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Débats politiques et sociétaux


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Au fait la 4ème injection, elle marche pas ? pce que les jean-altruistes ils la font pas mais je sais que c'est pas lié à la disparition du pass sanitaire donc je veux pas diffamer

 

Révélation

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Franchement, déjà je vais le poser d'entrée, je me considère idéologiquement de gauche. Je ne suis pas un suceur de Mélenchon, ni même un gros consommateur d'informations politiques (d'ailleurs ce bra

Ça sert à quoi de débattre alors, si tu pars du postulat que ceux qui ont un avis divergeant du tiens ont tord ? Convaincre ? À la fin personne n'aura convaincu personne car chacun reste campé sur ses

Puissant :

 

«si c’est une petite fille, ou si c’est une femme qui a de la fièvre, mais là on parlait des bébés donc on va parler des petites, il faut asseoir l’enfant sur une cuvette. […] Et on va mettre des glaçons dedans, de l’eau glacée, très froide […] et avec un gant de toilette frictionner les lèvres et évidemment on va toucher un peu le clitoris, qui va stimuler le système sympathique et le fortifier. […] Au début il [l’enfant] ne va pas être très d’accord parce que ça le gêne. [...]"

 

"Elle affirme ainsi que l’on peut guérir du sida, mais aussi de la surdité ou de l’autisme en suivant un régime à base de graines, de crudités et de fruits. Liant tout à l’alimentation, elle affirme que les «cancéreux adorent la viande et les séropositifs ont une attirance marquée pour les pâtes, le pain [et] les pizzas»."

 

"Elle développe également la thèse selon laquelle l’alimentation peut être à l’origine des grands génocides du XXe siècle. N’hésitant pas à tomber dans les clichés germanophobes, elle se dit «persuadée que si les Allemands n’avaient pas été nourris de bière et de charcuterie comme ils l’étaient, ils n’auraient jamais pu faire ce qu’ils ont fait pendant la dernière guerre mondiale»."

 

Putain mais les naturopathes, quoi, au secours...

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Il y a 1 heure, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Puissant :

 

"Elle affirme ainsi que l’on peut guérir du sida, mais aussi de la surdité ou de l’autisme en suivant un régime à base de graines, de crudités et de fruits. Liant tout à l’alimentation, elle affirme que les «cancéreux adorent la viande et les séropositifs ont une attirance marquée pour les pâtes, le pain [et] les pizzas»."

 

 

Putain mais les naturopathes, quoi, au secours...

Bah ils sont au même niveau que l'elite africaine. Une fois j'ai écouté une conférence d'un médecin français qu'il donnait dans l'université africain (je ne me souviens plus dans quel pays c'était). La séance question - réponse à la fin de conférence était mémorable car niveau de questions était de ce genre : "Et si je me lave les parties intimes avec un jaune d'œuf, je ne vais pas attrapé le SIDA, n'est ce pas ?" Et ce sont les futurs élites du pays ! :(

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Il y a 19 heures, mad max a dit :

J'ai appris hier que le numerus closus n'est pas du tout abrogé contrairement à ce qu'on nous dit aux infos.

Tu parles des études en médecine ? D'après ce que je sache, cette limitation existe pour le concours qui se fait en France. Par contre si tu as un diplôme d'un autre pays, il suffit de passer le concours pour le valider en France et tu auras le droit d'exercer ici. C'est comme ça que l'on se retrouve avec les chirurgiens qui opèrent comme des bouchers car la qualité des études de médecine n'est pas la même qu'en France. :(

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https://www.lefigaro.fr/actualite-france/et-voici-l-androcene-la-theorie-de-sandrine-rousseau-imputant-la-crise-ecologique-aux-garcons-20220826

 

le texte intégral :

ANALYSE - La députée EELV publie, en compagnie de deux militantes, un court essai sur l'écoféminisme intitulé Par-delà l'androcène (Seuil). Ce néologisme entend lier et confondre, en une seule et même oppression, racisme, colonialisme, sexisme et dérèglement climatique.

 

Peut-être avez-vous voulu écrire «androïde», ou «androgène»... ? Même le moteur de recherche du Larousse en ligne semble gêné. Mais sa prévenance n'y change rien : si l'on veut en savoir plus sur l'«androcène», il ne peut rien faire pour nous. Et pour cause : le mot n'est pas (encore ?) dans le dictionnaire. Dans un court essai d'une soixantaine de pages à paraître ce vendredi, Par-delà l'androcène (Seuil), la députée écologiste Sandrine Rousseau s'essaie avec deux militantes féministes, Adélaïde Bon et Sandrine Roudaut, à banaliser l'usage de ce néologisme apparu récemment sous la plume d'intellectuelles du courant écoféministe. Alors qu'est-ce, au juste, que cette ère de l'«androcène» où ce sont d'abord les hommes (pas les humains, les garçons) qui tiennent le mauvais rôle ?

 

À LIRE AUSSI«Écoféminisme», «faire société», «mixité choisie» : plongée dans la novlangue des écolos

 

Dans un entretien à Libération , la députée EELV fait la promotion de sa trouvaille, qui résume en un seul et même mot l'ensemble des maux que le courant politique auquel elle se rattache entend combattre : «le terme permet de lier extractivisme, colonialisme, capitalisme et patriarcat», explique-t-elle. Selon Sandrine Rousseau, la crise contemporaine résulte ainsi d'un certain «archétype d'hommes» qui définit l'androcène : «prenons l'exemple d'Elon Musk, argumente-t-elle. Il a décidé de conquérir Mars, il s'approprie une technologie avec sa richesse et le concours de fonds publics issus de la recherche. Il se fiche complètement de son empreinte écologique, il est dans l'accaparement, la prédation du commun à des fins de profit privé. Cet archétype d'homme, entrepreneur et conquérant, est presque déifié alors qu'il faudrait le considérer parmi les plus grands écocidaires de tous les temps.»

 

Tous les humains ne sont pas coupables : seulement les mâles

Ainsi le lien entre patriarcat, colonisation, racisme et crise climatique tient selon elle dans une vision trop masculine de la séparation entre nature et culture. En effet, pour Sandrine Rousseau cette distinction «a servi à mettre du côté de la nature tout un tas de personnes. Or, seule la culture était noble, digne, intéressante. Les femmes, les noirs, les habitants et habitantes de pays colonisés ont tous été cantonnés à la nature. La nature quant à elle est devenue ressource, elle s'est transformée en argent, profit. On a perdu la vision de l'ensemble pour la vendre et l'acheter par parties. Les corps des dominés, eux, ont servi cette accumulation.»

 

Le concept d'androcène est donc dérivé de celui d'anthropocène : il postule l'entrée de l'humanité dans une ère géologique où les hommes (non plus les êtres humains dans leur ensemble comme avec l'anthropocène, mais seulement les mâles) constituent une force de changement supérieure à celles géophysiques. L'invention de l'androcène par les écoféministes est en outre empreinte d'un parti pris qui constitue lui aussi un postulat de départ : comme l'humanité vit une grave crise, cette force est intrinsèquement destructrice.

 

Les femmes sont des victimes, les hommes sont des boy-scouts

L'expression a fait l'objet l'an passé d'un numéro complet de la revue d'études militantes Nouvelles questions féministes (vol. 40, 2021) intitulé «Patriarcat, capitalisme et appropriation de la nature». Les contributrices du numéro attribuent la maternité de l'expression à Myriam Bahaffou et Julie Gorecki, qui emploient le mot dans leur préface à un essai de Françoise d'Eaubonne, Le féminisme ou la mort (2020). «Si les écosystèmes sont détruits, si les réfugié·e·s climatiques abondent, si la sixième extinction de masse est avérée, ce n'est pas la faute d'une humanité indéterminée, mais bien celle d'un petit groupe de gouvernants et des sociétés patriarcales-capitalistes qui en découlent» peut-on lire dans ce texte.

 

Il s'agit donc en réalité d'une critique du concept d'anthropocène et des travaux universitaires qui se penchent dessus, lesquels se voient reprocher par les écoféministes de s'intéresser à l'action de l'humanité dans son ensemble, et même aux processus technologiques créés par les êtres humains, pour comprendre le dérèglement planétaire - alors que selon elles l'écologie doit se concentrer sur l'identification du petit groupe d'individus à qui incomberait la responsabilité de cette crise.

 

À LIRE AUSSIPrésidentielle 2022 : «Ça me déprime de faire de la politique dans des groupes de Ku Klux Klan», déclare Sandrine Rousseau

 

Dans la revue Nouvelles questions féministes, les rédactrices plaident en outre pour qu'avec l'androcène, la pensée écoféministe passe «des conséquences aux causes». C'est-à-dire que ceux qui lient patriarcat et crise écologique ont déjà cherché à montrer que la détérioration du climat nuit davantage aux femmes qu'aux hommes, mais qu'à présent il s'agit de montrer que les hommes ont plus de responsabilité que les femmes, et à travers les hommes, les valeurs prônées par le patriarcat : «que partagent donc les hommes qui peuplent le présent numéro : les businessmen bruxellois collectionneurs de voitures, les détenteurs du capital des classes aristocratiques et bourgeoises de l'Angleterre du XVIIe siècle, l'excentrique Elon Musk aux projets interplanétaires délirants, ou encore la figure du gentleman savant dominant la science contemporaine ?» se demandent-elles. Et de tâcher d'isoler une forme de mentalité typiquement masculine qui animerait d'un même esprit tous ces hommes désignés pêle-mêle comme les perpétuateurs d'un «récit collapsologique» : «on retrouve un certain discours masculiniste qui reproduit un imaginaire de l'isolement, de l'aventure et du chacun-pour-soi, entre campement scout et stage survivaliste».

 

On notera tout de même que Sandrine Rousseau (contrainte peut-être par le manque de place sur la couverture) a choisi de ne retenir que le concept le plus court parmi ceux proposés dans la revue. Dans l'un des articles du dossier, l'historien Armel Campagne plaidait davantage pour l'usage du terme «patriarcapitalocène» - qui a le mérite de pointer en un seul mot la responsabilité, non seulement des hommes, mais des hommes capitalistes. Sa thèse est que la société industrielle anglaise du XIXe siècle, qui serait à l'origine du dérèglement climatique actuel, n'était constituée que d'hommes capitalistes. «Le dérèglement climatique aurait ainsi été favorisé, voire rendu possible, par une concentration patriarcale transgénérationnelle du capital houiller et industriel au profit d'une poignée d'héritiers, justifiant qu'on ne parle pas seulement de Capitalocène, mais, plus spécifiquement, de Patriarcapitalocène», détaille-t-il. L'expression a toutefois l'inconvénient de ne pas préciser que ces hommes étaient sûrement tous blancs.

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Il y a 3 heures, Spooky Kid a dit :

 

Désolé mais si avant t'as pas étranglé le bœuf de tes propres mains c'est pas viril.

Mais qu'est-ce qu'elles ont toutes contre le barbeuc et la barback ? 

https://www.lefigaro.fr/politique/le-barbecue-symbole-de-virilite-clementine-autain-soutient-les-propos-de-sandrine-rousseau-20220829

 

Tiens qu'elle regarde un bon film sur le sujet, Mme Rousseau

 

 

Edited by Die_ruhe
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Il y a 1 heure, Die_ruhe a dit :

Mais qu'est-ce qu'elles ont toutes contre le barbeuc et la barback ?

 

Je pense que c'est d'extrême droite (comme le vin et le fromage), en tout cas la barbaque ça semblait moins la déranger quand c'était pour se féliciter du fait que le couscous soit le plat préféré des Français (ce qui est faux d'ailleurs, elle doit avoir près de 5 ans de retard pour ce qui est du bon classement).

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J'ai quand même regardé la séquence en entier pour voir, mais qu'est-ce qu'elle me fatigue... Comme d'habitude avec elle, c'est très superficiel et caricatural.

 

En soi, c'est exact qu'il y a une consommation de viande plus forte chez les hommes que chez les femmes, et on sait depuis longtemps qu'une forte consommation de viande, ou simplement une forte consommation alimentaire, pas nécessairement de viande, est davantage considérée comme normale chez les hommes que chez les femmes. Mais à aucun moment, elle ne semble se demander pourquoi. On dirait que pour elle, il y a un type qui s'est levé un matin en se disant "Et si on décidait qu'une bonne entrecôte, c'est un symbole de virilité ?", que tout le monde lui a répondu "Oh ouais, trop cool, allons-y !" et que maintenant, il suffirait de "déconstruire" par la pensée pour que le problème soit résolu, qu'on mange moins de viande et de façon égale. Si elle n'avait pas d'œillères, elle saurait qu'on constate aussi de forts écarts de consommation de viande et d'une manière générale sur les nourritures les plus lourdes entre les classes sociales : elle va aussi dire qu'il faut déconstruire le barbecue comme symbolique ouvrière ? Bourdieu analysait ces différences statistiques dans La Distinction comme les différences de rapport à la production culturelle et en déduisait que les différences entre les classes sociales et entre les sexes, qui sont véritablement intériorisées comme des différences de goût et non pas conçues comme une simple nécessité, s'expliquaient par la différence de conditions matérielles d'existence -dans le cas de la consommation alimentaire, la différence de valorisation de la viande et des nourritures les plus lourdes en fonction du type de métier exercé est assez facile à comprendre. Et il constatait les mêmes écarts entre classes sociales sur la valorisation de la force physique et de l'idée de virilité, pour les mêmes raisons, ce que les féministes bourgeoises ne prennent pas en compte.

 

Rousseau fait la même chose que ce que fait toujours la pensée bourgeoise, se donner des idéaux abstraits qui peuvent être tout à fait louables sans jamais se demander s'ils sont accessibles à tous en l'état actuel des choses. En l'occurrence, ça passe par la déconstruction des normes de virilité et de la valorisation de la consommation de viande sans jamais se poser la question des conditions sociales qui produisent cette valorisation. D'ailleurs, ça me sidère que l'idée de déconstruction comme vecteur de changement social fasse autant de ravages à notre époque alors que Bourdieu l'a assassinée il y a un quart de siècle dans Méditations pascaliennes -s'il y a des gens qui y croient ici, j'invite à le lire, ce n'est certes pas un bouquin facile, mais ce n'est pas un des plus difficiles non plus, ça passe bien quand on a l'habitude.

 

Et puis le coup de l'androcène, tonnerre, c'est vrai que ça manquait, encore un concept àlacon pour ne surtout pas remettre en cause le mode de production. On sait déjà que l'anthropocène ne peut pas être le problème essentiel : ça fait des milliers d'années que les humains maîtrisent complètement la nature sur la majeure partie de la planète, et seulement deux siècles que c'est un problème pour l'environnement. Bah ça marche aussi pour le patriarcat, et les rares grandes entreprises gérées par des femmes ne posent pas spécialement moins de problèmes, et pour cause, ce sont les représentations de la virilité qui se sont adaptées à ce qu'exigeait la position sociale de chef d'entreprise capitaliste, pas le contraire. C'est le capitalocène l'élément essentiel, la domination d'un mode de production dans lequel l'objectif essentiel est l'accumulation de capital, purement abstraite des besoins de la société. Et pour l'instant, les tentatives de socialiser la production ultérieures à son instauration n'ont pas fait mieux, d'où le débat lancé par Jacques Ellul pour savoir si on ne doit pas considérer que la technique est devenue une force autonome d'aliénation et de destruction de l'environnement, que la propriété soit capitaliste ou non.

 

Alors elle finit quand même par parler vite fait d'inégalités à la fin, pour répondre au coup de la "fin de l'abondance" (LOL, va dire ça au CAC40). Mais putain, c'était laborieux...

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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Il y a 23 heures, Buffalo Biffle a dit :

Décès de Gorbatchev, une page de l'histoire se tourne.

 

Oui, et le symbole est triste : il meurt alors qu'on est revenus en pleine guerre froide.

 

J'ai vu une publication d'une page stal expliquant que non seulement il avait été toute se vie un agent du capitalisme mais que la destruction du communisme avait été programmée par le congrès du PCUS de 1956 (celui qui a décidé d'exposer les crimes de Staline) :lol: Plus bas sur la page, la destruction du monument de la seconde guerre mondiale soviétique à Riga devient carrément un crime contre l'humanité, Mélenchon est un agent de l'impérialisme américain et Nota Bene un "chien de garde du révisionnisme", j'en peux plus, faut les mettre dans un musée :D

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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Le 02/08/2022 à 22:53, mad max a dit :

elle disait rêver d'éplucher un homme

 

Moi aussi, je rêve d'éplucher des hommes...

 

Le 30/08/2022 à 11:21, Mitth'raw Nuruodo a dit :

J'ai quand même regardé la séquence en entier pour voir, mais qu'est-ce qu'elle me fatigue... Comme d'habitude avec elle, c'est très superficiel et caricatural.

 

En soi, c'est exact qu'il y a une consommation de viande plus forte chez les hommes que chez les femmes, et on sait depuis longtemps qu'une forte consommation de viande, ou simplement une forte consommation alimentaire, pas nécessairement de viande, est davantage considérée comme normale chez les hommes que chez les femmes. Mais à aucun moment, elle ne semble se demander pourquoi. On dirait que pour elle, il y a un type qui s'est levé un matin en se disant "Et si on décidait qu'une bonne entrecôte, c'est un symbole de virilité ?", que tout le monde lui a répondu "Oh ouais, trop cool, allons-y !" et que maintenant, il suffirait de "déconstruire" par la pensée pour que le problème soit résolu, qu'on mange moins de viande et de façon égale. Si elle n'avait pas d'œillères, elle saurait qu'on constate aussi de forts écarts de consommation de viande et d'une manière générale sur les nourritures les plus lourdes entre les classes sociales : elle va aussi dire qu'il faut déconstruire le barbecue comme symbolique ouvrière ? Bourdieu analysait ces différences statistiques dans La Distinction comme les différences de rapport à la production culturelle et en déduisait que les différences entre les classes sociales et entre les sexes, qui sont véritablement intériorisées comme des différences de goût et non pas conçues comme une simple nécessité, s'expliquaient par la différence de conditions matérielles d'existence -dans le cas de la consommation alimentaire, la différence de valorisation de la viande et des nourritures les plus lourdes en fonction du type de métier exercé est assez facile à comprendre. Et il constatait les mêmes écarts entre classes sociales sur la valorisation de la force physique et de l'idée de virilité, pour les mêmes raisons, ce que les féministes bourgeoises ne prennent pas en compte.

 

Rousseau fait la même chose que ce que fait toujours la pensée bourgeoise, se donner des idéaux abstraits qui peuvent être tout à fait louables sans jamais se demander s'ils sont accessibles à tous en l'état actuel des choses. En l'occurrence, ça passe par la déconstruction des normes de virilité et de la valorisation de la consommation de viande sans jamais se poser la question des conditions sociales qui produisent cette valorisation. D'ailleurs, ça me sidère que l'idée de déconstruction comme vecteur de changement social fasse autant de ravages à notre époque alors que Bourdieu l'a assassinée il y a un quart de siècle dans Méditations pascaliennes -s'il y a des gens qui y croient ici, j'invite à le lire, ce n'est certes pas un bouquin facile, mais ce n'est pas un des plus difficiles non plus, ça passe bien quand on a l'habitude.

 

Et puis le coup de l'androcène, tonnerre, c'est vrai que ça manquait, encore un concept àlacon pour ne surtout pas remettre en cause le mode de production. On sait déjà que l'anthropocène ne peut pas être le problème essentiel : ça fait des milliers d'années que les humains maîtrisent complètement la nature sur la majeure partie de la planète, et seulement deux siècles que c'est un problème pour l'environnement. Bah ça marche aussi pour le patriarcat, et les rares grandes entreprises gérées par des femmes ne posent pas spécialement moins de problèmes, et pour cause, ce sont les représentations de la virilité qui se sont adaptées à ce qu'exigeait la position sociale de chef d'entreprise capitaliste, pas le contraire. C'est le capitalocène l'élément essentiel, la domination d'un mode de production dans lequel l'objectif essentiel est l'accumulation de capital, purement abstraite des besoins de la société. Et pour l'instant, les tentatives de socialiser la production ultérieures à son instauration n'ont pas fait mieux, d'où le débat lancé par Jacques Ellul pour savoir si on ne doit pas considérer que la technique est devenue une force autonome d'aliénation et de destruction de l'environnement, que la propriété soit capitaliste ou non.

 

Alors elle finit quand même par parler vite fait d'inégalités à la fin, pour répondre au coup de la "fin de l'abondance" (LOL, va dire ça au CAC40). Mais putain, c'était laborieux...

 

Je comprends qu'on ne puisse pas être d'accord avec l'écoféminisme, mais Rousseau a l'avantage d'avoir une grille de lecture politique, ce qui est quand même devenu bien rare chez EELV, et qui plus est, une grille de lecture qui parle aux militants du parti - ou plutôt devrais-je dire militantes, parce que c'est un parti très féminin, si on met de côté les cadres. (N'oublions pas le score qu'elle a fait aux primaires: elle représente une ligne politique forte au sein du parti, que ça plaise ou non.)

 

Déso pas déso mais il y a qui d'autre chez EELV qui propose une vraie ligne politique, autre qu'un libéralisme greenwashé tout à fait Macron-compatible? Parce que les cadres écolos qui ne rêvent que d'un poste de Secrétaire d'Etat ou Ministre sous un gouvernement de droite ou pseudo-gauche, on en a assez bouffé, je trouve.

 

Ecouter Jadot quand il revient de vacances, ça fait largement plus grincer des dents qu'écouter Rousseau, même quand elle parle de barbec ou d'éplucher les hommes! (ça va bien ensemble, d'ailleurs...)

 

Je comprends pourquoi tu es en désaccord, okay, je respecte l'argumentaire d'ailleurs (certains trucs où je suis d'accord même) - mais si c'est pour rejoindre la meute de fachos misogynes qui aiment lui taper dessus sans arrêt, je vois pas trop l'intérêt.

 

Mais de la même manière, je trouve que Guetté and co font une connerie à défendre Iquioussen alors qu'on a des centaines d'OQTF injustes prononcées en France et des victimes bien plus défendables que l'imam...mais voilà, je ne la critique qu'avec des gens d'extrême gauche. Avec les autres, je dis qu'elle "est très douée, une bonne recrue LFI - mais arrête de dire qu'elle est mignonne, c'est un peu gênant, t'imagines si je fais la même chose avec Quatennens? à m'extasier sur sa peau lisse de petit rouquin onctueux?... Bon, voilà, t'as compris. Tu remplaces belle par douée et ça sera bien."

 

 

Le 15/08/2022 à 19:41, Der Master a dit :

J'imagine. Je le prend lui et Proudhon dans ma team, si on en fait une synthèse ça devient du Soral. Donc bon... être patriote devient intrinsèquement antisémite ^^

 

:huh:

 

Le 19/08/2022 à 23:08, Spooky Kid a dit :

 le moi soralien du passé

 

:blink:

 

Il y a trop d'ex-soralien sur ce fofo, faut qu'on se pose des questions, c'est chelou...

 

 

 

 

 

 

Le 20/08/2022 à 00:39, Ein kleiner Mensch a dit :

 

Ok. Donc :

 

- 12 salaires. En réalité (au niveau du montant) 10, répartis sur douze mois pour éviter un "trou" en été.

- Quand on dit "juillet et août" c'est pas tout à fait juste, car on travaille sur une partie du mois d'août. Et du mois de juillet, selon les postes.

- On reçoit également ce qu'on appelle un treizième salaire : c'est un salaire complet en plus, dont l'employeur verse la moitié en juin (en plus du salaire de juin) et l'autre moitié en décembre (en plus du salaire de décembre). Je ne sais pas si c'est spécifique à l'État ; je ne crois pas.

 

Et je ne sais même plus pourquoi je t'explique tout ça. :)

 

C'est sûrement de là que vient la légende sur le salaire des profs en France du coup: je rencontre chaque année des collègues qui croient que ce système a été mis en place en France aussi - même moi j'y avais cru au début - pour expliquer le bas salaire.

 

Alors qu'en fait non. Prof en France, c'est juste le seul exemple de cadre A qui est payé comme un cadre B de la fonction publique. Et encore, suis gentille: le CRS est cadre B et, en début de carrière, touche mon salaire...alors que j'ai 10 ans d'ancienneté et qu'il est très peu probable que j'atteigne le salaire moyen d'un CRS un jour. -_- On va me dire que c'est parce que prof, c'est pas un métier dangereux. Mm... Au lieu de faire grève, on devrait augmenter notre taux de suicide: ça marche bien pour les flics; ça devrait aussi marcher pour les profs! :twisted:

 

Blague cynique à part, pour le treizième mois, on peut toujours rêver! Quand tu es prof principal, tu fais minimum 15h sup par mois mais c'est à peine si on daigne te filer 100 balles mensuels pour ça. C'est même pas le SMIC horaire pour du taff de psy, assistant social, et conseiller d'orientation combinés! (Faut bien quelqu'un pour remplacer les postes ex-COP/Psy-EN non pourvus...)

 

Bref! Du coup, on a pénurie de profs cette rentrée, tout le monde s'en alarme parce qu'ils viennent de l'apprendre. Mais c'est comme pour la SNCF ou l'hôpital. Quand on supprime des postes, bah après, il manque des travailleurs, c'est logique, hein. Les gens pensaient peut-être qu'on faisait grève pour partir en weekend? :rolleyes:

 

 

Le 23/08/2022 à 09:18, Die_ruhe a dit :

Le problème avec ces cons qu'ils peuvent aussi percuter les autres gens comme ils l'ont fait avec mon collègue qui était en vélo. Ils l'ont percuté, ils l'ont juste relevé en disant : "Ça va , monsieur ?" Et puis partis en gloussant. Quant à mon collègue, il avait le poignet cassé suite à cette affaire. 

Donc je suis d'accord avec Caprica, c'est trop dangereux pour tout le monde parce qu'il y a trop de cons qui prennent trop de risques pour eux (pas grave) et pour les autres (grave)

 

Oh m'en parle pas. -_- Je n'en peux plus des gens inconscients en trottinette électrique!! Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû piler devant un passage piétons parce que les gugus traversent la rue à fond sans regarder! Alors que le code de la route est clair pour les vélo: tu descends du vélo pour prendre un passage piétons, tu es prioritaire si c'est une piste cyclable. Bah c'est pareil pour les trottinettes, normalement, non? Du moins, c'est comme ça que j'interprète leur autorisation à rouler sur le trottoir!

Or, s'ils continuent à rouler sur un passage piéton, ils vont beaucoup trop vite par rapport à un piéton pour qu'on le repère en tant que conducteur, surtout avec tous les pots de fleurs!

Bref! j'en ai marre des trottinettes électriques! -_-

 

 

 

Le 24/08/2022 à 23:39, DickInSon a dit :

Au fait la 4ème injection, elle marche pas ? pce que les jean-altruistes ils la font pas mais je sais que c'est pas lié à la disparition du pass sanitaire donc je veux pas diffamer

 

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Bah, je sais pas par chez toi, mais ici le centre de vaccination est fermé. Donc si tu n'as pas de médecin traitant et si ta pharmacie ne fait pas d'injection... voilà, voilà...

 

Ceci étant dit, la vague actuelle (8ème? je n'arrive plus à compter) va prendre de l'ampleur! Personne ne porte le masque dans les écoles, et quand tu le gardes, tu es vite catalogué et mis au ban. -_-

 

EDIT: J'ai oublié une partie de mon pavé. ^_^

 

Le 18/08/2022 à 19:41, Die_ruhe a dit :

Le service public n'est pas une panacée, regarde l'éducation nationale c'est une catastrophe. Les chefs de ce service public vendent tout pièce par pièce au privé (je parle de Macron et de sa clique ainsi que de ses prédécesseurs), et voilà le résultat ! donc on peut dire que quand la tête est malade, le corps le suit. 

En même temps on peut pas tout mettre sur le dos du privé car le privé peut être très bon aussi. Le problème est que le public et le privé en France se livrent une guerre sans pitié entre eux et notamment dans les secteurs où ils ne devraient pas le faire pour les raisons d'éthique.

 

Je reste toujours un peu sceptique sur le privé, ne serait-ce qu'en regardant le résultat dans l'éducation justement. En Suède, la privatisation de l'éducation a conduit à un clientélisme massif, et donc une baisse du niveau des élèves (d'après des classements internationaux discutables, je l'admets volontiers) mais même en France, on constate quand même que le privé forme moins bien les élèves. (Niveau plus bas à classe sociale équivalente - le privé donne l'illusion de faire mieux uniquement parce qu'il sélectionne les élèves dans le haut du panier et bénéficie d'un système qui reproduit les inégalités dans l'éducation. C'est très parlant quand on "récupère" un gamin du privé - soit parce qu'il s'y sentait mal, soit parce que le bahut n'en voulait plus - il a très souvent des lacunes qu'on trouve plutôt chez le gamin décrocheur du public...)

Edited by LudicrousC
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