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Votre dernier film


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Guest Anglomania

Arf faut vraiment que je vois Inception...

Le dernier film que j'ai vu est :

Moi Christiane,F il est pas mal mais d'apres une amie le livre est beaucoup mieu...elle me l'a donc preter.

Quelqu'un l'a deja lut ?

Edited by Anglomania
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Ouaip, Christian Clavier notamment 

Je viens de me faire Crimson Peak, film fantastique de Guillermo Del Toro sorti en 2015 que m'avait recommandé une amie. Le pitch : au XIXème siècle, Edith, fille d'un chef d'entreprise américain et a

C'est qui d'ailleurs ce Napoléon ? Pourquoi son logement est toujours systématiquement associé à lui?

Le dernier que j'ai été voir au ciné, c'est Arrietty le petit monde des chapardeurs. C'est mignon tout plein, une belle réussite sur le plan des graphismes. L'histoire à du potentiel mais franchement je suis restée sur ma faim. On peut s'attendre à avoir plus d'infos sur la suite, enfin moi ça m'a donné l'impression de voir le première épisode d'un dessin animé.

L'univers et très plaisant mais y'a aussi un petit coté décevant.

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  • 3 weeks later...

Je suis allée voir 'rien à déclarer' dernièrement.

Mouais, surjoué, moyen. On sourit ms ne rit pas vraiment.

Et dany boon est vraiment moyen comme acteur y a pas à dire.

Et biensur dans ma petite campagne le ciné passe pas blackswan... super.

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Vu récemment :

True Grit! Vraiment sympa, bien joué et filmé (surtout pour les scènes de paysages)

Le Discours d'un roi et Black Swan : rien à dire, juste splendide!

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Les derniers films que j'ai vu:

- Au Delà : j'ai détesté, il ne se passe rien du début à la fin, vraiment très ennuyant.

- Black Swan: énorme déception, j'en avais entendu tellement de bien, lus d'excellentes critiques et bien je l'ai trouvé complètement nul.

- The Fall: magique! je recherchais des images du film The Cell (un jeu à la c** sur un autre forum) et je suis tombée sur l'affiche de ce film qui

m'était totalement inconnu et j'ai tout de suite été attirée, j'ai regardé sa bande annonce et dès que je l'ai trouvé j'ai regardé le film. Je le conseille très

fortement! Voici l'affiche et le lien Allociné:

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111676.html

The+Fall.jpg

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- Black Swan: énorme déception, j'en avais entendu tellement de bien, lus d'excellentes critiques et bien je l'ai trouvé complètement nul.

Marrant, il n'y a que des réactions extrêmes sur ce film, je connais beaucoup de gens qui ont adoré, quelques autres qui ont détesté :huh:

Eh bien, quoi qu'on en dise, c'est un gage de qualité :P

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  • 1 month later...

Aujourd'hui, dans le cadre de notre troisième et dernière séance du programme "lycéens au cinéma", nous avons été voir un film italien de Monicelli, réalisé en 1958 Le pigeon.

Vraiment nul, y a pas d'autres mots. D'un ennui profond que j'en mordais mon chapeau <_<

Pour raconter vite fait de quoi il en découle, c'est l'histoire de 5 gars qui préparent un hold-up, qui est soi-disant facile. Il me semble que le film soit une parodie de Du rififi chez les hommes, réalisé par Jules Dassin, racontant la préparation minutieuse et le braquage d'une bijouterie. Or, n'ayant pas vu ce film, je ne peux pas voir quels éléments sont parodiés. J'essaierai d'y jeter un coup d'oeil quand le temps me le permettra.

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  • 3 weeks later...
Guest Petit_Pois

"RUBBER"

Comment qualifier Rubber, le deuxième film caoutchouteux et inclassable de Quentin Dupieux, présenté en avant première samedi 15 mai à la Semaine internationale de la critique? Expérience arty, foutraque et gore? Road movie surréaliste? Slash movie télépathique? Western spaghetti en roue libre? Tourné avec un réflex numérique, Rubber est un trip visuel et radical, né dans le cerveau agité d'un drôle d'oiseau. Après la mise en abime de Non film (2001) etSteak (2007), comédie doux-dingue et border line avec Eric et Ramzy, le réalisateur français poursuit dans la veine déjantée. Déjanté, voilà un qualificatif judicieux! Nous ne l'avons pas encore écrit mais Rubber suit le destin de Robert, un pneu psychopathe (oui, oui un pneu de bagnole) dont le passe-temps préféré consiste à exploser la tête des humains croisés sur son passage ! Pendant ce temps, une bande de spectateurs, jumelles vissées sur la tête, contemplent le massacre de ce Dexter en caoutchouc.

On tient certainement là le scénario le plus barré et le plus original de tous les films présentés sur la Croisette cette année, voire de la décennie à venir. Avant d'être atteint de pneu-movie, Quentin Dupieux s'est fait connaître pour ses talents de musicien électro sous le sobriquet de Mr. Oizo. Souvenez-vous, le beat entêtant de la pub Levis avec la peluche Flat Eric, c'était lui. Son troisième album, Lambs Anger, est sorti en novembre 2008 sur le label Ed Banger, le même que Justice. Profitons d'ailleurs de cette parenthèse musicale pour signaler que la bande son de Rubber est signée Gaspard Augé, moitié pileuse du duo cruciforme.

"Pourquoi dans le film de Steven Spielberg E.T. est-il marron ? Pourquoi dans Massacre à la tronçonneuse personne ne va jamais aux toilettes ? Pourquoi dans Love Story, les deux personnages tombent-ils amoureux ?" interroge avec le plus grand sérieux et face caméra un shérif facétieux - génial Stephen Spinella - dans une introduction d'anthologie. La réponse tombe sous le non-sens: "No Reason". Film à la créativité débridée et à l'humour tordu, Rubber est un hommage au surréalisme, à la quatrième dimension et au mensonge cinématographique, via une mise en abyme malheureusement pas assez bien utilisée. Il ne faut surtout pas chercher dans Rubber des réponses aux questions que d'ailleurs personne ne se pose. Rubber est un OVNI, une expérience à savourer. Déjà un film culte.

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  • 2 weeks later...

Dernièrement j'ai vu

Le discours d'un roi

2001 : a space odyssey

Lolita (celui de Kubrick)

F comme Fairbanks

Les Valseuses

Beau-Père

Jeremiah Johnson

Out of Africa

L'important c'est d'aimer

...

j'en oublie certainement.

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  • 1 month later...

Lolita (celui de Kubrick)

Aaaaah! ça c'est du bon film! :) Et on en pense quoi ?

De mon côté, ce n’est pas une surprise, il fallait que je le voie dès sa sortie :

HARRY POTTER et les Reliques de la Mort (7) - partie 2

Malheureusement, en VF. :( Mais sans 3D. :)

Petite précision d’abord : la première partie m’avait enchantée malgré ses longueurs « à la Twilight » ; ça restait plutôt fidèle au bouquin, que je trouvais trop long à démarrer.

La seconde partie promettait donc de l’action (normal, c’est la guéguerre !), et on est plutôt servi. Il n’y a quasiment plus que des duels, des batailles, des… J’ai mis « batailles » au pluriel ?

C’est le gros défaut de ce volet en fait. J’ai l’impression qu’il n’y en a qu’une : la première attaque de Hogwarts (Poudlard), digne d’un Seigneur des Anneaux en plus gothique. McGonagall a la méga classe dans son petit rôle (c’est d’ailleurs toujours aussi dommage que les profs n’aient pas l’occasion de plus se montrer ; ils sont joués par des acteurs formidables). McGonagall est drôle et vivace, et son duel contre Snape (Rogue) est du coup certainement le meilleur du film.

Les autres ? Ils font bof-bof. La mère Weasley vs Bellatrix, vraiment bof. Et pire que tout, Harry vs Voldy (x2), hyper bof-bof. Il n’y a pas de vraie apothéose, j’espérais que le méga duel final soit encore plus prenant, encore plus tendu. Dans le livre, la tension est recréée par l’attente des explications à rallonge. Dans le film, ils auraient pu éviter tous ses effets spéciaux un peu tordus – la tension, ça tient pas à de simples loopings.

Autre truc, l’apparition des parents de Harry avec Sirius et Lupin ne me plaît pas. Encore moins Dumbly en Dieu. Ils ont gardé tout ça et ça me gène. (Mais bon, au moins, ça reste plutôt fidèle au livre.) Inversement, Hagrid chez les géants, épisode complètement évacué (alors qu’on voit Hagrid détenu par la bande à Voldy, on ignore comment il s’est fait capturer…ou alors, j’ai raté un passage dans le film).

L’autre truc qu’ils n’auraient pas dû garder : la fin guimauve, où ils ont préféré vieillir les acteurs (LOL) plutôt que d’en prendre d’autres. Certes, c’est très très drôle de voir Draco (Drago) Malfoy perdre ses cheveux et Harry afficher quelques rides, mais c’est vraiment encore plus bidon au cinéma que sur le papier.

Toutefois (oui, oui, j’ai aimé quelque chose), la mort de Snape (Rogue) et surtout, ses pensées, là, c’était du grand art ! EXACTEMENT comme je l’imaginais ! j’en ai même pleuré (je ne pleure quasi jamais devant un film – lorsque je lisais le tome, je me suis même arrêtée à la mort de Snape, sous le choc, je ne pouvais pas poursuivre la lecture…) Ahem ! bref, je suis à deux doigts d’aller revoir le film en VO juste pour ces deux scènes. :lol:

Globalement, ça reste quand même un bon film même si la BA annonçait des batailles percutantes qui me paraissent moins l’être lorsque je regarde le film. Ça reste plutôt fidèle au livre, peut-être même un peu trop ? Oui, et c’est moi qui dis ça ! :o

:lol:

Edited by LudicrousC
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Dis donc, ça c'est de la critique complete! :lol:

Je suis d'accord avec toi sur le point de vue des "batailles" entre Voldemort et Harry; à la fin quand Neuville tue Nagini, et que Harry peut enfin détruire Voldy, je m'attendai à quelque chose de ... OUAH! Et ben non en fait... :mellow: Il lui a juste jeté un sort, l'autre s'est décomposé et voilà, c'est tout. Après 7 années à se battre contre lui, on se dit: "Ouah, la mort du Seigneur des Ténèbres va être grandiose!" (bah oui parce-que pratiqument tout le monde savait qui allait mourir à la fin hein ;) ) Et en fait elle ne l'est pas tant que ça (pour pas dire pas du tout), donc je suis un peu déçue sur ce point.

La mort de Fred, Lupin etc... elle n'est pas assez exposée! Je veux dire, on s'est attaché à ces personnages, ils sont importants, et ils méritent un peu de reconaissance quand même! On les voient juste allongés, y en a quelqu'uns qui pleurent, et voila basta. C'est un peu décevant.

D'accord avec Ludi pour l'affrontement Bellatrix/ Molly, c'est court et pas assez explicite.

Par contre, j'ai adoré quand tout le monde croit que Harry est mort; Neuville sort l'épée de Gryffondor, et là... Harry saute des bras d'Hagrid, lance un sort à Nagini (qui n'a d'ailleurs servi à rien :P ) et s'enfui en courant, ça c'était exellent :D

La mort de Rogue est très émouvante, ça ils ont bien réussi à le faire ressentir.

J'ai bien aimé la scène de la banque au début, avec le dragon :rolleyes:

Et pour terminer, moi j'ai bien aimé la fin, quand ils sont "vieux" et qu'on voit leurs enfants partir pour Poudlard, j'ai trouvé ça mignon ^_^ (mais ils auraient pu montré le couple Neuville-Luna, qui n'est pas présent dans le film).

Voilà! ;)

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Personellement, ce que je deteste le plus avec David Yates, c'est son melange dramatique/humour. On passe d'une sequence tendue et importante à une phrase censé être drôle, mais qui en devient totalement ridicule.

Par exemple: Ron qui s'elance sur Drago en hurlant "c'est ma copine!" et Hermione qui rigole alors que dans 20min ils vont peut etre mourir. Ou encore quand Neville se releve à moitié shooté.. ça n'a rien à faire au milieu de l'affrontement final.

Concernant l'affrontement final, quand Harry se releve pour montrer qu'il n'est pas mort, il se cache avec la cape et surgit quand personne ne l'attend, fais son discours avec Voldemort et le combat (très rapide) commence sous les yeux de tout le monde qui arrete de se battre. Or, là on a une course poursuite et un combat à mains nue entre Harry et Voldemort qui en finissent seuls, ça devient encore une fois ridicule.

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Lolita (celui de Kubrick)

Aaaaah! ça c'est du bon film! :) Et on en pense quoi ?

J'ai adoré. Mon premier coup de coeur avait été pour le film d'Adrian Lyne, alors quand j'ai décidé de voir celui de Kubrick j'avais quelques aprioris, parce que, premièrement, contrairement à celui de Lyne, il n'est pas trash du tout (alors que le livre à mon sens est trash et dégueulasse derrière ses phrases bien tournées), deuxièmement j'avais lu sur internet que Nabokov n'était pas entièrement satisfait du film et troisièmement l'actrice qui joue Lolita me paraissait trop vieille. Mais en fait l'ambiance particulière de Kubrick a une nouvelle fois eu un effet envoutant sur moi :D James Mason est parfait dans son rôle de Humbert Humbert (mais selon moi la prestation de Jeremy Irons est à la même hauteur) et surtout Peter Sellers qui éclipse tous les autres je trouve, il est génial en Clare Quilty (alors que Frank Langella ne m'avait pas convaincue) et la scène de sa mort est très réussie. La mère de Lolita correspond également bien à la description du livre, plus que celle du Remake qui est beaucoup trop jolie !

Bref bref les deux films se valent, ils abordent le livre de différentes manières.

L’autre truc qu’ils n’auraient pas dû garder : la fin guimauve, où ils ont préféré vieillir les acteurs (LOL) plutôt que d’en prendre d’autres. Certes, c’est très très drôle de voir Draco (Drago) Malfoy perdre ses cheveux et Harry afficher quelques rides, mais c’est vraiment encore plus bidon au cinéma que sur le papier.

Arg, déjà que cet épilogue m'avait complétement gâché le livre (impression de fin baclée, comme si l'auteur avait absolument eu envie de placer son happy end merdique en 10min) mais au cinéma c'était encore pire, ça dégoulinait. La fin de la saga aurait mérité une fin qui laissait un peu planer le doute.

@Tilliebe : mais dans le livre non plus la mort de Remus et Tonks n'est pas détaillée si je me souviens bien. C'est comme dans le film, on les voit juste allongés par terre

@Figuriniste : j'ai tiqué aussi sur le "Hé, c'est ma copine !" :lol:

Hier soir j'ai vu Ceux qui restent ..Vicent Lindon :wub:

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HARRY POTTER et les Reliques de la Mort (7) - partie 2

Malheureusement, en VF. :( Mais sans 3D. :)

La même, mais en 3D. Après un sacré concours de circonstances, alors qu'il était prévu qu'on voit le film dans notre petit ciné habituel (sans 3D :) ), on s'est retrouvé à voir le film à la séance d'après dans un Méga CGR à 30 kilomètres de là, et en 3D, ça commençait pas super <_<

Bon, au final, sur ce film, la 3D, bien qu'inutile, ne gâche pas l'image du film, contrairement à d'autres.

Ensuite, bah film sympatoche, ça respecte pas mal le bouquin (probable qu'ils aient omis 2-3 trucs, mais j'ai lu le bouquin doit y avoir 3 ans, alors les détails de l'histoire étaient assez flous ^_^ ). J'ai moi aussi été surpris de découvrir sans préambule Hagrid aux mains des sbires de Lord V., qui arrive comme ça comme une fleur sur un tas de merde...

Ah, pis le final, c'est vraiment ridicule par contre, z'ont toujours des têtes de gosses même 19 piges après...

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Guest Petit_Pois

The Boss' Daughter avec Jay Huntington: Un film plein de gros rebondissements.

The Abuction Part II avec Jay Huntington alias Chance Caldwell: Un film pour hommes.

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Parfois un bon blockbuster ne fait pas de mal, je suis donc allée voir Transformers 3 (un jour de grand ennui) et... méga déception... bon les effets spéciaux parfaits mais pfiooooou, on rame, on rame, de grosses longueurs, on pourrait enlever une bonne demie-heure au film. J'ai vraiment préféré les deux premiers volets. Puis cet éternel thème musical de Linkin Park (le début de Iridescent) que j'aime beaucoup, mais le passer au total 5 fois ça fait lourd, d'autant plus que l'O.S.T du film compte un magnifique morceau de Serj Tankian que j'aurais bien aimé entendre.

En résumé c'est du grand spectacle sans queue ni tête, qui reste plat, ça me fait penser à un flan, aucun rythme, aucune tension, c'est MOU !

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Dis donc, ça c'est de la critique complète!

Toujours, toujours ! :D

Je réponds en bloc!

La mort de Fred, Lupin etc... elle n'est pas assez exposée! Je veux dire, on s'est attaché à ces personnages, ils sont importants, et ils méritent un peu de reconnaissance quand même!

@Tilliebe : mais dans le livre non plus la mort de Remus et Tonks n'est pas détaillée si je me souviens bien. C'est comme dans le film, on les voit juste allongés par terre

C’est surtout qu’il n’y a pas de temps pour le deuil. Après une guerre (attendue depuis 7 ans en plus!), le deuil est obligatoire. Il faut une sorte de pause (pas forcément ultra mélancolique mais un peu quand même) après chaque bataille, sinon ça fait bizarre, comme si on s’en foutait.

Dans le premier volet, c’était légèrement abordé, avec le fameux mariage qui arrive juste après la mort de Fol-Œil et Harry qui s’étonne du fait qu’ils choisissent de faire la fête alors qu’il n’a pas la tête à ça. Dans le second volet, pas grand-chose pour la plupart des morts, quelques secondes de larmes, et pouf ! oubliés. Au moins, dans le livre, la réaction de Harry y est décrite en détails. Le souci, c’est qu’on n’est pas au théâtre, Harry ne peut pas nous sortir un monologue en aparté sur ses sentiments.

Ça m’amène à un autre point que j’ai oublié : dans les livres, on suit Harry. Il n’y a quasiment rien que le lecteur apprenne avant lui. Dans les films, et plus particulièrement dans ce volet, c’est super difficile de tenir cette direction. Pour comprendre ce qu’il se passe, on est obligé de voir d’autres personnages intervenir, même quand Harry n’est pas là ou qu’il ne peut pas tout voir.

Du coup, on voit beaucoup Voldy et les « méchants » en général, mais les autres ? A part le trio de survivors, il y a très peu de « gentils » qui apparaissent plus de trois fois à l’écran autrement qu’au titre de figurants. L’intérêt principal de ce volet aurait été de mieux voir l’organisation de la défense de Poudlard, peu importe si Harry n’y a pas vraiment participé.

J'ai moi aussi été surpris de découvrir sans préambule Hagrid aux mains des sbires de Lord V., qui arrive comme ça comme une fleur sur un tas de merde...

:lol: La comparaison m’a fait rire aux éclats, je devais le signaler. ^^

Personnellement, ce que je déteste le plus avec David Yates, c'est son mélange dramatique/humour. On passe d'une séquence tendue et importante à une phrase censé être drôle, mais qui en devient totalement ridicule.

C’est bien vu. Je ne connais pas du tout les autres films de Yates, mais c’est clair que HP 5, 6 et 7 (les 2) ont tous ce défaut en commun.

Passons à Lolita !

premièrement, contrairement à celui de Lyne, il n'est pas trash du tout (alors que le livre à mon sens est trash et dégueulasse derrière ses phrases bien tournées)

ça, c’est sûr. Mais ils n’ont pas du tout été filmés à la même époque : années 60 bien polies pour Kubrick ; années 90 bien trashy pour Lyne. Du coup, pas les mêmes libertés, pas les mêmes exigences non plus puisque Kubrick avait Nabokov sur le dos ; Lyne la jouait un peu plus solo.

De plus, Kubrick a cherché à adapter Lolita aux années 60 (le livre, lui, date des années 50 et les reflète bien). Lyne repart dans des années 50 un peu « polystyrènes ». ça se sent que le retour dans le temps ne fonctionne pas trop dans le film.

deuxièmement j'avais lu sur internet que Nabokov n'était pas entièrement satisfait du film

C’est vrai. Nabokov a écrit un scénario qui, une fois réalisé, aurait duré une éternité (je ne plaisante pas ; ce scénario foisonne de détails, il est quasi pire que le roman !!! :lol: )

Kubrick lui a fait comprendre qu’il fallait raccourcir tout ça, et surtout apaiser la censure. Par exemple, l’enfance de Humbert, pshiiit ! évacuée.

Par contre, la fin qui se dédouble au début du film, c’est une idée de Nabokov à la base. (D’ailleurs, on croit que c’est la même séquence, mais pas du tout : lorsque Humbert entre dans le manoir de Quilty, on voit une ombre passée (probablement Kubrick lui-même) et des objets ne sont plus au même endroit par rapport à la scène finale (la bouteille sur le fauteuil où se cache Quilty, des détails comme ça), faut vraiment avoir l’œil, ce film est fascinant de petits secrets comme ça).

troisièmement l'actrice qui joue Lolita me paraissait trop vieille.

Censure à nouveau. En même temps, la Lolita dans Lyne n’est pas jouée par une actrice de 12 ans non plus. La censure aura toujours plus de force contre les films, on dirait… En tout cas, Nabokov a eu de la liberté à l'écrit là où Kubrick n'en avait pas au cinéma. Kubrick devait suggérer encore plus que dévoiler.

Par contre, il faut avouer que Kubrick rend le film bien sexy (c'est là tout son art en fait - sexy => il suggère vs. trashy => il dévoile ;) ). Sue Lyon est quasiment la copie conforme d’une mini Miss America – ultra glamour, ultra perverse. Kubrick aurait fait encore plus fort si, au lieu d’en faire une actrice de théâtre en herbe, il en avait fait une cheerleader ! :D Bon, Quilty ne serait plus qu’un coach, ça enlèverait tout l’effet théâtral, c’est vrai, mais c’est clair que la Lolita de Kubrick n’a STRICTEMENT rien à voir avec la pré-ado sale et mal élevée qui quémande des pièces en échange d'une pipe, celle qu’est la Lolita de Nabokov.

Mais face à la censure, le seul moyen était de tout contourner, et non plus jouer sur les mots, mais jouer sur les symboles (la scène où Humbert lui met du vernis à ongles, façon époux soumis mais jaloux : Lolita tient une bouteille de coca-cola d’une seule main, bien ferme. C’est ultra subtil, oui, mais ça reste un symbole phallique.)

Peter Sellers qui éclipse tous les autres je trouve, il est génial en Clare Quilty

C’est même LUI la star dans tout ça ! :D D’ailleurs, Kubrick a ajouté la scène du flic juste pour lui permettre de jouer (encore !!) un rôle. Là où, dans le roman, Quilty n’apparaît que comme un fantôme, son nom s’évaporant au milieu de tas d’indices et de jeux de mots, dans le film de Kubrick, il prend tout l’écran : il se déguise, il danse, il imite, il fait la totale. (et c'est pour ça qu'on l'aime :D )

La mère de Lolita correspond également bien à la description du livre, plus que celle du Remake qui est beaucoup trop jolie !

Par contre, je ne suis pas trop d’accord sur ce point. Dans le livre, elle est quand même censée être « une Marlène Dietrich en brune ». C’est pas rien ! C’est Humbert qui lui porte un regard méprisant, mais quand on déchiffre bien ce qu’il dit, Charlotte Haze est chic et plutôt jolie. Inversement, la « nymphette envoûtante » qu’est Lolita n’est rien de plus qu’une pré-ado qui rote et qui laisse traîner ses chaussettes partout.

Avec Kubrick, Charlotte est irritante, chiante ; on n’a plus qu’une envie, c’est qu’elle crève vite pour ne plus l’entendre geindre ! Malheureusement, Shelley Winters est une star à l’époque et une vraie capricieuse. C’est d’ailleurs elle qui voulait qu’on lui ajoute sa scène de geignements avec l’urne de feu Mister Haze dans les bras (une torture auditive, cette scène :wacko: !)

Ahem! heu...désolée pour ce déballage. Lolita était au programme l'an dernier (et ça fait bien 3 ans que Nab' compte parmi mes classiques :oops: )

Edited by LudicrousC
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:blink: Avoue, t'es payée au nombre de mots, c'est ça ?

Personnellement, ce que je déteste le plus avec David Yates, c'est son mélange dramatique/humour. On passe d'une séquence tendue et importante à une phrase censé être drôle, mais qui en devient totalement ridicule.

C’est bien vu. Je ne connais pas du tout les autres films de Yates, mais c’est clair que HP 5, 6 et 7 (les 2) ont tous ce défaut en commun.

C'pas faux... Mais le 5 est quand même le meilleur de la saga :)

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Passons à Lolita !

ça, c’est sûr. Mais ils n’ont pas du tout été filmés à la même époque : années 60 bien polies pour Kubrick ; années 90 bien trashy pour Lyne. Du coup, pas les mêmes libertés, pas les mêmes exigences non plus puisque Kubrick avait Nabokov sur le dos ; Lyne la jouait un peu plus solo.

De plus, Kubrick a cherché à adapter Lolita aux années 60 (le livre, lui, date des années 50 et les reflète bien). Lyne repart dans des années 50 un peu « polystyrènes ». ça se sent que le retour dans le temps ne fonctionne pas trop dans le film.

Oui c'est sûr, chaque film s'est adapté aux mœurs de son époque, et encore, ils ont dû en chier avec la censure

C’est vrai. Nabokov a écrit un scénario qui, une fois réalisé, aurait duré une éternité (je ne plaisante pas ; ce scénario foisonne de détails, il est quasi pire que le roman !!! :lol: )

Kubrick lui a fait comprendre qu’il fallait raccourcir tout ça, et surtout apaiser la censure. Par exemple, l’enfance de Humbert, pshiiit ! évacuée.

Par contre, la fin qui se dédouble au début du film, c’est une idée de Nabokov à la base. (D’ailleurs, on croit que c’est la même séquence, mais pas du tout : lorsque Humbert entre dans le manoir de Quilty, on voit une ombre passée (probablement Kubrick lui-même) et des objets ne sont plus au même endroit par rapport à la scène finale (la bouteille sur le fauteuil où se cache Quilty, des détails comme ça), faut vraiment avoir l’œil, ce film est fascinant de petits secrets comme ça).

Tu l'as étudié de fond en comble ce film ! ça me sidère, je n'avais rien remarqué des différences entre la scène de "début" et de fin ! Il faut que je le revisionne plus attentivement :blink: J'ai l'impression de l'avoir maté en mangeant du popcorn

Censure à nouveau. En même temps, la Lolita dans Lyne n’est pas jouée par une actrice de 12 ans non plus. La censure aura toujours plus de force contre les films, on dirait… En tout cas, Nabokov a eu de la liberté à l'écrit là où Kubrick n'en avait pas au cinéma. Kubrick devait suggérer encore plus que dévoiler.

Par contre, il faut avouer que Kubrick rend le film bien sexy (c'est là tout son art en fait - sexy => il suggère vs. trashy => il dévoile ;) ). Sue Lyon est quasiment la copie conforme d’une mini Miss America – ultra glamour, ultra perverse. Kubrick aurait fait encore plus fort si, au lieu d’en faire une actrice de théâtre en herbe, il en avait fait une cheerleader ! :D Bon, Quilty ne serait plus qu’un coach, ça enlèverait tout l’effet théâtral, c’est vrai, mais c’est clair que la Lolita de Kubrick n’a STRICTEMENT rien à voir avec la pré-ado sale et mal élevée qui quémande des pièces en échange d'une pipe, celle qu’est la Lolita de Nabokov.

Mais face à la censure, le seul moyen était de tout contourner, et non plus jouer sur les mots, mais jouer sur les symboles (la scène où Humbert lui met du vernis à ongles, façon époux soumis mais jaloux : Lolita tient une bouteille de coca-cola d’une seule main, bien ferme. C’est ultra subtil, oui, mais ça reste un symbole phallique.)

Je me demande même si on pourrait voir une fille de 12ans dans ce genre de film aujourd'hui..

Physiquement celle de Lyne me paraissait plus jeune. Mais comme tu dis, Kubrick est plus dans le suggéré, et c'est cette subtilité qui m'a séduite. (la bouteille de coca-cola ne m'a pas marquée non plus ! Je sens que je vais le regarder ce soir, je suis passée à côté de tout) J'aime bien le contraste entre les deux films. Le passage sur l'enfance d'Humbert manque dans le film de Kubrick, sans ça on ne peut pas comprendre sa personnalité torturée.

C’est même LUI la star dans tout ça ! :D D’ailleurs, Kubrick a ajouté la scène du flic juste pour lui permettre de jouer (encore !!) un rôle. Là où, dans le roman, Quilty n’apparaît que comme un fantôme, son nom s’évaporant au milieu de tas d’indices et de jeux de mots, dans le film de Kubrick, il prend tout l’écran : il se déguise, il danse, il imite, il fait la totale. (et c'est pour ça qu'on l'aime :D )

Je suis complétement d'accord quant à sa performance (ça me donne envie de voir Docteur Folamour - quel titre pourri en français !)

Dans le roman Quilty est une ombre, et vaporeux oui, c'est le bon adjectif, mais en fait il est autant présent que dans le film, je trouve même que sa présence pèse encore plus dans le bouquin.

Par contre, je ne suis pas trop d’accord sur ce point. Dans le livre, elle est quand même censée être « une Marlène Dietrich en brune ». C’est pas rien ! C’est Humbert qui lui porte un regard méprisant, mais quand on déchiffre bien ce qu’il dit, Charlotte Haze est chic et plutôt jolie. Inversement, la « nymphette envoûtante » qu’est Lolita n’est rien de plus qu’une pré-ado qui rote et qui laisse traîner ses chaussettes partout.

Avec Kubrick, Charlotte est irritante, chiante ; on n’a plus qu’une envie, c’est qu’elle crève vite pour ne plus l’entendre geindre ! Malheureusement, Shelley Winters est une star à l’époque et une vraie capricieuse. C’est d’ailleurs elle qui voulait qu’on lui ajoute sa scène de geignements avec l’urne de feu Mister Haze dans les bras (une torture auditive, cette scène :wacko: !)

J'ai zappé le "Marlène Dietrich en brune" ou alors j'ai oublié.. En même quand on le lit, on retient plus facilement "la grosse Haze", ça revient si souvent :D du coup ça a modifié ma vision de la mère. Une torture auditive, mais une voix bien criarde comme je l'imaginais, dans l'exagération et le pathétique.

Ahem! heu...désolée pour ce déballage. Lolita était au programme l'an dernier (et ça fait bien 3 ans que Nab' compte parmi mes classiques :oops: )

Passionant le programme! C'est autre chose que les mémoires de Ch de Gaulle. Lolita m'a fait une impression tellement forte que j'ai voulu retenter Nabokov, mais la deuxième expérience s'est avérée moins réussie, Chambre obscure m'a déçue. La prochaine fois attendra ..

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Je ne connais pas du tout les autres films de Yates, mais c’est clair que HP 5, 6 et 7 (les 2) ont tous ce défaut en commun.

Parce que ce monsieur n'a pas vraiment fait de films consequent avant Harry Potter, surtout des telefilms. Je me demande vraiment où ils ont été le chercher. <_<

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