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Lindemann European tour 2020


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Je sais que la Olympiahalle de Munich n' avait pas trop apprécié le concert de Rammstein en 2001, je crois que ça avait rapport à un effet. Du coup ils ne sont pas passés à Munich pour le RR Tour de 2004. Ils sont revenus jouer à Munich à partir de 2009, à ma grande joie.

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En fosse, ça change tout ! 3eme rang entre Till et les deux épouvantails sur la gauche. Super son, super Till, super honte d’avoir aimé ça...    Les mêmes défauts qu’à Paris (et que partout

On est quelques uns à être au courant du truc depuis le début de la tournée ou quasiment. Mais que ça soit filmé et diffusé en public, pouah c’est pas la même histoire.   Till est devenu fou

Une autre info que je viens d’avoir : l’Olympia avait confisqué les poissons, du coup l’équipe du groupe est partie en racheter en loucedé. C’est pour ça que le morceau était à la fin, la salle était

Il y a 4 heures, lordgougou a dit :

 

Jack je comprends pas ta remarque sur les écrans sans intérêt 😕 tu parles des vidéos projetées pendant les titres? Pour ma part je trouve que ça fait très très bien le travail, que ça apporte énormément 

 

Disons que même si ça peut être très intéressant pour illustrer, ça reste la solution de facilité, le truc que la plupart des artistes font. C'est en tout cas comme ça que je comprends la remarque de Jack, je la partage pas, car il y a pas mal d'implication de Till dans ces vidéos (c'est pas comme s'il s'était contenté de tout faire faire par des figurants, sans participer lui-même) mais la critique reste valide. Balancer des vidéos en arrière plan, sans trop se casser le cul pour la mise en scène on stage, c'est un peu facile.

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Ce n’est même pas vraiment ça, perso à Londres j’ai trouvé que le show se suffisait à lui-même, quasi à aucun moment je n’ai regardé l’écran. Peut-être aussi parce que je connaissais déjà le contenu... Mais en tout cas quand le groupe est sur scène, mon attention était concentrée sur Till, et au final je pense qu’une bonne partie du public (fosse) serait bien en peine de décrire la plupart des vidéos. Seules celles diffusées quand le groupe n’est pas sur scène ou ne joue pas sont réellement suivies j’ai l’impression. De la même manière que j’ai très peu regardé les autres membres du groupe (pas une seule fois le batteur, maintenant que j’y pense...)

Des gradins en revanche c’est un peu différent, pour le coup je pense qu’on a beaucoup plus tendance à regarder l’écran. 

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il y a 1 minute, Jack a dit :

Ce n’est même pas vraiment ça, perso à Londres j’ai trouvé que le show se suffisait à lui-même, quasi à aucun moment je n’ai regardé l’écran. Peut-être aussi parce que je connaissais déjà le contenu... Mais en tout cas quand le groupe est sur scène, mon attention était concentrée sur Till, et au final je pense qu’une bonne partie du public (fosse) serait bien en peine de décrire la plupart des vidéos. Seules celles diffusées quand le groupe n’est pas sur scène ou ne joue pas sont réellement suivies j’ai l’impression. De la même manière que j’ai très peu regardé les autres membres du groupe (pas une seule fois le batteur, maintenant que j’y pense...)

Des gradins en revanche c’est un peu différent, pour le coup je pense qu’on a beaucoup plus tendance à regarder l’écran. 


La salle était grande à Londres ? Parce que ce que tu dis est clairement valable pour l'Olympia, mais moins pour les salles allemandes qui étaient dans la jauge 4000-5000 places. Sans écran, ça aurait fait très vide (déjà que la scénographie est minimale...). 

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il y a 7 minutes, Herzwerk R.o.D a dit :


La salle était grande à Londres ? Parce que ce que tu dis est clairement valable pour l'Olympia, mais moins pour les salles allemandes qui étaient dans la jauge 4000-5000 places. Sans écran, ça aurait fait très vide (déjà que la scénographie est minimale...). 

 

Moins de 2500 places je dirai, et pas de gradins sur les cotés de la fosse étant donné que c'est une ancienne salle de cinema.

Pour ce qui est des vidéos pas forcement interessantes je ferai une exception pour celle de Cowboy qui mériterait bien son petit clip.

Edited by Lacri
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Non à Londres c’était quasi la même chose que l’Olympia à 500 places près (les deux plus petites salles de toute la tournée). Dans une plus grande salle ça peut effectivement faire vide. 
 

(Salle très sympa d’ailleurs à Londres, beaucoup de cachet je trouve).

 

 

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Bon allez, ça fait trois fois qu'on me reparle de ma review, donc la voilà.
Merci d'avance à ceux qui auront le courage de tout lire, ça m'a pris un temps fou. 😅

JADU : Pas compris les costumes. Le guitariste a pensé que ça faisait bien de s'habiller en militaire, le claviériste a un délire avec la plongée sous-marine et la chanteuse se trouve bonne en latex (un peu trop visiblement d'ailleurs ; elle a passé la moitié d'une chanson à poser ostensiblement pour le photographe), donc euh, voilà ? La scénographie et l'imagerie militaires tombent à plat en fait si le guitariste est le seul à être dans le thème (avec plus ou moins le batteur). Et oui, je parle des costumes, parce que niveau musique, il n'y a pas grand-chose à commenter (exception : le moment où la chanteuse se met aux percussions, classe). On dirait une seule et même chanson qui se répète, heureusement pas à l'infini. Moment malaisant : le mégaphone, effet complètement raté puisque la miss n'a pas de voix. Bref, ennui.
AESTHETIC PERFECTION : La première fois à Zürich, j'ai été pas mal bluffée par l'énergie de Joe Letz. La deuxième fois non, pas parce que c'était moins bien, mais sans doute parce qu'il ne possède pas quelque chose d'assez accrocheur pour garder l'intérêt qu'il a pu éveiller. Le chanteur, avec son maquillage Halloween cheap, sa voix wtf et son look à la The Mask, juste non. Niveau musique, encore pas trop mal pour mettre de l'ambiance en première partie, mais je réécouterais pas de mon plein gré, j'ai eu l'impression d'être face à un boys band version metal.

LINDEMANN : Comme déjà dit, j'ai adoré. Deux fois à la barrière, parce que je ne conçois pas un concert de metal ailleurs qu'à cet endroit-là. Besoin de sentir le mouvement, d'être mise à rude épreuve physiquement, de sentir la musique m'arriver droit dans les tympans au point de ne plus m'entendre chanter ou presque, d'être surplombée par les musiciens, d'avoir le champ de vision complètement saturé par la scène. Ce n'est que comme ça que je peux réellement sentir et vivre le truc à fond. Note : pour défendre le point de vue de @logix62 : je pense qu'il est au courant que ça bouge en fosse. Mais il y a une différence entre le mouvement normal d'une fosse et les cons qui sont là juste pour foutre la merde, même si ça fait malheureusement partie du jeu, faut pas déconner.
Bon. Tout d'abord, le petit film d'intro commencer un concert en se marrant, entendre les autres se marrer aussi autour de soi, c'est insolite, ça met une ambiance excellente et ça crée d'emblée une atmosphère bon enfant qui donne le ton. Ensuite, Skills in pills et son refrain aux allures de rampe de lancement, très bon choix. Première image : Peter qui bave, très bon choix aussi. Il y a quelque chose dans ce visuel qui dit beaucoup de Lindemann, je saurais pas exactement expliquer pourquoi. Peut-être ce côté "prends ça et je me fiche des convenances", ou "on en met partout".
Petit coup de mou pour moi ensuite, dû à l'enchaînement de Ladyboy, Frau & Mann et Ich weiss es nicht, trois chansons que j'aime moins. Heureusement, Fat au milieu de tout ça (c'est le cas de le dire), avec ses "we can fuck them on your french fries" et "I fuck you, fuck you from behind" totalement jouissifs à chanter avec Till.
Et après c'est parti et ça s'arrête plus. 
J'entends le début d'Allesfresser, de base ça me met dans un état second, mais alors là en live, avec en prime Miss Till qui débarque avec ses gros noeuds dans les cheveux, son maquillage de salope et sa sucette, c'était juste le sommet. J'ai adoré d'ailleurs la réaction du public à son apparition, petite ovation à Paris et gros éclats de rire à Zürich. Impression très particulière à ce moment-là, dans l'esprit "on l'aime vraiment, notre Till". On a déjà assez commenté de lancer de gâteaux, donc je dirai juste qu'une salle mythique l'est encore plus à partir du moment où elle a accepté de se prendre la tarte à la crème de Lindemann.
Magnifique Knebel (la première fois, raté mon "MUUUUNNNND" parce que trop peur de m'être plantée d'endroit dans l'émotion et d'être la seule à gueuler comme une conne, la deuxième fois c'était mieux, mais jamais assez fort il me semble pour exprimer la puissance du truc). Cette chanson est décidément l'une de mes préférées, elle porte une douleur et une mélancolie bien à elle qui me traversent les tripes. Et enfin pouvoir crier ce "Ich hasse dich".  
Home sweet home, très douce, ça m'a fait du bien. Pas de cinématique si je ne me trompe pas, et pas besoin : le côté intime de la chanson était ainsi préservé.
Je crois que c'est sur Cowboy, qui m'a rappelé le train des mines de Disneyland, que j'ai réalisé que ce concert ressemblait à une fête foraine, avec ses grands-huit, ses sucreries, ses cris et ses rires. La sensation d'être embarquée dans un truc qui va nous mener on ne sait trop où, mais on s'en fout, parce qu'on s'éclate complètement et qu'on a confiance en la solidité des rails. On peut juste s'abandonner à la joie de sentir les virages.
Viennent ensuite les fameux "cunts" de Golden Shower, plus drôles que dérangeants au final, et filmés tels quels, sans effets lissants ou édulcorants. @DickInSon avait parlé une fois du fait qu'on allait tous chanter "CUNT" en choeur et effectivement c'est particulier, surtout quand tu prends conscience que t'es face à un mec de la sécu poker face qui a l'air de nous prendre pour des tarés finis. 
Blut m'ennuie un peu en temps normal, et m'a fait un peu le même effet à Paris. Par contre à Zürich, en version douchée, un grand moment ! Comme dit plus haut, on était loin de la simple brumisation. Se retrouver dégoulinant d'eau froide cette salle baignée de lumière rouge, "Blut" provoquant à chaque fois (sauf sur la fin de la chanson) un nouveau jet d'eau, c'était extraordinaire.
Platz Eins : la bulle ne m'a pas impressionnée plus que ça, sans doute parce que j'étais obnubilée à ce moment-là par le bassiste, qui était encore plus cool avec ses lunettes. Si tu dis vrai @Chris A. et que j'ai un ticket, je signe tout de suite.
Praise abort : ma petite préférée lors du concert à Zürich, elle est délirante cette chanson, et le passage du "say goodbye" rallongé met en transe. 
Gummi : là aussi, délire total. Bon en gros, pour aller vite :ph34r:, toute la fin c'est le délire total. La setlist selon moi est parfaite pour ça. Légèrement meilleure sous sa forme habituelle (et non sa forme Olympia-in-your-face), parce que Steh auf (que j'ai adorée à Paris) me semble plus frappante que Fish on pour terminer le show. Les poissons ont leur place au milieu du délire, davantage que pour y mettre un terme. 
Till the end, auquel j'ai eu droit à Zürich : je suis "tout ou rien", donc sur le moment j'ai pas voulu me cacher les yeux à la fin du show, ou pire me barrer (ce qui aurait de toute façon été compliqué). On en avait déjà tellement vu. Donc j'ai regardé l'extrait, j'ai trouvé nul, ça m'a rien apporté mais ça n'a rien enlevé non plus à l'expérience dans son ensemble. 

Concernant le statisme des musiciens, évoqué plus haut : je ne vois pas bien l'intérêt d'une comparaison avec un live de Rammstein, dans la mesure où RZK bouge à peine un muscle de son visage en deux heures, et où tous les membres sont peu mobiles. C'est ce qui m'a frappée cet été en tout cas. Mais soit. (PS. J'adore Rammstein à vie, donc me faites pas dire ce que j'ai pas dit, merci.) 
Le statisme des musiciens de Lindemann (qui n'en était pas vraiment un si on était assez près pour voir les têtes qu'ils tiraient tout le long, soit dit en passant) n'a rien à voir avec l'idée de "mettre Till en avant" selon moi. J'ai vraiment senti qu'il y avait une idée d'ensemble, comme une composition, et que les musiciens justement n'étaient pas laissés dans l'ombre.
1) Peter et le bassiste sont très expressifs (Peter qui vient nous fixer dans les yeux avec sa tronche de mulot renfrogné et retourne d'un coup sa guitare derrière laquelle il est inscrit "ANUS", priceless ; le bassiste qui prend un plaisir évident à jouer et à regarder le public s'éclater avec lui, qui fait des mimiques, se marre, priceless aussi). 
2) Le côté statique (ils avancent et reculent ensemble, peuvent adopter une posture presque solennelle, en alternance avec une attitude plus déjantée) colle parfaitement avec l'idée du costume blanc : c'est sage, c'est rangé... mais en fait non, parce que les mecs portent des couettes et leur costume est dégueulasse. Et c'est ça précisément qui est intéressant : le contraste. Un gros bordel sur scène, ajouté au bordel déjà présent sur les écrans et au bordel de Till, ça aurait fait un bordel généralisé, donc trop de bordel, et ça aurait ruiné ce côté de Lindemann qui me plaît tellement : "on est sérieux ici messieurs-dames, on a préparé des gâteaux bien alignés sur une belle nappe, mais allez prenez-les dans la tronche".

Voilà. 
Le reste est trop personnel pour que je le développe ici, mais en deux mots, je me suis sentie tellement bien là-dedans. Chez moi, et dans le présent, ce qui m'arrive très rarement.
Merci à @Kisei d'avoir fait ces deux dates avec moi. Voir ce concert avec quelqu'un qui le vit à la même intensité que soi, c'est une très grande chance et un privilège.
Merci aussi à @Chris A. qui en plus d'avoir un super look est super sympa et était visiblement super contente aussi d'être là, ça se sentait. :) 
Une aura de choix autour de moi et devant moi.

Prochaine fois j'en fais trois !

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il y a 51 minutes, Ein kleiner Mensch a dit :

Bon allez, ça fait trois fois qu'on me reparle de ma review, donc la voilà.
Merci d'avance à ceux qui auront le courage de tout lire, ça m'a pris un temps fou. 😅

JADU : Pas compris les costumes. Le guitariste a pensé que ça faisait bien de s'habiller en militaire, le claviériste a un délire avec la plongée sous-marine et la chanteuse se trouve bonne en latex (un peu trop visiblement d'ailleurs ; elle a passé la moitié d'une chanson à poser ostensiblement pour le photographe), donc euh, voilà ? La scénographie et l'imagerie militaires tombent à plat en fait si le guitariste est le seul à être dans le thème (avec plus ou moins le batteur). Et oui, je parle des costumes, parce que niveau musique, il n'y a pas grand-chose à commenter (exception : le moment où la chanteuse se met aux percussions, classe). On dirait une seule et même chanson qui se répète, heureusement pas à l'infini. Moment malaisant : le mégaphone, effet complètement raté puisque la miss n'a pas de voix. Bref, ennui.
AESTHETIC PERFECTION : La première fois à Zürich, j'ai été pas mal bluffée par l'énergie de Joe Letz. La deuxième fois non, pas parce que c'était moins bien, mais sans doute parce qu'il ne possède pas quelque chose d'assez accrocheur pour garder l'intérêt qu'il a pu éveiller. Le chanteur, avec son maquillage Halloween cheap, sa voix wtf et son look à la The Mask, juste non. Niveau musique, encore pas trop mal pour mettre de l'ambiance en première partie, mais je réécouterais pas de mon plein gré, j'ai eu l'impression d'être face à un boys band version metal.

LINDEMANN : Comme déjà dit, j'ai adoré. Deux fois à la barrière, parce que je ne conçois pas un concert de metal ailleurs qu'à cet endroit-là. Besoin de sentir le mouvement, d'être mise à rude épreuve physiquement, de sentir la musique m'arriver droit dans les tympans au point de ne plus m'entendre chanter ou presque, d'être surplombée par les musiciens, d'avoir le champ de vision complètement saturé par la scène. Ce n'est que comme ça que je peux réellement sentir et vivre le truc à fond. Note : pour défendre le point de vue de @logix62 : je pense qu'il est au courant que ça bouge en fosse. Mais il y a une différence entre le mouvement normal d'une fosse et les cons qui sont là juste pour foutre la merde, même si ça fait malheureusement partie du jeu, faut pas déconner.
Bon. Tout d'abord, le petit film d'intro commencer un concert en se marrant, entendre les autres se marrer aussi autour de soi, c'est insolite, ça met une ambiance excellente et ça crée d'emblée une atmosphère bon enfant qui donne le ton. Ensuite, Skills in pills et son refrain aux allures de rampe de lancement, très bon choix. Première image : Peter qui bave, très bon choix aussi. Il y a quelque chose dans ce visuel qui dit beaucoup de Lindemann, je saurais pas exactement expliquer pourquoi. Peut-être ce côté "prends ça et je me fiche des convenances", ou "on en met partout".
Petit coup de mou pour moi ensuite, dû à l'enchaînement de Ladyboy, Frau & Mann et Ich weiss es nicht, trois chansons que j'aime moins. Heureusement, Fat au milieu de tout ça (c'est le cas de le dire), avec ses "we can fuck them on your french fries" et "I fuck you, fuck you from behind" totalement jouissifs à chanter avec Till.
Et après c'est parti et ça s'arrête plus. 
J'entends le début d'Allesfresser, de base ça me met dans un état second, mais alors là en live, avec en prime Miss Till qui débarque avec ses gros noeuds dans les cheveux, son maquillage de salope et sa sucette, c'était juste le sommet. J'ai adoré d'ailleurs la réaction du public à son apparition, petite ovation à Paris et gros éclats de rire à Zürich. Impression très particulière à ce moment-là, dans l'esprit "on l'aime vraiment, notre Till". On a déjà assez commenté de lancer de gâteaux, donc je dirai juste qu'une salle mythique l'est encore plus à partir du moment où elle a accepté de se prendre la tarte à la crème de Lindemann.
Magnifique Knebel (la première fois, raté mon "MUUUUNNNND" parce que trop peur de m'être plantée d'endroit dans l'émotion et d'être la seule à gueuler comme une conne, la deuxième fois c'était mieux, mais jamais assez fort il me semble pour exprimer la puissance du truc). Cette chanson est décidément l'une de mes préférées, elle porte une douleur et une mélancolie bien à elle qui me traversent les tripes. Et enfin pouvoir crier ce "Ich hasse dich".  
Home sweet home, très douce, ça m'a fait du bien. Pas de cinématique si je ne me trompe pas, et pas besoin : le côté intime de la chanson était ainsi préservé.
Je crois que c'est sur Cowboy, qui m'a rappelé le train des mines de Disneyland, que j'ai réalisé que ce concert ressemblait à une fête foraine, avec ses grands-huit, ses sucreries, ses cris et ses rires. La sensation d'être embarquée dans un truc qui va nous mener on ne sait trop où, mais on s'en fout, parce qu'on s'éclate complètement et qu'on a confiance en la solidité des rails. On peut juste s'abandonner à la joie de sentir les virages.
Viennent ensuite les fameux "cunts" de Golden Shower, plus drôles que dérangeants au final, et filmés tels quels, sans effets lissants ou édulcorants. @DickInSon avait parlé une fois du fait qu'on allait tous chanter "CUNT" en choeur et effectivement c'est particulier, surtout quand tu prends conscience que t'es face à un mec de la sécu poker face qui a l'air de nous prendre pour des tarés finis. 
Blut m'ennuie un peu en temps normal, et m'a fait un peu le même effet à Paris. Par contre à Zürich, en version douchée, un grand moment ! Comme dit plus haut, on était loin de la simple brumisation. Se retrouver dégoulinant d'eau froide cette salle baignée de lumière rouge, "Blut" provoquant à chaque fois (sauf sur la fin de la chanson) un nouveau jet d'eau, c'était extraordinaire.
Platz Eins : la bulle ne m'a pas impressionnée plus que ça, sans doute parce que j'étais obnubilée à ce moment-là par le bassiste, qui était encore plus cool avec ses lunettes. Si tu dis vrai @Chris A. et que j'ai un ticket, je signe tout de suite.
Praise abort : ma petite préférée lors du concert à Zürich, elle est délirante cette chanson, et le passage du "say goodbye" rallongé met en transe. 
Gummi : là aussi, délire total. Bon en gros, pour aller vite :ph34r:, toute la fin c'est le délire total. La setlist selon moi est parfaite pour ça. Légèrement meilleure sous sa forme habituelle (et non sa forme Olympia-in-your-face), parce que Steh auf (que j'ai adorée à Paris) me semble plus frappante que Fish on pour terminer le show. Les poissons ont leur place au milieu du délire, davantage que pour y mettre un terme. 
Till the end, auquel j'ai eu droit à Zürich : je suis "tout ou rien", donc sur le moment j'ai pas voulu me cacher les yeux à la fin du show, ou pire me barrer (ce qui aurait de toute façon été compliqué). On en avait déjà tellement vu. Donc j'ai regardé l'extrait, j'ai trouvé nul, ça m'a rien apporté mais ça n'a rien enlevé non plus à l'expérience dans son ensemble. 

Concernant le statisme des musiciens, évoqué plus haut : je ne vois pas bien l'intérêt d'une comparaison avec un live de Rammstein, dans la mesure où RZK bouge à peine un muscle de son visage en deux heures, et où tous les membres sont peu mobiles. C'est ce qui m'a frappée cet été en tout cas. Mais soit. (PS. J'adore Rammstein à vie, donc me faites pas dire ce que j'ai pas dit, merci.) 
Le statisme des musiciens de Lindemann (qui n'en était pas vraiment un si on était assez près pour voir les têtes qu'ils tiraient tout le long, soit dit en passant) n'a rien à voir avec l'idée de "mettre Till en avant" selon moi. J'ai vraiment senti qu'il y avait une idée d'ensemble, comme une composition, et que les musiciens justement n'étaient pas laissés dans l'ombre.
1) Peter et le bassiste sont très expressifs (Peter qui vient nous fixer dans les yeux avec sa tronche de mulot renfrogné et retourne d'un coup sa guitare derrière laquelle il est inscrit "ANUS", priceless ; le bassiste qui prend un plaisir évident à jouer et à regarder le public s'éclater avec lui, qui fait des mimiques, se marre, priceless aussi). 
2) Le côté statique (ils avancent et reculent ensemble, peuvent adopter une posture presque solennelle, en alternance avec une attitude plus déjantée) colle parfaitement avec l'idée du costume blanc : c'est sage, c'est rangé... mais en fait non, parce que les mecs portent des couettes et leur costume est dégueulasse. Et c'est ça précisément qui est intéressant : le contraste. Un gros bordel sur scène, ajouté au bordel déjà présent sur les écrans et au bordel de Till, ça aurait fait un bordel généralisé, donc trop de bordel, et ça aurait ruiné ce côté de Lindemann qui me plaît tellement : "on est sérieux ici messieurs-dames, on a préparé des gâteaux bien alignés sur une belle nappe, mais allez prenez-les dans la tronche".

Voilà. 
Le reste est trop personnel pour que je le développe ici, mais en deux mots, je me suis sentie tellement bien là-dedans. Chez moi, et dans le présent, ce qui m'arrive très rarement.
Merci à @Kisei d'avoir fait ces deux dates avec moi. Voir ce concert avec quelqu'un qui le vit à la même intensité que soi, c'est une très grande chance et un privilège.
Merci aussi à @Chris A. qui en plus d'avoir un super look est super sympa et était visiblement super contente aussi d'être là, ça se sentait. :) 
Une aura de choix autour de moi et devant moi.

Prochaine fois j'en fais trois !

Merci pour ce pavé que je préfère prendre dans la tronche plutôt qu'un poisson

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il y a 1 minute, FrenchKoala a dit :

Merci pour ce pavé que je préfère prendre dans la tronche plutôt qu'un poisson

 

Merci le Koala.

(Par contre tu pouvais juste mettre un petit @mon nom au lieu de citer le pavé entier, parce que deux fois de suite je suis plus sûre qu'il passe mieux que le poisson. :ph34r:)

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Sinon désolé de casser l'ambiance mais au sujet de Till the end retiré du show, vous pensez que c'est à cause des filles qui sont menacées de mort ou parce que Till s'est aperçu qu'il se faisait lyncher sur les réseaux sociaux ? 

 

Sinon pour les prochains concerts il faudrait se donner un point de rdv car perso je n'ai jamais vu vos tronches :D

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il y a 31 minutes, Volker a dit :

Sinon désolé de casser l'ambiance mais au sujet de Till the end retiré du show, vous pensez que c'est à cause des filles qui sont menacées de mort ou parce que Till s'est aperçu qu'il se faisait lyncher sur les réseaux sociaux ? 

Peut-être qu'il s'est dit qu'il fallait qu'il arrête de faire de la grosse merde ?

À la fin du concert de Paris on s'est regardé avec @kalamar XIII

 en mode "On va peut être éviter la sextape non ?" et on s'est barrés. Sérieusement hormis notre cher @Kisei(que j'embrasse bien fort d'ailleurs, ça m'a fait plaisir de te rencontrer ma caille !), qui est content de voir ça à un concert entouré de 2000 personnes ? MalaiseTV/20 bordel 😂.

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   Dés l'arrivée du chef, gros tassement de foule, bien compacte. C'est fou ce que le vieux exerce encore comme fascination sur les gens... une pensée toute émue en passant pour les quelques toutes petites jeunes filles, ultra téméraires du début de fosse, coincées pour de bon entre tous ces gros paquets de chair molle et poilue...

 

 

 

Edited by Vlad_Lashnikov
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il y a une heure, Volker a dit :

Sinon pour les prochains concerts il faudrait se donner un point de rdv car perso je n'ai jamais vu vos tronches :D

 

C'est bien, continue de nous idéaliser. 😇

 

Mais ok pour la prochaine fois en réalité, avec plaisir, t'aurais dû le dire avant aussiiii !

 

il y a 52 minutes, Gros Porc Blond a dit :

qui est content de voir ça à un concert entouré de 2000 personnes ?

 

En même temps Ted on venait de se visionner relax des pilules chiées par un anus, à un moment tu baisses les bras niveau malaisance. :ph34r:

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@Kisei alors tu as pu conclure après ce succulent show ? 

 

@Ein kleiner Mensch après avoir visionné Till the end je n'idéalise plus rien ni personne ;) mais oui j'aurais dû le dire avant, ça m'aurait fait plaisir ! Ce n'est que partie remise (Lyon 2020 ?)  

Edited by Volker
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il y a 8 minutes, Ein kleiner Mensch a dit :

En même temps Ted on venait de se visionner relax des pilules chiées par un anus, à un moment tu baisses les bras niveau malaisance. :ph34r:

Oh purée c'est vrai que c'était très ragoûtant. Le pire pour moi à regarder c'était le clip de Fat. Non pas que la vue de dames obèses me répugne particulièrement, mais des femmes obèses couvertes d'huile d'olive qui violent Till, un peu 🤢.

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