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[Topikaflood] Puy du flood


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Mauvaise nouvelle, mon petit Ragnarr est parti ce matin... Il avait du mal à respirer depuis samedi, il aurait eu un cancer qui s’est étendu aux poumons...

Merci à tous !   Très franchement, la chose la plus positive que je retiens de cette année a été de m'inscrire ici. Ça m'a fait énormément de bien, et je prends un grand plaisir à venir éch

Ca divise mon loyer par 2.

   Aujourd'hui pour moi, c'est surtout une affaire de passionnés qui concerne les deux sexes, c'est un loisir évolutif au possible et super ludique, avec la fierté d'avoir un résultat de qualité; une activité comme une autre, et qui concerne autour de moi une majorité d'hommes; ma copine n'aime pas ça, je suis aux fourneaux presque tout mon temps libre et ce n'est pas un exemple isolé.

   On est largement sorti du schéma de famille qui tenait encore il y a vingt ans, on ne cuisine plus simplement pour se nourrir, mais pour manger ce qu'on aime vraiment, à pas cher et en supprimant la bouffe industrielle et les produits de merde. C'est une éthique qui parle à beaucoup de monde aujourd'hui; c'est aussi un vrai plaisir pour certains de prendre tout son temps en cuisine, c'est presque méditatif; le bruit d'une poêle qu'on déglace, la chaleur d'une viande flambée, la radio à côté et tu picoles ton blanc sec tranquille pendant que la sauce réduit.

   Faire le marché, connaître les producteurs avec qui tu sympathise, choisir d'entretenir ce système plutôt que les grandes marques ça compte aussi. bref.

Edited by Vlad_Lashnikov
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Je suis d'accord avec @Vlad_Lashnikov. Autour de moi aussi je vois autant d'hommes que de femmes qui cuisinent, quelque soit la génération d'ailleurs. Ils cuisinent soit parce que leur compagne ne sait pas ou ne veut pas, soit parce qu'ils aiment cuisiner de bons plats et/ou de bons desserts et recevoir autour d'un bon repas fait maison.

En fait, je dirai que pour cette tâche ménagère, la tendance semble s'inverser.

Et contrairement au ménage, en cuisine on peut être créatif, imaginatif.

Edited by Los123
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@Vlad_Lashnikov@Los123

Je veux bien admettre que la cuisine soit perçue différemment suivant la classe sociale - d'ailleurs, l'évolution de l'alimentation (bio, vegan, localisme, etc.), on trouve ça plus souvent chez les gens qui peuvent se payer une meilleure alimentation.*

 

Or, si on regarde les stats, il n'y a pas de grande évolution depuis ces vingt dernières années sur le temps consacré à la cuisine - les femmes sont massivement plus impliquée là-dedans que les hommes. (4 femmes sur 5 contre un homme sur trois, c'est une différence majeure.)

 

 

 

* [Il existe toujours des exceptions, évidemment, mais là, j'essaie de voir globalement - on ne peut nier que les prix sont prohibitifs pour beaucoup, que le manger-local n'est pas accessible sur tous les territoires.]

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Bof, je roule pas sur l’or et je mange très bien, ça dépend de ta motivation à chercher les bons endroits.

Le lait à la ferme à 1 euro le litre, la viande en gros chez l’éleveur presque 2 fois moins cher qu’ailleurs, et cætera. 
En ville, quand on a pas accès à tout ça, transformer ses aliments de base reviendra toujours moins cher au kilo que les plats transformés de merde.

Edited by Vlad_Lashnikov
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il y a 49 minutes, LudicrousC a dit :

Or, si on regarde les stats, il n'y a pas de grande évolution depuis ces vingt dernières années sur le temps consacré à la cuisine - les femmes sont massivement plus impliquée là-dedans que les hommes. (4 femmes sur 5 contre un homme sur trois, c'est une différence majeure.)

 

Et ils sortent d'oú ces stats? De quelles manières les données ont été récoltées? Sur quoi elles s'appuient? Parce que déjà, si cela vient de l'Insee, il y a un décalage de 2-3 années avec la réalité d'aujourd'hui.

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Cette étude sur le sujet à l’échelle mondiale est intéressante (elle date de 2021, mais traite des habitudes pré-Covid). Les résultats ne sont pas directement comparables avec les chiffres de Ludi vu qu'ici ils mesurent le nombre de fois ou les gens font la cuisine par semaine (plutôt que le temps consacre ou le pourcentage de personnes), mais quand même il y a pas photo: les femmes font beaucoup plus la cuisine que les hommes. La prévalence des rôles traditionnels est bel et bien encore là, c'est indéniable. La disparité varie quand même selon les pays (chiffres dans les annexes), et la France n'est pas la pire dans ce domaine: 6 repas par semaine pour les hommes contre 9 pour les femmes.

 

Là où Vlad a raison c'est que les gens qui cuisinent le moins sont en fait les plus éduqués et les plus riches - l’hypothèse évoquée étant parce qu'ils peuvent se permettre les plats préparés / livraisons / restos. Après je dis pas qu'il n'existe pas de tendance à mieux se nourrir chez ces démographiques... mais on dirait que la flemme (ou simplement pas aimer cette tâche) l'emporte.

 

Ils ne donnent pas tous les détails pour chaque pays, mais si on se base sur les chiffres globaux (médianes beaucoup plus basses que les moyennes) j'en déduirais que beaucoup d'hommes ne cuisinent pas du tout, et que la petite proportion qui cuisine par contre le fait beaucoup. Et j'imagine que dans ceux-la il y en a probablement beaucoup pour qui c'est par plaisir plutôt que par obligation.

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   Bien vu. Compte aussi toutes les populations pour qui la cuisine est par tradition une affaire de femmes; portugais arabes africains etc, j’avais oublié de les mentionner.
   Et niveau prix, pour exemple tu donnes un verre de crème, un verre de vin une échalote et un morceau de beurre à quelqu’un qui s’intéresse un minimum et tu fais une sauce d’enfer, pour quelques centimes; c’est pareil pour tous les plats du quotidien…le fameux kouign amann qui coûte une blinde la portion tu en fais 10 avec un peu de farine et du beurre. 

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Même en admettant que ces stats soient vraies, après tout les gens disent ce qu'ils veulent dans ce genre d'enquête personne n'ira vérifier, je ne vois pas pourquoi cuisiner est forcément imposer aux femmes, donc une corvée et un choix pour les hommes, donc un plaisir. Et que les gens qui aiment cuisiner le font par passion. On peut très bien aimer cuisiner sans y passer des heures entières et en faire une juste une activité du week-end comme d'autres font du sport. Et on peut aussi très bien détester cuisiner. Et peu importe que l'on soit homme, femme, enfant. 

 

 

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De toutes façons, c'est très simple, une femme ça cuisine pour nourrir le Mâle, et on ne va pas la féliciter, comme on ne félicite pas un éboueur qui ramasse les poubelles, c'est son boulot, on va pas tirer un feu d'artifice.

 

Par contre un Mâle, ça cuisine pour la beauté de la chose, pour le goût, pour la création, là on n'est plus dans l'utilitaire fait par la femme, on est dans quelque chose de plus grand, et il est donc normal de complimenter et de ne pas placer la chose au même niveau. Il y a cuisine et Cuisine. 

 

 

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Il y a 13 heures, Los123 a dit :

Et ils sortent d'oú ces stats?

 

Il y a 10 heures, Los123 a dit :

Même en admettant que ces stats soient vraies

 

'Kay. :mellow:

 

Observatoire des Inégalités.

 

Et même si on prend en compte le fait que les chiffres ne seraient pas fiables car datant d'avant covid, les premières études montrent de toute façon un creusement des inégalités femme-homme concernant les tâches domestiques depuis la crise. Et la cuisine, c'est aussi une tâche domestique.

 

(Même si on peut discuter de la cuisine "plaisir, pas plaisir?" ça reste inclus dans les tâches domestiques car manger est une nécessité. Se passer de cuisiner est possible, mais c'est pas à la portée de tous.)

 

Il y a 10 heures, Los123 a dit :

après tout les gens disent ce qu'ils veulent dans ce genre d'enquête personne n'ira vérifier

 

Mais c'est comme les enquêtes sur les pratiques sexuelles des Français - ce qui est intéressant, c'est pas ce qui est dit à l'instant T de l'enquête (on peut aussi rétorquer que ça ne veut strictement rien dire de la réalité des pratiques) mais l'évolution des réponses (on s'intéresse à la manière dont les pratiques sont perçues avec le temps). [C'est pour ça qu'il y a cette enquête régulière sur les pratiques sexuelles d'ailleurs. En vrai, on s'en fout un peu de ce que les couples font dans leur intimité; on regarde l'évolution des moeurs, la perception de telle ou telle pratique.]

 

Dans le cas précis du temps consacré à la cuisine, étant donné que les hommes comme les femmes peuvent très bien mentir, qu'il n'y a a priori pas de tendance plus élevée à mentir chez les hommes que chez les femmes (et inversement), c'est l'écart de réponse entre les deux genres et le fait que ça n'évolue plus depuis des années qui est parlant.

 

Le fait de voir autour de soi plus d'hommes qui cuisinent plus souvent ne dit rien de la moyenne générale des hommes - c'est juste le signe qu'il y a une évolution dans ton groupe social. Une autre personne pourrait débarquer et dire exactement le contraire (un truc du genre "Ah bah moi, j'ai vu tous les mecs célib' de mon entourage qui ont arrêté de cuisiner une fois en couple", cette expérience perso là, ça ne dit rien non plus en fait - même si des études font le lien entre la mise en couple et des négociations plus tendues sur les tâches ménagères, ces mêmes études mettent en avant l'impact de l'arrivée du premier enfant, qui conduit à un recul sur le partage des tâches...)

 

 

Il y a 11 heures, Vlad_Lashnikov a dit :

Compte aussi toutes les populations pour qui la cuisine est par tradition une affaire de femmes; portugais arabes africains etc

 

Bah traditionnellement les Français aussi, hein. Stigmatiser des immigrés, sur ce coup-là, je trouve que c'est fort de café.

 

Il y a 11 heures, Vlad_Lashnikov a dit :

niveau prix

 

Pour avoir vécu dans différentes régions, je peux te certifier que le prix au kilo varie du tout au double. Et quand tu habites une zone à forte densité, les marchés de produits locaux sont moins facilement accessibles et moins nombreux, et proposent un prix plus élevé que la grande distribution  (coût à l'achat + coût du déplacement).

 

N'oublions pas que la population française se concentre dans les zones urbaines, pas la campagne. Donc le bio, le local, ça représente un coût pour une majorité de gens, sans parler du temps à investir dans la multiplication des lieux d'achat. Tout le monde ne peut pas consacrer 2h aux courses par semaine à cause de leurs horaires de travail, et tout le monde ne peut pas forcément stocker un mois de denrées alimentaires faute de place chez eux.

 

 

 

 

 

 

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   Je stigmatise personne j'ai travaillé des années avec des Turcs, arabes portugais africains etc je t'assure que chez eux cuisiner est très souvent une humiliation pour les hommes, juste impensable; au mieux juste une tradition féminine, il faut arrêter de voir du racisme partout, et je ne parlais pas des immigrés à la base. Tout ça pèse lourd dans les statistiques. Par contre beaucoup de pays Européens ont évolué sur le sujet depuis très longtemps.

   

   Quand aux prix, je reviens à ce que je disais, sans parler de stocker un chevreuil dans son frigo, d'y passer la journée ou d'investir dans des aliments hors de prix, transformer ses produits basiques revient à que dalle, et à part certains qui ont à peine une heure en rentrant chez eux c'est un choix à prendre que de remplacer le temps de télé, de smartphone, de glande ou de lecture par 30 minutes à 1h de cuisine le soir et 1h de courses hebdomadaire. J’y arrivais avec des horaires à rallonge. ça peut aussi être un temps de jeu gagné pour les gosses, ils adorent cuisiner.
 

   On le prend ou pas, chacun fait ce qu'il veut. Si c'est la corvée, un plat de pâtes au beurre, une conserve un yahourt et basta.

Edited by Vlad_Lashnikov
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Il y a 4 heures, Vlad_Lashnikov a dit :

je t'assure que chez eux cuisiner est très souvent une humiliation pour les hommes, juste impensable

 

Tu fais une généralité de ton expérience personnelle.

 

Et si on revient à ce que tu as dit à l'origine, bah traditionnellement, on pourrait affirmer exactement la même chose des Français.

 

Je vois donc pas bien ce que ça apporte de mentionner quelques immigrés/étrangers que tu as connus - en toute logique, leur statut de minorité fait que ça ne "pèse pas lourd dans les statistiques" (et de toute façon, tu ne les connais pas tous personnellement donc on n'est même pas sûr que ta perception s'applique à tous).

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   Minoritaires en France, mais je ne parlais pas des immigrés, encore une fois. On parlais des stats mondiales. 
   je ne vois pas le problème a constater que certains pays appliquent majoritairement des traditions ultra patriarcales et conservatrices. Mes collègues connaissent leur pays et je les crois volontiers, la France par contre a quand même bien avancé en la matière, malgré tout. 

Edited by Vlad_Lashnikov
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Il y a 9 heures, Vlad_Lashnikov a dit :

   Je stigmatise personne j'ai travaillé des années avec des Turcs, arabes portugais africains etc je t'assure que chez eux cuisiner est très souvent une humiliation pour les hommes, juste impensable; au mieux juste une tradition féminine, il faut arrêter de voir du racisme partout, et je ne parlais pas des immigrés à la base. Tout ça pèse lourd dans les statistiques.

 

[...]

Bienvenue dans les années 2020 mon - ou ma - jeune ami-e, période à la con durant laquelle il est interdit de dire les mots Noirs ou Arabes sous peine d'être taxé de raciste ou de facho, et qui donne lieu à des situations à la con, comme par exemple le fait que des marques à la con comme Loréal prennent des mesures à la con comme interdire l'utilisation des mots "blanc", "blanchissement", etc... sur leurs emballages de cosmétiques.

 

Par contre dire Babtou ou Blanc c'est tout à fait normal...

 

Ce qui me fait vomir c'est que tous ces idiots qui passent leur temps à me reprendre quand je dit "pédé" ou "noir" en me disant que ça ne se dit pas par respect pour le combat mené par ces gens ne font finalement rien de concret, ils se pensent juste grand avant-gardistes alors qu'au final quand il faut porter ses couilles et foutre en l'air un groupe de facho anti-juif ou aller en Afrique et j'en passe aider LGBT à mener un vrai combat contre des lois à la con il n'y a plus personne.

 

Ils le savent très bien, et se donnent à cause de ça bonne conscience en reprenant constamment pour de la merde des gens dont ils savent qu'ils ne sont pas raciste pour un sou mais que reprendre ne pose aucun risque. C'est lâche. Et hypocrite. Et en plus ça décrédibilise le vrai combat que mènent certains. Faux-cul.

Edited by Tnanever
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Il y a 5 heures, LudicrousC a dit :

 

Toi, tu parles au niveau mondial sans stats.

 

Moi, je parlais des stats de la France.

   D'accord c'est tout de suite plus clair, je ne crois pas que tu l'aies précisé.

 

   Pour les statistiques mondiales, je pense que tu peux reconnaitre honnêtement que les pays ou les inégalités de genre sont les plus importantes se situent plutôt du côté du Moyen-Orient de l’Inde ou de l'Afrique pour ne citer qu'eux. Je pensais coller une carte et un graphique détaillés pour sourcer, mais entre nous...

   

   Enfin, étant moi-même issu de l'immigration nord-africaine je préfèrerais que tu évites d'employer le terme de "minorité" que je trouve particulièrement rabaissant, c'est juste un ressenti personnel mais ça fait très infantilisant.

 

Edit. on parlais du kouign amann à la base, qu'est ce qui s'est passé.

  Bonn anniv à Shéogorath au passage!

Edited by Vlad_Lashnikov
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Joyeux anniversaire @Shéogorath

 

Edit

3 hours ago, Vlad_Lashnikov said:

on parlais du kouign amann à la base, qu'est ce qui s'est passé.

Ah bah zut, moi je croyais que la formule remarque-anodine-qui-part-en-3-pages-d’engueulades était la base de ce forum, non?

 

Edited by Highlander
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