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Débats politiques et sociétaux


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il y a 2 minutes, mad max a dit :

« écofeminisme » 😂😂

 

ce sont les mêmes qui ridiculisent les expressions du type « islamogauchisme » qui pondent ça.

 

Bah ouais, il y a des termes qui veulent dire quelque chose et d'autres non.

 

Par ailleurs, tu devrais arrêter de cibler Rousseau en particulier dans tes posts ici. On finirait par croire que tes sources ne sont que des mascu sur Twitter.

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Franchement, déjà je vais le poser d'entrée, je me considère idéologiquement de gauche. Je ne suis pas un suceur de Mélenchon, ni même un gros consommateur d'informations politiques (d'ailleurs ce bra

Personnellement j’en ai marre de la mentalité de ce pays et du nivellement par le bas qui s’opere. alors oui ok l’ascenseur social est probablement en panne, oui ok les cités ça aide pas. Allez j

il y a 44 minutes, LudicrousC a dit :

Je comprends qu'on ne puisse pas être d'accord avec l'écoféminisme, mais Rousseau a l'avantage d'avoir une grille de lecture politique, ce qui est quand même devenu bien rare chez EELV, et qui plus est, une grille de lecture qui parle aux militants du parti - ou plutôt devrais-je dire militantes, parce que c'est un parti très féminin, si on met de côté les cadres. (N'oublions pas le score qu'elle a fait aux primaires: elle représente une ligne politique forte au sein du parti, que ça plaise ou non.)

 

Oui, oui. Mais le problème, c'est que ce n'est pas vraiment son approche politique du problème qui ressortait dans cette partie de l'interview, justement. Alors bien sûr, je n'ai pas mieux au sein d'EELV, mais je ne juge pas en fonction de ce qu'il y a de mieux dans EELV, ça c'est le problème des militants de ce parti ; c'est l'intelligence des débats d'une manière générale qui m'intéresse. Or, en l'occurrence, je trouve que ce n'est pas du tout le bon angle pour aborder le problème et je partage l'agacement qu'elle suscite.

 

il y a 44 minutes, LudicrousC a dit :

mais si c'est pour rejoindre la meute de fachos misogynes qui aiment lui taper dessus sans arrêt, je vois pas trop l'intérêt.

 

Je me serais bien gardé d'aborder le sujet de moi-même, d'ailleurs mon premier réflexe a été de zapper l'interview, sentant que ça n'allait pas être brillant. Mais, regarde ce forum : il n'y a pas que des fachos misogynes, même dans un sens très extensif, ni même que des gens de droite, qui ont trouvé cette interview nulle, et c'est pareil autour de moi. À partir du moment où elle est déjà attaquée à bloc, ça ne change plus rien d'ajouter une critique, alors moi, j'ai préféré chercher ce qu'elle avait vraiment dit et expliquer ensuite ce que j'en pensais, pour que les gens qui sont indignés par son interview aient au moins un autre point de vue sur le problème qu'un débat entre d'un côté les conservateurs ou les réacs et de l'autre l'injonction à la déconstruction. C'est ce qui me paraît la meilleure façon d'élever la discussion dans ces cas-là plutôt que de simplement laisser passer ou dire des choses que je ne pense pas pour la défendre.

 

il y a 44 minutes, LudicrousC a dit :

Mais de la même manière, je trouve que Guetté and co font une connerie à défendre Iquioussen alors qu'on a des centaines d'OQTF injustes prononcées en France et des victimes bien plus défendables que l'imam...

 

Je me suis posé la question mais bon, tu vois le problème : si on laisse le Ministre de l'intérieur décréter qu'il faut expulser un imam réac et antisémite sans passer par la case justice, on légitime aussi cette façon de faire dans d'autres cas ; c'est un problème dans la mesure où l'affaire a été médiatisée. C'est le même problème qu'avec les interdictions de plusieurs associations musulmanes sous le mandat précédent, qui comptaient parfois effectivement des personnages fort peu sympathiques, mais qui n'avaient a priori rien d'illégal à se reprocher. D'ailleurs, d'autres reprochent justement à la gauche de laisser faire dans les deux cas, comme quoi...

 

il y a 44 minutes, LudicrousC a dit :

Il y a trop d'ex-soralien sur ce fofo, faut qu'on se pose des questions, c'est chelou...

 

C'est générationnel, ça, et l'aisance sur internet joue aussi.

 

PS : L'écoféminisme existe vraiment au sens où il y a réellement des autrices, des associations et des militantes qui se revendiquent de l'expression et qui partent d'une idée cohérente selon laquelle les valeurs dominantes dans le patriarcat seraient à l'origine de la destruction de l'environnement ; alors j'ai expliqué pourquoi je trouve que ce n'est pas un bon point de départ mais ça existe, là où on cherche encore comment peut bien fonctionner l'islamo-gauchisme et quels sont ses théoriciens.

 

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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il y a 8 minutes, LudicrousC a dit :

 

tu devrais arrêter de cibler Rousseau en particulier dans tes posts ici. On finirait par croire que tes sources ne sont que des mascu sur Twitter.

Mes excuses.

N'oublie pas qu'en plus, je mange de la viande.

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il y a 6 minutes, Mitth'raw Nuruodo a dit :

 

PS : L'écoféminisme existe vraiment au sens où il y a réellement des autrices, des associations et des militantes qui se revendiquent de l'expression et qui partent d'une idée cohérente selon laquelle les valeurs dominantes dans le patriarcat seraient à l'origine de la destruction de l'environnement ; alors j'ai expliqué pourquoi je trouve que ce n'est pas un bon point de départ mais ça existe, là où on cherche encore comment peut bien fonctionner l'islamo-gauchisme et quels sont ses théoriciens.

 

 

Ca ne veut absolument rien dire, en plus de ne pas être contradictoire.

 

Sinon, ça revient à dire que les fachos (puisque le terme est apparemment à la mode depuis le retour de Ludicrous) n'existent pas à partir du moment où les personnes visées par ce terme le réfutent.

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il y a 4 minutes, mad max a dit :

Ca ne veut absolument rien dire, en plus de ne pas être contradictoire.

 

Sinon, ça revient à dire que les fachos (puisque le terme est apparemment à la mode depuis le retour de Ludicrous) n'existent pas à partir du moment où les personnes visées par ce terme le réfutent.

 

Je ne vois pas le rapport. Ça veut dire quelque chose à partir du moment où c'est une théorie qui existe, qui est cohérente et qui est revendiquée. Et le fascisme aussi est un mouvement qui existe, qui a au moins un noyau de cohérence (il faut un État totalitaire pour assurer l'uniformité nationale contre les luttes de classes qui risquent de diviser la société) dans le gloubi-glouba de Mussolini et ses successeurs et qui a des gens qui le revendiquent ; le fait que certains des gens à qui on applique le terme le réfutent, de bonne ou de mauvaise foi, n'y change rien.

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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il y a 1 minute, Mitth'raw Nuruodo a dit :

 

revendiquée. 

 

Tiens donc, le mot le plus important qui est exactement ce que je viens de dire avant.

 

Citation

le fascisme aussi est un mouvement qui existe, qui a au moins un noyau de cohérence (il faut un État totalitaire pour assurer l'uniformité nationale contre les luttes de classes qui risquent de diviser la société) dans le gloubi-glouba de Mussolini et ses successeurs et qui a des gens qui le revendiquent

 

Et donc critiquer Sandrine Rousseau, c'est cela.

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Nan mais y’a un moment c’est indécent tout ça, c’est que du jeu politique, de champ lexical,

On est encore dans un pays où des femmes se font taper sur la tronche sans que la justice n’agisse (la justice, les magistrats, pas les flics souvent), où certains problèmes de santé féminins sont mal pris en charge voir pas du tout, où l’éducation des filles est clairement menacée dans certains endroits, où se balader dans certaines villes en tant que femme devient problématique, 

Et on ose sortir ces discours fumeux entre le lien sur les entrecôtes et les couilles de ces messieurs ?

ces gens devraient avoir honte 

on nous fait croire que c’est le même combat que le féminisme, mais c’est faux, y’a qu’à voir ce que devient le Planning Familial (qui est essentiel, mais apparemment qui s’éloigne de son rôle social de base, versant plus dans le debat de clochers)

donc ouais bon moi en tant que femme, quand je lis cette diarrhée verbale sur les barbecues de hauts fonctionnaires, j’ai la gerbe, surtout quand je vois mes impôts. Débat clos pour moi. 

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"amusez-vous" à faire une recherche croisée entre féminicide et Marlène Schiappa pour voir de quand date sa dernière prise de parole sur ce sujet.

Mais au moins, elle est allée débattre à Valence. En même temps que sont tombés les chiffres de 2021.

 

Publié hier :

Féminicides : « On n’en parle plus tant que ça, vous ne trouvez pas ? » (nouvelobs.com)

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Il y a 2 heures, Caprica a dit :

Nan mais y’a un moment c’est indécent tout ça, c’est que du jeu politique, de champ lexical,

On est encore dans un pays où des femmes se font taper sur la tronche sans que la justice n’agisse (la justice, les magistrats, pas les flics souvent), où certains problèmes de santé féminins sont mal pris en charge voir pas du tout, où l’éducation des filles est clairement menacée dans certains endroits, où se balader dans certaines villes en tant que femme devient problématique, 

Et on ose sortir ces discours fumeux entre le lien sur les entrecôtes et les couilles de ces messieurs ?

 

La même Rousseau a souvent pris position contre les violences faites aux femmes et, parmi les groupes féministes les plus actifs sur le sujet des violences sexuelles et sexistes de tous types, elle reste une figure importante. La dénigrer pour ses prises de parole loufoques (qui à mon avis sont calculées, en mode fenêtre d'Overton - dire des trucs outranciers, c'était plutôt le truc de nos adversaires à la base - pour ça que je pense qu'elle retourne ainsi les mêmes armes contre les anti-féministes, mais je peux me tromper), c'est se laisser influencer par la grille de lecture des détracteurs qui sont à deux doigts de dire "à quoi bon être féministe aujourd'hui? les femmes ont obtenu leurs droits, là, c'est bon!"

 

 

Il y a 2 heures, Caprica a dit :

on nous fait croire que c’est le même combat que le féminisme, mais c’est faux, y’a qu’à voir ce que devient le Planning Familial (qui est essentiel, mais apparemment qui s’éloigne de son rôle social de base, versant plus dans le debat de clochers)

 

Là, par contre, je ne saisis pas ce que tu veux dire. En quoi le fait que le Planning Familial se positionne en défense des hommes trans est "un débat de clochers"? Je veux dire, on sait que le Planning Familial a été massivement attaqué à la fois par les groupes ultra catho (concernant l'IVG) mais aussi par les groupes TERF (qui gagnent en influence - ce qui est extrêmement inquiétant: il suffit de jeter un oeil à ce que devient la BBC sur les sujets féministes, il y a une dérive anti-trans vraiment frappante qui traverse même nos frontières) - c'est une affiche qui répond aux attaques, et c'est plus que bienvenu après tout ce que ce sont pris les trans (et les intersexes aussi - on les oublie souvent -_- ).

 

La défense des minorités opprimées et ignorées, c'est aussi ça le combat féministe.

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Article d'époque du Diplo sur Gorbatchev qu'ils viennent de ressortir, rédigé après l'échec du putsch de 1991, très intéressant. Un extrait :

 

"Le lancement de la perestroïka a été rendu possible par le caractère pyramidal du pouvoir : c’est grâce au contrôle du parti et de l’Etat que son architecte a pu mener les réformes et ouvrir les vannes. Les maux du système sont alors apparus au grand jour et tous ensemble ; le marasme touchait tous les domaines : économie, administration, éducation, valeurs morales, idéologie, etc. Une crise globale menaçait de tout emporter, y compris M. Gorbatchev. Pouvait-il échapper à un tel destin alors qu’il avait lui-même mis hors jeu les leviers qu’il aurait pu utiliser : le parti et l’appareil d’Etat ? Il était assis sur un glacier dont il contribuait à faire fondre la glace, et il s’est retrouvé comme un danseur dans le vide, ou plutôt confronté à un double vide.

 

D’abord, au sommet, la légitimité et la capacité d’agir du centre étaient réduites au minimum. L’autre vide était perceptible à la base : l’affaiblissement du régime ne s’accompagnait pas d’un mouvement social capable de soutenir l’action du président. La fragmentation et la désagrégation, la crise économique minaient l’initiative des divers groupes sociaux. L’intelligentsia, dont M. Gorbatchev avait, dès l’origine, sollicité l’appui, a usé de ses nouvelles positions dans les médias pour lancer de violentes attaques contre le système. Normales et libératrices au début, ces attaques sont devenues systématiques et autodestructrices.

 

M. Gorbatchev a été transformé en bouc émissaire, seule source de tous les maux, ce qui permettait à chacun d’échapper à ses propres responsabilités. Le stalinisme, dont la glasnost avait révélé les horreurs, servait à présent de munition contre le président, accusé d’être le continuateur du « petit père des peuples »... Les voix qui s’opposaient à ce déferlement étaient de plus en plus faibles.

 

Dans ce contexte, M. Gorbatchev a témoigné d’une force étonnante, d’une exceptionnelle intelligence, d’une grande capacité de compromis et d’une volonté farouche de maintenir sous contrôle les diverses explosions, tout en continuant à faire fonctionner vaille que vaille l’appareil gouvernemental. Mais cette virtuosité fut celle d’un homme seul qui ne pouvait réussir et qui est aujourd’hui au cœur d’un tourbillon sociopolitique.

 

L’homme a longtemps été prisonnier de ses contradictions. La réforme exigeait un centre suffisamment fort, mais celui-ci, telle une momie exposée à l’air libre, se désagrégeait, tombait en poussière. Il fallait un grand mouvement pour mobiliser les citoyens, mais le Parti communiste se mourait, notamment sous le coup de ses propres critiques. Enfin, les réformes devaient aller loin et en profondeur, mais M. Gorbatchev tentait de sauvegarder certains de ses traits socialistes.

 

C’est sans doute parce que M. Gorbatchev percevait les dangers d’un libéralisme sauvage et ses effets destructeurs que ses hésitations se prolongeaient. L’exemple de l’Europe de l’Est confirme qu’il n’existe pas de panacée, et le « modèle brésilien » (3) a servi de repoussoir. Certains membres de l’intelligentsia et de nombreux experts acceptent sans hésiter le néolibéralisme et ses contraintes parce qu’ils espèrent habiter dans les beaux quartiers et non dans les bidonvilles ; le prix de la crise soviétique sera lourd à payer, mais ils espèrent que ce seront les autres qui régleront la facture."

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Il y a 23 heures, Der Master a dit :

Mais qui va défendre la majorité opprimé ? Les masculinistes ?

 

:rolleyes:

 

Juste pour rebondir sur la terminologie: un groupe opprimé est considéré comme une "minorité" dans quelques études de socio américaines, même quand ce groupe est majoritaire en nombre. Exemple justement: les femmes.

Selon cette définition, minorité opprimée devient presque un pléonasme.

Ceci dit, beaucoup rejettent le terme de "minorité" désormais, parce que dans plein de situations, avec "minorités", on parle en fait de populations qui ne sont pas toujours minoritaires (en nombre).

 

Donc pour répondre à ta blague avec tout le sérieux du monde: ceux qui défendent la "majorité opprimée", bah... c'est les féministes, car quand tu dis "majorité opprimée", tu ne peux parler que des femmes. ;)

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Il y a 3 heures, LudicrousC a dit :

tu ne peux parler que des femmes.

Pourquoi ça ? L'oppression ne s'exerce exclusivement que sur les femmes ? Ça me fait un peu rire. Les hommes sont tout aussi bien opprimé que les femmes. Et quand tu dis " les femmes ", cela veut dire que tu les mets toutes au même plan, ce qui est grotesque. Certaines femmes que je connais ne se revendiquent clairement pas opprimées car elle savent très bien que c'est un piège. Notamment, dans le milieu du travail, pour faire passer les privilèges au nom de leur sexe et au non au nom de leur compétence.

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Il y a 2 heures, Der Master a dit :

Les hommes sont tout aussi bien opprimé que les femmes. Et quand tu dis " les femmes ", cela veut dire que tu les mets toutes au même plan, ce qui est grotesque.

 

"Grotesque" un peu comme quand toi tu dis "les hommes" ?

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il y a 28 minutes, Ein kleiner Mensch a dit :

 

"Grotesque" un peu comme quand toi tu dis "les hommes" ?

Exactement. C'est le même flou. Comme quand on dis " les féministes " comme si elles se valaient toutes :P Et puis bon se coller une étiquette féministe c'est clairement pour crâner. Moi-même qui me considère féministe, jamais je n'ai eu besoin de le revendiquer.

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Le 06/09/2022 à 15:01, Der Master a dit :

Pourquoi ça ? L'oppression ne s'exerce exclusivement que sur les femmes ? Ça me fait un peu rire. Les hommes sont tout aussi bien opprimé que les femmes. Et quand tu dis " les femmes ", cela veut dire que tu les mets toutes au même plan, ce qui est grotesque.

 

 

Tout d'abord, c'est toi qui parles de "majorité opprimée" pour faire une blague mascu.

 

Ensuite, je m'en amuse en faisant semblant d'y répondre avec tout le sérieux du monde, avant de conclure sur un pied de nez.

 

Enfin, comme le pied de nez ne semble pas évident, tu rétorques "les hommes sont tout aussi opprimés que les femmes" ('kay... -_-

 

 Si tu fais une généralité des hommes, bah, c'est faux parce que les stéréotypes de genre associés au masculin sont contraignants mais clairement pas autant que ceux associés au féminin. Exemple? Si tu es un homme cis hétéro, il est fort probable que tu ne sois jamais violé dans ta vie. Et ça, c'est quelque chose que je ne peux pas affirmer en tant que femme cis bi.

 

Or, si tu ne parles pas des hommes en général, tu parles desquels? Et surtout, tu es sûr que cette oppression dont ces hommes seraient victimes est bien liée au genre? Le coup du mec cis blanc qui trime comme un ouf mais a quand même une vie de merde, bah son problème, est-ce vraiment le fait d'être un mec cis? ou même un mec blanc d'ailleurs? T'es sûr que c'est pas parce qu'il est... pauvre par exemple?

 

Le Cédric cadre sup chez Renault, il se sentirait opprimé pourquoi au juste? Parce que sa collègue Stéphanie n'a pas répondu à ses avances? Parce qu'il a pas eu son augmentation à cause de Gérard le lèche-bottes? Il est opprimé là, sérieusement?

 

Si Cédric est gay, par contre, il est opprimé non pas parce qu'il est un homme mais parce que "gay" est exclu du stéréotype de genre masculin. Stéréotypes de genre que les féministes remettent en cause, justement. C'est chouette, la boucle est bouclée.

 

Le 06/09/2022 à 15:01, Der Master a dit :

Certaines femmes que je connais ne se revendiquent clairement pas opprimées car elle savent très bien que c'est un piège. Notamment, dans le milieu du travail, pour faire passer les privilèges au nom de leur sexe et au non au nom de leur compétence.

 

-_-

 

Tu prends ton vécu et en tires trois-quatre exemples spécifiques pour t'en servir comme contre-exemple fourre-tout et démonter un grand pan de la recherche en socio, et toute la théorie féministe au passage, comme ça, d'un revers de main, comme si "certaines femmes que tu connais" détenaient la vérité. Des centaines, non, des milliers de bouquins balancés par-dessus bord parce que "bon, hein, faut l'dire, MOI, je connais une femme qui m'a dit gnagnagna."

 

Bah ouais, ça existe, des femmes qui intègrent parfaitement les stéréotypes de genre et en deviennent les plus ferventes défenseuses, quitte à se positionner contre les intérêts de sa propre classe (la classe sociale des femmes ou personnes assignées au genre féminin, si tu préfères); bah oui, il y a beaucoup de femmes qui sont les premières à traiter d'autres femmes de connasses, de salopes, de mauvaises mères, de mauvaise fille, etc. parce qu'elles pensent qu'il faut écraser la concurrence pour se faire une 'tite place dans un espace d'autant plus restreint que la domination masculine continue d'en prendre, de la place...

 

Pfff! franchement, les "privilèges" des femmes dans le "milieu du travail" qui consistent à s'auto-objectifier pour rentrer dans les limites du petit cadre qui nous est assigné, je m'en passerai très volontiers si ça me permet de faire comme toi: aller au taff, me balader dans la rue, juste vivre, sans être agressée, insultée ou regardée comme un bout de viande environ une fois tous les 3 jours depuis que j'ai 12 ans. Mais c'est trop demander peut-être? Ah nan, je sais, c'est un "compliment" en fait d'être insultée, agressée ou considérée comme un objet! J'oublie tout le temps. -_- 

 

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Ah, en ce qui me concerne, je me situe quelque part entre nazi-maoïsme et posadisme ^_^

 

Sur ces histoires de Lezommes, la vidéo de Natalie Wynn avait le mérite d'être assez fine (quand elle n'est pas occupée à faire la conne :lol:), comme d'habitude avec elle, pour les gens qui lisent ou comprennent l'anglais (pas de sous-titres en français, hélas, mais j'arrive à la suivre malgré mon faible niveau). Elle est bien placée pour en parler puisque techniquement, elle en était un. Mais faut pas que j'en parle, elle est cancel. Sinon, le plus gênant dans le fait d'être un mec, ça reste quand Soral, Zemmour et consorts se prennent pour tes porte-parole. 

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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