 mètres de la scène !

 

Là par contre ma patience commence à avoir des limites. Impossible de s’asseoir et même de réellement bouger, et puis Bercy a l’idée de nous passer sans cesse les mêmes affiches de tournée aux lumières criardes et des chansons de soul particulièrement soporifiques (Spooky et moi on allait mourir je crois) pendant une demie-heure interminable. Heureusement lors des moments où j’oublie ma fatigue, je me rends compte de la sensation merveilleuse que de me trouver dans une salle que je convoitais tant parce qu’ayant accueilli nombre de mes artistes favoris pour des concerts mémorables, et puis je suis titillée par un pan du fond de la scène (on est légèrement à gauche) révélant un vitrail richement décoré à l’effigie de Papa Emeritus I et une sorte de mausolée surmonté d’un croissant de lune, que peinent à recouvrir les rideaux affichant les groupes en première partie.

 

Et c’est parti pour le show !

 

Concernant lesdites premières parties :

 

A 19h se présente Twin Temple, sorte de Rita Mitsouko satanique de Los Angeles accompagné de divers instrumentistes. J’ai pas mal aimé ce groupe, l’esthétique d’abord était particulièrement belle (vêtements et décors noirs brodés de rouge), la musique (servie par un clavier particulièrement détonnant et riche) m’évoquait du Amy Winehouse, et la chanteuse était très charismatique et classe et possédait une pêche assez communicative. En revanche, j’ai trouvé les chansons un peu trop semblables les unes des autres, impossible d’entendre le chant du guitariste, et puis les rituels de début et de fin du duo (boire dans une coupe, se saluer un sabre à la main, s’embrasser en un baiser sanglant) me semblait assez premier degré. Je vous avoue que l’approche fun du satanisme par Ghost me convient bien davantage. Mais je pense que j’en garderai un bon souvenir ! (surtout quand la chanteuse a mentionné le nom de Ghost, là j’ai perdu mes moyens :ph34r:).

 

Après une nouvelle attente comblée tant bien que mal par de la musique électronique cheloue, arrive le deuxième «supporting act» à 20h, Uncle Acid and the Deadbeats, un groupe britannique s’inspirant notamment de Black Sabbath et Alice Cooper. J’ai moins été fan de cette formation, j’ai trouvé le chant peu intéressant, certaines chansons semblaient interminables, et le groupe était assez peu communicant. De plus, je ne suis pas vraiment folle des mises en scène trop simplistes où les artistes portent des tenues de tous les jours, utilisent peu de jeu de lumières (la seule utilisation notable était des sursauts intenses qui niquaient les rétines), et un décor inexistant (seul un rideau portant le logo du groupe permettait de meubler un peu la scène). Néanmoins j’ai réellement apprécié 2 chansons assez dansantes étrangement, et puis leur son mettait malgré tout la patate.

 

A 20h30, Uncle Acid nous fait ses adieux et une nouvelle atmosphère commence à régner. Une musique assez douce mais lugubre (Klara stjärnor ) commence à hanter Bercy, et quelques spots de lumières pastels balayent la salle. Au bout de quelques minutes, le second rideau tombe pour laisser place à un drap entièrement blanc, très simple. Puis alors qu’est joué le Miserere d’Allegri, contrepartie a capella tout aussi spectrale que Klara stjärnor, des silhouettes se mettent a inspecter le drap blanc pendant une bonne vingtaine de minutes, les faisant alors passer pour des fantômes. Heureusement que j’ai devant les yeux ce spectacle et cette mise en bouche musicale à la fois amusants et un peu effrayants pour m'occuper parce que mon coeur menace de me lâcher au vu de mon excitation de plus en plus grandissante et des minutes qui semblent chacune durer 3 heures. Après au moins une bonne quarantaine de consultations de l’heure et de 5 ou 6 tentatives de séquence de respiration profonde, à 21h03, les lumières s’éteignent et je ne perçois plus que le rugissement du public. Et là j’ai commencé à mourir pour de bon.

 

Bon sans surprise le concert est initié par Imperium, belle introduction chaude et apaisante qui aussi bien musicalement que visuellement (le drap est encore en place) annonce à merveille la folie en train de se préparer derrière.

Et aussitôt achevée, aussitôt le riff du tonnerre d’une certaine Kaisarion est joué par une silhouette masquée et est suivi du reste de l’intro que j’aime tant avec ce «AAAAAAAAH» épiquissime et ces lourds accords de guitare en unisson avec la batterie. Au bout de 15 secondes, au rythme endiablé de la batterie, le rideau tombe et je me démène comme jamais. A peine ai-je le temps d’en prendre plein les yeux à cause des feux d’artifices et de l’apparition des ghoules, magistrales, voilà enfin celui que j’attendais tant et dont je n’arrive toujours pas à me persuader que je l’ai vu de mes propres yeux et entendu de mes propres oreilles. Vêtu d’un costume napoléonien orange et noir en lambeaux, Papa Emeritus (que j’appelle malencontreusement «Copiaaaaaaa !!!!» au premier millième de seconde où je l’aperçois :ph34r:) commence la chanson avec une énergie et une distinction folle qui ne le quitteront pas du concert et vole immédiatement la vedette à ses confrères et consœurs. Je suis en train d’halluciner tant la chanson (que je trouve déjà incroyable en studio) est exécutée à la perfection, les tons chauds de la lumière et des somptueux et colossaux vitraux (à l’effigie des autres Papes) m’offrent une vision solaire, absolument impériale pour commencer le concert. «Bonsoir Pariiiiis !!!»

 

Je vais pas vous décrire dans les détails chaque chanson et encore moins toutes les interventions de Papa IV, parce qu’en gros on peut le résumer à «je suis décédée pendant 1h45», ce qui serait un peu redondant, et puis on en aurait pour 1000 ans.

 

Après un enchaînement de 3 chansons tout bonnement excellentes (Rats c’est Rats quoi , From the Pinnacle to the Pit qui est d’une puissance incroyaaaaable, Mary on a Cross introduite en tant que chanson que ‘My old popa used to sing’ -si chouuu- et dont la tonalité a été savamment changée pour la rendre plus douce et grave), les Ghoules se mettent à jouer Devil’s Church. Bon j’adore Meliora, mais j’ai jamais vraiment compris l’intérêt de cet instrumental, et je saisis encore moins sa pertinence dans la setlist (je me doute que Papa s’apprête à changer de costume, mais alors pourquoi mettre une interlude aussi courte?). Et là, les deux Ghoules guitaristes s’affrontent dans un p'tit duel de gratte, où chaque côté de la scène prend parti pour l’un des 2 compétiteurs. Notre Ghoule à nous, qui sera notre pote pendant tout le concert (elle arrêtera pas de se pavaner devant nous et de nous encourager à nous déchaîner :D), semble bien désavantagée par rapport à son adversaire, quand soudain elle nous offre un amusant petit snippet de la Marseillaise, qui se transforme en ...Cirice.

Et là...oh putain ! Mais quelle claque ! Alors que l’intro est jouée sous une lumière rouge sang, voilà que Papa IV arrive et déploie ses ailes de chauve-souris ! Là j’ai le souvenir que le public était particulièrement dingue, et pour cause l’apparat de Papa IV et la lourdeur de la chanson et de l’atmosphère visuelle avaient de quoi rendre fou. Le fait d’expérimenter la force de Cirice en live est exceptionnel, et j’ai vraiment eu l’impression que le tonnerre grondait dans la salle.

 

Papa chantera vêtu ainsi sur 4 autres chansons, Hunter’s Moon, Faith, Spillways, et Ritual, enchaînement parfait pour s’éclater au maximum, que ce soit les musiciens ou nous ! Mention spéciale à Faith, ma chanson préférée de Prequelle, et qui sera à jamais gravée dans ma mémoire pour la choré en mode «Head, shoulders, knees and toes» que Spooky et moi avons exécutée avec brio sur le refrain (et j’aime à croire -même si c’est 100 % faux- que Tobias nous a vus quand il est venu en face de nous et qu’il a un peu reproduit ce qu’on a fait) :lol:.

 

Peut-être une des plus belles visions du concert que j’ai pu avoir, alors que sonne la mélodieuse guitare de Call Me Little Sunshine (que j’ai comme Hunter’s Moon trouvée excellente en live malgré mon rejet de la version studio), Emeritus IV apparaît vêtu de son habit papal et de sa mitre sous une lumière bleu sombre, qui donne un aspect violet aux vitraux. A l’image de la chanson, Papa est très digne mais grandiose, ce qui est incarné par son statisme couplé à de très élégants et fermes mouvements de bras. C’est un spectacle absolument magnifique, mais très éphémère, puisque ce sera la seule chanson où l’on le verra ainsi. (petite dédicace à Mme Kid ^^)

 

Et effectivement, le clavier d’Helvetesfönster annonce un nouveau départ de Papa pour le vestiaire. Mais alors que j’étais persuadée que l’instrumental serait intégralement joué, une nouvelle lumière rouge assombrit la salle au bout de 2 minutes. Et là j’entends des choeurs en latin a capella scandant le nom du diable. Oui, oui, on est en train de se prendre… Year Zero dans la gueule ! Juste après Helvetesfönster ! Mais...mais..mais...Ce putain de coup de génie ! Evidemment c’est LA chanson qui met tout le monde d’accord et alors que le riff de guitare commence et que suivent les choeurs, voilà Papa dans mon costume préféré, en religieux orange et noir au chapeau cornu. La ferveur du public est hallucinante, et je suis aux (arch)anges lorsque je goûte à la sensation de pouvoir chanter les refrains avec Tobias ! Et si cela n’était pas assez, on a été gâtes par des jets de flammes lors de la dernière minute. Vraiment un moment inoubliable. La chaleur du feu commençait à m’affaiblir sérieusement et à me faire endurer tout l’effort physique que j’ai encaissé pour parvenir jusque là, mais cette minute était tellement intense et festive que j’ai réussi à sautiller et à taper des mains sans arrêt jusqu’à la dernière seconde de la chanson (pour vous dire l’effort, si ça avait été pour une autre circonstance que le concert, je me serais évanouie). Honnêtement, je me suis rarement sentie aussi forte et vivante qu’à ce moment-là. Le plus grand moment du show pour moi.

 

Sauf que...Year Zero terminée, Papa IV nous quitte quelques instants pour retirer son chapeau, et afin de nous laisser revenir à nos esprits, les Ghoules entament Spöksonat. Un non-fanatique de Ghost se dirait simplement «oh, mais quelle gentille intention de nous mettre cette petite douceur», mais moi j’étais en train de fondre intérieurement parce que même sans avoir vu la setlist je savais à quelle sauce j’allais être mangée.

Et bingo...aussitôt Spöksonat finie, les Ghoules suivent la logique de Meliora et ce sont bien les premières notes de He is qui retentissent, accompagnées des «ooh-ooh» de la foule. Papa apparaît alors sous une lumière bleu clair féerique et alors qu’il chante les premières paroles, une armée de petites lucioles se met à envahir la fosse et les gradins et ondulent au rythme de la meilleure chanson du monde. C’est difficile d’exprimer le profond bonheur que j’ai ressenti à ce moment-là, mais même si je n’ai pas versé de vraies larmes, j’étais intérieurement un torrent. Et puis bon, fallait évidemment que Papa vienne devant nous pour chanter le dernier refrain. Enfin bref, dans ma vie, j’ai rêvé de beaucoup de trucs, mais j’ai rarement espéré quelque chose d’aussi fort que de voir He is en live, et je ne me suis toujours pas remise de sa réalisation depuis. :wub: :(

 

Suite à He is, enchaînement de 3 chansons qui remuent bien le popotin (Miasma, Mummy Dust et Kiss the Go-goat) et parsemées de moments épiques (Papa Nihil ramené à la vie avec un défibrillateur pour le solo de saxo, ou encore le déferlement de confettis sur Mummy Dust -qui seront bien rangés à côté de ma tasse à confettis Rammstein :D-), mais que j’aurais aimé être remplacées par des chansons du nouvel album, en particulier Twenties et Watcher in the Sky.

Papa est désormais vêtu de son costume de fête, une veste bleue à paillettes digne d’un télévangéliste américain (le swag inné en plus -_-). Après la fin de Kiss the Go-goat, moi qui n’ai toujours pas connaissance de la setlist, j’entends alors Papa nous indiquer qu’il ne reste plus que 3 chansons ! Je suis estomaquée parce que je trouve le concert bien trop court (et c’est un fait) mais il nous rétorque si malicieusement après qu’on l’ait supplié d’en avoir 4 «eh bien dans ce cas vous en aurez 2!» et il nous remercie si chaleureusement après que je me laisse convaincre d’apprécier ce que j’ai et de profiter jusqu’au bout.

 

Les 3 dernières chansons, bien que n’étant pas mes favorites, s’accordent particulièrement bien avec le live, et feront la joie de mes yeux de mes oreilles. Enter Sandman d’abord, que je n’appréciais pas trop comme reprise, détonne du feu de Dieu et les fans étaient au taquet sur les paroles, peut-être davantage encore que pour tout le reste du set. Suit Dance Macabre, que je n’aime pas mais qui marche évidemment très bien, d’autant plus que la mise en scène, avec ses rayons de lumière et ses confettis arc-en-ciel (je n’en aurais hélas pas ma part cette fois à cause d’un problème du canon en face de nous), est sublime. Et enfin, ça y est, on arrive au final, un Square Hammer absolument jouissif ponctué de «Pariiiiiis» de Tobias qui motivent la foule jusqu’au bout. Et si je me souviens bien (j’espère vraiment que je l’ai pas inventé), on a le droit à une petite note longue sur l’ultime «Noooooow», rendant cet adieu un peu moins amer.

 

Et voilà, ça y est, c’est fini. Je réalise enfin à qui j’ai eu affaire pendant presque deux heures alors que vient le temps des salutations. Même si je sens déjà le vide intérieur synonyme de dep post-concert me happer, je suis émerveillée par la façon dont cette soirée s’achève, à savoir Papa qui après avoir salué avec les Ghoules s’incline une dernière fois vers nous et c’est alors que s’abat devant lui le rideau blanc. A l’instar d’Impera avec Imperium et Respite, la boucle est bouclée.

 

Quel concert putain.

La vie vaut la peine d’être vécue juste pour ce genre d’expériences.

 

Malgré les quelques défauts présentés par le concert (chansons ne différant quasiment pas des versions studios et donc pas réellement de surprise, seulement 1h45 de show, pas assez de chansons des 2 premiers et du dernier album, Tobias difficilement audible à cause du son de la salle) je pense que Ghost est réellement pour moi l’un des groupes se rapprochant le plus de la perfection concernant leur contenu live. Les visuels étaient incroyables et l’ensemble des chansons étaient fabuleuses, en particulier celles d’Impera.

 

Et puis difficile de ne pas trouver Tobias irrésistible. Ses personnages sont malgré le masque alourdi par du maquillage extrêmement expressifs et émotifs, bien plus que nombre d’interprètes au visage nu (et ses yeux m’ont marquée tellement ils me semblaient constamment en alerte et pétillants). Il possède une énergie sans pareille alliée à une certaine classe et même grâce dans les mouvements qu’il exécute, que ce soit ses pirouettes, ses jonglages de micro ou sa capacité à glisser vers le pied dudit micro pile au dernier moment avant d’entamer le refrain. Et enfin lors de ses petits speechs il possède un savant mélange de sarcasme (son pseudo-accent et ses «Noooo ?» ou «Hmmm ?» me tuent à chaque fois) et de bienveillance qui me font bien rire et me touchent beaucoup. Les Ghoules aussi ont également énormément assuré et semblaient vivre leur meilleure vie. Quel plaisir de partager un aussi bon moment grâce à et avec des personnes aussi talentueuses et proches du public et avec une telle niaque !

 

Grâce au professionnalisme et à l’humanité de ces gens, j’ai vécu une soirée exceptionnelle, parmi les plus belles de ma vie, et ce malgré mon manque de motivation initial et mon épuisement. Tellement belle d’ailleurs qu’encore une semaine après le concert je suis dans un ascenseur émotionnel. Soit je suis émerveillée par les souvenirs que j’ai pu conserver, soit je suis désespérée par ce retour si brutal à la réalité et par le fait que les ressentis précis que j’ai vécus pour tel instant s’estompent au fur et à mesure que le temps passe. Mais malgré le bad dans lequel je suis encore un peu plongée pour l’instant, c’est une expérience qui vaut la peine d’être vécue et revécue, et j’en suis éternellement reconnaissante.

 

Merci du fond du coeur à Tobias pour avoir créé une entité musicale aussi monstrueuse, de rendre à une échelle personnelle ma vie aussi palpitante et à l’échelle des cieux la musique actuelle aussi bien délicieuse qu’exigeante. Ghost mérite amplement le succès de plus en plus gros qu’il amasse partout dans le monde et sera je pense un jour reconnu comme l’un des plus grands et originaux groupes de rock de ce début de siècle. Maintenant je sais qu’Il est l’éclat et la lumière sans lesquels je ne puis voir.

 

Et même si nous n’avons malheureusement pas pu finir le concert ensemble, merci infiniment à Spooky et à Mme Kid pour toutes ces heures magiques qui n’auraient certainement pas autant de valeur pour moi si vous n’aviez pas été à mes côtés. En particulier pour Spooky, merci pour ces deux dernières années de profonde complicité, d’ailleurs initiées par l’envoi à ma destination d’un petit best of maison d’un obscur groupe suédois fan de latin et de maquillage d’Halloween !

 

NemA.

Edited by SternInDerNacht
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  • 1 month later...

Quelques petites anecdotes à propos du concert au Hellfest (auquel je n'ai pas assisté) :

 

- Tobias a perdu la voix sur la fin du concert, du coup set écourté (pas de Square Hammer en clôture, notamment)

- ils ont joué Griftwood pour la première fois (avec en prime les Sisters of Sin sur scène)

- ils ont pas joué Mary on a Cross, ces gros nazes (ce qui involontairement m'a conforté dans mon choix de pas aller les voir)

- il y avait paraît-il une belle affluence, à peu près comme Gojira le lendemain (preuve que Ghost avait sa place en TA du festival)

 

Sinon : 

 

- Tobias est venu à Clisson avec sa famille

- à priori il n'a pas rejoint Me And That Man pour interpréter Under the Spell (MATM jouant un peu plus tôt dans la journée)

 

La setlist : https://www.setlist.fm/setlist/ghost/2022/val-de-moine-clisson-france-63b462f7.html

 

Edited by Qivitoq
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Il y a 2 heures, Qivitoq a dit :

Quelques petites anecdotes à propos du concert au Hellfest (auquel je n'ai pas assisté)

 

J'ajouterai, info venant de plusieurs personnes ayant assisté au concert : le son était daubé du cul -_-

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Il y a 8 heures, Qivitoq a dit :

ils ont pas joué Mary on a Cross, ces gros nazes (ce qui involontairement m'a conforté dans mon choix de pas aller les voir)

 

Ils ont adapté leur set au lieu où ils jouaient, soit un festival de metal. Mary on a cross n'aurait pas été un bon choix de titre pour ce concert.

 

J'y étais et j'ai trouvé leur prestation très bien, même s'ils n'ont pas pu finir.

 

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Il y a 5 heures, Shéogorath a dit :

chaque année il y a un mec en Mainstage qui perd sa voix mdr


Rah le concert de Sabaton en cloture du Graspop était absolument LUNAIRE mdr. Je sais qu'on parle pas du haut du panier, mais je me disais qu'au moins le show sera assuré, avec des chansons pas bien finaudes ou impressionnantes mais hyper chantantes. 

Et bah pas du tout. La setlist était plate au possible. Joakim ne chantait juste PAS. J'ai sincèrement pas compris comment ça pouvait être aussi mou. Du coup je me demande aussi s'ils n'étaient pas fatigués ou si le chanteur n'avait pas de soucis avec sa voix. 

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Il y a 12 heures, Los123 a dit :

Ils ont adapté leur set au lieu où ils jouaient, soit un festival de metal. Mary on a cross n'aurait pas été un bon choix de titre pour ce concert.

 

Ils ont surtout joué un set un peu réduit. Dans le contexte d'un Hellfest, Mary on a Cross semblait effectivement un choix assez logique de chanson à supprimer, mais rien ne prouve que c'est vraiment pour ça qu'ils l'ont supprimée. 

 

Il y a 2 heures, Ale a dit :

La setlist était plate au possible. Joakim ne chantait juste PAS. J'ai sincèrement pas compris comment ça pouvait être aussi mou. Du coup je me demande aussi s'ils n'étaient pas fatigués ou si le chanteur n'avait pas de soucis avec sa voix. 

 

Pourtant, ils n'ont pas remplacé Manowar cette année :ph34r:

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il y a 11 minutes, Adios234 a dit :

Pourtant, ils n'ont pas remplacé Manowar cette année :ph34r:

Rigole pas, c'était notre blague préférée avec les potes 👀

 

"C'est Iron Maiden qui passe?"

-"Nan c'est Sabaton"

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à l’instant, Ale a dit :

Rigole pas, c'était notre blague préférée avec les potes 👀

 

"C'est Iron Maiden qui passe?"

-"Nan c'est Sabaton"

 

Comme tous ceux qui y étaient je suppose (moi y compris).

"- Il est pas là Étienne ? 

- Nan, il a été remplacé par Sabaton."

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il y a 57 minutes, Adios234 a dit :

Ils ont surtout joué un set un peu réduit. Dans le contexte d'un Hellfest, Mary on a Cross semblait effectivement un choix assez logique de chanson à supprimer, mais rien ne prouve que c'est vraiment pour ça qu'ils l'ont supprimée. 

Certes, c'est l'impression que cela m'a donné au vu du show. Maintenant, il est possible que Tobias ait eu un problème de voix dès le départ et a donc décidé de ne pas la chanter. Au début du concert, après la 2ème ou 3ème chanson de mémoire, il est rentré en coulisse pendant 5 bonnes minutes, voir plus, et les Goules sont restées sur scène à jouer des solos de guitares-batterie. J'ai supposé qu'il était aller changer de costumes, mais il est revenu habillé pareil. Donc, peut être qu'à ce moment il a décidé de ne chanter que des titres reposant un peu sa voix. En tout cas, il s'est passé quelque chose parce que son absence a paru longue.

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il y a 19 minutes, Los123 a dit :

Certes, c'est l'impression que cela m'a donné au vu du show. Maintenant, il est possible que Tobias ait eu un problème de voix dès le départ et a donc décidé de ne pas la chanter. Au début du concert, après la 2ème ou 3ème chanson de mémoire, il est rentré en coulisse pendant 5 bonnes minutes, voir plus, et les Goules sont restées sur scène à jouer des solos de guitares-batterie. J'ai supposé qu'il était aller changer de costumes, mais il est revenu habillé pareil. Donc, peut être qu'à ce moment il a décidé de ne chanter que des titres reposant un peu sa voix. En tout cas, il s'est passé quelque chose parce que son absence a paru longue.

 

Cette explication me semble plus réaliste quant à l'absence de 'Mary on a Cross', sachant qu'elle est habituellement jouée en 4ème position dans la setlist...

Même avec les 5 minutes perdues ils auraient pu trouver le temps de la jouer, comme il n'y a pas eu le feu d'artifice après leur set. :ph34r:

 

Parce que l'histoire d'un concert adapté au lieu où il est joué, mouais peut-être, mais j'y crois pas trop, d'autant que le Hellfest n'a jamais été un festival 100% metal, encore moins ces dernières années. Y interpréter un titre plus pop/léger n'aurait pas vraiment fait tache, surtout vu le tube que c'est, qui plus est dans le cadre d'un concert en tête d'affiche (et devant un public de fans/connaisseurs et curieux).

D'ailleurs, la veille, Volbeat n'a pas retiré de sa setlist 'Wait a Minute my Girl', pourtant un titre loin d'être "metal" (pour un peu comparer avec une autre TA).

 

HS : Sabaton vu pour la dernière fois en 2015, franchement pas un bon souvenir. 

Par contre j'ai vu Manowar au Hellfest. Pour de vrai. Enfin pas tout le concert, faut pas déconner.

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il y a 51 minutes, Los123 a dit :

Au début du concert, après la 2ème ou 3ème chanson de mémoire, il est rentré en coulisse pendant 5 bonnes minutes, voir plus, et les Goules sont restées sur scène à jouer des solos de guitares-batterie.

 

Après la 5ème chanson. Mais c'est un passage prévu dans la setlist, la "bataille de soli". Après, a-t-il fait autre chose, on n'était pas derrière la scène pour le voir, donc aucune idée. 

 

La setlist est quasiment la même que celle de la tournée achevée un mois avant. 17 chansons au lieu de 20. Ils ont ajouté une chanson (Griftwood), et en ont supprimé quatre (Mary on a Cross, Kiss the Go-Goat, Enter Sandman et, par la force des choses, Square Hammer).

Au final, ils ont supprimé toutes les chansons hors-album. C'est pas si déconnant comme logique pour un concert festoche.

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il y a 21 minutes, Adios234 a dit :

 

Après la 5ème chanson. Mais c'est un passage prévu dans la setlist, la "bataille de soli". 

Je me suis bien dit que cela faisait parti du show, mais j'ai trouvé que c'était long et que même les goules ne savaient plus trop quoi jouer en attendant le retour de Tobias. 

 

il y a 36 minutes, Qivitoq a dit :

D'ailleurs, la veille, Volbeat n'a pas retiré de sa setlist 'Wait a Minute my Girl', pourtant un titre loin d'être "metal" (pour un peu comparer avec une autre TA).

 

Je suis restée que 15mn devant Volbeat. J'aime bien leurs albums, mais en concert j'arrive pas à accrocher. Je trouve leur musique plus molle et il y a pas d'enchaînement. Il parle après chaque chanson, c'est soûlant.

Edited by Los123
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Il y a 12 heures, Qivitoq a dit :

 

D'ailleurs, la veille, Volbeat n'a pas retiré de sa setlist 'Wait a Minute my Girl', pourtant un titre loin d'être "metal" (pour un peu comparer avec une autre TA).

C'est metal Volbeat? :ph34r:

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J’espère que Tobias s’en remettra vite, il a tellement un chant puissant avec tant de tonalité différente que de perdre la voix doit être si dur pour lui. 
 

Cela montre bien qu’il ne chante pas en playback. 

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