Jump to content

Débats politiques et sociétaux


Recommended Posts

  • Replies 5.2k
  • Created
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Top Posters In This Topic

Popular Posts

Franchement, déjà je vais le poser d'entrée, je me considère idéologiquement de gauche. Je ne suis pas un suceur de Mélenchon, ni même un gros consommateur d'informations politiques (d'ailleurs ce bra

Personnellement j’en ai marre de la mentalité de ce pays et du nivellement par le bas qui s’opere. alors oui ok l’ascenseur social est probablement en panne, oui ok les cités ça aide pas. Allez j

Il y a 15 heures, Der Master a dit :

Un genre de national-socialisme à la française.

Il y a 11 heures, Der Master a dit :

Reductio ad Hitlerum

 

:rolleyes: 

 

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

Après, quand on voit les mini scores de certains, on ne peut pas nier que l'effet vote utile efficace ait marché. Pas suffisamment peut-être pour certains? Pour moi, il n'y a que chez Roussel où il y avait de quoi piocher des électeurs, surtout parce que ce dernier a joué la carte populiste à donf quand Mélenchon l'a atténuée pour faire "plus sérieux" face aux journalistes.

 

Peut-être, peut-être pas, c'est invérifiable. De toute façon, avec un écart d'un peu plus de 420 000 voix (chiffre définitif -au final, la Pen est quand même un peu remonté dans la nuit, il y a 1,2% d'écart), on pourrait accuser bien des détails car ça c'est joué à rien : peut-être que si Roussel, peut-être que si Jadot, peut-être que si Éric Zemmour avait fait une campagne un peu moins pourrie, que si ceci ou cela dans la campagne avait été mieux organisé, que s'il y avait eu un débat télévisé... Ce qu'il y a de sûr, c'est que l'attitude de Jadot tout au long de la campagne a été absolument honteuse, et que tout le monde peut voir que Roussel avait tort quand il disait, et il l'a encore répété vendredi soir, que sa candidature ne poserait pas problème parce qu'aucun candidat de gauche ne pourrait de toute façon être au second tour. 

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

Bah, je sais pas pour toi, mais quand quelqu'un me dit qu'il rejette tout le système, moi je le vois plutôt de gauche. Il n'y que les ni-ni qui sont en fait des gens de droite qui ne l'avouent à personne. :lol:

 

Pourtant, il n'y a rien de plus commun que de se dire antisystème. Même les macronnards le font, c'est dire.

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

Ou pas. 3 ans après les grandes grèves, pas sûres que les gens s'en seraient souvenu.

 

Ils s'en sont bien souvenus après deux ans, pourtant. L'impopularité de Chirac ne se résumait pas au plan Juppé et aux grèves de 95 : il a été élu sur la "fracture sociale" et la France est restée gangrénée par le chômage. 

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

Pour ce qui est des partisans, franchement, je reste sceptique: comment peuvent-ils s'accommoder d'un manque de démocratie ouvertement assumé avec le Parti de Gauche qui pond le programme dans son coin et les copains de Mélenchon qui lui susurrent comment parler aux banlieues et aux classes populaires?

 

Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe : si seulement c'était ça ! Dans ce cas-là, il suffirait d'adhérer au PG pour pouvoir participer aux programmes et avoir des structures locales et nationales. Et ce serait honnête : les gens qui paient une cotisation participent aux décisions, pour qu'on puisse distinguer l'interne de l'externe. Non : le programme du PG voté en 2016 avait été l'une des bases de L'avenir en commun en 2017, mais son actualisation pour 2022 a été faite par l'équipe en charge du programme et des livrets sans consulter de parti. Et dans l'ensemble, ils ont fait du très bon travail, hein : aucune autre organisation politique n'a de programme aussi développé. Mais ce n'est pas comme ça qu'on implique les gens au-delà d'une élection présidentielle.

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

Alors peut-être qu'ils se disent que les heures de Mélenchon sont comptées et que les fans de ☼Jonluk☼ seront les premiers à dégager de la FI? Peut-être... je sais pas.

 

Non, parce qu'ils espéraient réellement que Mélenchon soit élu. Ce qu'ils espèrent, c'est que la gauche arrive au pouvoir, que tout le monde puisse voir que ses réformes sociales se heurtent à l'opposition de la bourgeoisie et pouvoir rallier à ce moment-là la majorité des militants et des électeurs de gauche à leur cause en leur montrant que la seule façon d'obtenir ce qu'ils veulent est d'exproprier la bourgeoisie. C'est un calcul logique, ça peut effectivement se passer ainsi dans la mesure où les révolutions commencent toujours par une phase modérée avant de se radicaliser lorsque leurs aspirations s'avèrent impossibles à satisfaire de cette façon, mais l'histoire montre aussi qu'il n'en est pas toujours ainsi : c'est en faisant exactement le même calcul que les différentes organisations trotskystes ont soutenu Mitterrand en 81, et pourtant il n'a pas été débordé sur sa gauche malgré les déceptions qu'il a générées.

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

 

Mais ce serait ignorer qu'une partie de l'extrême gauche a rejeté le souverainisme en bloc, car ils savent que la "souveraineté nationale" est une déformation malsaine de la souveraineté du peuple (celui-ci étant vu comme une ethnie au lieu d'une classe), et du coup, pour eux, c'est la voie vers l'impérialisme.

 

Je ne l'ignore pas, mais c'est leur choix, ce n'est pas celui d'autres organisations d'extrême-gauche, et ce n'est pas du tout ce que pensaient Lénine et Trotsky de la souveraineté nationale, c'est pour ça qu'ils ont accordé son indépendance à l'Ukraine. Ça, c'est beaucoup plus proche de la position de Rosa Luxemburg sur la question nationale -et c'est précisément le seul point sur lequel je sois d'accord avec Lénine contre elle. En outre, rien n'oblige à avoir une conception ethnique de la nation, surtout en France avec la définition historique des révolutionnaires comme corps d'associés vivant sous une même loi. Ce n'est pas par hasard que Maurras se plaignait que le mot "patriote" soit aussi connoté à gauche, ni que l'abbé Barruel a inventé le mot "nationalisme" pour stigmatiser... la gauche. 

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

et du coup, pour eux, c'est la voie vers l'impérialisme. (Ce que les discours de Méluche sur le redémarrage de la francophonie ou ses commentaires sur la France-sixième-puissance-mondiale ont tendance à confirmer malgré lui.)

 

Eh bien c'est très mal connaître l'histoire de la Francophonie : je rappelle que ce sont des dirigeants africains, malgaches et cambodgiens qui l'ont voulue et en ont posé les fondations, avec des activistes québécois, absolument pas la France, de Gaulle freinait des quatre fers. Et si demain on supprimait la Francophonie, les réseaux d'intérêts économico-politiques de la Françafrique seraient toujours présents et pèseraient toujours d'un poids écrasant sur la politique tant des pays africains que de la France et de la Belgique, ça n'allègerait pas d'un gramme les chaînes de l'impérialisme ; en revanche, si demain ces réseaux perdaient tout pouvoir sur l'économie, les médias et la politique, on aurait toujours l'utilité d'échanges d'étudiants, d'associations pour permettre la coopération des universités et des scientifiques de pays francophones, d'une diplomatie commune pour défendre la diversité culturelle contre l'OMC et condamner des violations des droits humains, de programmes de coopération sur l'éducation, de programmes de transferts de technologies par exemple pour mieux protéger l'environnement ou la sécurité (la cybersécurité est un enjeu très important en Afrique de l'ouest vu le développement endémique de la cybercriminalité là-bas, assez ironique quand on pense que ce sont aussi des pays victimes de la fracture numérique), de TV5 Monde... C'est ça, l'impérialisme ? Non mais c'est une blague ? L'ennemi, ce n'est plus Bolloré, c'est la protection de la diversité culturelle (y compris d'autres langues que le français !), la coopération technique et scientifique, la défense de la paix et des libertés fondamentales ? La Francophonie est déformée par l'impérialisme, ça d'accord, la France n'y a évidemment pas le même poids que le Togo, mais elle n'en est pas du tout un vecteur pour la bonne et simple raison qu'elle n'a aucun pouvoir de contrainte, et c'est précisément parce qu'elle n'en est pas un qu'on la laisse mourir. Les grands capitalistes français n'en ont rien à foutre de promouvoir les différentes cultures ou de l'entraide, ce ne sont pas eux qui bénéficient de celle-ci, ce sont les ressources et le pouvoir qui les intéressent.

 

Quant à la sixième puissance mondiale, je citerai l'œuvre philosophique majeure Spider-Man : un grand pouvoir implique une grande responsabilité. Dire qu'un pays aussi puissant que la France porte une responsabilité particulière en conséquence à sortir le monde de ce merdier, je ne vois pas en quoi c'est impérialiste, et dans tous les cas, c'est la stricte vérité, il est infiniment plus facile à la France de remettre en cause l'exploitation mortifère des humains et de la nature qu'au Burkina Faso, et les Africains le savent très bien, et c'est pour ça qu'ils nous reprochent de ne pas nous sortir les doigts du cul.

 

Je ne sais pas si c'est seulement toi qui fait ce lien ou si tu as vraiment rencontré des militants du NPA ou de LO avec ce discours, mais alors dans le deuxième cas, encore une fois, ils devraient retourner lire L'impérialisme, stade suprême du capitalisme de Lénine et tant qu'à faire Introduction à l'économie politique de Rosa Luxemburg : l'impérialisme, ce n'est pas dire qu'une grande puissance économique doit utiliser son pouvoir pour changer les choses, encore moins permettre à des étudiants, des scientifiques, des journalistes, des artistes ou des entreprises qui ont une langue en commun de travailler ensemble -si c'était ça, l'impérialisme, nous vivrions dans un monde merveilleux ! L'impérialisme, c'est la concentration d'énormes capitaux financiers dominant tout le reste de l'économie qui étendent leur pouvoir à d'autres pays en imposant leurs conditions par la force pour s'emparer de leurs matières premières, de leur main d'œuvre et de leurs débouchés commerciaux en commettant des massacres de masse si nécessaires. 

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

Bah que ça plaise ou non, le simple fait que des gugus pareils aient pu être réunis avec des gauchistes purs et durs dans le même mouvement montre qu'il y a bien un problème dans ce mouvement

 

Un problème, oui, un problème spécifique à la FI, non : quiconque connaît l'histoire du mouvement ouvrier sait que ça a absolument toujours existé. Les passages à l'extrême-droite (ce qui encore une fois n'est pas le cas de Cocq ni de Kuzmanovic) ont concerné au fil de l'histoire des anciens communards comme Rochefort (l'antisémite, pas l'acteur -doit-on en déduire qu'il y avait un problème avec la Commune ?), des socialistes comme Marcel Déat ou Pierre Laval, une flopée de staliniens (et ce qu'il y a de stupéfiant, c'est que ça a souvent concerné ceux qui étaient sur les positions les plus antifascistes comme Jacques Doriot, ou comme le groupe d'élus qui ont claqué la porte du PC suite au pacte de non-agression germano-soviétique et qui ont fini collabos -l'histoire est parfois d'une terrible ironie...), des anarcho-syndicalistes italiens (notamment ceux qui avaient suivi D'Annunzio, ou Roberto Michels), des conseillistes (La Vieille Taupe), des trotskystes (René Binet)... Bref, aucune famille historiquement rattachée à la gauche n'est à l'abri.

 

Les pablistes pas plus qu'une autre : François Morvan, l'ancien vice-président de DLF dont les positions sont maintenant si proches du FN qu'on se demande pourquoi il a quitté DLF en 2017 a longtemps dirigé un courant de la LCR ; un camarade qui y était dans les années 90 m'a dit que la plupart des gens qu'il y avait connus avaient fini non pas à DLF mais carrément au FN. Et faut-il rappeler d'où vient Fabien Engelmann ? Faut-il en déduire qu'il y a un problème avec le NPA parce qu'un futur maire FN y a été réuni avec des "gauchistes purs et durs" ? Je ne sais pas s'il y a déjà eu des transfuges de LO, mais si c'est de fonctionner comme une secte qui le leur épargne, il n'y a franchement pas de quoi être fier.

 

Bref, si c'est ça la raison pour laquelle le NPA et LO ont absolument tenu à se présenter dans ce contexte, c'en est une très mauvaise. Mais ce n'est pas la vraie raison, évidemment : si c'était ça, ça ne les empêcherait pas de faire alliance entre eux. La vraie raison, c'est que continuer à exister comme organisations séparées est devenu une fin en soi pour eux plutôt qu'un moyen d'atteindre un objectif, surtout pour LO, le CCR et Fraction Étincelle qui s'imaginent tous être la seule véritable organisation révolutionnaire, l'avant-garde éclairée du prolétariat chargée de la conduire à la révolution, le futur grand parti des travailleurs temporairement marginal mais qui ne tardera pas à montrer toute sa puissance grâce à la justesse de ses analyses lorsque s'ouvrira une situation révolutionnaire comme les bolcheviks ont autrefois été marginaux... Le NPA commence heureusement à s'extraire de cette vision pour revenir à des positionnements plus proches de la LCR mais ses courants ont été incapables de trouver une ligne d'action autre qu'un compromis sur le statu quo, repartir sur une troisième candidature Poutou.

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

Montebourg, au final, c'est juste un Mélenchon sans le projet.

 

C'est à dire sans l'essentiel. 

 

Il y a 20 heures, LudicrousC a dit :

Mm... la sauce-dème, elle vient de Mélenchon lui-même. Derrière son éco-socialisme, il n'y a plus qu'une économie mixte comme projet. Donc ce n'est plus du socialisme en fait. -_-

 

Alors, est-ce la vieillesse ou l'influence de ses militants qui fait qu'il ne projette plus de dissoudre le capitalisme?

 

Socialisme et économie mixte ne sont pas incompatibles : on peut très bien avoir certains secteurs économiques régis par le marché et d'autres planifiés sans que les moyens de production appartiennent à des capitalistes. Je parlais de "soc-demisation" -c'est très flou comme terme, certes- au sens d'un renoncement à la socialisation de secteurs économiques et d'alliances sans véritable projet commun.

Edited by Mitth'raw Nuruodo
  • Like 1
Link to post
Share on other sites
Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Ce qu'il y a de sûr, c'est que l'attitude de Jadot tout au long de la campagne a été absolument honteuse, et que tout le monde peut voir que Roussel avait tort quand il disait, et il l'a encore répété vendredi soir, que sa candidature ne poserait pas problème parce qu'aucun candidat de gauche ne pourrait de toute façon être au second tour. 

 

Oui, je suis d'accord mais je nuancerais juste en disant qu'il est évident que Roussel ne servait que son propre agenda grâce à des militants bien disciplinés qui collent quasi autant d'affiches que ceux du Zigoto, alors que Jadot représente quand même une frange non négligeable de EELV, qui trient bien, mangent bien, n'ont pas de voiture et estiment qu'il ne faudrait quand même pas trop forcer les entreprises.

 

D'ailleurs, peut-être bien que l'attitude de Jadot était due au fait qu'il n'arrivait pas à concilier les deux lignes de son parti! Il pouvait foutre à l'écart Rousseau mais pas les idées qu'elle représente, qui forment une grande partie de l'autre camp.

 

C'est à se demander si la FI n'aurait pas dû engloutir cette moitié d'EELV en fait... -_-

 

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Mais ce n'est pas comme ça que ça se passe : si seulement c'était ça ! Dans ce cas-là, il suffirait d'adhérer au PG pour pouvoir participer aux programmes et avoir des structures locales et nationales. Et ce serait honnête : les gens qui paient une cotisation participent aux décisions, pour qu'on puisse distinguer l'interne de l'externe. Non : le programme du PG voté en 2016 avait été l'une des bases de L'avenir en commun en 2017, mais son actualisation pour 2022 a été faite par l'équipe en charge du programme et des livrets sans consulter de parti. Et dans l'ensemble, ils ont fait du très bon travail, hein : aucune autre organisation politique n'a de programme aussi développé. Mais ce n'est pas comme ça qu'on implique les gens au-delà d'une élection présidentielle.

 

Bah oui, comme je dis à mes élèves. Le travail de groupe donne souvent un résultat moins bon que ce qu'aurait pu faire le meilleur de la classe tout seul, mais on s'en fout: le but, c'était d'apprendre à travailler ensemble.

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Non, parce qu'ils espéraient réellement que Mélenchon soit élu. Ce qu'ils espèrent, c'est que la gauche arrive au pouvoir, que tout le monde puisse voir que ses réformes sociales se heurtent à l'opposition de la bourgeoisie et pouvoir rallier à ce moment-là la majorité des militants et des électeurs de gauche à leur cause en leur montrant que la seule façon d'obtenir ce qu'ils veulent est d'exproprier la bourgeoisie. C'est un calcul logique, ça peut effectivement se passer ainsi dans la mesure où les révolutions commencent toujours par une phase modérée avant de se radicaliser lorsque leurs aspirations s'avèrent impossibles à satisfaire de cette façon, mais l'histoire montre aussi qu'il n'en est pas toujours ainsi : c'est en faisant exactement le même calcul que les différentes organisations trotskystes ont soutenu Mitterrand en 81, et pourtant il n'a pas été débordé sur sa gauche malgré les déceptions qu'il a générées.

 

Et on revient toujours au problème de base: il faut placer sa confiance envers un homme providentiel qui ne devra pas trahir. -_-

 

Après, c'est ce que j'ai fait, donc je dis pas, mais au fond de moi, je reste persuadée que même s'il était passé au premier tour*, il aurait eu besoin d'un soutien populaire qui a une culture de l'organisation collective - et ça, il faut le construire au niveau local, en s'implantant activement dans les lieux clefs (genre Marseille) et en évitant ces parachutages à la con (coucou Guetté).

 

(*Il n'aurait jamais gagné à la fin - le rejet de Macron n'est pas aussi radical que celui de Sarko, qui s'était aliéné une partie des bourgeois, et la situation est bien plus favorable pour une Le Pen tout simplement à cause des empires médiatiques qui lui ont déroulé le tapis rouge.)

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Ça, c'est beaucoup plus proche de la position de Rosa Luxemburg sur la question nationale -et c'est précisément le seul point sur lequel je sois d'accord avec Lénine contre elle.

 

:o

 

Oh que c'est dommage! :lol:

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

En outre, rien n'oblige à avoir une conception ethnique de la nation, surtout en France avec la définition historique des révolutionnaires comme corps d'associés vivant sous une même loi.

 

Surtout en France, dans ce climat d'islamophobie et de xénophobie permanent?

 

Pour moi, le mot peuple est trop galvaudé par l'extrême droite et ne permet pas de réacquérir une conscience de classe. Je comprends l'usage car c'est l'option la plus simple. Mais c'est comme quand Méluche avait lâché le mot gauche de ses discours pendant un temps. C'est stratégique, okay. Mais ça révèle aussi un déficit au niveau idéologique. Si nous sommes le peuple, qui sont "eux"? Les élites? L'oligarchie? Le "financier"?

 

L'adversaire, c'est le marché - pas les individus qui le défendent.

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Socialisme et économie mixte ne sont pas incompatibles

 

Mais le premier peut être l'étape suivante de l'autre - jamais l'inverse - à condition que le premier reste l'objectif à atteindre.

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

on peut très bien avoir certains secteurs économiques régis par le marché et d'autres planifiés sans que les moyens de production appartiennent à des capitalistes.

C'est exactement ce que j'appelle la sauce-dème.

 

C'est le principal problème que j'ai avec Méluche d'ailleurs. Il ne remet plus en cause le marché en tant que tel, mais une de ses formes, le "capitalisme financiarisé" pour reprendre son expression. Okay, il veut se montrer plus réaliste, plus éligible, tout-ça. Mais on sait très bien que si on ne vise pas le meilleur, on n'aura même pas le bien! -_-

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

 La vraie raison, c'est que continuer à exister comme organisations séparées est devenu une fin en soi pour eux plutôt qu'un moyen d'atteindre un objectif, surtout pour LO, le CCR et Fraction Étincelle qui s'imaginent tous être la seule véritable organisation révolutionnaire, l'avant-garde éclairée du prolétariat chargée de la conduire à la révolution, le futur grand parti des travailleurs temporairement marginal mais qui ne tardera pas à montrer toute sa puissance grâce à la justesse de ses analyses lorsque s'ouvrira une situation révolutionnaire comme les bolcheviks ont autrefois été marginaux... Le NPA commence heureusement à s'extraire de cette vision pour revenir à des positionnements plus proches de la LCR mais ses courants ont été incapables de trouver une ligne d'action autre qu'un compromis sur le statu quo, repartir sur une troisième candidature Poutou.

 

:rolleyes:

 

C'est tout l'esprit d'extrême gauche, tu sais: toujours désirer le meilleur, s'éduquer pour pouvoir l'identifier, s'organiser pour en réaliser une forme basique à défaut d'une forme globale.

 

C'est toujours mieux que de modifier son objectif pour le rendre acceptable aux yeux de la bourgeoisie.

 

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Eh bien c'est très mal connaître l'histoire de la Francophonie

 

Mais moi, je me focalise sur sa réalisation effective. On voit très bien que cette

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

 diversité culturelle

 

ne marche que dans un sens et c'est pas parce que Méluche emprunte la créolisation qu'il en a pour autant modifié sa manière de percevoir la culture française. Sinon, il n'aurait pas voté contre la loi Molac (je peux comprendre la difficulté à faire ce compromis quand le secteur public n'offre aucune option, mais fondamentalement, ça laisse supposer une forme d'impérialisme culturel de sa part).

 

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

 L'ennemi, ce n'est plus Bolloré, c'est la protection de la diversité culturelle (y compris d'autres langues que le français !), la coopération technique et scientifique, la défense de la paix et des libertés fondamentales ?

 

Evidemment que non. -_- Mais tu sous-estimes l'imbrication des deux.

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

La Francophonie est déformée par l'impérialisme, ça d'accord

 

L'impérialisme culturel, qu'on l'appelle ou pas soft power pour faire plus cool, est plus insidieux et conduit à l'effacement de la diversité culturelle, en fait. Sans parler de sa fonction politique évidente à la fin. (Le soft power américain a cette fonction: faire accepter le néo-libéralisme plus facilement.

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

 Dire qu'un pays aussi puissant que la France porte une responsabilité particulière en conséquence à sortir le monde de ce merdier, je ne vois pas en quoi c'est impérialiste, et dans tous les cas, c'est la stricte vérité

 

Comme tu citais le comic book, je dirais juste: l'enfer est toujours pavé de bonnes intentions.

 

Il y a 8 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Je ne sais pas si c'est seulement toi qui fait ce lien ou si tu as vraiment rencontré des militants du NPA ou de LO avec ce discours, mais alors dans le deuxième cas, encore une fois, ils devraient retourner lire L'impérialisme, stade suprême du capitalisme de Lénine et tant qu'à faire Introduction à l'économie politique de Rosa Luxemburg : l'impérialisme, ce n'est pas dire qu'une grande puissance économique doit utiliser son pouvoir pour changer les choses, encore moins permettre à des étudiants, des scientifiques, des journalistes, des artistes ou des entreprises qui ont une langue en commun de travailler ensemble -si c'était ça, l'impérialisme, nous vivrions dans un monde merveilleux ! L'impérialisme, c'est la concentration d'énormes capitaux financiers dominant tout le reste de l'économie qui étendent leur pouvoir à d'autres pays en imposant leurs conditions par la force pour s'emparer de leurs matières premières, de leur main d'œuvre et de leurs débouchés commerciaux en commettant des massacres de masse si nécessaires. 

 

Après tout, les sortir du merdier, c'est louable. Mais c'est nous qui les y avons foutus. Alors les mesures sur le papier, elles sont très belles, mais il faut savoir se méfier: "apporter la civilisation" et "christianiser le monde", à l'époque, c'était aussi une démarche très louable... jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'elle servait parfaitement les intérêts de l'impérialisme en contribuant à façonner les esprits pour asservir plus facilement derrière.

 

 

 

 

Link to post
Share on other sites
Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

C'est à se demander si la FI n'aurait pas dû engloutir cette moitié d'EELV en fait...

 

Oui, mais ça pose au moins un problème : Rousseau est complètement à l'ouest, au propre comme au figuré, sur l'international, et il est possible que ce soit aussi le cas d'un paquet de ses soutiens. De toute façon, l'appareil lui était beaucoup moins favorable que les électeurs de la primaire.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

Et on revient toujours au problème de base: il faut placer sa confiance envers un homme providentiel qui ne devra pas trahir.

 

Ah non, pas du tout, et d'ailleurs ce n'est pas du tout ce que lui-même souhaite : on peut très bien voter pour un candidat ou pour une liste pour exprimer son adhésion à un programme et agir par soi-même dans le cadre des mouvements sociaux pour veiller à ce que ce programme soit appliqué voire dépassé, c'est ce qui s'est passé en 1936, et c'est nécessaire ne serait-ce que parce le nouveau pouvoir politique ne peut que se heurter à une énorme résistance, quelle que soit sa volonté.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

et en évitant ces parachutages à la con (coucou Guetté).

 

ON NE CRITIQUE PAS MA DREAM WIFU POLITIQUE :mad:

 

Plus sérieusement, je ne vois pas quel problème posent les parachutages aux législatives : dans la conception républicaine, c'est une représentation nationale qu'on élit, donc il n'y a aucune raison particulière pour qu'un député habite dans sa circonscription. Le seul cas où ça peut poser problème, c'est s'il y a de bons militants locaux qui tiennent à être candidats : là, effectivement, ça peut être vécu comme une injustice. Autrement, je ne vois pas où est le problème. Si Clémence peut faire une bonne députée, et c'est le cas, je ne vois pas pourquoi il faudrait impérativement qu'elle se fasse élire en Charente ou à Paris.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

(*Il n'aurait jamais gagné à la fin - le rejet de Macron n'est pas aussi radical que celui de Sarko, qui s'était aliéné une partie des bourgeois, et la situation est bien plus favorable pour une Le Pen tout simplement à cause des empires médiatiques qui lui ont déroulé le tapis rouge.)

 

Mouais... Il n'était pas censé pouvoir arriver à 22% non plus, ni même à seize. Quand quelque chose d'inattendu donne soudain de l'espoir aux gens, les lignes peuvent bouger très vite. On ne le saura jamais.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

:o

 

Oh que c'est dommage!

 

Je ne crois pas que ce soit dommage, non. Elle a eu raison de dénoncer ceux des socialistes polonais qui prônaient l'indépendance main dans la main avec la bourgeoisie et la noblesse comme si c'était une fin en soi plutôt qu'un moyen d'obtenir la liberté et je comprends parfaitement qu'une Juive polonaise n'ait eu aucune nation à laquelle s'identifier dans le contexte de son époque ; mais je ne vois pas comment encore balayer d'un revers de main le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes dans le contexte de notre époque, quand bien même la définition d'un peuple pose problème, et il n'y a pas grand monde qui l'applique de manière cohérente aujourd'hui à gauche, dans ce cas-là il faut aussi être contre le droit de la Catalogne à revendiquer son indépendance et il fallait être contre celle de l'Irlande, par exemple, et il fallait prôner l'égalité de droit pour les Algériens avec les Français tout en refusant leur indépendance. Je suis d'accord avec le Guide : pour qu'une démocratie fonctionne, il faut que la minorité accepte la décision de la majorité, et pour cela il faut qu'elle se sente suffisamment d'éléments communs avec elle.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

Surtout en France, dans ce climat d'islamophobie et de xénophobie permanent?

 

En quoi cela oblige-t-il à approuver la définition de la nation des xénophobes ?

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

C'est le principal problème que j'ai avec Méluche d'ailleurs. Il ne remet plus en cause le marché en tant que tel, mais une de ses formes, le "capitalisme financiarisé" pour reprendre son expression. Okay, il veut se montrer plus réaliste, plus éligible, tout-ça. Mais on sait très bien que si on ne vise pas le meilleur, on n'aura même pas le bien!

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

L'adversaire, c'est le marché

 

Je trouve bien étrange de lire ça de la part d'une personne qui s'inspire de l'anarchisme : s'il n'y a plus d'État, toute l'économie est alors régie par le marché, justement, puisqu'il n'y a plus personne pour la planifier, et effectivement, il y a toujours un marché dans les projets des différents auteurs anarchistes.

 

Passons : ce n'est pas une question d'éligibilité mais tout simplement de viabilité économique. L'expérience montre que la planification est très efficace pour certains secteurs nécessitant des investissements lourds et une organisation à grande échelle, comme les chemins de fer, l'énergie, l'industrie lourde... En revanche, elle est très inefficace pour produire des biens et services de consommation courante, qui doivent régulièrement s'adapter à la demande. L'État ne peut pas gérer toute l'économie à lui seul de la construction de barrages hydrauliques à la pizzeria du coin en passant par les librairies. Il faut arrêter avec ces conceptions religieuses selon lesquelles la planification serait la réponse à tout ou le marché serait la réponse à tout : les différents secteurs économiques n'ont pas les mêmes caractéristiques ni les mêmes besoins, il y en a pour lesquelles la planification est efficace et d'autres pour lesquels le marché est préférable, on doit analyser chacun d'entre eux pour le déterminer. Sinon, on se retrouve avec des aberrations économiques comme l'URSS d'un côté ou le Chili au début du règne de Pinochet de l'autre. Les économies qui ont le mieux réussi à ce jour, à l'est comme à l'ouest, ce sont celles qui avaient des monopoles publics dans les secteurs où c'était pertinent et un marché réglementé dans d'autres.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

C'est tout l'esprit d'extrême gauche, tu sais: toujours désirer le meilleur, s'éduquer pour pouvoir l'identifier, s'organiser pour en réaliser une forme basique à défaut d'une forme globale.

 

Pas nécessairement, non : les marxistes sont censés chercher à prendre le pouvoir pour un changement global, autrement c'est du socialisme utopique. Sinon, pas besoin de créer un parti, encore moins de se présenter aux élections. Dans ce cas-là, c'est simplement s'organiser en contre-société.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

On voit très bien que cette diversité culturelle ne marche que dans un sens

 

Sur quoi te fondes-tu pour dire ça ? Les programmes de la Francophonie soutiennent la culture de tous les pays membres, et pas seulement la culture de langue française, alors en quoi serait-ce de sa faute si les échanges sont asymétriques ? Et en quoi serait-ce moins inégalitaire sans la Francophonie ?

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

Mais tu sous-estimes l'imbrication des deux.

 

En quoi donc ? En quoi Bolloré et les autres ont-ils besoin de politiques d'échange culturel, de financement de la culture, de la science et de l'éducation, de coopérations entre universités, associations, médias, entreprises, collectivités territoriales etc. ou d'échanges d'étudiants pour accaparer des ressources et des débouchés commerciaux ? Ils s'en passaient très bien avant la Francophonie. Et en quoi ont-ils besoin d'une diplomatie qui condamne les violations des droits humains, les atteintes à la démocratie ou les guerres ? Et s'ils ont vraiment besoin de tout cela, alors pourquoi est-ce que eux et les gouvernements à leur service laissent dépérir la Francophonie ? Sont-ils si inconscients de leurs intérêts ?

 

L'impérialisme a besoin exactement du contraire. Il a besoin que les dictatures soient considérées comme une chose normale, parce que ce sont elles qui permettent d'imposer son accaparation ; il a besoin que les peuples ne se connaissent pas, n'aient pas l'occasion de se rencontrer et d'apprendre les uns des autres pour ne pas qu'ils se solidarisent contre lui ; il a besoin que le savoir ne soit pas partagé mais monopolisé ; il a besoin d'une culture uniformisée grâce aux lois du marché et de travailleurs peu éduqués qui n'aient que la formation utile à remplir leurs fonctions économiques. Et c'est pour ça que la Francophonie est aussi faible : dans une économie mondiale qui repose sur l'impérialisme, on ne la laisse exister qu'à la marge.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

L'impérialisme culturel, qu'on l'appelle ou pas soft power pour faire plus cool, est plus insidieux et conduit à l'effacement de la diversité culturelle, en fait. Sans parler de sa fonction politique évidente à la fin. (Le soft power américain a cette fonction: faire accepter le néo-libéralisme plus facilement.

 

Et ? En quoi la Francophonie participe-t-elle de cela selon toi ? Tu le dis toi-même : l'impérialisme culturel conduit à l'effacement de la diversité culturelle ; la Francophonie protège la diversité culturelle avec le peu de moyens qu'elle a, aussi bien dans ses pays membres que dans les instances internationales, et pas seulement la diversité culturelle de langue française ; donc, la Francophonie n'agit pas dans le sens de l'impérialisme culturel.

 

Par ailleurs, l'impérialisme américain recourt au soft power en Europe de l'ouest parce qu'il n'a pas les moyens de faire autrement ; les méthodes de l'impérialisme français sont bien différentes quand il s'agit de l'Afrique (pas pour la Roumanie), lui peut tout à fait se permettre le hard power en appuyant des coups d'État et en recourant à des interventions militaires directes.

 

Si la Francophonie était un instrument de soft power français, alors on se demande non seulement pourquoi elle a été voulue et construite par des dirigeants africains, malgache et cambodgiens sans l'accord de la France, mais aussi pourquoi on n'y trouve pas seulement les pays d'Afrique ou la Roumanie mais aussi le Vietnam, la Belgique, la Suisse ou le Qatar qui ne sont pas du tout des pays soumis à l'impérialisme français, et enfin pourquoi la France s'y investirait aussi peu si elle était à son service : ça ne tient pas debout. Dit comme ça, c'est incompréhensible. La réalité, c'est que la France a très peu cherché à développer la Francophonie depuis le début parce que ce n'est pas elle qui en a le plus besoin : ses universités et sa recherche scientifique sont déjà beaucoup plus poussées que celles de la plupart des pays membres, ses industries culturelles sont bien développées, c'est le seul pays au monde avec Monaco où le français est la langue officielle exclusive et elle a un poids diplomatique beaucoup plus important à elle seule que celui des organes de la Francophonie. Ce n'est pas un instrument de soft power mais un instrument de solidarité, or ce n'est pas le pays le plus puissant qui a le plus besoin de solidarité. Rejeter la Francophonie ne serait pas une position anti-impérialiste mais une position de repli national qui ne ferait qu'aggraver les inégalités entre les pays francophones et laisserait l'impérialisme français parfaitement intact.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

Comme tu citais le comic book, je dirais juste: l'enfer est toujours pavé de bonnes intentions.

 

Il y a 8 heures, LudicrousC a dit :

Après tout, les sortir du merdier, c'est louable. Mais c'est nous qui les y avons foutus. Alors les mesures sur le papier, elles sont très belles, mais il faut savoir se méfier: "apporter la civilisation" et "christianiser le monde", à l'époque, c'était aussi une démarche très louable... jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'elle servait parfaitement les intérêts de l'impérialisme en contribuant à façonner les esprits pour asservir plus facilement derrière.

 

Et donc ? Il ne faut pas essayer d'arrêter la destruction de l'environnement parce que ce serait de bonnes intentions et que l'enfer est pavé de bonnes intentions ? Ne pas remettre en cause les traités de libre-échange imposés à d'autres pays parce que ce serait une démarche très louable et que on sait jamais, "apporter la civilisation" et "christianiser le monde" aussi c'était une démarche très louable alors il vaut peut-être mieux continuer l'impérialisme ? C'est absurde, ce n'est même pas ce que tu penses toi-même, alors pourquoi cette réponse ? Ça avance à quoi ?

Edited by Mitth'raw Nuruodo
  • Like 1
Link to post
Share on other sites

Ouais, j'ai été gentil... Bon, disons que sur le reste, les niaiseries du genre "Le monde est trop rationnel, je préfère des femmes qui lancent des sorts !" ou "Bravo à Valérie Pécresse d'être candidate de LR alors qu'elle a des ovaires !", ça ne représente pas une ligne politique, par contre il y a le revenu de base, et peut-être aussi la laïcité, mais il n'est sans doute pas impossible de convaincre ses électeurs sur ces sujets -sur la politique internationale, je pense que c'est plus dur.

  • Like 1
Link to post
Share on other sites

Et pendant ce temps-là personne ne parle de l'histoire d'une missile tirée par l'Ukraine et qui a traversée l'espace aérien de deux pays (Hongrie et Roumanie) avant de s'écraser dans le campus universitaire à Zagreb (Croatie donc). Et on ne sait toujours pas pour quel pays a été destiné cet engin explosif. Le scandale dans tout ça c'est qu'apparemment la défense aérienne de tous ces pays d'Europe n'a pas bipée, ce qui montre l'état déplorable de l'armée et du système défensif de l'Europe.

 

Quand la même histoire a eu lieu en URSS à l'époque de Gorbatchev, le ministre de la défense a perdu son poste. 

 

http://www.opex360.com/2022/04/13/le-drone-tu-141-qui-sest-ecrase-a-zagreb-transportait-bien-une-bombe/

 

 

  • Like 1
Link to post
Share on other sites
Il y a 3 heures, Die_ruhe a dit :

Et pendant ce temps-là personne ne parle de l'histoire d'une missile tirée par l'Ukraine et qui a traversée l'espace aérien de deux pays (Hongrie et Roumanie) avant de s'écraser dans le campus universitaire à Zagreb (Croatie donc). Et on ne sait toujours pas pour quel pays a été destiné cet engin explosif. Le scandale dans tout ça c'est qu'apparemment la défense aérienne de tous ces pays d'Europe n'a pas bipée, ce qui montre l'état déplorable de l'armée et du système défensif de l'Europe.

 

Quand la même histoire a eu lieu en URSS à l'époque de Gorbatchev, le ministre de la défense a perdu son poste. 

 

http://www.opex360.com/2022/04/13/le-drone-tu-141-qui-sest-ecrase-a-zagreb-transportait-bien-une-bombe/

 

Si, les médias en parlent. On sait apparemment seulement que le missile a été tiré depuis (et non "par", merci les fake news) l'Ukraine, qu'il était de conception soviétique et qu'il n'a pas fait de victimes.

  • Like 1
Link to post
Share on other sites
il y a 2 minutes, Buffalo Biffle a dit :

C'est le gars de bench&cigars ? Le nom me dit qqchose. 

C'est bien ça.

 

Après, malgré son seum, cet abruti tenait déjà le même discours bien avant les élections.

  • Like 1
Link to post
Share on other sites
il y a une heure, Buffalo Biffle a dit :

C'est le gars de bench&cigars ? Le nom me dit qqchose. 

 

C'est cet individu, plus exactement.

 

Après, dans les fafs qui quittent la France, j'ai surtout bien aimé la bande de Conversano qui ne sait plus à quel saint se vouer maintenant que la Russie est en guerre contre un pays d'Europe de l'est et qui découvre brusquement que la Russie est un "empire multiculturel" :rolleyes: Il faut attendre la suite, quand ils découvriront que la Hongrie a été fondée par des nomades asiatiques.

  • Like 1
  • Haha 1
Link to post
Share on other sites
il y a 22 minutes, Mitth'raw Nuruodo a dit :

la bande de Conversano qui ne sait plus à quel saint se vouer maintenant que la Russie est en guerre contre un pays d'Europe de l'est et qui découvre brusquement que la Russie est un "empire multiculturel"

T'as déjà vu la vidéo de Conversano sur la place rouge à Moscou ? T'as trois musulmans russes qui le croisent, qui le prennent pour un arabe et qui lui disent Salam :lol:

  • Haha 5
Link to post
Share on other sites

Create an account or sign in to comment

You need to be a member in order to leave a comment

Create an account

Sign up for a new account in our community. It's easy!

Register a new account

Sign in

Already have an account? Sign in here.

Sign In Now
×
×
  • Create New...