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2009 - Liebe ist für alle da


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quand j'ai acheté l'album dès sa sortie, j'étais super emballé des "ballades" comme FIP ou Roter Sand. Genre "c'est trop beau, ils savent faire de tout"... puis en fait au final, je me rends comptes que mon compteur I-tunes ne dépasse pas les 2, 3 écoutes.

Puis mise à part LIFAD et Mehr, j'adore le reste. Que ça soit B*******, W.Blut ou encore Rammlied.

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Flake a balancé une démo encore inconnue de Frühling in Paris sur Radio Eins (merci à RammWiki). radio-eins-fip-demo.mp3

Pour ceux qui n'arrivent pas non plus à accéder au lien de Pierrick:  

@JaNein Je pense qu'à la majorité, on mettrait ces chansons-là effectivement, sauf peut-être Pussy qui ferait débat ? Face à Wiener Blut par exemple (perso je choisis largement Wiener Blut, notamment

J'aime toutes les chansons sauf Fruhling in paris qui commence a me saoulé et Fuhre mich même si elle est belle je peux plus l'écouter

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Au départ j'adorais LIFAD (la chanson). Maintenant je l'écoute très très rarement.

Mehr et Roter Sand, j'y arrive pas, quand ça passe je laisse, mais quand je "peux" je change.

J'aurais largement préféré voir Führe Mich, Halt et surtout Donaukinder sur l'album.

Aucune favorite parmi les autres, je les adore toutes.

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Bonjour à tous et à toutes!

Pour ma part, Rammlied est une excellente intro à cet album détonnant!

Les "ballades " ne me dérangent pas au contraire, et fruhling in Paris énorme dans un concert français (forcément ca aide mais il n'empêche ! des frissons quoi :D )

J'aime beaucoup Mehr, LIFAD, Waidmanns Heil par contre Pussy est un titre anecdotique pour moi bien qu'efficace même si évident.

EDIT:

Peut être mon album préféré même/

Edited by Waidmanns
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  • 1 month later...

Voilà, j'avais préparé une chronique pour SOM - d'où certains détails qui paraissent assez surprenants sur un fof Rammstein - , qui... n'a toujours pas été vérifiée x'D, depuis près d'un mois.

Je me décide donc à la poster ici.

===============

Je ne vais pas présenter Rammstein. Cela serait inutile, la formation faisant partie des groupes de métal les plus connus au monde. Toutefois, je vais prendre la peine de nous resituer dans le contexte.

En 2005, après leur superbe tournée mondiale et la sortie de leur album le plus critiqué à ce jour, considéré comme une erreur pour la majeure partie des fans et certains membres du groupe, Rammstein décide de faire une pause.

Une pause très longue. Trop longue, même.

Et en 2009, au mois d'Octobre, sort leur nouvel opus. Liebe ist für alle da. Le plus long titre que Rammstein nous ait jamais pondu, mais aussi et surtout, un titre qui amènera l'auditeur à se poser de multiples questions.

" L'amour est là pour tous". Belle déclaration que celle-ci. Mais qui amène des tas de questions, et nous ferait presque douter de cette morale acidulée.

L'amour est-il vraiment là pour tous ?

L'amour doit-il vraiment être là pour tous ?

Toutes les formes d'amour doivent-elles être cautionnées ?

Et ces trois questions ne sont que des exemples. Car chacune d'entre elle soulève d'autres questions.

A ces questions, chaque chanson apportera sa réponse. Je reviendrai d'ailleurs ultérieurement sur cela, procédons dans l'ordre.

Après avoir lu le titre, on - je ? - regarde la pochette.

Et là, c'est un chef d'oeuvre. Car si Rammstein avait rivalisé de créativité pour ses covers, celle-ci est unique, et dépasse largement l'esthétique miteuse des deux derniers albums, ou la face hideuse du sacro-saint Mutter.

On y voit, entre deux liserés or une image des plus dérangeantes. Lindemann transformé en boucher qui découpe une magnifique femme, représentation évidente de la déesse Vénus - la déesse de l'Amour - , pour s'offrir le luxe de la déguster avec ses cinq comparses, qui observent avec attention l'ouvrage, à moins qu'ils ne soient trop occupés à déjà s'en régaler.

Et quand on déplie la fresque, des images assommantes de beauté mais aussi d'un côté effrayant qui nous fait froid dans le dos... A l'image des textes de Lindemann ? Ou bien taillées pour les textes de Lindemann, ces dernières suivant très bien la thématique de certaines chansons ( si on écarte Bückstabü )

Une fois ceci apprécié, on peut prendre entre ses mains le CD. Noir, sobre, avec des lettres d'or.

Le CD démarre avec Rammlied. Une parfaite chanson d'introduction, selon moi. Un préambule inquiétant, avec son atmosphère pesante, qu'on aime tant quand ce sont nos six teutons qui nous la concoctent. Le refrain qu'il martèle, qui ne fait que nous répéter qu'ils sont bel et bien de retour. Et ce n'est pas les riffs agressifs et entraînants de la chansons et les "RAMM-STEIN" qu'on se surprend à hurler avec Till qui vont les faire mentir.

Et déjà, une forme d'amour : l'idolatrie.

S'en suit Ich Tu dir Weh. Chanson polémique. Une chanson toutefois presque pop. Presque. Parce que dans les couplets, la voix de Lindemann nous glace le sang, et que la chanson ne se départit pas d'un bon son ! Et surtout, d'un texte des plus provocateurs, qui, après traduction, nous mène tout droit à une analyse : le sado-masochisme, décrit par le bourreau lui-même.

Et pourtant, RZK révélera à Rock One que le texte porte en fait sur l'auto-mutilation : " Les gens n'ont pas saisi que cette chanson parle d'une personne qui regarde et se fait mal elle-même. C'est un portrait" .

Et dans ces deux interprétations, la seconde étant toutefois celle pour laquelle la chanson est faite, encore une fois, un rapport direct avec l'amour. Dans la première, une forme d'amour plus que critiquée et dangereuse - jadis punie -, et dans la seconde, un massacre de l'amour propre...

Puis Waidmanns Heil ! Incontestablement une des meilleures chansons de cet opus. Tout y est ! Originalité, avec les vents ( Trompettes ? ), rythme entraînant, voire dansant - retour du "Tanz metal" de Paul ? - dureté, texte... Un cocktail explosif. Non. Un cocktail purement Rammsteinien. Ils ne nous ont pas menti, et nous on concocté là une belle galette !

Et évidemment, encore une fois, une forme d'amour, ou plutôt, une illustration de la conquête de l'amour, comme celle d'une chasse, c'est donc une longue métaphore, Till n'a rien perdu de sa fantastique plume.

Haifisch. Cette chanson me laisse froide, malheureusement. Et pourtant ! Elle réunit pas mal d'ingrédients agréables, comme la voix de Lindemann, si dure, si rauque, presque martiale, comme aux débuts de Rammstein.

Encore une fois, une forme d'amour, un amour quasi fraternel, qui évoque la vie du groupe, me faisant inévitablement penser à Ein Lied.

Mais je n'arrive définitivement pas à y adhérer. Toutefois, on peut tout de même remarquer le superbe clip qui accompagne la chanson, plein de clin d'oeils pour les fans, très beau, presque drôle aussi. Bref, un excellent clip... qui contraste avec celui d'Ich Tu dir weh ?

Bückstabü, où la chanson auto-censurée par Rammstein. Un trait d'humour ? Là, c'est à mon sens l'une des chansons les plus "dures" des teutons, avec notamment les "BUCKSTABBUUUUUU" hurlés de Till, qui me ravissent, tout comme le ton languissant de la piste, vers 3:30, et la reprise en puissance. Une excellente chanson à mon sens.

Hmm... Saurait-on classer cette chanson ? La censure de Bückstabü et l'invention de ce mot rendent l'analyse compliquée. Pourtant, il me semble qu'elle illustre les réflexions d'une adolescente excitée par l'idée de perdre sa virginité, et qui est en plein doute, tiraillée par l'envie de passer à l'acte, et les conseils/ordres réfractaires de son entourage. C'est donc bien d'amour que l'on traite. Chez les adolescents, selon mon cheminement de pensées.

Frühling in Paris, à mon sens la plus belle ballade de l'album. Un tempo doux, lent même, mais d'une intensité énorme. Un coup de coeur pour moi. Et puis, la voix de Till est juste magnifique mais peut-être que mon jugement est altéré par mon petit coeur de française qui se met à battre plus vite quand le colosse reprend Edith Piaf ? - . Un tout qui me fait oser mettre cette ballade sur un pied d'égalité avec Ohne dich.

Et encore une fois, une forme d'amour. La ballade est romantique, et pourtant... Pourtant quand on examine attentivement les paroles, la chanson relate la nuit d'une prostituée française avec un militaire allemand lors de la seconde guerre mondiale. … Romantisme made by Rammstein !

Wiener Blut ! Chanson qui fait débat. Pour ma part, je vais déjà vous éclairer de mon avis sur la question : positif non, non, je ne travaille pas chez carrefour car en effet, je trouve cette chanson excellente.

Certes, Rammstein nous refait le coup du fait divers, mais pourquoi changer une recette qui marche ? Et puis, il est quand même assez surprenant que les fans s'indignent de cette « redite » alors qu'ils ne se sont pas indignés pour Mein Teil, sachant que Feuer Frei était aussi un commentaire du massacre de Colombine !!

Certes, Rammstein nous offre ici une ambiance presque surfaite. Et pourtant, chez moi, la magie opére. Peut-être suis-je trop bon public, qu'en sais-je ? Mais j'adhère. Till me fait froid dans le dos, me fait sursauter... Bref, je passe par tous les états dans cette chanson, quand je ne suis pas simplement en train d'headbanger sans penser !

Alors franchement, j'adore.

A noter que cette chanson exprime elle aussi un certain « amour », un amour fou et condamnable, un amour horrible qui nous ferait presque cauchemarder. Et pourtant... L'amour n'est-il pas là pour tous ?

Pussy ! Ah ah ! La bonne blague, le clip ! Eh bien... Au début, je fus surprise. Si, si, vraiment. Certains sont sans doute blasés, et répliquent avec un air détaché que « c'est l'escalade », et pourtant... Je trouve ce clip osé. Que ce soit à cause du porno, qu'il faut bien l'avouer, n'est pas nuancé dans la version non-censurée, mais aussi à cause d'autres choses. La scène où Till scande « Germany » par exemple, devant un pupitre qui nous fait clairement penser à celui d'Hitler, et le drapeau de l'allemagne tendu derrière lui... C'est à la limite du mauvais goût, vraiment. Je dirais même que c'est cela qui m'a plus choquée que les scènes ! Mais je ne suis pas là pour faire ma sainte nitouche. Rammstein a toujours flirté avec le mauvais goût, la mauvaise blague, et ici, c'est ce qu'il fait.

Mais derrière cette blague, se cachent d'autres dénonciations qui me paraissent intéressantes, et je vais même jusqu'à remercier les teutons de nous avoir servi cela sur un plateau, que ce soit la vulgarisation du sexe dans les médias, retraduite par cette chanson très... pop et dansante - !!! - ou bien la légalisation de la prostitution forme d'amour, charnel et sans tendresse, certes... mais tout de même - en Allemagne, cautionnée par les politiciens...

Liebe ist für alle da. Encore une excellente chanson à mon sens. Les riffs sont entraînants, les sons électroniques bien utilisés, la batterie nous martèle un rythme qui reste imprégné dans nos cerveaux longtemps. Cette chanson reste pour moi cependant avant tout une chanson qui est plus intéressante de par son texte, son approche de l'amour. Et quelque part, la réponse au titre finalement très poétique de l'album.

Et ici, le rapport à l'amour me paraît évident, que ce soit dans les paroles, crues, ou la conclusion de la chanson, puisque le « malheureux » finit par violer celle qui s'était refusée à lui... L'amour étant là pour tous.

Elle devrait donc à mon sens faire autant parler que la piste précédente, Till se mettant tout de même dans la peau d'un violeur à travers ces lignes.

Mehr ! Chanson qui me laisse froide mais je ne suis pas la seule, cette fois, d'après ce que j'ai pu lire, alors ça me rassure. Elle aurait pu être la onzième chanson de l'album ( Médisante, moi ? Nooon... ). Je dois toutefois dire que j'apprécie la prèsence du clavier plus marquée à mon sens sur ce son.

Et encore une fois, un rapport à l'amour. Mais à l'amour de l'argent. Ou alors peut-être qu'on peut pousser le vice à plutôt assimiler cette chanson à l'amour synonyme de possessivité ?

Roter Sand. On y est, cette fois, à la onzième piste ! Et c'est une ballade. Une ballade que j'affectionne en fait et cette fois je suis seule bien que je préfère Liese, dont je parlerai plus tard. Le chant de Till y est clairement mis en avant, et c'est assez intéressant. Car ce colosse à la voix puissante reste dans un ton qui avoisine chez lui le murmure. Une performance unique dans la carrière du chanteur, et qui plus est, l'illustration de la progression de Till entre les chansons parlées de leur premier opus, et le chant envoûtant de cet album. Je vais d'ailleurs faire mention des sifflements, qui me rappellent leur formidable « Engel ».

Enfin, le rapport à l'amour est ici évident : le triangle amoureux, qui finit par tuer l'un des protagonistes. A mon sens, cette mort est plus symbolique, même si dans le texte elle est effective. Till nous y explique que dans un ménage à trois, il y en a toujours un en trop, qui finit par être éliminé...

Mais l'album ne se finit pas là. Enfin, si. Mais grâce à l'édition limitée, on prolonge le plaisir. Et c'est d'ailleurs plus qu' exceptionnel. Rammstein ne nous avait jamais servi d'album à plus de onze titres, et rompt ainsi la tradition.

Toutefois, c'est pour notre plus grand plaisir, car les quatres pistes de cet album sont juste délicieuses.

Führe mich. Une superbe chanson. Un refrain entraînant, qu'on mémorise immédiatement après l'avoir entendu. Des paroles superbes, où l'on reconnaît très bien la plume de notre poète teuton. Je n'ai pas grand chose à dire tant cette chanson est grandiose. Une de mes favorites.

Pour Donaukinder, c'est la même chose. Cette chanson est juste magnifique, et fait monter les larmes à mes yeux alors que je ne suis pardonnez moi mon père, j'ai pêché ! - que très peu sensible au message porté par la chanson. Mieux, elle me fait penser à Mein Herz Brennt. Ne me demandez pas pourquoi mais la sensation que me procurent les choeurs du début s'apparente vaguement à celle de la partie instrumentale à la fin de la première chanson de Mutter. Elle dégage vraiment une superbe émotion, que ce soit grâce au chant de Lindemann, ou à la mélodie superbe de la musique.

Halt. Je dois avouer qu'elle me séduit également beaucoup, dans un autre registre, certes, même si la thématique de l'environnement reste la même, j'adore vraiment le côté très indus de cette chanson, surtout dans la mini introduction. Et puis, je suis littéralement enrôlée, et transportée par cette musique, me mettant moi aussi à nous supplier d'arrêter. Mention spéciale à la voix presque perverse de Till.

Je ne m'exprimerais pas sur la version instrumentale de Roter Sand, qui me paraît inutile, même si les chansons pourraient être séduisantes aussi sans Till, je ne pense pas Rammstein serait Rammstein sans lui. Je ne pense donc pas qu'une chanson de Rammstein puisse exister sans lui.

Liese ! Je vous disais tout à l'heure que je préférais cette seconde version à Roter Sand, et je vais brièvement, c'est promis vous dire pourquoi. C'est simple, et ça se résume en deux points : l'ambiance, qui est nettement plus inquiétante, pesante, plus dans la veine de Rammstein, et les paroles qui me paraissent plus intéressantes car encore une fois, elle nous amènent à nous poser des questions sur ce fameux « Liese ». Je pense donc qu'elle ressemble plus à Rammstein que Roter Sand...

Voilà ! Track by Track, c'est terminé.

Globalement, je trouve cet album bon, voire excellent, malgré quelques couacs, comme Mehr, et j'omettrai Haifisch, puisque visiblement, la déception n'est que mienne. Toutefois, je reprocherais à Rammstein de nous offrir là un pot pourri, un mix de chacun de leurs albums : le côté indus d'Halt qui se rapproche à mon sens de Sehnsucht, des ballades très lentes et romantiques comme on aurait pu les trouver sur Rosenrot ( Roter Sand, Frühling in Paris )...

En fait, je trouve dommage que le groupe ait souhaité à ce point faire un album qui plairait à tous les fans, qu'ils soient arrivés avec Reise Reise ou depuis le début, avec Herzeleid. Il sonne bien comme le retour aux sources de Rammstein, tout en gardant la marque des expériences qui ont suivi leur premier opus.

J'aurais préféré un album plus marqué je crois, dans l'une ou l'autre des influences, une prise de position, un zeste de culot, car le rendu est assez hétérogène. Et c'est d'ailleurs paradoxal car toutes les chansons traitent du même sujet.

Enfin, car il faut tout de même clore cette chronique, Liebe ist für alle da a à mon sens sa place dans la discographie de Rammstein, et mérite bien un bon 16/20, parce que je suis sévère !!

Edited by Das rosenrote Mädchen
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Pas mal. En revanche, je trouve que la structure de ta chronique ressemble à celle présente sur le site, mais largement plus étoffée. Je me trompe en disant que tu t'es basé dessus pour construire la tienne ?

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En fait, je ne savais pas vraiment comment la débuter, parler de l'artwork tout de suite, ou après.. Enfin voilà.

Donc en effet, j'ai regardé comment celle du site était construite avant de faire la mienne, pour en avoir la forme, et puis j'ai réfléchi à la façon dont j'avais découvert l'album...

Du reste, une fois que j'étais lancée, j'ai tout fait d'une traite, sans plus observer ni les chroniques déjà prèsentes sur SOM, ni celle du site.

Edit : Merci Mylene ;)

Edited by Das rosenrote Mädchen
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Je ne m'exprimerais pas sur la version instrumentale de Roter Sand, qui me paraît inutile, même si les chansons pourraient être séduisantes aussi sans Till, je ne pense pas Rammstein serait Rammstein sans lui. Je ne pense donc pas qu'une chanson de Rammstein puisse exister sans lui.

[...]

J'aurais préféré un album plus marqué je crois, dans l'une ou l'autre des influences, une prise de position, un zeste de culot, car le rendu est assez hétérogène. Et c'est d'ailleurs paradoxal car toutes les chansons traitent du même sujet.

Premier point: pourquoi dis-tu "sans Till"? On entend toujours son chant sur la version orchestrale, ce n'est pas une version instrumentale comme tu dis.

Second point: quand tu dis "toutes" tu parles seulement des 11 de l'album standard, non? Car le thème de l'amour est difficile à trouver dans les chansons bonus (d'ailleurs, je me demande si ce n'est pas pour cela qu'elles ont été écartées malgré leur efficacité): Führe mich est difficile à interpréter; Halt semble se rapprocher de la vengeance, voire de la paranoïa (éventuellement on pourrait trouver que Halt parle de la haine, ce qui se rapprocherait de l'amour, mais c'est "capillotracté"); seules Donaukinder (peut-être l'amour maternel?) et Liese (même thème que LIFAD selon ton interprétation, qui est la mienne) font véritablement l'affaire.

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Mais c'est carrément excellent, cette analyse =)

Je ne suis pas toujours d'accord: j'ai largement préféré Mehr à Wiener Blut, par exemple, j'ai beaucoup aimé Haifisch (comme tout le monde, apparemment^^), et je préfère le côté paisible de Roter Sand par rapport à Liese parce que je trouve le résultat plus original (mais je suis bien content qu'on ait eu les deux^^), mais à part ça, tu as dit exactement ce que je pensais de cet album, Das rosenrote Mädchen (vivent les copié/collé^^).

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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C'est vrai que c'est une chronique bien rédigée...

Mais je n'avais pas vraiment interprété Waidmanns Heil comme toi. Je n'avais pas vraiment opté pour la conquête de l'amour raconté comme la chasse mais plutôt la chasse qui serait métaphore du violeur. Le violeur guettant l'arrivée d'une proie (femme) une fois la nuit tombé jusqu'au matin, une fois trouvé il la suit et lui tombe dessus pour la violer un peu comme un chasseur. Le violeur ici non pas considéré comme un homme mais comme une créature il mérite de mourrir pour tout les actes qu'il a comis, d'où le refrain.

Enfin bon c'est peut-être bête mais j'aime assez cette interprétation. :oops:

Une interprétation parmis tant d'autres bien sûr...

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Donaukinder et Halt : amour pour l'environnement ?

L'idée est pas mal, mais je sais pas pourquoi, je trouve que ce serait partir trop dans l'implicite:

Halt: si c'est la Terre qui parle, ce serait la recherche d'amour qui n'est pas satisfaite par le comportement des humains, qui cherchent au contraire à la "changer" (donc détruire). Et cette insatisfaction amènerait cette Terre à détester les humains, d'où éventuellement le thème de la haine, ou vengeance (donc contraire de l'amour).

Ce serait répondre non à la question soulevée par l'album - comme avec Roter Sand puisque Wiener Blut reste dans l'ambiguïté - LIFAD pareil (puisqu'on finit sur "Auch für mich").

Bref! l'idée n'est pas trop mauvaise - à condition d'être d'accord avec l'interprétation "Dans Halt c'est la Terre qui parle", car autrement, il n'y a pas vraiment d'éléments textuels qui permettent de voir qu'on parle d'amour de la nature ou de l'environnement.

Donaukinder: C'est l'amour d'un environnement sain (ici d'un fleuve sain) qui conduit les mères à se lamenter et les hommes à partir? C'est plutôt la disparition (mort) des enfants.

Evidemment, il y a beaucoup de descriptions du lieu plutôt que de ce qui s'est passé mais je le vois comme un choix narratif: Till choisit délibérément de ne pas raconter ce qui s'est passé ("Où sont les enfants? Personne n'a rien vu...") pour, à la place, nous offrir un décor. Que celui-ci soit la représentation d'un fleuve malade est secondaire - quoiqu'intéressant poétiquement (fleuve => eau => sang - ça reste dans les liquides, avec toutes les connotations auxquelles il nous a habitués, cf Feuer und Wasser et j'en passe) - il n'est pas clair que les personnages ou même celui qui parle aiment une nature saine (même si on imagine que ça doit être le cas). Bref! l'amour de la nature serait encore plus implicite que l'amour des mères pour leurs enfants morts, tout simplement parce que la description est somme toute négative (fleuve en hémorragie) alors que l'amour appelle le positif. (Dans Wiener Blut, l'obscurité lugubre d'une cave est transformée en "nid d'amour"; engrosser sa fille, c'est lui "planter une petite soeur"...etc)

Bref! je suis plus d'accord pour Halt en comparaison. ^_^

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Ouais mais disons que s'ils ont réellement cherché à mettre sur l'album des chansons qui parlent exclusivement d'amour, il était possible de caser au moins ces deux là, ainsi que Liese. Conclusion, si elles ne sont pas sur l'album, ce n'est pas pour ça qu'elles ont été écartées, mais pour d'autre raison. Ce n'est pas l'élément discriminant qui a permis d'établir la tracklist. Non, au fond, on entend parfaitement pourquoi elles ne sont pas sur l'album : on jurerait que ce sont des B-sides de Reise,Reise/Rosenrot !

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Tu as très certainement raison (tout simplement à cause de leur super vote à bulletin secret), mais ça reste un point intéressant - si on écarte Sehnsucht et Rosenrot, tous les autres albums parviennent à une cohérence thématique (même Mutter!...enfin, presque ^_^ ).

Après, oui, les chansons bonus donnent une impression de redite (sauf que je rapprocherais plutôt Donaukinder à Mutter (album) - d'ailleurs, das rosenrote Mädchen a trouvé qu'elle ressemble à MHB - moi, elle me rappelle beaucoup Spieluhr en moins énergique, plus larmoyant).

A mes yeux, seule Halt aurait vraiment pu échanger sa place (elle me donne juste l'impression de ne pas être tout à fait terminée), mais je t'ai sûrement déjà dit que je l'aime bien, d'où le manque d'objectivité. ^_^

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Sur un plan strictement musical, Donaukinder n'aurait pas pu être sur Mutter. Sans rentrer dans des détails guitaristiques, elle est en Drop C, comme TOUTES les chansons de Reise, Reise/Rosenrot et comme AUCUNE chanson de Mutter. Puis c'est frappant de voir que la partie guitare est très proche de celle de Reise, Reise (la chanson!).

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Effectivement, mais je voyais plus les choses d'un point de vue thématique, d'atmosphère dégagée par la chanson - Reise, Reise fait pompeux, mais pas Donaukinder.

Et puis, je n'y connais pas grand-chose en musique et je focalise énormément sur les paroles. -_- Quand je rapproche une chanson à une autre, c'est plutôt dans les sentiments laissés par la chanson que par des ressemblances effectives d'un point de vue musical.

D'ailleurs pour cela que je rapproche plus facilement Halt (que Wiener Blut) à Mein Teil (pourtant, ce sont les deux dernières qui s'accordent sur le principe "fait divers mis en musique", mais Wiener Blut "sonne" trop à part).

Edited by LudicrousC
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Je ne m'exprimerais pas sur la version instrumentale de Roter Sand, qui me paraît inutile, même si les chansons pourraient être séduisantes aussi sans Till, je ne pense pas Rammstein serait Rammstein sans lui. Je ne pense donc pas qu'une chanson de Rammstein puisse exister sans lui.

[...]

J'aurais préféré un album plus marqué je crois, dans l'une ou l'autre des influences, une prise de position, un zeste de culot, car le rendu est assez hétérogène. Et c'est d'ailleurs paradoxal car toutes les chansons traitent du même sujet.

Premier point: pourquoi dis-tu "sans Till"? On entend toujours son chant sur la version orchestrale, ce n'est pas une version instrumentale comme tu dis.

Second point: quand tu dis "toutes" tu parles seulement des 11 de l'album standard, non? Car le thème de l'amour est difficile à trouver dans les chansons bonus (d'ailleurs, je me demande si ce n'est pas pour cela qu'elles ont été écartées malgré leur efficacité): Führe mich est difficile à interpréter; Halt semble se rapprocher de la vengeance, voire de la paranoïa (éventuellement on pourrait trouver que Halt parle de la haine, ce qui se rapprocherait de l'amour, mais c'est "capillotracté"); seules Donaukinder (peut-être l'amour maternel?) et Liese (même thème que LIFAD selon ton interprétation, qui est la mienne) font véritablement l'affaire.

Pour le premier point, la réponse est aussi simple que décevante : en fait, je n'ai pas l'édition spéciale de l'album - flemme indigne, qui m'a obligée à ne bouger mes fesses que lors d'une sortie à Auchan, et évidemment... Pas d'édition spéciale - et du coup, j'ai lu, je ne sais plus où, pardonnons ma pauvre mémoire ( de poisson rouge... :P ), que cette version était instrumentale. Alors comme pour les quatres chansons bonus de cet album, j'ai farfouillé sur youtube... Et suis tombée sur une version instrumentale, bien sûr.

Donc j'ai classé l'affaire.

Mais il faudra que je modifie tout ça, en effet, merci.

Second point : oui, je ne parle que des chansons de l'album standard, puisqu'en effet, les autres chansons sont plus ou moins éloignées du thème de convergence de cet opus, sauf en effet Liese - mais comme elle est en quelque sorte une autre version de RS, il était logique que le thème soit semblable - et donc, je pense en effet comme toi qu'elles ont été écartées à cause de ça.

La seule chose que je ne comprends pas - mais qui me réjouïs quand même - c'est ce bonus... Non parce que Rosenrot en est la preuve, ils avaient quand même enregistré de bonnes pistes qui ne figuraient pas dans les onzes choisies les fois précédentes, alors pourquoi faire une exception cette fois çi ? :/

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Parce qu'ils regrettent surement la sortie de Rosenrot (dont les motivations étaient diverses; à la fois boucler un contrat, ne pas laisser des chansons de côtés, surfer sur la vague aussi peut-être). Sauf que Rosenrot n'est pas à proprement parlé un album de Rammstein bien qu'il en ai la forme. Le groupe en a pris conscience, et, à mon avis, pour ne pas laisser les chansons bonus de LIFAD de côté d'une part, pour ne pas être tentés de faire un Rosenrot 2 d'autre part, ils ont préféré les mettre sur LIFAD.

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Eh bah oui, pas bête Babette... :oops:

Remarque, à ce moment, ils auraient pu les disséminer sur les singles, ça nous aurait non seulement permis à nous d'acheter les singles pour autre chose qu'une collection - voire des les acheter tout court et d'y faire passer quelques gros sous, parce que les remixs ma foi... :ph34r: - , et à eux d'en vendre plus du coup, non ?

Edited by Das rosenrote Mädchen
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Oui, c'était un option possible aussi; c'est celle qu'ils avaient choisi à l'époque Herzeleid/Sehnsucht puis Mutter. Beaucoup des singles sortis avant l'ère Reise,Reise comportaient des chansons bonus et autres démos. Il faut croire que c'est un temps révolu. Aussi, je pense que s'ils voulaient garnir un peu mieux les singles qu'actuellement, ils pourraient le faire sans problème. Ils ont au moins encore une chanson enregistrée/finalisée qui n'est pas sortie, mais surtout des tonnes de versions alternatives. Paul a parlé de 4 versions de FIP radicalement différentes les unes des autres. Bref, s'ils voulaient...

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