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Comptes rendus des concerts à l'étranger


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Salut Sonne59

Alors je devais pas être loin de toi, devant il y avait des fois ou on devait pousser car on était écrasé par les barrières dsl.

Tu étais plus proche de till_lindemann que de sonne59.

Et c'est exact LySara, keine lust débutait a peine que ce cher roux me demandait de le soulever pour sortir :D

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EDIT: Et une petite review de trois pages seulement - félicitez-moi, c'était dur! :P

Knebworth House, Stevenage : Sonisphere Festival 31 juillet 2010

Vous voulez du récit détaillé? Vous allez être servis !

Pré-festival :

Départ de Toulouse le jeudi 29 train de nuit avec deux changements le matin du 30 pour arriver à Dunkerque, où je rejoins Till_Lindemann, LySara, UnR+Known et Sonne59 pour du covoiturage intensif. Le but : traverser la Manche en ferry et trouver lhôtel de campagne quon a déniché au dernier moment. Qui a parlé dorganisation à larrache ? Nan, nan. Je suis affreusement effrayée par tout imprévu on va dire que là, cétait du prévu de dernière minute !

Le matin du 31, on quitte lhôtel de Old Harlow pour se rendre sur le lieu du festival 30 km à peine, et on risque pourtant deux accidents. Quelle idée de rouler à gauche, franchement ! Au village de Knebworth (prononcez knébouorte ou [nεbwəθ], au choix suivant le prof), on comprend quen fait, le festival se déroulait à Knebworth House, autrement dit, dans la ville à côté, Stevenage. Il ny a que les Anglais qui sont assez stupides pour nous monter un coup pareil. Evidemment, on arrive donc un peu plus tard que prévu (fallait dabord récupérer les billets avant de pouvoir se payer le parking à £20) devant la scène Apollo, où Lacuna Coil se préparent pour jouer. Toute une matinée pour y arriver quand même !

Festival :

Lacuna Coil : Comme on constate très vite que la fosse est partagée en deux, je demande à Till sil préfère plutôt passer à gauche, ce quon fait très vite, laissant LySara, UnR+Known et Sonne59 à droite. Jécoute attentivement mais je mennuis profondément heureusement que la chanteuse est sacrément mignonne dans ses vêtements noirs bien moulants, ça mévite de bailler. Dommage que je sois un peu trop loin pour bien apprécier le spectacle. A mes oreilles, Lacuna sonne comme du mauvais mix Nightwish/Within Temptation, et en live, cest encore plus mou quen studio. Je suis un peu déçue pour le coup.

Anthrax : UnR+Known et les deux autres nous rejoignent alors que Till et moi en avons profité pour se rapprocher au dixième rang. Fort heureusement, on na pas tenté une percée inutile. Anthrax, cest bourrin juste pour faire bourrin, comme dit UnR+Known, et il a sacrément raison ! Les quarantenaires du public séclatent à headbanger et pogoter comme des petits fous, nous offrant une mise en bouche transpirante de ce qui nous attend, et le groupe noffre pas grand-chose dintéressant à analyser, si ce nest un petit costume de chef indien troqué lespace dune chanson par le chanteur. Il bouge, il fait bien son job, mais sa musique me laisse de marbre. Dommage pour eux.

Papa Roach : la vraie claque, cest la réaction du public. Dun coup, je passe du dixième au cinquième rang (à mon insu !), où je ne vois presque rien, mais où je peux entendre à quel point les Anglais connaissent les paroles par cur. Les filles bavent pour le chanteur qui donne la pêche rien quà la force de sa voix. Je regrette de navoir quun seul album deux. Je nai reconnu que Between Angels and Insects et je me suis surprise à sauter en rythme et chanter les paroles, alors que ça fait une éternité que je nai pas écouté leurs chansons. Plutôt efficace en live. A revoir.

Good Charlotte : je navais quune seule crainte : quils jouent I just wanna liiiiiiiiiiiiive. Ils lont fait. Et jai rigolé. Autrement, ce groupe pour ados pseudo-rebelles ne mintéresse pas plus que ça. Les deux frérots (chanteur et guitariste) correspondent au cliché du punk rockstar façon Blink 182 ou Sum 41 que je méprise particulièrement et leurs « yeah-yeah » à faire répéter au public nont pas aidé leur réputation (cest tellement plus simple damuser le public que de leur jouer quelque chose digne dintérêt). Apparemment, leur setlist va jusquà contenir deux reprises déjà quelle est bien assez courte cest dommage, nempêche : ils savaient faire de la bonne musique (jécoute volontiers leur Chronicles), mais ce nest visiblement plus leur priorité.

Placebo : Evidemment, cest un plaisir assuré pour moi. Je vous épargne la review détaillée par contre, inutile pour les non-fans. Disons que japprécie énormément le changement de facette du groupe : un revirement en cohérence avec leurs choix artistiques ouvertement clamés (« Battle = Meds sans la dépression. ») Les costumes virent du noir au blanc latmosphère sombre de la scène devient particulièrement lumineuse. Brian Molko troque sa bière et sa clope pour une tasse de thé. Son bonnet est affreux (mais moins que son crâne rasé, heureusement très lointain souvenir maintenant) et le pantalon de Stefan est un peu ridicule, mais quest-ce quils sont magiques ! Steve ait frais, gai comme un pinson, et mignon que demander de plus de la part du nouveau Californien ? Je trouve quelques défauts à la setlist par contre commencer par Nancy Boy : vraiment un mauvais choix la reprise de All Apologies (Nirvana) fait vraiment pâle figure face à celles de Depeche Mode ou des Pixies la surprise des vieux titres peu joués nest plus aussi agréable que I Know en acoustique du Meds tour mais globalement, je ne me suis pas ennuyée. Les moments forts restent la nouvelle version de Meds (premier couplet au ralenti vraiment excellent), Bright Lights (dont la version live sonne pourtant très pop en studio je suppose quils ont longtemps hésité à la mettre ainsi sur lalbum) et (bien évidemment) The Never-Ending Why (quel punch, cette chanson !). Seule amertume : le public dans mon coin (deuxième rang côté gauche) était mou. (Quelle bande de goujats !)

Rammstein : Cest là quAnthrax et Papa Roach semblent être un lointain souvenir. Avant même le début de Rammlied, des punkettes qui se sont trompées de tournée (elles espèrent avoir R,R, Mein Teil and co) me collent à la fille placée devant moi. Et le plus drôle, cest quil paraît quelles ne feront pas long feu malgré leur look qui défie limagination des maquilleuses les plus délurées. Je passe le premier tiers de la setlist compressée au second rang, prodiguant des conseils aux deux Anglais devant moi, qui, en plus denthousiasme devant les nouvelles chansons de Rammstein, manquent cruellement de jugeotte. La fille finit par céder je mempresse de laider à sortir son copain suit et je me retrouve seule fille devant la barrière (sûrement après Keine Lust), entre deux chevelus qui me compressent de leurs épaules transpirantes. Cest de la pure folie des malaises de partout une civière quon apporte à ma droite mais je constate que le groupe est en pleine forme. Paul saute dans tous les sens samuse avec le cameraman, fait des signes à des tas de fans, va jusquà imiter lhomme de Cro-Magnon que javais à ma gauche (mon imagination délurée va même jusquà penser quil sest moqué de moi pendant ITDW, mais on dira que cétait destiné à nimporte qui dautre aussi). Flake crame toujours sa clope avec ennui sur FiP mais semble samuser à gesticuler le reste du temps. Till joue toujours son rôle à la grimace près. Richard danse un peu moins mécaniquement mais reste malheureusement toujours un peu trop en retrait. Ollie a pas mal de trucs à dire à loreille de Paul. Et Schneider sourit, ce qui se faisait rare.

Jai vraiment le sentiment que le changement de continent est positif sur lattitude du groupe sur scène. Mais niveau objectivité, je me permets de signaler que cest le show que jai le moins suivi (si je puis dire). Entre la respiration qui vient à manquer (me forçant à cesser de chanter comme une fofolle et à me concentrer pour tenir jusquau bout je préférais mourir que dêtre évacuée cette fois), et les gars quon extirpe de la foule au-dessus de ma tête 5 mecs de sécu me bloquant la vue dun seul coup on va dire que jai moyennement apprécié le spectacle visuellement. Surtout si on ajoute le fait que javais judicieusement rangé mes lunettes dans le sac (ma myopie nest que légère). Mais le peu que jai vu ma plu. Vive les contradictions ! Mon corps en a par contre gardé des bleus partout, une jambe qui refuse de bouger pendant cinq minutes, et des courbatures pendant une semaine. Mais quelle claque !

Cétait prévisible : zéro photo de Rammstein cette fois impossible datteindre mon sac pendant tout le concert mais heureusement : Internet est là pour compenser.

Contrairement à UnR+Known, je nai pas trouvé Sonne particulièrement plus chargée en pyro jétais un peu plus à gauche (entre Paul et Till mais plus proche de Paul), par contre, ça peut sexpliquer par la position. Mais en toute franchise, les espèces de feux de Bengale derrière Schneider, je les ai beaucoup moins sentis que Du Hast, toujours la chanson la plus invivable pour moi avec ces lance-flammes inversés. Pas plus de mousse à déblayer sur Pussy quà Arras non plus la seule différence, cest quau lieu den avoir jusquau genou, on avait tout sur la tête !

Post-Festival :

Je ne sais pas combien de temps jai dû mettre pour rejoindre la voiture de Till. Le Sonisphere est un vrai village à lui tout seul, aux directions extrêmement mal indiquées heureusement que ma mini lampe torche a pallié à mon sens de lorientation basique.

A la voiture, on fait la review du fest à loral pour décompresser et surtout attendre que les autres voitures sen aillent pour éviter les bouchons sur la route. Un ferry nous attend à laube alors on prend notre temps.

Sur la route, on croise 5 des Rocknroll trucks (qui nont pas pris lavion, comme mon cerveau groggy pensait) et ça laisse un petit pincement au cur, mais très passager. Je suis étonnée car mon overdose a marché cette fois. Je ressors de ce gros festival forte de ma performance (et attifée du surnom de dingue-follasse par ma famille « Mais tu aurais pu mourir dans cette fosse ! » ma-t-on dit. Nan, sérieux ?) et plutôt satisfaite de terminer ma série de concerts Rammsteiniens sur le chiffre 5 (mon chiffre). Là, je dirais que je peux tranquillement attendre 3 ans la sortie du prochain album, avec le sourire. Car, malgré les défauts de LIFAD et du show, et les critiques auxquelles je participe, je vois toujours Rammstein comme un groupe hors du commun.

En cadeau, la surprise de la route:

1005648.th.jpg

Edited by LudicrousC
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@Ludi : merci pour ton compte rendu, parfait, comme d'habitude :)faudrait presque que je me l'imprime pour en apprécier pleinement tous les tours et détours...

Sinon, un petit article de presse de Québec :

Cyberpresse.ca Le soleil 13 Aout 10

(Québec) Rammstein (…) bénéficie de grosses retombées de leurs récentes prestations au Festival d'été de Québec : leurs CD sortent comme des petits pains chauds. Trois disques du groupe allemand ont même refait surface dans les 200 meilleures ventes au pays (…)

La situation a même créé une pénurie pour deux des six titres, mais la situation va rentrer dans l'ordre cette semaine, assure Claudie Lapointe de chez Universal. Cette dernière, une fan de Rammstein depuis leurs débuts, s'est souvent butée à de l'incompréhension chez ses amis. «Plus maintenant, dit-elle en riant. Le groupe ne pouvait choisir une meilleure ville pour leur show», ajoute celle qui n'aurait manqué le spectacle donné à Québec pour rien au monde

Edited by Kamoulox
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Bah c'est aussi le but d'une tournée (de vendre des disques) - si les disquaires là-bas ne l'ont pas compris... :rolleyes:

Et merci! :)

@ Till, UnR+Known, LySara: je ne vous oublie pas pour les photos - elles sont classées - faut que je les envoie, c'est tout! ^^"

Edited by LudicrousC
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Merci Ludi pour ton compte rendu qui comme à chaque fois nous mets ou remets dans l'ambiance des festivals.

Moi aussi j'attends les photos ;):lol:

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Guest Dark_Soul

Bah c'est aussi le but d'une tournée (de vendre des disques) - si les disquaires là-bas ne l'ont pas compris... :rolleyes:

, LySara: je ne vous oublie pas pour les photos - elles sont classées - faut que je les envoie, c'est tout! ^^"

C'est pas qu'ils ne comprenaient pas ... C'est qu'ils ne connaissaient pas ... Rammstein est venu ici 2 ou 3 fois... Ils n'ont pas du tout la même machine pour les "backé" qu'en Europe ... Normal ...

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Guest mannish boy

Sonisphere : ma copine est allée Backstage pour la troisième fois

Ludicrous ne semble pas comprendre que 'Nancy boy est un classique de Placebo !

et un peu marre que cette juive ramène sa fraise partout !

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Rassurez-moi: c'est une équipe télé incompétante qui a filmé ça, hein? Les gars engagés par le groupe feront mieux... :unsure:

EDIT: d'ailleurs, ça me rappelle la remarque de Jack sur l'éclairage de la scène: c'est fou, j'avais pas calculé à quel point on n'y voyait rien. Même sur les derniers fest, c'est mieux! :o (faut le faire quand même)

Et pas juste parce que c'est en plein jour encore:

WH au Sonisphere UK :

(dommage qu'on ne voit pas la danse de Paul "Hoppe-Hoppe je dévale la montagne!" en entier - elle est si drôle)

Bilbao, c'était à minuit passée:

WH au BBK:

Quoique le plein jour, ça permette de ne pas trop éclairer l'avant de la scène, je suppose.

Edited by LudicrousC
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Ah le BBK fest :wub:

Le passage calme de Waidmanns à été raté comme on peut le voir, je me rappelle très bien de la tête de Till (on était juste devant lui) sur ce passage: regarde le sol très... pensivement! :lol:

C'est d'ailleurs sur la fin de Waidmanns + Keine Lust qu'il a plu :mad:

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Bah ouais -_-

Un peu d'exagération dans l'air? :lol:

Bah sinon, la raison pour laquelle il n'y avait pas de grosse tête d'affiche le vendredi (le premier jour du Sonisphere UK)? R+! (tout serait donc la faute à R+??? :o )

http://www.whtimes.co.uk/news/sonisphere_festival_to_go_down_in_knebworth_rock_history_1_616873

Haha! plus sérieusement, ça explique pourquoi R+ ont été programmés surtout pour le premier jour des fest cet été.

Edited by LudicrousC
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