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Stadium tours 2019/2022


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Il y a 10 heures, Ginji a dit :

A Lyon, quand mon pote m'a demandé qui était ces filles devant la scène je me suis pas gèné pour expliquer qui elles etaient. Il a trouvé ça bien glauque et qu'elles étaient de la viande. Et pendant le remix de richoune, j'ai gueulé assez fort "allez pause pipi pendant que Till se fait sucer" 😂

@laurent64 ça a du te démanger à Lyon de les insulter non ? 😂

 

J'avais eu beaucoup de mal à accepter ça quand je l'ai su, mais depuis son projet solo je ne vois plus till comme avant, il y a eu une sorte de fissure entre mon groupe préféré et moi... Je les écoute depuis 2005, ils ont eu une part très importante dans mon adolescence, et aujourd'hui encore je m'évade en écoutant leurs musiques. 

 

Mais je suis pas sur que ce soit les seuls à faire ça. Ben barbaud disait que le pire avec les rock stars c'était pas la drogue mais les gonzesses. 

 

Un jour je pense aussi qu'un scandale éclatera, mais j'espère le plus loin possible 😳😅

Vu la tronche qu'elles avaient tu sais 🤣🤣🤣

Des laidrons 😂

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Hello tout le monde !!!   Je vous écris de la file d'attente de la Feuerzone du 2nd jour de Nijmegen.   Hier, nous étions en fosse normale où les gens étaient déchaînés mais pas fo

Voici mon compte rendu. Je n’utilise pas la balise spoiler, on est à quelques jours du premier show de toute façon.   Le show est absolument identique à 2019 donc je vais commencer par énumé

De toute urgence j'écris car j'ai paumé mon slip, je l'ai lancé vers la scène et Doom l'a fait tourné sur sa baguette..  Si quelqu'un a la vidéo de ce moment, j'étais sur les épaules d'un mec, il

Il y a 5 heures, Sesterce a dit :

C’est bizarre. Mais si ça fait plaisir aux filles et que tout le monde est content ? 

Il reste un problème éthique évident qu'on ne peut pas balayer par de vulgaires sophismes

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il y a 4 minutes, AscheZuAsche a dit :

Il reste un problème éthique évident qu'on ne peut pas balayer par de vulgaires sophismes

 

Disons que ça a toujours existé mais que maintenant c'est clairement affiché alors qu'avant c'était un plus privé/secret.

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Et si on parlait Rammstein?

 

Pour ceux qui étaient à Turin, comment s'est passé le retour du groupe en Italie? Je n'avais plus en tête un concert dans mon deuxième pays et effectivement, mis à part le festival de Gods of Metal de Monza, leur dernière venue était pour le MIG. 😳

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il y a une heure, Flolav a dit :

Pour ceux qui étaient à Turin, comment s'est passé le retour du groupe en Italie?

 

Lolo y était, mais il a l'air plus préoccupé par les "laidrons" (sic) -_-

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Hello,

J'étais à Lyon et à Turin

 

A Lyon, j'ai eu l'immense honneur de participer au M&G du 9.

Je ferai un petit post la dessus.

 

J'aimerais revenir plus en détail sur le concert de Turin. Je savais pas qu'il y avait des gens du fofo j'aurais du mettre un message.

 

Première fois en Fuerzone (à l'italienne les amis). J'étais côté Paul, pile au niveau de la colonne d'enceintes. Le son était hyper net et équilibré, surprenant alors que je m'attendais à passer tout le concert avec mes protections auditives

 

Le concert était superbe. Il y avait un vrai échange entre le groupe et le public. Le stade est un peu vieillot, cela lui donne un charme.

Mention spéciale à Till qui parle vraiment bien italien, et à Duo Abélard, pour qui l'italien semble ne plus avoir de secrets.

 

Après le concert, je suis allé direction la sortie des camions/cars et véhicules pour tenter de croiser le groupe.

Arrivé à l'endroit prévu, je vois un grand type de dos avec casquette, marcher à toute allure. C'était Flake, il m'a fait un signe de la main pour me faire comprendre qu'il voulait rester seul. J'avais l'impression qu'il voulait canaliser une sorte d'énergie, en tout cas une sorte adrénaline pouvait se lire sur son visage, rien d'étonnant après une telle communion avec le public.

J'admire encore plus le Monsieur, car il y avait beaucoup de personnes dehors et il aurait pu rentrer en van.

D'ailleurs, aucun des vans qui ont défilé ne s'est arrêté et avec les vitres fumées, difficile de savoir qui était qui ^^

 

Cela fait presque 1h que nous attendons côté sortie des camions, à côté d'une salle annexe au stade, la ou se tient une grosse fête. Tout à coup nous voyons 2 filles qui sortent de la salle en question en train de pleurer, et elles téléphonent sitôt sorties. Des italiennes qui étaient avec nous ont traduit le peu qu'on a pu en tirer. Une des deux aurait été molestée par quelqu'un à l'intérieur. Un type qui bossait dans les équipes du stade et faisait la sécurité au niveau du parking nous a par ailleurs dit que c'est parcequelle aurait voulu utiliser son téléphone pour filmer ou prendre une photo, et qu'elle a juste été attrapée par le bras. 

 

La 2e aussi pleure au téléphone et nous comprenons qu'une fille du groupe aurait insisté pour la convaincre de participer à des actes sexuels.

 

30mn s'écoulent, 2 autres filles sortent, avec également un air dépité.

 

Enfin, un groupe de 3 filles sort environ 1h après, elles semblaient vraiment très jeunes, et pas du tout rassurées voire paumées. Je suis allé leur parler du mieux que j'ai pu mixant italien et anglais. J'ai pas eu beaucoup plus d'informations si ce n'est que "nothing unethical happened" alors que j'avais juste demandé s'il y avait un souci.

 

Bref, une soirée mémorable.

Edited by GuiBGuiB
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Oui mais c'est très vite passé l'air de rien.

 

J'ai eu l'immense chance de partager ces concerts avec des amis et proches qui ont vu moins de fois le groupe en live que moi. Du coup leur ferveur est très inspirante, quand par ailleurs, de mon côté la magie reste intacte :)

 

Edited by GuiBGuiB
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Il y a 3 heures, AscheZuAsche a dit :

Il reste un problème éthique évident qu'on ne peut pas balayer par de vulgaires sophismes

 

« Éthique ». « Rammstein ».

Edited by Sesterce
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Il y a 2 heures, Ein Kollektiv a dit :

Le '' très jeune '' me fait froid dans le dos.... Les pauvres, merci pour elles. 

 

Oui, ils pourraient au moins demander, si ils les ont "mises dehors", si elles n' ont pas besoin d' aide pour rentrer(comme un taxi par exemple). 

Je ne sais plus quoi dire là-dessus...

 

 

 

Edited by Lina-Tillina
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Il y a 4 heures, Lina-Tillina a dit :

Oui, ils pourraient au moins demander, si ils les ont "mises dehors", si elles n' ont pas besoin d' aide pour rentrer(comme un taxi par exemple). 

Je ne sais plus quoi dire là-dessus...

 

 

 

Je le disais pas dans ce sens mais effectivement ça peut s'interpreter comme ça 

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Le 15/07/2022 à 19:14, Flolav a dit :

Et si on parlait Rammstein?

 

Pour ceux qui étaient à Turin, comment s'est passé le retour du groupe en Italie? Je n'avais plus en tête un concert dans mon deuxième pays et effectivement, mis à part le festival de Gods of Metal de Monza, leur dernière venue était pour le MIG. 😳

Très bon concert.

Bon la feverzone qui faisait la moitié du stade mais j'ai quand même réussi à être à la barrière 😁

C'était ma première fosse à l'étranger et je confirme qu'il n'y a qu'en France qu'on voit des enragés 🤣

 

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Allez, " "petite" " review des concerts de Lyon pour moi aussi, avec comme à mon habitude une éternité de retard.

 

Avant toute chose, il faut savoir que j’avais déjà vu le groupe en 2019 et que cette soirée passée à La Défense m’avait tellement marquée et je voulais tant garder le plus de souvenirs de ce concert que je n’ai quasiment pas écouté le groupe et encore moins regardé de vidéos live jusqu’à la sortie du clip de Zeit. J’avais pris toutes ces précautions parce que même si j’avais acheté (sans trop d’espoir) un billet pour Lyon en 2020, cela me semblait inenvisageable pour diverses raisons de retourner les voir à ces dates. Et fatalement, ne plus les écouter a fait que je n’en avais plus trop rien à secouer de ces concerts au début de 2022. Heureusement, divers éléments (et en particulier la sortie de ce cher Zeit et l’insistance très précieuse de certains membres du forum) m’ont finalement motivée à tenter une petite excursion à Lyon. Et une fois non plus un, mais 2 billets en poche, je me suis finalement dit que, effectivement, ce serait pas trop mal de revoir Rammstein 2 jours de suite et d’en profiter retrouver/rencontrer plusieurs de mes copains virtuels (qu’est-ce que je peux être conne parfois) :ph34r:

 

Et à mon grand étonnement...ben malgré quelques désagréments, c’était génialissime. :lol:

Que ce soit des choses qui m’agaçaient déjà il y a 3 ans ou des nouveautés, et que ça vienne aussi bien du groupe que du public, j’ai vécu 2 soirs tellement exceptionnels que les points négatifs se sont vite dissipés pour ne laisser place à de merveilleux souvenirs.

 

(je masque pour ne pas provoquer d'agonies)

 

Voilà d'abord un retour global!

Révélation

Placement:
Le premier jour a tout de même été au départ assez angoissant pour moi, parce que j’attendais alors EKM, Adios et ses amis, qui sont arrivés malgré eux vers 18h30. Et à une heure pareille, je pensais que l'on ne verrait absolument rien. Etant en effet habituée aux concerts à la barrière et de toute manière une naine, j'étais au début plutôt sceptique quant au point de vue que j'allais avoir. Finalement, on est parvenu à se trouver une place côté Paul (where else ? ^_^) et pile entre la scène principale et la scène B, donc la classe.
Et cet emplacement s'est en plus avéré cool pour plein d'autres choses. Tout d'abord nous voyions toute la scène dans sa splendeur et sa grandeur. Ayant fait seulement un concert en salle, quel bonheur c'était que de revoir une scène qui m'était si familière et si chère mais qui en même temps avait eu une poussée de croissance pour la configuration stade ! :D

Ensuite, le son était là particulièrement excellent. En comparant mes 2 soirs sur cet aspect, je me retrouve carrément dans ce qu'a dit Jack il y a quelques jours à ce sujet. Enfin, si l'on ne compte pas les connards qui ont failli m'assommer (dans tous les sens du terme) avec leurs pogos, le public qui nous entourait était vachement cool, et assez perché donc très drôle. De plus, contrairement au 2eme soir, jamais (hors pogo) je ne me suis sentie comprimée par mes voisins de derrière, et j'ai pu bouger à ma guise tout du long.


Cependant, je resterai fidèle aux concerts à très forte proximité de la scène.

Malgré le spectacle visuel époustouflant que nous apportent les installations du groupe que je n'ai pu apprécier dans leur intégralité que lors de mon premier soir, j'ai réalisé que s'il y avait une chose que j'aimais plus que tout chez Rammstein, bah c'était...Rammstein. Et le premier show s'est avéré très frustrant pour cela, car étant derrière des hommes plus grands que moi, je n'ai quasiment vu nos Allemands préférés que via l' écran, et j'ai hélas loupé certains passages qui avaient été mémorables pour moi en 2019, en particulier la fameuse explosion introductive (qui était quand même ma première rencontre avec Schneider, il faut le dire). Si je devais choisir entre apprécier l’intégralité du décor ou bien pouvoir remarquer chaque regard, chaque émotion ou chaque geste des membres du groupe, je prendrais la 2ème option sans hésiter. Ils sont beaucoup trop précieux pour moi ces petits.

Donc même si le son était à chier, et même si on a eu un lot impressionnant d'enculés le 9  juillet, je resterai définitivement le plus proche possible de la barrière.

 

Son : comme dit précédemment, je l'ai trouvé nickel lors du premier soir et immonde lors du deuxième, ce qui était probablement dû à une différence de placement. De manière assez paradoxale, j'ai notamment beaucoup mieux entendu Till le 8 que le 9 et les parties instrumentales étaient bien plus nettes.
Autre point négatif que je range dans le son pour le 2eme soir: comme cela a été mentionné par d'autres, Till était complètement HS niveau chant. Il maîtrisait beaucoup moins sa voix en plus de ne pas toujours chanter dans les temps, en particulier sur des morceaux très rythmés d'ailleurs (le pompon étant Links et Ich Will). Il a également eu son lot de paroles oubliées ( je me souviens surtout de Ich Will -qui est une des rares que je connaisse absolument par coeur- où ce qu'il chantait était une sorte de mix entre les bons mots et des syllabes sorties de nulle part ^^’).

En revanche, tous les autre gars ont été impeccables. Mention spéciale à Paulchen qui plusieurs fois m'a surprise à attaquer la guitare pile poil au bon moment alors qu'il venait tout juste de faire le con avec son micro ou tout seul! 

Du coup, malgré les gros foirages, j’ai du mal à réellement vouloir critiquer le groupe sur ce point. ^^’

 

 

Lightshows, effets, mise en scène :

Pas de réels changements par rapport à 2019, donc je n’ai pas eu pas vraiment de surprise par rapport à ce niveau-là, mise à part tout de même le fond un peu nuageux et crépusculaire de Zeit absolument splendide sur le logo R+, et l'embrasement des ailes de la tour à la toute fin. Mais peu importe l'effet de nouveauté qui s'estompe, quel bonheur est-ce que de retrouver certains effets ou lumières dont je ne me lasserai jamais. C'est toujours une immense joie que d'avoir en face de soi la marmite de Mein Teil, ou encore les soleils de Sonne qui inondent de lumière jaune le stade tour entier. Même si je ne pense pas que cette tournée soit globalement ma préférée à ce niveau, j'ai été gâtée par des visuels époustouflants, et qui pour certains sont je pense les meilleurs auxquels ils aient jamais pensés. Mention spéciale à la fameuse explosion de Doom et aussi à la traversée du public en canots, bordel que ce moment est immense et avec tant de sens et de beauté (et ils l'adorent eux-aussi)! De plus, j'avais assez peur avec le passage d'une salle à un stade d'être déçue par la partie du concert se déroulant le jour, mais j'ai finalement trouvé que le choix des chansons et des effets y étant attachés était tout à fait judicieux. Je pense en particulier à la transition jour-nuit, qui se faisait au niveau du passage de Deutschland à Radio, avec pour cette dernière un logo R+ entouré d'une magnifique nuit étoilée! Chapeau les enfants.

 

J’ai noté cependant quelques petites choses un peu timides, je pense par exemple (ça a déjà été mentionné ici d'ailleurs) au lightshow d'Ausländer qui aurait mérité d'être complètement bariolé (et j'aurais même voulu une boule disco perso :ph34r:). Et autre inconvénient : arrêtez ce landau des enfers sur Puppe bordeeeeeeel.


Mais bon, j’ai été épatée par l'essentiel de ce que j’ai vu et ai ressenti le même émerveillement d’enfant que la toute première fois. De toute façon il me faudrait juste comme visuels 2 étincelles et Schneider pour être ravie.


Setlist :

Déjà en 2019, je me souviens avoir été plutôt déçue quand je me suis rendue compte que certains titres qui me semblaient indéboulonnables avaient été virés, à l'instar de Keine Lust ; et que certains titres de l'Albumette que je vénérais ( Weit weg et Hallomann) ne seraient pas joués. J'ai d'autant plus été déçue cette année, lorsque j'ai compris que cette fameuse setlist bougerait à peine, et laisserait donc très peu de place à Zeit alors que cet album regorge de chansons qui déchirent sa maman à l'instar de Angst, dont l'intégration dans la setlist actuelle  me semblait être une évidence.

 

Cependant j'ai à l'instar de 2019 passé un moment tellement excellent que je me suis vite fichue de si la setlist correspondait exactement à mes attentes. De plus, je trouve que les titres classiques qu'ils ont conservés font partie de leurs meilleurs (Sonne, Du Riechst So Gut, Mein Teil) et qu'ils nous ont quand même gâtés avec des ajouts merveilleux, que ce soit Heirate Mich dans les anciens ou Armee der Tristen dans les récents. Je trouve également que le choix des titres de l'Albumette retirés pour être remplacés par ceux de Zeit fut très judicieux (qu’est-ce que j’ai jubilé quand j’ai compris que Zeit avait supplanté cette daube de Diamant !!), même si là encore il manque pour moi des chansons du dernier album de notre sextet favori. Mais bon, si leur objectif derrière tout ça est que je me ruine pour les revoir en 2023, je les suis volontiers.


2 défauts restent tout de même (défauts qui semblent faire un consensus ici):  les raccourcissements assez brutaux de Links et de Rammstein (plus la reprise de l'intro pour cette dernière) qui cassent toute la magie de la fin de ces chansons. Mais passé ces 2 choix peu convaincants, je me suis régalée. Je pense qu’ils pourraient me jouer toutes les chansons que je déteste d’eux, je serai quand même contente (le concert risquerait d’être un peu court en revanche ^^').

 

 

Groupe:

Déjà en 2019, j'avais été époustouflée par le fait d'être enfin aussi près d'eux et particulièrement émue par leur bonne humeur et leur gniaque, mais là qu'est-ce qu'ils étaient classes et avaient l'air à fond et contents d'être là ! Malgré les approximations de Till niveau chant et quelques comportements tristement célèbres qui m'ont pas mal retournée, j'ai juste adoré les mater pendant plus de 2h.

Déjà en ce qui concerne l'apparence, quel bonheur c'était que de retrouver ledit Till dans ce nouveau costume absolument splendide et avec une coupe et une teinture lui allant à merveille (contrairement à cette horreur de coupe et de manteau en peau de serpent en 2019). Franchement, je pense que j'ai jamais autant aimé un de ses looks de concert. Et autre gros de coeur de ce point de vue-là, retrouver ce dieu qu'est Schneider privé de sa moustache qui me faisait horreur en 2019...orgasme visuel. :wub:

 

Ensuite et surtout, du point de vue de l'atmosphère qui régnait sur scène, j'ai réellement été hyper touchée par les liens qu'ils avaient entre eux et avec le public (extrêmement fusionnels) et par leur attitude personnelle quand ils jouaient (d’où mon appréciation du premier rang). Till a toujours un putain de charisme et une certaine classe quand il fait pas le gros beauf ou l'ado suicidaire. Paul est toujours aussi pitresque quand il fait le clown avec lui-même et tellement charmeur quand il interagit avec le public. Et d'ailleurs bordel qu'est-ce que la foule l'aime! C'est de loin le membre qui est le plus applaudi, c’est incroyable à quel point le public craque pour lui (en même temps comment résister à ce petit rayon de soleil ?).  Schneider, en plus d’être plus canon que jamais, a en permanence un immense sourire jusqu'aux oreilles et chante TOUTES les putains de paroles (dis Doom, tu voudrais pas remplacer Till un soir?). Et ça peut sembler évident de dire ça, mais qu'est-ce que c'est jouissif d'applaudir ou de se déchaîner en rythme avec lui tellement son énergie est contagieuse. Un vrai malade ce mec.  Enfin, Ollie et Flake sont égaux à eux-mêmes (toujours aussi digne pour l'un et toujours aussi génialement barré pour l'autre) et ça c'est trop cool. Mais bon, tout ça on connaît.


En vrai de vrai, celui qui m'a le plus marquée, en particulier lors du second soir, c'est Richard. Bon certes il peut pas s'empêcher de faire sa rockstar sur les solos et pendant le DJ sets (mais ça ça vaut tout l'or du monde tellement c'est un spectacle à mourir de rire), mais il est resté autrement hyper humble sur les morceaux (en mode je suis juste là pour faire mon boulot de musicien), et surtout c'était de loin le plus ému et content d'être là samedi lors du passage en bateaux et au moment de saluer. Et bordel, qu'est-ce que c'était touchant parce que je l'ai jamais vu aussi authentique. Et un Richard authentique, c'est un Richard hyper sensible et profondément adorable. Là j'ai vraiment retrouvé mon premier membre préféré du groupe, et ça c'est inoubliable.

 

Copains du fofo :

Et puis bon, si il y a quelque chose d’autre que j'ai trouvé irréprochable, c'est bien évidemment les rencontres que j'ai pu faire pendant ces deux jours de concert. Je suis tellement ravie d'avoir pu enfin mettre un visage et une voix sur des pseudos qui m'étaient familiers depuis 2 ans déjà, et de voir enfin pour de vrai des personnes avec lesquelles j'ai pu échanger sur Rammstein ou flooder en public comme en privé. Merci tout particulièrement à @Adios234 et ses non moins supers potes avec lesquels j'ai pu assister au premier concert (et vivre une galère pour rentrer en bus ! :lol:). A @Miyou, @AscheZuAsche et @Spooky Kid avec qui j'ai pu passer une merveilleuse journée d'attente et une soirée démentielle (même si les avis sur celle-ci sont plus mitigés que le mien pour certains -à juste titre-). Et surtout merci du fond du coeur à @Ein kleiner Mensch que j'ai eu l'immense chance de rencontrer la veille du premier soir et de quitter seulement le lendemain du second; et avec qui j'ai vécu 2 concerts de dingue parce que c'est difficile d'être aussi à fond qu'elle, et parce que j'ai rarement été aussi bien avec une nouvelle personne aussi instantanément. Merci :wub:

 

Et voilà ! Maintenant que j'ai fait une review grossière, voici un top 10 inversé de cette petite excursion lyonnaise :D:

Révélation

10) Le groupe qui déconne :

Je l’ai déjà mentionné vaguement, mais c’est vraiment quelque chose qui m’a tellement fait plaisir que ça mérite d’être dans mon top. Durant les 2 concerts, les six loustiques étaient sans exception de vrais gosses et qu’est-ce que c’était cool ! J’avais vu peu de temps avant le concert un débat sur le Topikaflood où (je caricature un peu ce qui s’y jouait) l’on se demandait globalement si c’était sympa de les voir ainsi vu que cela tranchait avec l’attitude assez froide et sérieuse qu’ils avaient cultivée au fil des ans. Ben franchement, je peux vous dire que je les préfère 10000 fois comme ça, et je trouve même que cela ne nuit pas du tout au millimétrage à l’étincelle près de leur show et à l’atmosphère parfois glauque ou martiale de certains titres. Au contraire, Rammstein ça a toujours été pour moi un groupe avec énormément d’humour et surtout une globale authenticité.

Pour citer quelques uns de mes moments préférés : Flake qui nous fait un strip-tease sur Zick-Zack, les membres qui offrent leur plus belle tête à la caméra au début de Puppe, Paul et Till qui bougent sur le côté en parfaite synchro toujours sur Puppe, Schneider et nos guitaristes qui dansent en faisant le moulin avec leurs mains pendant que Till rôtit Flake, les bisous de Paulchard (celui du premier soir était très drôle, parce que Richard l'a un peu fait au forcing en se cachant les yeux d'un OK tout timide de la main :lol:), et finalement Paul qui se fout bien entendu de la gueule de Richard sur le canot. Mwah!

Après si je classe tout ceci aussi bas dans mon top, c’est que j’ai pu découvrir à mon grand désespoir (et c’était très justement évoqué dans le débat d’ailleurs) que quasi tous ces moments n’avaient rien de très spontané, en effet ce que je croyais être unique à Lyon avait en fait été fait pendant la tournée entière.

 

9) Zeig Dich :

Je suis pas mal déçue par le rendu live de Zeig dich. En effet, il s’agissait d’un de mes titres favoris de l’Albumette à sa sortie, que j’imaginais très puissant et entraînant en concert. Or, j’ai finalement trouvé qu’elle offrait un des moments musicalement parlant les plus OSEF.

Mais en contrepartie, il s’agit de la chanson où jaillissent pour la première fois les flammes des colonnes verticales et elle m’avait donc offert il y a 3 ans une de mes plus belles surprises du set ! Et ce n’est pas tout, puisqu’elle m’a de manière complètement inattendue aussi fait vivre un de mes meilleurs moments de mon concert du 8, parce qu’on les ressent hyper intensément jusqu’au milieu de la fosse, alors que je pensais que ce serait l’une des choses que l’on perdrait en se trouvant aussi loin !

 

8 )  Pussy :

A l’image de Du Hast, c’est probablement sans surprise la chanson du groupe qui me court le plus sur le haricot, et donc même si j’en avais un excellent souvenir live, j’étais un peu soûlée de voir que celle-ci serait conservée par facilité en 2022. Et finalement, au-delà bien évidemment qu’il s’agisse qu’on le veuille ou non d’un des titres phares du groupe, je comprends et surtout j’accepte totalement qu’elle soit invirable de la setlist. Déjà à l’instar de Du Hast, la popularité du morceau et la simplicité des paroles rend le public extrêmement réactif et de bonne humeur, ce qui créé une super complicité avec le groupe (de Till qui nous fait chanter les premières paroles au break de fin de Schneider, on peut que s’éclater avec eux).

Et puis malgré sa beaufitude de l’extrême, j’adore quand vient l’heure de gloire du canon-zizi, déjà parce que l’on est à une proximité assez folle de Till, ensuite parce que c’est toujours fun de se prendre de la mousse dans la gueule, et puis le mélange mousse-confettis-lumière orange du set est un spectacle assez désopilant, mais aussi chamboulant tellement il est esthétiquement magnifique. J’ai l’habitude de ne jamais sortir mon portable en concert, mais là qu’est-ce que j’ai regretté de ne pas avoir pris de photo à la fin de la chanson !

 

7) DJ set :

Putain, je me souviens encore de mon désemparement total en 2019 quand j’avais appris l'existence de ce machin peu de temps avant le concert. Je trouvais que c’était une idée tellement à chier pour un comeback aussi incroyable que j’étais à la limite de pas vouloir venir. :lol:

Je veux dire, ça reste quand même un délire mégalomaniaque du Richoune en poulet avec une chorégraphie d'enfants de primaire dont le seul but est de couvrir l'addiction au cul du sieur Lindemann. Mais en vrai, c'est juste trop drôle. C'est tellement débile et en contradiction avec les clichés qui circulent sur eux que c'est juste hyper jouissif. Et puis l'ambiance à ce moment-là est en plus folle et très bon enfant (j'en pouvais plus quand Richard nous faisait répéter ses "WOOO-WOOO" tout le monde jouait le jeu!). Je sais pas comment ils font, ils sont trop forts.

 

6) Retrouvailles :

Je me suis (ce qui me désole pas mal) assez rapidement lassée des albums de Rammstein pré-Albumette tellement que je les ai poncés pendant 2-3 ans. En revanche, je pourrais regarder 10000 fois la même version et les mêmes effets des chansons incontournables du groupe en live. Du coup, retrouver certains des classiques de scène ou certaines chansons mémorables de la tournée, même si je les connais par coeur m’a fait un effet de malade. Même si l’effet surprise/première fois n’était évidemment plus là à Lyon, j’ai pris un plaisir inouï à retrouver pour de vrai mes moments cultes des concerts de Rammstein. C’était juste formidable de revoir pour la 14502 ème fois toute la mise en scène de Mein Teil, de Du Riechst so Gut ou de Du Hast ; de hurler «DER...WAHNSINN» avec Richoune ou de répondre non sans moins de coffre «Wir hören dich !» à Till ; ou encore de s’en prendre plein les yeux lors de la cascade de flammes et d’étincelles de Du Hast et d'admirer Till et Paul faire les masos en se prenant en pleine poire le déferlement de fumée lors du final de Heirate Mich. («AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAB !»)

 

5) Adieu(x) :

Déjà la chanson éponyme m’a plutôt impressionnée, puisque j’ai beaucoup apprécié son rendu en live alors qu’il s’agit d’un de mes flops de Zeit. Mais j’ai aussi et surtout tellement apprécié le moment des au-revoirs avec le groupe. C’est normalement ma hantise pendant les concerts (logique!), mais comme je l’ai déjà évoqué, samedi dernier, ils avaient l’air d’avoir passé une si belle soirée avec nous et ils semblaient tellement bouleversés et reconnaissants que c’était hyper émouvant de les voir au moment du salut final. Ils avaient tous un immense sourire, presque les larmes aux yeux, et ils sont restés particulièrement longtemps pour s’incliner et applaudir. Ils étaient tous adorables, mais mention spéciale à Richard, qui comme l’a mentionné Cynique nous a dit plusieurs fois «Vive la France !» à la limite de pleurer le pauvre choupinet ^^'. Et ils ont continué à nous envoyer des bisous et des coucous lorsqu’ils sont montés dans l’ascenseur. Quel moment super de communion!  Moi qui déprime habituellement dès que les dernières notes sont jouées, je ne pouvais qu'être reconnaissante.


4) Zeit :

Celle-là je l'avais pas vue venir. Je m'attendais personnellement à être en extase devant Zeit en live, pour laquelle l'indifférence que j'avais envers elle lors de sa sortie s'est transformée en admiration totale une fois intégrée à l'album. Mais de là à vivre un des plus beaux moments du concert et de sentir mon âme fondre dès les premières notes...Zeit est une pure merveille et le live ne fait que la sublimer. Elle a quelque chose d'extrêmement solennel et exaltant, faisant d'elle une chanson à part dans la discographie du groupe, et cela créé de plus une ambiance inoubliable au sein du public, respectueuse et en même temps hyper intense. Voir en même temps la scène ornée d'un logo brumeux au fond crépusculaire tandis que le ciel s'assombrit et qu'immédiatement le public récidive en créant avec leur téléphone des milliers de petites lucioles; et entendre ledit public entonner de toutes ses forces le refrain pour répondre à la voix mélancolique de Till... c'est ça le perfekt Moment.

 

3) Canot :

J’ai toujours adoré cette installation de leurs concerts, et je me souviens à 15 ans regarder avec envie sur mon écran le passage de Völkerball (par exemple) où Ollie vogue sur la foule. Je rêvais de vivre ça en vrai, alors qu’il s’agissait juste d’un seul membre du groupe qui s’éloignait à seulement quelques mètres de la scène. Alors imaginez ma joie quand j’ai découvert puis revécu cette situation avec non pas un, mais 5 de nos Teutons favoris, et surtout qui ne se contentent plus d’explorer vaguement la fosse, mais de se laisser emporter par l’essentiel de la foule !

J’ai d’autant plus eu une chance inouïe, car ayant toujours été située côté Paul, j’ai pu me retrouver 3 fois à une proximité infime d’un Flake, d’un Ollie, d’un Richard, d’un Paul et d’un Schneider portés tels des princes par un public complètement fou (y avait de quoi) mais hyper respectueux et solidaire. L’être humain dans toute sa (très ponctuelle) splendeur.

Et puis, c’est pas que je veuille me vanter, mais j’ai pu vivre de très très près le famoso moment avec le canot de Richou qui saute comme une crêpe (et ça c’est priceless), et surtout... j’ai porté le canot de Paul, j’ai porté le canot de Paul§§§

 

2) Sonne :

Sans grande surprise, je vis toujours une expérience sublime sur Sonne. C’est l’une de mes chansons préférées du groupe, et puis je trouve que sa mise en œuvre en live est indépassable. Les effets sont à l’image de la chanson : d’une évidence rare mais inimitables. Avec de simples lumières en forme de bêtes petits soleils, ils parviennent à illuminer tout le stade. Et puis bien sûr l’ambiance est juste exceptionnelle : je ne connais rien de mieux que le moment du décompte avec le groupe et le reste du public pendant que l’on se fait tous abrutir par la chaleur des flammes. On est dans une sorte d’harmonie physique et mentale incroyable grâce à la musique et au feu.

Grâce à tout ça, Sonne, de manière complètement inexplicable et automatique, parvient à me faire vivre dès les premières micro-secondes une joie ultime. C’est vraiment un des très rares moments de mon existence où je suis juste heureuse, sans l’ombre d’une angoisse existentielle à la con du style «oh, mais dans 4 minutes, la chanson sera finie, donc ce sera moins cool, blabliblou» ou encore «mais les gens doivent me prendre pour une folle, faut que j’arrête». La chanson et les effets me bouleversent tant que je me rends compte d’à quel point je vis un moment précieux, ce qui fait que je parviens sans effort à être moi-même à 100 % et bien ancrée dans le présent. Sonne a une énergie et une beauté telles qu’elle m’a permis d’être à la fois complètement perdue dans mon monde et de me sentir en parfaite symbiose avec le groupe et les spectateurs.

 

(PS: mes condoléances à toutes les paires d'oreilles que j'ai dû casser pendant cette chanson :ph34r:)


1) Intro:
Peut importe leur qualité objective, les intros sont toujours mes moments favoris d'un concert. J’aime beaucoup de trucs dans la vie, mais la musique reste ma plus grande passion et les musiciens que j’écoute les personnes que j'admire et aime le plus. Cela fait donc qu’apercevoir et entendre pour la première fois mes artistes favoris en vrai est quelque chose de sacré.

Et par conséquent, quand votre rencontre et vos retrouvailles avec votre groupe préféré consistent à voir arriver en premier votre membre chéri vous balancer une explosion à la gueule; que viennent ensuite un par un (pour pouvoir bien avoir le temps de mourir à chaque arrivée) le reste de la bande; et que ceux-ci entament vos plus gros coups de cœur du dernier album en date une fois que le chanteur bénit la scène de sa présence ; vous obtenez littéralement les meilleurs instants de votre vie entière. Jamais je n'aurais cru possible que des passages de mon existence soient inscrits dans ma mémoire de manière parfaitement indélébile. Eh ben Rammstein l'a fait, et ce, 3 fois.

 

 

Bonus : et bien évidemment, rien de tout cela n’aurait été aussi cool si j’avais vécu ces différentes péripéties (et d’autres) sans personne, donc encore merci aux membres du forum que j’ai pu rencontrer ou revoir lors de ces 2 jours ! Chanter la version française de Zick Zack (ce chef d'oeuvre :wub:)  pendant l’attente, écouter nos morceaux préférés diffusés dans le stade avant le concert, mater Schneider, imiter Richard pendant son solo d’Heirate Mich, faire coucou à Paul sur son canot, ou encore ne plus ressembler à rien à cause de la mousse et des confettis, c’est drôle déjà tout seul; mais partager ces souvenirs avec d’autres gens, c’est le pied.

Depuis que je me suis inscrite ici, c’était un de mes plus gros rêves que de faire un concert de Rammstein avec vous, donc pouvoir s'en vanter de deux, c’est juste trop bien. J’espère que je referai ça encore 1000 fois, et peut-être avec de nouvelles têtes ! :D

 

Edited by SternInDerNacht
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Il y a 2 heures, rosenrot70 a dit :

Y a vraiment une (ou plusieurs) fille qui pompe Till pendant le RZK DJ SET sexy mother fucker ? Ça doit puer sous le costume 🤣

Jme suis dis EXACTEMENT la même chose 

 

Concernant le concert, le son était deg, surtout au fond. 

Et visiblement on pouvait pas quitter la queue dehors et revenir à partir de 15h (ouverture des portes à 17h),j'ai failli exploser mdrrrrr. 

Je les ai trouvé moins en forme mais la pluie a rajouté un charme sur les jeux de lumières 😊

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Eh bien contre toute attente, ce concert à Varsovie était très chouette ! Je m’attendais à un public mou du genou (mon amie moldave au début : « tu n’es pas inquiet que ça soit trop violent ? » Moi : « euh, non, c’est la Pologne, ça va être calme ») et finalement ça chantait et bougeait un peu. C’était pas Lyon, évidemment, mais c’était pas Prague ou Stuttgart non plus. 
 

Le son était épouvantable sur les trois premiers morceaux mais ça allait mieux après (j’étais au niveau de la petite scène). Il faudrait vraiment qu’ils fassent les balances avant le concert : je ne vois pas pour quelle raison le son serait toujours pourri pendant le premier quart d’heure, autre que le fait qu’ils doivent régler ça en live. 
 

Très bon côté du concert : il a fait nuit super tôt, donc le lightshow était chouette dès le début. 
 

Moins bon côté : la pluie, même si heureusement ça n’a pas trop duré (de Heirate mich à Sonne). Après, voir Schneider mouillé, ça a monté la température d’un cran. 

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Edited by Herzwerk R.o.D
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Il y a 3 heures, SternInDerNacht a dit :

Allez, " "petite" " review des concerts de Lyon pour moi aussi, avec comme à mon habitude une éternité de retard.

 

Avant toute chose, il faut savoir que j’avais déjà vu le groupe en 2019 et que cette soirée passée à La Défense m’avait tellement marquée et je voulais tant garder le plus de souvenirs de ce concert que je n’ai quasiment pas écouté le groupe et encore moins regardé de vidéos live jusqu’à la sortie du clip de Zeit. J’avais pris toutes ces précautions parce que même si j’avais acheté (sans trop d’espoir) un billet pour Lyon en 2020, cela me semblait inenvisageable pour diverses raisons de retourner les voir à ces dates. Et fatalement, ne plus les écouter a fait que je n’en avais plus trop rien à secouer de ces concerts au début de 2022. Heureusement, divers éléments (et en particulier la sortie de ce cher Zeit et l’insistance très précieuse de certains membres du forum) m’ont finalement motivée à tenter une petite excursion à Lyon. Et une fois non plus un, mais 2 billets en poche, je me suis finalement dit que, effectivement, ce serait pas trop mal de revoir Rammstein 2 jours de suite et d’en profiter retrouver/rencontrer plusieurs de mes copains virtuels (qu’est-ce que je peux être conne parfois) :ph34r:

 

Et à mon grand étonnement...ben malgré quelques désagréments, c’était génialissime. :lol:

Que ce soit des choses qui m’agaçaient déjà il y a 3 ans ou des nouveautés, et que ça vienne aussi bien du groupe que du public, j’ai vécu 2 soirs tellement exceptionnels que les points négatifs se sont vite dissipés pour ne laisser place à de merveilleux souvenirs.

 

(je masque pour ne pas provoquer d'agonies)

 

Voilà d'abord un retour global!

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Placement:
Le premier jour a tout de même été au départ assez angoissant pour moi, parce que j’attendais alors EKM, Adios et ses amis, qui sont arrivés malgré eux vers 18h30. Et à une heure pareille, je pensais que l'on ne verrait absolument rien. Etant en effet habituée aux concerts à la barrière et de toute manière une naine, j'étais au début plutôt sceptique quant au point de vue que j'allais avoir. Finalement, on est parvenu à se trouver une place côté Paul (where else ? ^_^) et pile entre la scène principale et la scène B, donc la classe.
Et cet emplacement s'est en plus avéré cool pour plein d'autres choses. Tout d'abord nous voyions toute la scène dans sa splendeur et sa grandeur. Ayant fait seulement un concert en salle, quel bonheur c'était que de revoir une scène qui m'était si familière et si chère mais qui en même temps avait eu une poussée de croissance pour la configuration stade ! :D

Ensuite, le son était là particulièrement excellent. En comparant mes 2 soirs sur cet aspect, je me retrouve carrément dans ce qu'a dit Jack il y a quelques jours à ce sujet. Enfin, si l'on ne compte pas les connards qui ont failli m'assommer (dans tous les sens du terme) avec leurs pogos, le public qui nous entourait était vachement cool, et assez perché donc très drôle. De plus, contrairement au 2eme soir, jamais (hors pogo) je ne me suis sentie comprimée par mes voisins de derrière, et j'ai pu bouger à ma guise tout du long.


Cependant, je resterai fidèle aux concerts à très forte proximité de la scène.

Malgré le spectacle visuel époustouflant que nous apportent les installations du groupe que je n'ai pu apprécier dans leur intégralité que lors de mon premier soir, j'ai réalisé que s'il y avait une chose que j'aimais plus que tout chez Rammstein, bah c'était...Rammstein. Et le premier show s'est avéré très frustrant pour cela, car étant derrière des hommes plus grands que moi, je n'ai quasiment vu nos Allemands préférés que via l' écran, et j'ai hélas loupé certains passages qui avaient été mémorables pour moi en 2019, en particulier la fameuse explosion introductive (qui était quand même ma première rencontre avec Schneider, il faut le dire). Si je devais choisir entre apprécier l’intégralité du décor ou bien pouvoir remarquer chaque regard, chaque émotion ou chaque geste des membres du groupe, je prendrais la 2ème option sans hésiter. Ils sont beaucoup trop précieux pour moi ces petits.

Donc même si le son était à chier, et même si on a eu un lot impressionnant d'enculés le 9  juillet, je resterai définitivement le plus proche possible de la barrière.

 

Son : comme dit précédemment, je l'ai trouvé nickel lors du premier soir et immonde lors du deuxième, ce qui était probablement dû à une différence de placement. De manière assez paradoxale, j'ai notamment beaucoup mieux entendu Till le 8 que le 9 et les parties instrumentales étaient bien plus nettes.
Autre point négatif que je range dans le son pour le 2eme soir: comme cela a été mentionné par d'autres, Till était complètement HS niveau chant. Il maîtrisait beaucoup moins sa voix en plus de ne pas toujours chanter dans les temps, en particulier sur des morceaux très rythmés d'ailleurs (le pompon étant Links et Ich Will). Il a également eu son lot de paroles oubliées ( je me souviens surtout de Ich Will -qui est une des rares que je connaisse absolument par coeur- où ce qu'il chantait était une sorte de mix entre les bons mots et des syllabes sorties de nulle part ^^’).

En revanche, tous les autre gars ont été impeccables. Mention spéciale à Paulchen qui plusieurs fois m'a surprise à attaquer la guitare pile poil au bon moment alors qu'il venait tout juste de faire le con avec son micro ou tout seul! 

Du coup, malgré les gros foirages, j’ai du mal à réellement vouloir critiquer le groupe sur ce point. ^^’

 

 

Lightshows, effets, mise en scène :

Pas de réels changements par rapport à 2019, donc je n’ai pas eu pas vraiment de surprise par rapport à ce niveau-là, mise à part tout de même le fond un peu nuageux et crépusculaire de Zeit absolument splendide sur le logo R+, et l'embrasement des ailes de la tour à la toute fin. Mais peu importe l'effet de nouveauté qui s'estompe, quel bonheur est-ce que de retrouver certains effets ou lumières dont je ne me lasserai jamais. C'est toujours une immense joie que d'avoir en face de soi la marmite de Mein Teil, ou encore les soleils de Sonne qui inondent de lumière jaune le stade tour entier. Même si je ne pense pas que cette tournée soit globalement ma préférée à ce niveau, j'ai été gâtée par des visuels époustouflants, et qui pour certains sont je pense les meilleurs auxquels ils aient jamais pensés. Mention spéciale à la fameuse explosion de Doom et aussi à la traversée du public en canots, bordel que ce moment est immense et avec tant de sens et de beauté (et ils l'adorent eux-aussi)! De plus, j'avais assez peur avec le passage d'une salle à un stade d'être déçue par la partie du concert se déroulant le jour, mais j'ai finalement trouvé que le choix des chansons et des effets y étant attachés était tout à fait judicieux. Je pense en particulier à la transition jour-nuit, qui se faisait au niveau du passage de Deutschland à Radio, avec pour cette dernière un logo R+ entouré d'une magnifique nuit étoilée! Chapeau les enfants.

 

J’ai noté cependant quelques petites choses un peu timides, je pense par exemple (ça a déjà été mentionné ici d'ailleurs) au lightshow d'Ausländer qui aurait mérité d'être complètement bariolé (et j'aurais même voulu une boule disco perso :ph34r:). Et autre inconvénient : arrêtez ce landau des enfers sur Puppe bordeeeeeeel.


Mais bon, j’ai été épatée par l'essentiel de ce que j’ai vu et ai ressenti le même émerveillement d’enfant que la toute première fois. De toute façon il me faudrait juste comme visuels 2 étincelles et Schneider pour être ravie.


Setlist :

Déjà en 2019, je me souviens avoir été plutôt déçue quand je me suis rendue compte que certains titres qui me semblaient indéboulonnables avaient été virés, à l'instar de Keine Lust ; et que certains titres de l'Albumette que je vénérais ( Weit weg et Hallomann) ne seraient pas joués. J'ai d'autant plus été déçue cette année, lorsque j'ai compris que cette fameuse setlist bougerait à peine, et laisserait donc très peu de place à Zeit alors que cet album regorge de chansons qui déchirent sa maman à l'instar de Angst, dont l'intégration dans la setlist actuelle  me semblait être une évidence.

 

Cependant j'ai à l'instar de 2019 passé un moment tellement excellent que je me suis vite fichue de si la setlist correspondait exactement à mes attentes. De plus, je trouve que les titres classiques qu'ils ont conservés font partie de leurs meilleurs (Sonne, Du Riechst So Gut, Mein Teil) et qu'ils nous ont quand même gâtés avec des ajouts merveilleux, que ce soit Heirate Mich dans les anciens ou Armee der Tristen dans les récents. Je trouve également que le choix des titres de l'Albumette retirés pour être remplacés par ceux de Zeit fut très judicieux (qu’est-ce que j’ai jubilé quand j’ai compris que Zeit avait supplanté cette daube de Diamant !!), même si là encore il manque pour moi des chansons du dernier album de notre sextet favori. Mais bon, si leur objectif derrière tout ça est que je me ruine pour les revoir en 2023, je les suis volontiers.


2 défauts restent tout de même (défauts qui semblent faire un consensus ici):  les raccourcissements assez brutaux de Links et de Rammstein (plus la reprise de l'intro pour cette dernière) qui cassent toute la magie de la fin de ces chansons. Mais passé ces 2 choix peu convaincants, je me suis régalée. Je pense qu’ils pourraient me jouer toutes les chansons que je déteste d’eux, je serai quand même contente (le concert risquerait d’être un peu court en revanche ^^').

 

 

Groupe:

Déjà en 2019, j'avais été époustouflée par le fait d'être enfin aussi près d'eux et particulièrement émue par leur bonne humeur et leur gniaque, mais là qu'est-ce qu'ils étaient classes et avaient l'air à fond et contents d'être là ! Malgré les approximations de Till niveau chant et quelques comportements tristement célèbres qui m'ont pas mal retournée, j'ai juste adoré les mater pendant plus de 2h.

Déjà en ce qui concerne l'apparence, quel bonheur c'était que de retrouver ledit Till dans ce nouveau costume absolument splendide et avec une coupe et une teinture lui allant à merveille (contrairement à cette horreur de coupe et de manteau en peau de serpent en 2019). Franchement, je pense que j'ai jamais autant aimé un de ses looks de concert. Et autre gros de coeur de ce point de vue-là, retrouver ce dieu qu'est Schneider privé de sa moustache qui me faisait horreur en 2019...orgasme visuel. :wub:

 

Ensuite et surtout, du point de vue de l'atmosphère qui régnait sur scène, j'ai réellement été hyper touchée par les liens qu'ils avaient entre eux et avec le public (extrêmement fusionnels) et par leur attitude personnelle quand ils jouaient (d’où mon appréciation du premier rang). Till a toujours un putain de charisme et une certaine classe quand il fait pas le gros beauf ou l'ado suicidaire. Paul est toujours aussi pitresque quand il fait le clown avec lui-même et tellement charmeur quand il interagit avec le public. Et d'ailleurs bordel qu'est-ce que la foule l'aime! C'est de loin le membre qui est le plus applaudi, c’est incroyable à quel point le public craque pour lui (en même temps comment résister à ce petit rayon de soleil ?).  Schneider, en plus d’être plus canon que jamais, a en permanence un immense sourire jusqu'aux oreilles et chante TOUTES les putains de paroles (dis Doom, tu voudrais pas remplacer Till un soir?). Et ça peut sembler évident de dire ça, mais qu'est-ce que c'est jouissif d'applaudir ou de se déchaîner en rythme avec lui tellement son énergie est contagieuse. Un vrai malade ce mec.  Enfin, Ollie et Flake sont égaux à eux-mêmes (toujours aussi digne pour l'un et toujours aussi génialement barré pour l'autre) et ça c'est trop cool. Mais bon, tout ça on connaît.


En vrai de vrai, celui qui m'a le plus marquée, en particulier lors du second soir, c'est Richard. Bon certes il peut pas s'empêcher de faire sa rockstar sur les solos et pendant le DJ sets (mais ça ça vaut tout l'or du monde tellement c'est un spectacle à mourir de rire), mais il est resté autrement hyper humble sur les morceaux (en mode je suis juste là pour faire mon boulot de musicien), et surtout c'était de loin le plus ému et content d'être là samedi lors du passage en bateaux et au moment de saluer. Et bordel, qu'est-ce que c'était touchant parce que je l'ai jamais vu aussi authentique. Et un Richard authentique, c'est un Richard hyper sensible et profondément adorable. Là j'ai vraiment retrouvé mon premier membre préféré du groupe, et ça c'est inoubliable.

 

Copains du fofo :

Et puis bon, si il y a quelque chose d’autre que j'ai trouvé irréprochable, c'est bien évidemment les rencontres que j'ai pu faire pendant ces deux jours de concert. Je suis tellement ravie d'avoir pu enfin mettre un visage et une voix sur des pseudos qui m'étaient familiers depuis 2 ans déjà, et de voir enfin pour de vrai des personnes avec lesquelles j'ai pu échanger sur Rammstein ou flooder en public comme en privé. Merci tout particulièrement à @Adios234 et ses non moins supers potes avec lesquels j'ai pu assister au premier concert (et vivre une galère pour rentrer en bus ! :lol:). A @Miyou, @AscheZuAsche et @Spooky Kid avec qui j'ai pu passer une merveilleuse journée d'attente et une soirée démentielle (même si les avis sur celle-ci sont plus mitigés que le mien pour certains -à juste titre-). Et surtout merci du fond du coeur à @Ein kleiner Mensch que j'ai eu l'immense chance de rencontrer la veille du premier soir et de quitter seulement le lendemain du second; et avec qui j'ai vécu 2 concerts de dingue parce que c'est difficile d'être aussi à fond qu'elle, et parce que j'ai rarement été aussi bien avec une nouvelle personne aussi instantanément. Merci :wub:

 

Et voilà ! Maintenant que j'ai fait une review grossière, voici un top 10 inversé de cette petite excursion lyonnaise :D:

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10) Le groupe qui déconne :

Je l’ai déjà mentionné vaguement, mais c’est vraiment quelque chose qui m’a tellement fait plaisir que ça mérite d’être dans mon top. Durant les 2 concerts, les six loustiques étaient sans exception de vrais gosses et qu’est-ce que c’était cool ! J’avais vu peu de temps avant le concert un débat sur le Topikaflood où (je caricature un peu ce qui s’y jouait) l’on se demandait globalement si c’était sympa de les voir ainsi vu que cela tranchait avec l’attitude assez froide et sérieuse qu’ils avaient cultivée au fil des ans. Ben franchement, je peux vous dire que je les préfère 10000 fois comme ça, et je trouve même que cela ne nuit pas du tout au millimétrage à l’étincelle près de leur show et à l’atmosphère parfois glauque ou martiale de certains titres. Au contraire, Rammstein ça a toujours été pour moi un groupe avec énormément d’humour et surtout une globale authenticité.

Pour citer quelques uns de mes moments préférés : Flake qui nous fait un strip-tease sur Zick-Zack, les membres qui offrent leur plus belle tête à la caméra au début de Puppe, Paul et Till qui bougent sur le côté en parfaite synchro toujours sur Puppe, Schneider et nos guitaristes qui dansent en faisant le moulin avec leurs mains pendant que Till rôtit Flake, les bisous de Paulchard (celui du premier soir était très drôle, parce que Richard l'a un peu fait au forcing en se cachant les yeux d'un OK tout timide de la main :lol:), et finalement Paul qui se fout bien entendu de la gueule de Richard sur le canot. Mwah!

Après si je classe tout ceci aussi bas dans mon top, c’est que j’ai pu découvrir à mon grand désespoir (et c’était très justement évoqué dans le débat d’ailleurs) que quasi tous ces moments n’avaient rien de très spontané, en effet ce que je croyais être unique à Lyon avait en fait été fait pendant la tournée entière.

 

9) Zeig Dich :

Je suis pas mal déçue par le rendu live de Zeig dich. En effet, il s’agissait d’un de mes titres favoris de l’Albumette à sa sortie, que j’imaginais très puissant et entraînant en concert. Or, j’ai finalement trouvé qu’elle offrait un des moments musicalement parlant les plus OSEF.

Mais en contrepartie, il s’agit de la chanson où jaillissent pour la première fois les flammes des colonnes verticales et elle m’avait donc offert il y a 3 ans une de mes plus belles surprises du set ! Et ce n’est pas tout, puisqu’elle m’a de manière complètement inattendue aussi fait vivre un de mes meilleurs moments de mon concert du 8, parce qu’on les ressent hyper intensément jusqu’au milieu de la fosse, alors que je pensais que ce serait l’une des choses que l’on perdrait en se trouvant aussi loin !

 

8 )  Pussy :

A l’image de Du Hast, c’est probablement sans surprise la chanson du groupe qui me court le plus sur le haricot, et donc même si j’en avais un excellent souvenir live, j’étais un peu soûlée de voir que celle-ci serait conservée par facilité en 2022. Et finalement, au-delà bien évidemment qu’il s’agisse qu’on le veuille ou non d’un des titres phares du groupe, je comprends et surtout j’accepte totalement qu’elle soit invirable de la setlist. Déjà à l’instar de Du Hast, la popularité du morceau et la simplicité des paroles rend le public extrêmement réactif et de bonne humeur, ce qui créé une super complicité avec le groupe (de Till qui nous fait chanter les premières paroles au break de fin de Schneider, on peut que s’éclater avec eux).

Et puis malgré sa beaufitude de l’extrême, j’adore quand vient l’heure de gloire du canon-zizi, déjà parce que l’on est à une proximité assez folle de Till, ensuite parce que c’est toujours fun de se prendre de la mousse dans la gueule, et puis le mélange mousse-confettis-lumière orange du set est un spectacle assez désopilant, mais aussi chamboulant tellement il est esthétiquement magnifique. J’ai l’habitude de ne jamais sortir mon portable en concert, mais là qu’est-ce que j’ai regretté de ne pas avoir pris de photo à la fin de la chanson !

 

7) DJ set :

Putain, je me souviens encore de mon désemparement total en 2019 quand j’avais appris l'existence de ce machin peu de temps avant le concert. Je trouvais que c’était une idée tellement à chier pour un comeback aussi incroyable que j’étais à la limite de pas vouloir venir. :lol:

Je veux dire, ça reste quand même un délire mégalomaniaque du Richoune en poulet avec une chorégraphie d'enfants de primaire dont le seul but est de couvrir l'addiction au cul du sieur Lindemann. Mais en vrai, c'est juste trop drôle. C'est tellement débile et en contradiction avec les clichés qui circulent sur eux que c'est juste hyper jouissif. Et puis l'ambiance à ce moment-là est en plus folle et très bon enfant (j'en pouvais plus quand Richard nous faisait répéter ses "WOOO-WOOO" tout le monde jouait le jeu!). Je sais pas comment ils font, ils sont trop forts.

 

6) Retrouvailles :

Je me suis (ce qui me désole pas mal) assez rapidement lassée des albums de Rammstein pré-Albumette tellement que je les ai poncés pendant 2-3 ans. En revanche, je pourrais regarder 10000 fois la même version et les mêmes effets des chansons incontournables du groupe en live. Du coup, retrouver certains des classiques de scène ou certaines chansons mémorables de la tournée, même si je les connais par coeur m’a fait un effet de malade. Même si l’effet surprise/première fois n’était évidemment plus là à Lyon, j’ai pris un plaisir inouï à retrouver pour de vrai mes moments cultes des concerts de Rammstein. C’était juste formidable de revoir pour la 14502 ème fois toute la mise en scène de Mein Teil, de Du Riechst so Gut ou de Du Hast ; de hurler «DER...WAHNSINN» avec Richoune ou de répondre non sans moins de coffre «Wir hören dich !» à Till ; ou encore de s’en prendre plein les yeux lors de la cascade de flammes et d’étincelles de Du Hast et d'admirer Till et Paul faire les masos en se prenant en pleine poire le déferlement de fumée lors du final de Heirate Mich. («AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAB !»)

 

5) Adieu(x) :

Déjà la chanson éponyme m’a plutôt impressionnée, puisque j’ai beaucoup apprécié son rendu en live alors qu’il s’agit d’un de mes flops de Zeit. Mais j’ai aussi et surtout tellement apprécié le moment des au-revoirs avec le groupe. C’est normalement ma hantise pendant les concerts (logique!), mais comme je l’ai déjà évoqué, samedi dernier, ils avaient l’air d’avoir passé une si belle soirée avec nous et ils semblaient tellement bouleversés et reconnaissants que c’était hyper émouvant de les voir au moment du salut final. Ils avaient tous un immense sourire, presque les larmes aux yeux, et ils sont restés particulièrement longtemps pour s’incliner et applaudir. Ils étaient tous adorables, mais mention spéciale à Richard, qui comme l’a mentionné Cynique nous a dit plusieurs fois «Vive la France !» à la limite de pleurer le pauvre choupinet ^^'. Et ils ont continué à nous envoyer des bisous et des coucous lorsqu’ils sont montés dans l’ascenseur. Quel moment super de communion!  Moi qui déprime habituellement dès que les dernières notes sont jouées, je ne pouvais qu'être reconnaissante.


4) Zeit :

Celle-là je l'avais pas vue venir. Je m'attendais personnellement à être en extase devant Zeit en live, pour laquelle l'indifférence que j'avais envers elle lors de sa sortie s'est transformée en admiration totale une fois intégrée à l'album. Mais de là à vivre un des plus beaux moments du concert et de sentir mon âme fondre dès les premières notes...Zeit est une pure merveille et le live ne fait que la sublimer. Elle a quelque chose d'extrêmement solennel et exaltant, faisant d'elle une chanson à part dans la discographie du groupe, et cela créé de plus une ambiance inoubliable au sein du public, respectueuse et en même temps hyper intense. Voir en même temps la scène ornée d'un logo brumeux au fond crépusculaire tandis que le ciel s'assombrit et qu'immédiatement le public récidive en créant avec leur téléphone des milliers de petites lucioles; et entendre ledit public entonner de toutes ses forces le refrain pour répondre à la voix mélancolique de Till... c'est ça le perfekt Moment.

 

3) Canot :

J’ai toujours adoré cette installation de leurs concerts, et je me souviens à 15 ans regarder avec envie sur mon écran le passage de Völkerball (par exemple) où Ollie vogue sur la foule. Je rêvais de vivre ça en vrai, alors qu’il s’agissait juste d’un seul membre du groupe qui s’éloignait à seulement quelques mètres de la scène. Alors imaginez ma joie quand j’ai découvert puis revécu cette situation avec non pas un, mais 5 de nos Teutons favoris, et surtout qui ne se contentent plus d’explorer vaguement la fosse, mais de se laisser emporter par l’essentiel de la foule !

J’ai d’autant plus eu une chance inouïe, car ayant toujours été située côté Paul, j’ai pu me retrouver 3 fois à une proximité infime d’un Flake, d’un Ollie, d’un Richard, d’un Paul et d’un Schneider portés tels des princes par un public complètement fou (y avait de quoi) mais hyper respectueux et solidaire. L’être humain dans toute sa (très ponctuelle) splendeur.

Et puis, c’est pas que je veuille me vanter, mais j’ai pu vivre de très très près le famoso moment avec le canot de Richou qui saute comme une crêpe (et ça c’est priceless), et surtout... j’ai porté le canot de Paul, j’ai porté le canot de Paul§§§

 

2) Sonne :

Sans grande surprise, je vis toujours une expérience sublime sur Sonne. C’est l’une de mes chansons préférées du groupe, et puis je trouve que sa mise en œuvre en live est indépassable. Les effets sont à l’image de la chanson : d’une évidence rare mais inimitables. Avec de simples lumières en forme de bêtes petits soleils, ils parviennent à illuminer tout le stade. Et puis bien sûr l’ambiance est juste exceptionnelle : je ne connais rien de mieux que le moment du décompte avec le groupe et le reste du public pendant que l’on se fait tous abrutir par la chaleur des flammes. On est dans une sorte d’harmonie physique et mentale incroyable grâce à la musique et au feu.

Grâce à tout ça, Sonne, de manière complètement inexplicable et automatique, parvient à me faire vivre dès les premières micro-secondes une joie ultime. C’est vraiment un des très rares moments de mon existence où je suis juste heureuse, sans l’ombre d’une angoisse existentielle à la con du style «oh, mais dans 4 minutes, la chanson sera finie, donc ce sera moins cool, blabliblou» ou encore «mais les gens doivent me prendre pour une folle, faut que j’arrête». La chanson et les effets me bouleversent tant que je me rends compte d’à quel point je vis un moment précieux, ce qui fait que je parviens sans effort à être moi-même à 100 % et bien ancrée dans le présent. Sonne a une énergie et une beauté telles qu’elle m’a permis d’être à la fois complètement perdue dans mon monde et de me sentir en parfaite symbiose avec le groupe et les spectateurs.

 

(PS: mes condoléances à toutes les paires d'oreilles que j'ai dû casser pendant cette chanson :ph34r:)


1) Intro:
Peut importe leur qualité objective, les intros sont toujours mes moments favoris d'un concert. J’aime beaucoup de trucs dans la vie, mais la musique reste ma plus grande passion et les musiciens que j’écoute les personnes que j'admire et aime le plus. Cela fait donc qu’apercevoir et entendre pour la première fois mes artistes favoris en vrai est quelque chose de sacré.

Et par conséquent, quand votre rencontre et vos retrouvailles avec votre groupe préféré consistent à voir arriver en premier votre membre chéri vous balancer une explosion à la gueule; que viennent ensuite un par un (pour pouvoir bien avoir le temps de mourir à chaque arrivée) le reste de la bande; et que ceux-ci entament vos plus gros coups de cœur du dernier album en date une fois que le chanteur bénit la scène de sa présence ; vous obtenez littéralement les meilleurs instants de votre vie entière. Jamais je n'aurais cru possible que des passages de mon existence soient inscrits dans ma mémoire de manière parfaitement indélébile. Eh ben Rammstein l'a fait, et ce, 3 fois.

 

 

Bonus : et bien évidemment, rien de tout cela n’aurait été aussi cool si j’avais vécu ces différentes péripéties (et d’autres) sans personne, donc encore merci aux membres du forum que j’ai pu rencontrer ou revoir lors de ces 2 jours ! Chanter la version française de Zick Zack (ce chef d'oeuvre :wub:)  pendant l’attente, écouter nos morceaux préférés diffusés dans le stade avant le concert, mater Schneider, imiter Richard pendant son solo d’Heirate Mich, faire coucou à Paul sur son canot, ou encore ne plus ressembler à rien à cause de la mousse et des confettis, c’est drôle déjà tout seul; mais partager ces souvenirs avec d’autres gens, c’est le pied.

Depuis que je me suis inscrite ici, c’était un de mes plus gros rêves que de faire un concert de Rammstein avec vous, donc pouvoir s'en vanter de deux, c’est juste trop bien. J’espère que je referai ça encore 1000 fois, et peut-être avec de nouvelles têtes ! :D

 

Merci pour ce long débrief, tu me rappelles mon état post-Berlin ! Première fois que je voyais le groupe d'aussi près, incroyable ambiance dans le stade et sur scène, enfin je me prends une douche Pousse-Mousse sur Pussy, rencontre avec des gens du forum... Der perfekten moment !

 

Sinon j'y repense mais à Lyon, lors de l'intro de Heirate Mich, Till a rajouté un "Rammstein" que je ne me rappelle pas avoir entendu à Berlin, il l'a intégré quand ?

"Schläft jede Nacht bei ihrem Stein... Ramm...Stein...."

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il y a 12 minutes, Pommes Frites a dit :

Sinon j'y repense mais à Lyon, lors de l'intro de Heirate Mich, Till a rajouté un "Rammstein" que je ne me rappelle pas avoir entendu à Berlin, il l'a intégré quand ?

"Schläft jede Nacht bei ihrem Stein... Ramm...Stein...."

Depuis la date au Danemark.

 

Mais il ne prononce que le "Ramm"

Edited by geoffrey
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